Age : 33 Date d'inscription : 22/07/2021 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : Neutre. Zénies : 1300. Rang : C
Techniques Techniques illimitées : Barrier ; Power Blitz ; Super Electric Strike Techniques 3/combat : Android Barrier ; Hell Breaker Techniques 1/combat : False Self-Destruct
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Ven 11 Mar 2022 - 6:00
Le cyborg secoua la tête. Qu'est-ce qu'il venait de regarder ? Cette vision lui rappelait celles qu'il avait pu avoir à travers Cell : une vue à la première personne d'actes sur lesquels il n'avait aucun pouvoir, d'une vie qui n'était pas la sienne. C'était une sensation détestable, avec laquelle il se serait bien passé de renouer. À peine eut-il repris conscience qu'il constata que ce mirage lui avait donné des sueurs froides ; ce n'était pas donné à tout le monde. Fort heureusement, ça n'entamait en rien son envie d'en découdre, bien au contraire ; ça n'avait fait que lui rappeler à quel point tout cela était dangereux, et qu'il fallait que quelqu'un y mette un terme. Autant que ce quelqu'un soit lui.
Faisant fi de l'angoisse et des douleurs spectrales que laissait derrière lui ce cauchemar éveillé, se prépara à charger - non plus sur les deux pauvres êtres que les pierres avaient possédé, apparemment revenus à la normale, mais sur la bête ignoble qui avait pris leur place. Peu importe : quelle que soit leur forme, ses intentions, elles, restaient inchangées.
Toutefois, avant qu'il ait pu se mettre au travail, il se trouva déplacé dans l'espace - ramené aux côtés de ceux qu'il avait quitté il y a quelques instants, comme s'il n'en avait jamais bougé. Décontenancé, il présuma le devoir à Camille, qui, du peu qu'il avait pu en voir, exerçait un certain contrôle sur son environnement, bien qu'il ne sache ni pourquoi ni comment. Tout ce qu'il savait - ou croyait savoir - était qu'il venait d'en faire les frais, à son grand désarroi.
« ...Ne refaites plus jamais ça ! » s'indigna-t-il quoi qu'il en soit, n'appréciant pas l'idée d'être manipulé de la sorte. N'était-ce pas lui qui était censé se charger du combat ?
À l'évidence, Camille l'avait rappelé à elle pour lui donner les dernières consignes ; qu'elle ait déjà prévu de le faire ou que cela fasse suite à ce dernier revirement n'était pas clair. Les choses n'avaient pourtant pas tant changé, en ça qu'ils n'étaient pas plus avancés : que leur seule stratégie consistait à frapper vite et fort, ce qui lui convenait parfaitement. Mais l'arcanologue avait vraisemblablement d'autres idées, de celles qu'elle ne pouvait lui crier à travers le champ de bataille ; soit.
Cependant, ses « ordres » consistaient à attendre que cette chose se soit fait les dents sur les deux ex-possédés avant d'agir. Et s'il n'avait que faire de leur sort, le cyborg rechignait davantage à ne pouvoir qu'attendre jusqu'à nouvel ordre. Tout attentif qu'il ait été à ses conseils jusque là, il lui était difficile de rester en place alors qu'il avait la source de ses maux en visuel. Ce n'était tout simplement pas sa façon de faire. Et que piaillait-elle encore, cette soi-disant gardienne ?... Déjà fatigué de son prêchi-prêcha, il choisit de l'ignorer.
« Je ne sais pas si c'est une très bonne idée d'attendre qu'il prenne ses aises. Il doit être encore instable, et... »
Et la question ne se poserait de toute façon pas - plus -, puisque, ne tenant aucun compte de ces recommandations, Riju passa immédiatement à l'attaque, abandonnant toute finesse et toute discrétion. Si abrupt que ce soit, elle traduisait d'une certaine manière le fond de sa pensée ; et puisque le mal était fait, il ne voyait pas de raison d'attendre plus longtemps lui-même. Aussi se prépara-t-il à s'élancer pour la seconde fois, avant d'en être à nouveau empêché. Et de manière encore plus agaçante ; leur « alliée » - il fallait le dire vite - avait bien choisi son moment pour décider de leur mettre des bâton dans les roues.
S'il se doutait bien que frayer avec des forces occultes risquait de lui valoir quelques surprises, il n'avait pas prévu d'être directement la cible d'un sort - ou du moins ce qu'il identifiait comme tel, les pouvoirs de Camille n'étant pas moins surnaturels à ses yeux. Lui qui ne comprenait que les grandes lignes de tout ce charabia avait enfin l'occasion de se défouler, et voilà qu'on lui coupait l'herbe sous le pied ? Et puis quoi, encore ? Il n'allait pas tolérer ça. Pas plus qu'il n'accepta que la baby-sitter de Riju croie pouvoir le retenir et - pire encore - lui dicter sa conduite, au nom d'une supériorité morale qu'elle était la seule à reconnaître. Il n'y connaissait pas grand chose en aliens, mais s'ils venaient visiter leur planète pour leur donner des leçons, ils pouvaient repartir d'où ils venaient !
C-17 n'était pas un combattant chevronné. Son physique ne trahissait la pratique d'aucun sport, d'aucun art martial. L'expérience qu'il pouvait avoir du combat se bornait certainement à des querelles adolescentes ou autres bagarres de rue, peut-être de bar. Mais il était persuadé que les actes de violence qu'il avait pu commettre à l'époque - lorsqu'il n'était encore que de chair - étaient principalement dédiés à la défier, voire à la renverser.
Le cyborg avait toujours eu un problème avec l'autorité, avant même sa transformation ; son aversion à celle-ci était trop viscérale pour ne dater que sa programmation, d'autant que le docteur Gero n'aurait eu aucun intérêt à la lui injecter. Et bien qu'il se soit assagi depuis cette époque, n'éprouvant plus le besoin d'hurler sa rébellion à la face du monde, ce trait de caractère n'avait quant à lui pas changé. La bouffée de haine qu'il éprouva à être traité de cette manière - apparente dans le bleu glacial de ses yeux - en était la meilleure preuve qui soit.
Après la grimace initiale, un sourire moqueur étira ses lèvres, rendu inquiétant par la fixité de son regard.
« Vous savez quoi ? J'ai toujours détesté qu'on me dise ce que je dois faire... Et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer ! DU BALAI ! »
Avec cet éclat de voix, il fit apparaître autour de lui une barrière, laquelle ne nécessitait nul mouvement de sa part. Prenant la forme d'une sphère parfaite, celle-ci se mit à croître à toute vitesse, enfonçant le sol sous ses pieds et forçant ceux qui se tenaient à côté de lui à s'écarter s'ils ne voulaient pas être écrasés à leur tour. Ainsi, sa geôlière n'aurait pas d'autre choix que de bouger pour ne pas être heurtée - en plus de ne pouvoir exercer pleinement son influence à travers sa protection. Libre, C-17 se jeta vers elle et, sans autre forme de procès... Sauta par-dessus, l'ignorant superbement, quoi qu'il dût résister à l'envie de lui enfoncer son pied dans le visage au passage. Ça devrait attendre.
« Commence par servir à quelque chose avant de te donner de grands airs, pauvre tarée ! »
Bien sûr, il aurait pu en profiter pour prendre sa revanche après le sale tour qu'elle venait de leur jouer... Mais tout portait à croire que la pire chose qu'il puisse faire - et donc le meilleur moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce - était, à ses yeux, de continuer à interférer avec les gemmes, et notamment la créature dont elles avaient pris la forme. C'était donc précisément ce qu'il allait faire. En revanche, si elle revenait à la charge, il ne saurait promettre d'être aussi clément. Lui-même n'avait aucune idée de ce qu'il lui ferait, pas encore, mais pour sûr, ce ne serait pas joli à voir.
Bien qu'il doute pouvoir égaler le niveau de laideur de l'entité née des pierres, quels que soient ses efforts. De fauve, il n'avait que les contours, déformé de manière grotesque par toute la corruption qui coulait dans ses veines. Ce n'était qu'un bloc de cruauté à l'état pur, et il leur appartenait de le tailler ; de lui rendre une taille et une forme plus acceptables. Ce qui, de son point de vue, impliquait ni plus ni moins que de le réduire en éclats.
« Il va falloir apprendre à tenir ta morue de compagnie, ou c'est moi qui vais m'en charger ! » pesta-t-il auprès de Riju en passant à côté d'elle, porté par son élan.
La poussière née des attaques de la jeune femme n'était pas encore retombée, mais il n'avait pas le loisir d'attendre que la vue se dégage : il avait déjà perdu trop de temps avec ces sottises. Ainsi décocha-t-il à l'animal un Hell Breaker du plus bel effet pour s'assurer qu'il ne se remette pas trop vite de la première salve, causant une nouvelle explosion, avant de le rejoindre de quelques enjambées pour poursuivre le combat au corps-à-corps.
Façon de parler, puisqu'au lieu de porter son prochain coup, il plongea la main dans sa poche pour y prélever une une fiole. Il ignorait comment Camille pouvait savoir qu'il l'avait en sa possession - dégageait-elle une quelconque aura ? -, et plus encore en deviner la couleur, mais ce n'était pas le moment de se le demander : s'il n'avait aucune preuve de son efficacité, en faire usage ne semblait pas déraisonnable.
« Viens voir par ici, sale bête ! » provoqua-t-il l'animal - qu'il força à ouvrir la gueule à l'aide de deux sphères situées de part et d'autre de ses mâchoires, plus petits modèles de ses boucliers traditionnels. « Et ouvre grand ! »
À cette taille, ceux-ci ne tiendraient sans doute pas longtemps - mais assez, peut-être, pour lui jeter cet élixir au fond de la gorge. Et advienne que pourrait.
récapitulatif:
Dans un souci de clarté, mes actions synthétisées :
→ C-17 émerge en sueur de la vision, qui lui a rappelé ce que ça faisait de voir le monde à travers Cell ; pas vraiment un bon souvenir. → Il est ramené à côté de Camille par les pouvoirs de celle-ci, et n'apprécie guère. → Il consent à suivre son plan, à ceci près qu'il n'a pas envie d'attendre et voudrait y aller maintenant. → Voyant que Riju ne s'est pas gênée quant à elle, il s'apprête à faire de même. → Il est immobilisé par Yiraeiphae, et doucement saoulé qu'on lui dise quoi faire, brise son contrôle en déployant une - Android Barrier - pour repousser tout le monde. → Libre, il passe au-dessus d'elle pour - enfin ! - partir au combat (en l'insultant au passage). → Il ajoute sa propre décharge d'énergie - Hell Breaker - à l'entrée en matière de Riju, pour ne pas laisser la bestiole se remettre. → Lui coinçant les mâchoires avec de petites barrières sphériques, il essaie, comme convenu, de lui faire avaler le remède à la lycanthropie.
Demigra
Maître du Jeu
Age : 28 Date d'inscription : 22/11/2015 Nombre de messages : 459Bon ou mauvais ? : Purement Mauvais Zénies : 1220 Rang : BOSS
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Sam 19 Mar 2022 - 17:17
Elle était là pour les prévenir... mais en dépit de tous ces avertissements, ces mortels inconscients se sont lancés en quête de leur propre disparition. L'ombre éveillée, rancœur d'un être oublié, allait le monde dévorer. Sous ses pattes imposantes, il s'apprêtait d'ores et déjà à écraser la vie et les espoirs que ces aventuriers ont placé en l'avenir. Dans un monde ou il ne pouvait exister, ce monde qu'il ne pouvait contrôler, une seule et unique solution s'offrait à se semblant d'incarnation : la reconstruction par l'extinction. Si le diable qui était à ses origines avait disparu, cette bête monstrueuse pouvait bien prendre sa suite. Lorsqu'elle aura ingurgité suffisamment d'êtres vivants, elle sera à même de s'accaparer la puissance et leur intelligence de chaque individu qui se retrouvera entre ses griffes... puis viendra le jour ou cette chose retrouvera entièrement « sa » mémoire. A ce moment précis, il sera trop tard pour l'arrêter alors avant que la naissance d'un nouveau diable n'advienne, les protecteurs de cette planète avaient tout intérêt à réunir leurs efforts dans le but commun d'y mettre fin.
« GRRR-OOOO !!! »
Un rugissement de colère, ce simple cri aura suffit à faire disparaître la première orbe enflammée qui fusait droit en sa direction, sabotant ainsi sa première offensive. Toutefois, le désir brûlant de la jeune femme cherchant à sauver le monde qu'elle chérissait tant n'aura pas été sans effet, la deuxième soleil rouge frappa la créature de plein fouet, plus précisément au niveau des cotes. Le père des loups lâcha un grognement au moment de l'impact, le feu ardent qui brûlait sa carcasse avait laissé des traces... mais alors que de vilaines marques se formaient, ce dégouttant liquide noirâtre qui parcourait son corps s'est déplacé jusqu'à couvrir cette blessure. Attendez, cette chose visqueuse lui permettait de se régénérer ?! Peut-être était-il trop tôt pour se poser la question et quoi qu'il en soit, Riju n'avait pas le luxe de se la poser puisque trois des yeux luminescents de ce monstre ont reporté toute leur attention sur cette dernière. N'offrant visiblement aucun angle mort, c'est dans un aboiement plein de férocité que l'ombre bestiale se lança à l'assaut de la demi-saiyanne.
Qu'avait-il dit ou répété ? Cela n'avait aucune importance, sa seule présence représentait un véritable danger. Tandis qu'il chargeait sur la demoiselle aux cheveux roux, le canidé effectua un violent mouvement de tête afin d'encorner de cette dernière. Non content de cette première tentative, il fit un tour sur lui même, profitant de son élan pour l'expulser en la frappant avec sa queue torsadée. Dans le cas ou l'une de ses attaques auraient fait mouche, la guerrière aura pu sentir une douleur persistante, celle de ce fluide corrompu dont le simple toucher empoisonne le corps et l'esprit. Hélas, elle ne pouvait s’inquiéter de son état maintenant car une multitude de bras longs, fins et rachitiques semblaient se former de part cette substance qui recouvrait cette calamité. Sans attendre, ceux-ci se sont allongés à une vitesse ahurissante afin agripper les jambes et les bras de cette dernière avant de la tirer vers ce monstre qui, tout en la fixant, ouvrait grand sa mâchoire pour lui révéler ses crocs acérés.
Gueule ouverte, cette chose immonde salivait à l'idée de se repaître de la chair et du sang de cette combattante qui lui avait l'air fort appétissante. C'était sans compter sur l'intervention du cyborg qui, fort heureusement, s'est libéré à temps de son entrave pour empêcher une telle catastrophe en libérant la donzelle rougeoyante qui avait jugé bon de se lancer, seule à l'assaut contre l'incarnation de la rancœur. Pensait-elle que sa rage pouvait prévaloir sur la sienne ? Que ses seuls espoirs suffiraient à anéantir cette engeance née du diable en personne ? Quoi qu'elle puisse être réellement, cette horreur était totalement aux antipodes de cette héroïne qui se mettait en travers de sa route. Avant qu'elle ne puisse déchiqueter sa victime, une décharge d'énergie s'abbatit dans son dos, il s’agissait bel et bien du Hell Breaker. Dans un gémissement de douleur, la bête féroce relâcha sa proie et ses bras supplémentaires fondirent dans le même instant, retournant à l'état de liquide avant de s'évaporer dans une fumée noire au contact du sol.
« GRRR-OOOO !!! »
Décidément, cette chose se voulait bruyante. Hurlant sa colère, elle déploya son aura maléfique et alla directement à la rencontre du ranger qui eut l'audace de la provoquer directement. A en constater par sa réaction, C-17 obtint l'effet escompter. Fonçant sur cette nouvelle cible qu'elle s'est désignée, la créature démoniaque ouvra grand sa gueule, chose qui offrit une belle opportunité pour le cyborg qui ne manqua pas l'occasion de le forcer à garder sa mâchoire ouverte pour y lancer la fiole contenant le remède à la lycanthropie. Comme on pouvait s'y attendre de sa part, les crocs de la bette se refermèrent, brisant ainsi les sphères protectrices qui empêchaient sa mâchoire puissante de se refermer et un grand claquement se fit entendre. La bête avala donc le remède mais... cela semblait inefficace.
Comment était-ce possible ?! Il s'agissait bien d'un remède à la lycantrhopie, non ?! Cette chose, n'était-elle pas un loup-garous ? Ou plutôt n'était-elle pas... LE loup-garou ? Oui, et c'était bien cela qui faisait toute la différence. Ce monstre n'était pas un malade mais la source de ces maux et comme cela sonnait comme une évidence, il était impossible de guérir quelque chose qui n'existe pour autre chose que nuire. Camille, trouvera t-elle une idée plus astucieuse, cette fois-ci ?
Les multiples orbites de l'ombre bestiale redirigèrent leurs regards vers chacune des personnes présentes. D'un puissant coup de griffe, ce monstre gigantesque chercha à propulser l'être artificiel sur plusieurs mètres avant de se secouer à la manière d'un chien mouillé. De cette manière, cette abomination sur pattes dissémina l'étrange substance qui recouvrait son corps autour d'elle, produisant ainsi de nombreuses flaques autour d'elle : Une douzaine en tout.
De ces flaques sont nées d'autres abominations qui, de liquide, passèrent à solide. D'autres créatures semblables firent leur apparition et il était bon à noter que chacune d'entre elles avait une apparence qui lui était propre. A en juger par l'apparence qu'elles prenaient et la fourrure qui recouvrait leurs corps, il s'agissait bien d'authentique loup-garous, cette fois-ci. Certains d'entre-eux arboraient des traits masculins ou féminins tandis que d'autres pouvaient être plus facilement reconnus par certaines caractéristique : l'un deux n'avait qu'un seul bras, d'autres se reconnaissaient par leur chevelure propre aux saiyans tandis que l'un d'entre eux semblait quelque peu plus gras et imposant que ses semblables. Et cela, c'était sans parler de celui ou plutôt celle dont la carcasse était faite exclusivement de pierre. Était-ce seulement possible de donner vie à ce genre de chose ? Quoi qu'il en soit, une meute de douze loup-garous bien distincts venaient de faire leur apparition, chose qui risquait fortement de rajouter de la difficulté à ceux qui ne savaient nullement dans quoi ils se sont engagé.
« AHOOOOO ~ »
Ce hurlement destiné au ciel sonnait comme un ordre destiné à ces nouveaux ennemis. A peine furent-elles nées qu'elles se montraient déjà obéissantes envers ce colosse agissant comme un chef de meute. A l'instant même ou elles entendirent ce hurlement, elles se divisèrent de façon à s'en prendre à toutes personnes qui passaient à porter de leur regard. Si Ben et Koichi ont pu profiter de la chance de ne pas être repérés et ce grâce à leur passivité, il n'en fut pas de même pour ceux qui se sont dressés en travers du chemin de ce dévoreur de monde. Riju, Camille, Yiraephae et C-17 étaient leurs cibles à l'heure actuelle. Puisque qu'ils étaient quatre, chacun d'eux allaient avoir affaire trois de ces bestioles enragées. Autant vous dire que les apparences bien définies de ces monstruosités n'allaient pas laisser tout le monde de marbre puisqu'elles arboraient les traits de ceux qui ont ont été forcés à participer à ce jeu maudit.
Douze visages familiers, Quatre triades enragées...
Combien de temps tiendront-ils face à la meute ?
Ben Tennyson
Autres Races
Age : 22 Date d'inscription : 18/06/2021 Nombre de messages : 63Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 140 Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Sam 19 Mar 2022 - 17:46
La situation lui sembla beaucoup plus compliqué que ce qu’il n’avait pensé. Même si les possesseurs avaient offert leur gemme à ce monstre, ils ne semblaient pas vouloir se présenter à eux, préférant les laisser seuls face à ce monstre. Décidément, ils devaient être bien lâche. Le pire était que Ben ne savait pas du tout où il se trouvait. Alors qu’il s’apprêtait à répondre à Koichi, la montre à son poignet se mit brusquement à biper : ‘’ADN Non répertorié détecté ! ADN Non répertorié détecté !’’
Ben fronça des sourcils en l’entendant. Elle ne lui parlait pas du géant pitbull qui leur faisait face, cela signifiait donc qu’ils n’étaient pas si loin qu’il ne pouvait le penser. Mais où se trouvaient-ils ?
Comme pour répondre à cette question télépathique, le cadran de la montre se dévoila affichant une carte holographique où un point rouge brillait. Levant les yeux vers la position qu’il déduit, Ben les vit. Il vit alors 4 personnes au loin. Ne comptaient-ils pas intervenir ? Ils semblaient tous normal, humain. Qui était l’intrus parmi eux ? Il n’arrivait pas à le déterminer et ils n'avaient pas vraiment de temps, alors il envoya son Scan ADN de manière hasardeuse vers le seul garçon du groupe en désespoir, la distance ne posant pas spécialement problème, tant que ce n’était pas planétaire. Le scan scanna alors C-17 avant de lui revenir, négatif : ‘’Erreur ! ADN Corrompu.’’
Il haussa un sourcil en entendant la montre lui apprendre cela. C’était la première fois qu’il entendait cela. Jamais l’Omnitrix ne lui avait parlé d’ADN. Faut dire qu’il n’avait effectué de Scan Corrompu, en réalité. Il songea l’espace d’un instant aux Highbreed et aux DNAliens. Sur le moment, il oublia totalement le fait que parmi les trois femmes, l'une était un alien. Non, tout ce qui l'importait était cette corruption. Etait-elle une conséquence d'une gemme de corruption ? ‘’Omnitrix, donne-moi la source de la corruption.’’ ‘’technologique. Corruption Technologique’’
Il se figea de stupeur. Corruption Technologique ? Il n’arrivait pas du tout à comprendre ce que cela voulait dire. Il avait pensé aux Highbreed qui étaient consanguins et dont l’ADN était corrompu par cela, les tuant à petit feu. Il avait pu les sauver avec l’aide du pouvoir de l’Omnitrix. Mais ici, ce n’était pas pareil. Peu importe ce dont souffrait C-17 car c’était incurable pour l’Omnitrix étant donné que c’était technologique. C’était la même situation qu’avec…Il eut un large sourire lorsqu’il comprit : ‘’Mais oui !’’ Et à ce moment-là, il fut tiré de ses pensées et ébahi devant la puissance du Soleil qui se présenta à eux, cherchant à frapper la Calamité. Ce n’était pas naturelle. C’était obligatoirement l’une des quatre personnes qui avait fait cela, même s’il ne savait pas qui pouvait bien avoir un pouvoir aussi grand. Sans même le vouloir réellement, il se boucha les oreilles lorsque la bête lâcha un énorme cri assourdissant.
Ce fut lorsque C-17 alla affronter la Calamité qu’il sut quoi faire. Il était hors de question qu’il reste les bras croisé à ne rien faire, cela, il en était persuadé. Il avait commis une erreur, il allait la corriger. Il se retint de bouger à ce moment-là, lorsque de nombreux loup-garous naquirent, comme sortant du sol. Heureusement, de par leur passivité, Ben et Koichi avaient su rester discret et ne pas être repéré. Mais cela ne saurait tarder. Il fallait bien qu'il agisse à un moment ou un autre.
‘’Tâche de les retenir un minimum, j’ai trouvé quoi faire.’’Annonça Ben avant de se mettre à avancer le plus discrètement possible, sans même se transformer. Il prêtait attention à la Calamité mais ce n’était pas vers elle qu’il se dirigeait. Non, sa cible était C-17 vers qui il se dirigeait. Car si c’était le même type de personne que Generator Rex, il savait exactement ce qu’il devait faire. Il devait juste espérer que le contact se fasse sans problème. Il sauta alors vers C-17, le choc entre les deux devenant alors inévitable...Aucun choc ne s'était produit. En réalité, au moment même où Ben s'apprêtait à toucher C-17, il s'était changé en Biotech. Biotech s’était engouffré à l’intérieur du corps du Cyborg. Cela était possible uniquement car il était un cyborg, un humain ordinaire était impossible à infiltrer.
Une fois passé en Biotech, il l'avait ressenti. C’était le même style que Generator Rex, il le remarquait très clairement. Il sentait la technologie présente dans la personne à laquelle il faisait face.
L’espace d’un instant, il ne se passait rien du tout. Jusqu’à ce que le signe de l’Omnitrix apparaisse sur le torse de C-17 et que son corps devient noir, à l’exception de sa tête. Des lignes vertes se dessinèrent alors. A l’intérieur, c’était pareil. Chaque morceau de technologie, aussi infime soit-il, avait été Upgrade par la présence de Biotech. C’était une sorte d’Union temporaire, Biotech avait élu refuge dans ce corps, de manière temporaire.
Ce n’était pas comme Generator Rex, en réalité. Maintenant qu’il était à l’intérieur de ce corps, il le voyait bien. Il améliorait certes la technologie de C-17, lui offrant des capacités supplémentaires. Mais c’était là, le problème. Il offrait des capacités technologiques, il n’améliorait pas ceux de C-17. Bien que performant, celui-ci n’était pas capable de modifier son corps comme il le souhaitait. Désormais, il saurait le faire avec l’aide de Biotech mais c’était bien plus compliqué qu’avec Generator Rex. GR pouvait modifier son corps comme il l’entendait, sans aucune limite. La limite que Biotech pouvait accorder à C-17 dans cet état s’avérait être de 400 Kilogrammes. C-17 pouvait même ressentir tout ce pouvoir circuler en lui.
Désormais, ils ne formaient plus qu’un et ce lien était indissociable tant que les deux personnes le souhaitaient. Car contrairement à Generator Rex, ce n’étaient pas des Nanites dans le corps du cyborg, mais bien des implants technologiques. Ben Tennyson s’était accroché à quelque chose de fixe, là où avec GR, c’était sur les nanites qu’il agissait. Ils ne formaient plus qu’une seule personne et à vrai dire, Ben ne contrôlait même plus son corps. Le contrôle total avait été donné à celui qu’il avait possédé et il pouvait aisément le deviner. Une interface technologique s’afficha alors, uniquement visible par C-17. C’était Ben Tennyson qui cherchait à communiquer avec lui.
Message uniquement visible par C-17
Salut ! Ben Tennyson pour te servir ! Je me doute de ce que tu penses, la situation n'étant pas bonne pour faire les présentations. Je suis un Galvan Mecamorphique et je suis capable d'améliorer n'importe quel technologie en la manipulant. Ne t'inquiète pas, tu gardes l'entièreté du contrôle, et tu peux même accéder à de nouveaux pouvoirs. En gros, il suffit simplement que tu imagines quelque chose de "réaliste" et mon corps te le fera en se servant de la technologie présente dans ton corps. Fais attention tout de même à ne pas trop étirer mon corps. Cela aurait possible si tu avais de la nanotechnologie...M'enfin, il est temps de te battre.
Plus rien après. Il n’y avait pas besoin de plus. Cet état était difficile à maintenir tant que le contact n’était pas fait avec son porteur, et il fallait que son porteur accepte de le garder. De toute façon, qui ne refuserait pas une amélioration gratuite de l’ensemble de ses capacités ? Certainement pas Ben en tout cas. Il espérait juste que C-17 sera réceptif
Koichi Izayama
Autres Races
Age : 20 Date d'inscription : 03/02/2020 Nombre de messages : 75Bon ou mauvais ? : Bon malgré mon corps de Saibaman Zénies : 1020 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Crachat des ombres / Manipulation mentale légère / Aura du malin Techniques 3/combat : Rayon du malin / Lame de la bête noir Techniques 1/combat : Giji Hakai
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Dim 27 Mar 2022 - 11:42
Désormais améliorer par l'ADN d'un autre alien grâce à Ben, je me sentais légèrement plus fort mais je ne connaissait absolument rien de mes nouveaux pouvoirs. Pour le moment, le changement d'ADN me servait de Boué de sauvetage pour éviter la mort.
Quelques instant après avoir demander à Ben son plan, je me pris un vent par celui-ci qui s'amusait à interagir avec sa montre pendant que je faisait face à ce monstre lycanthrope qui était un cauchemar ambulant. Heureusement, grâce à ma passivité et celle de Ben, la bête ne nous attaquait pas, nous permettant de pouvoir voir que ne nous n'étions pas seul. En effet plusieurs attaques venaient de fusée sur la bête qui s'était mis à y répondre. La créature gigantesque grogna alors et semblait avoir été blesser par une première attaque mais derrière il commença par répondre en attaquant la petite fille qui semblait être la source de ces soleils.
Suivant les attaques infligées par la petite fille, un autre individu arriva pour aider celle-ci et blesser la bête avec une salve d'énergie qui eu pour effet d'attirer le monstre vers lui. Pour résister à tout ces assauts, cette créature était terriblement puissante, est-ce qu'un petit groupe de personne serait assez pour s'en défaire !? C'est donc ça le prix à payer pour avoir été avare d'une évolution au nom qui claquait !? En plus elle répondait avec une puissance supérieur à ces gens ! Et pour rajouter encore plus de difficulté, il invoquait des loups-garous bizarre possédant des chevelures similaires à celle des Saiyan ! On est va tous mourir... c'est impossible de rivaliser à ça !
Alors que j'étais terroriser par cette démonstration de puissance, Ben me sorti de mes pensées et me demanda alors de retenir un minimum ces monstres... comment faire ! Je suis face à des créatures qui dépassent notre puissance et notre compréhension ! RAAAAAAAAAAH ! Je veux pas mourir ! S'il vous plait ! Je veux pas mourir comme ça, je viens à peine de regagner ma conscience et mes moyens ! Des larmes commençaient à couler de mes yeux, j'étais acculé par la peur de la mort qui se présentait face à moi, me saluant avec un sourire vicieux. Ces créatures sont les incarnations même de la mort et de la désolation, comment peut-on penser à vaincre de telles atrocités ? Je ne veux pas mourir face à ces trucs !
Dans un élan de désespoir, conduit par ma peur, je lançais tout ce que j'avais d'un coup. Concentrant alors une orbe d'énergie sombre et puissante, je l'enfonçais dans mon torse désormais sans gemme, cette fois-ci à la place de la tirer un laser grâce à la gemme, je le crachait par le petit trou qu'avait laisser la gemme. Peut-être étais-ce grâce à Ben que j'étais capable d'attaquer tout de même sans la gemme ? Je ne sais pas trop... mais dans tout les cas, je tirais 3 charges du rayon du malin en direction de ces créatures monstrueuse né du corps de la bête. Je ne sais pas si ces créatures avaient été exterminer par mon assauts, mais dans le doute, je transformais mon bras en épée longue entourer de ki. En effet, je venais d'activer la lame de la bête noir ! Fonçant désespérément dans la fumée crée par mon attaque, je tranchais plusieurs fois n'importe comment l'air en espérant toucher une de ces bêtes si elles étaient encore en vie. Je combattais avec tout mon désespoir et ma peur, je n'arrivais pas à garder la tête froide à cause de la situation et je combattais comme un enfant... après tout je ne sais pas me battre, alors j'essaie de faire de mon mieux mais la peur dépasse tout.
Mais ce n'était pas fini, dans un dernier assaut sans chercher à savoir si les autres bestioles étaient encore en vie, je sautais haut en dessus de la gigantesque créature. Ouvrant la paume de ma main droite retransformer, je hurlais tout en tirant une orbe violette qui était ma plus puissante technique, sur le dos de la créature.
"Hyaaaaaaa ! Giji Hakai !"
Peut-être que ma technique ultime avait touché la créature ? Je ne sais pas, mais dans tout les cas, mon corps agit de lui même par la peur de la mort. Reculant alors le plus loin possible de la créature, j'essayais de partir vers le groupe qui attaquait aussi la bête.
"Je veux pas mourir, je veux pas mourir, je veux pas mourir, je veux pas mourir..."
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
Camille paumevisageait fortement en écoutant l’attaque stridente et pleureuse de Riju qui tâchait de tactiquer le moins possible. Son hippocampe se chargeait de lui retranscrir les tactiques employées par les gendarmes face aux Gigalupus, leur adaptation dans le monde réel et l’emploi de leurs caractéristiques canines sabotant leurs affinités et leurs avantages. Elle se souvenait d’Alain qui en avait tabamassacré un avec l’aide seulement de sa pelle, utilisant sa pathologie délirante pour imaginer à la place de l’énorme loup de haine et de larmes un simple chiot qu’il fallait écraser pour éviter de le nourrir après une portée inattendue de la chienne du foyer. Foyons donc fûrs que fa fourrure brûlerait bien. Cet énorme loup ne paraissait pas si malin que ça, mais il préférait cacher sa sauvage carnivorie par des hurlements et des grognements presque aussi perce-oreilles que ceux de la miniscule Riju, dont la furieuse panique se traduisant par une luminescence qui devait blesser les yeux du monstre autant que les oreilles de la cécite scientifique. L’extravagant cri de panique suffisementait parfaitement à Camille pour comprendre l’infinie erreur qu’elle venait de commettre : un enfant doué au combat n’était rien d’autre qu’en enfant. Le gros loup était dangereux, mais il ne pouvait rien faire face au monde. Elle ne doutait pas que la force militaire d’un pays, voir d’une simple région pouvait euthanasier la belle bébête. C’était sans compter les colérexcentriques qui n’avaient d’autre but que de trouver des trucs à tuer. Mais elle paniquait, elle qui avait très fortement eu un passé qui l’exposa à la mort. Camille pouvait le déduire.
Riju n’était pas seule à faire migrer les migraines de leurs gorges jusqu’au cortex callossum de la chercheuse, car Yiraephae s’était parfaitement positionné pour être aussi utile à la discussion que l’appendice d’un corps humain. Elle disait beaucoup de merde, rendant la comparaison très comique, et Camille sentit ses inutiles paupières se fermer de frustratigue fatigustante. Elle se retourna dans la direction des paroles. Moquer par orgueil et panique les paroles de celle qui s’y connaissait, en voilà une bonne. À Salem on aurait écouté bien meilleurs bobards. Camille était maintenant face aux paroles provenant d’un cerveau si pourri et véreux qu’elle ne disait pas que du vent mais davantage des flatulences. Immortellement et idiotement, l’arrogante entrave parlait pour exacerber la peur de Riju comme une marraine malade. Camille ne “voyait” pas “sa mort dans son reflet”, merci vous très beaucoup. Elle parlait de dissimulation et disait simuler une véritable connaissance de la matière. Une autre peur que le loup puisse détruire l’entière planète. Mais il était préférable de garder le masque de politesse et rentailler son sourire dans l’amicabilité de ses paumettes.
”Madame Yirae, je vous en prie. Il y a suffisament de bobards et de propagande semant l’épouvante dans la télévision. Je vous prierais de rester calme avant de paniquer, vous risquer de ruiner le peu d’organisation qu’il nous reste.”
Parlons de ses dix-sept… de C-17. Parlons du cyborg qui n’avait pas apprécié son retour à la case départ. Il n’était pas amateur du monopoly, et maugréait quant aux résultats de ses mouvements. Il débatait plus cordialement que les deux demoiselles quant à la tactique à prendre face au Gigalupus, démontrant sa capacité à agir comme un adulte. Bien sûr, cela ne pouvait durer, car Yiraephae ne désirait rien de plus que de saboter toute l’opération avec comme seule excuse un possible nervous breakdown et une voix changeante qui n’impressionnait aucunement celle qui se faisait engueuler par un démon ou un cauchemar plusieurs fois par semaine. Le changement dans l’atmosphère annonçait un mouvement. Un bloquage de quelque chose. Camille n’était pas bloquée. Riju fusait toujours. Le reste était trop loin. Elle venait d’entraver C-17. Et maintenant Camille commençait à souffler de l’air chaud. Son “plan” était de l’accuser d’apporter les gemmes à des imbéciles et de la menacer de mort et plein d’autres actions qui ne l’intéressaient pas, tout en empêchait C-17 de bouger et en laissant uniquement Riju face au monstre.
”Êtes-vous la déesse des ivrognes, Yiraephae ? Vous parliez de mortels, tout à l’heure, j’en conclus que vous êtes une représentante de quelque chose.”
Elle s’avançait vers la direction de l’ignorance, levant sa canne vers l’avant pour s’assurer d’une distance non-négligeable entre ses petons et ceux de Yiraephae qu’elle devait enfoncer dans sa propre bouche.
”La déesse de l’inceste, alors ? Des enfants consanguins ? Des flashs de lumière devant les yeux ? Des voix et des grincements dans la tête ? Des traumatismes crâniens ? Des junkies ? De l’hydrocéphalie ? Du surplus de chromosomes ? Ou bien la protectrice des bouffons et des clowns, dont les idoles sur le bord de la route requièrent des offrandes en tarte à la crème et en nez rouge ?”
La canne toucha un truc large et épais. Elle en conclut que c’était son sein. Surdimensionné. Une possible déesse de fertilité, alors, mais clairement le genre de mère qui voit sa portée comme une extension d'elle-même, ou bien souffrant de délires post-accouchement dû à un surplus d’oestrogène suivant la mise à bas. Sa canne glissa alors de sa main, susportée par la lanière qui figurait encore autour de son poignet.
”Je suis en train de théoriser à voix haute, car je ne comprends pas votre plan si je ne le compare pas à une démonstration de retard mental sévère, de délire psychotique hallucinatoire ou bien de farce pas drôle. Après avoir exprimé votre appréciation pour votre jeune protégée, vous l’envoyez elle seule contre un ennemi que vous-même qualifier de danger planétaire. Ainsi, je ne sais si vous êtes une menteuse traîtresse ou une imbécile bipolaire.”
C-17, bien sûr, se sortibéra tout seul de l’emprise villaine de la seule véritable calamité de cet endroit, la traitant à juste titre de demoiselle mentalement instable après lui avoir signifié son dégoût pour l’autorité. Camille tourna la tête dans la direction du vent frotté au dessus d’elle, avant de replacer son nez dans la direction la mamelonne déesse de la trisomie. Les hurlements et les explosions résonnaient derrière elle. D’ici moins d’une trentaine de seconde, la véracité du remède lupusticide serait démontrée ou non.
”Si vous chercher à manipuler votre prodige verticalement rabougrie pour qu’elle vous apporte les cailloux servant à valider votre power trip, je vous prierais de vous jeter dans la mêlée avec elle au lieu de menacer les mortels que vous traitez maternellement d’inférieurs et d’imbéciles. Pitié, ma chère, si vous voulez argumenter quant à votre supériorité mentale, je vous prierais de la démontrer avant de tenter de baisser la nôtre par vos immortels radotages. Du vent !”
Ou “du Balais”, peut-être ? Dans les deux cas, elle nettoyait la poussière de son cortexe et de la plateforme d’une seule et même occasion. Grâce à un sentiment de Lucidité, elle s’était rapidement rendu compte que Yiraephae avait enfin descendu la montagne pour finir dans le centre du combat, qu’elle l’ait voulu ou non. Elle inspirhuma l’air un instant pour reprendre son calme, ayant déversé une bonne partie de sa frustration sur celle qui à défaut de mettre des bâtons dans leurs roues y faisait pousser des baobabs. Elle fit mine de regarder sa montre afin de se rappeler quel temps avait passé. Suffisamment pour que le loup ingeste le remède. Ses hurlements l’informaient donc que la potion ne fut pas efficace. Dans le brouhaha d’en dessous, elle entendit des cris thanatophobes, des voix de robot parlant d’ADN et autre sons qui témoignaient de tous les ingrédients se trouvant dans le potage en dessous d’eux. Le gros chien se secouait comme s’il s’était roulé dans une marre, et c’était peut-être ce qu’il fit, car Camille entendit trois cacophones gouttes remonter jusqu’à sa plateforme loin au-dessus du champ de bataille et s’écraser, avant de bloup-blip-blouper et buller jusqu’à prendre des pattes et avancer dans sa direction.
Bien sûr, l’amygdale de Camille et son complexe d'auto-préservation furent stimulés en premier. Des créatures autour d’elle, répondant par des mouvements en rond pour la cerner à la suite d’un hurlement. Il n’était pas dur, même pour une aveugle, de deviner que c’était des loups, à entendrouïr leurs pas… Leurs pas. C’était un pas à la fois, et non deux. C’était deux jambes, pas quatre pattes. Deux jambes. Pas quatre pattes. Des loups-garous. Avait une solution. Quelque part. Elle sortit son livre. Elle savait qu’elle tomberait sur la bonne page. Elle tombait sur la bonne page car c’était ce qui devait arriver. Elle ne laissait rien à la chance et tout à la sûreté. Tout était braillé. Son doigt allait lui trouver une information. Ce qu’elle apprit fit entièrement du sens. Une faiblesse des loups-garoux qui était tout à fait logique. Qu’est-ce qui pouvait endommager des lycanthropes définis par la douleur et la frustration ? De l’amour, bien sûr. Elle ferma son livre et le remis dans sa sacoche, avant de prendre une pierre dans sa main. De l’amour, de l’appréciation, un foyer d’accueil avec de la bonne nourriture, des croquettes trois fois par jour, cinq promenades, un feu auprès duquel ronfler, et une gentille maîtresse pour jouer avec eux et leur dire “bon loulou”. Elle prit la pierre dans sa main comme une balle de tennis avant de la jeter à sa droite, dans la voiedirection d’un chemin en descente qui descendait sans être abrupt.
”Va chercher !”
Riju Stormruler
Demi-Saiyan
Age : 24 Date d'inscription : 05/05/2019 Nombre de messages : 79Bon ou mauvais ? : Loyal neutre Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Mar 29 Mar 2022 - 19:03
Telle une étoile filante, non, un météore brûlant du feu de l'astre divin, l'orbe agissant comme la première partie de la Collision perce les airs en direction de leur cible. Cette cible, une calamité - et si j'échoue, une catastrophe sans pareil.
"GRRR-OOOO !!!"
Le premier orbe est balayé d'un simple rugissement de la créature maléfique. Hurle aussi fort que tu veux, saleté ! La deuxième arrive l'instant d'après, lui explosant sur le corps dans une déflagration de feu causant le soulèvement d'un nuage de poussière.
Riju :"Prends ça !!!"
Voilà qui devrait la calmer le temps que je prépare une deuxième salve. Je n'ai pas l'intention de m'arrêter là ! Je n'ai pas l'intention de m'arrêter tout court... Je vais bombarder ce monstre jusqu'à que je ne ressente plus son énergie nauséabonde !
C-17 : "DU BALAI !"
Hein ? Je me retourne immédiatement afin d'avoir mes camarades dans mon champ de visions. Yeux grands ouverts, je peux sentir mon Kaioken vaciller l'espace d'un instant. Qu'est-ce que... Qu'ai-je raté ?
C-17 : "Il va falloir apprendre à tenir ta morue de compagnie, ou c'est moi qui vais m'en charger !" Dit-il avant de me dépasser.
Riju : "... Qu'est-ce que vous fichez ?!"
Yiraeiphae :"Riju. Je t'en prie, reste concentrée sur la bête. Rapporte-moi vite les gemmes, s'il te plaît."
Ce regard me coûte un autre morceau de ma santé mentale. Mais... Pourquoi !? Camille commence à répondre à Yira', suite d'un dialogue que j'ai visiblement manqué, dispute que je n'aurai toujours pas l'occasion de suivre. Le plus menaçant des grognements parvient jusqu'à mes oreilles.
Une nouvelle fois, je me retourne. Encore une fois, j'observe une scène horrifiante.
La poussière autour du monstre se dissipe. Je les vois, les brûlures que ma technique lui a infligé. Le liquide noirâtre qui coule par-dessus est en train de le... Non, ses plaies se referment ?! Il se régénère ?! D'abord, la vision... Puis mes alliés qui se déchirent entre eux...! Et maintenant, ça ?!
La créature se met à me foncer dessus à une vitesse phénoménale. Ses pattes brisent la pierre, et ses cheveux roux, étrangement ressemblants aux miens, flottent dans le vent comme une masse informe de petites piques prêtes à me déchirer s'il lui venait l'idée de me rouler dessus. La peur me prend d'un seul coup. Je n'ai ni le temps de réfléchir, ni le temps de préparer ma prochaine attaque, ni le temps de me rendre compte que mon Kaioken s'est évaporé sur le coup de la peur. La peur de mourir.
Je... Je... !
Une fois au contact, la créature démoniaque relève sa tête sans négliger la violence de son geste. Ses cornes enduites du même liquide noir qui a soigné ses plaies remontent d'un seul coup, l'une d'elles prêtes à m'empaler comme une vulgaire poupée de chiffon. Par pur instinct de survie, je réceptionne l'os qui s'apprête à m'empaler le ventre et met toutes mes forces afin de faire en sorte qu'une telle chose n'arrive pas. Malheureusement... Ce monstre est surpuissant et la corne parvient tout de même à pénétrer quelques centimètres de mon abdomen.
Je serre les dents et pousse sur mes bras de toutes mes forces pour tenter d'empêcher le démon d'aller plus loin dans mes entrailles, mais mes espoirs deviennent maigres lorsqu'il se met à continuer de relever la tête. Je hurle silencieusement, le souffle totalement coupé. La douleur est intense. Anormalement intense ! Une fois assez haut dans les airs, la calamité cesse de relever sa tête, retirant ainsi sa corne de mon corps. Encore dans les airs, toujours étourdie par l'assaut, je commence à tomber d'une certaine hauteur en me tenant le ventre. Du sang en coule abondamment. Du sang, et... Du fluide noir.
Si mon corps n'arrive plus à réagir, paralysé par la douleur, mes yeux eux continuent de suivre les mouvements de cette saleté de loup. Il ne faisait que prendre de l'élan pour mieux tourner sur lui-même et me frapper avec la partie arrière de son corps. Les appendices qui lui servent de queue me frappent de plein fouet et me propulsent contre une montagne des environs. À l'impact contre la roche, mon corps s'enfonce dedans, créant un cratère tout autour de moi.
...
. . .
. . .
Hein ? Je suis encore vivante ? Oui, très clairement. Cette douleur anormalement intense... Tout mon corps me fait mal. Je peux voir mon corps lacéré à divers endroits par le dernier coup que j'ai pris, sans parler du trou dans mon ventre. Du rouge et du noir... Plus important encore, le soleil à l'horizon. Il est magnifique. Ceci pourrait être un rêve, si ce rêve n'était pas pollué par cet océan de souffrances. Ou ces sombres mains qui rampent à l'intérieur du cratère dans lequel je me trouve.
... Sombres mains ? Je suis déjà morte une fois, et je n'ai jamais rien vu de tel. L'une d'elles m'attrape pas la jambe et commence à me tirer hors de mon trou.
Riju : "Ngh..."
Désormais soulevée dans les airs par tout ces bras, je remarque qu'ils sont directement reliés au fluide noir qui découle directement de la calamité bestiale. Celle-ci se met à ouvrir la gueule en grand. Je vais donc finir dévorée, et il n'y a plus rien que je puisse faire. Je n'ai plus la force de bouger, et encore moins la force de me débattre.
Ma vision s'assombrit de nouveau. J'ai perdu, encore une fois.
...
. . .
. . .
*BOOM*
Je me réveille de nouveau. J'ai encore mal partout, comme si on venait de me jeter un mur dans la figure. J'ai la joue collée contre de la pierre, je suis... Sur le ventre... Par terre...? Vivante ? Allez savoir comment, mais je trouve la force de relever légèrement la tête pour voir ce qu'il se passe autour de moi. Je me souviens d'un bruit d'explosion, qui pourrait bien...?
Je le vois... C'est C-17 ! Il s'est servi du moment d'inattention du monstre pour l'attaquer dans le dos, il en profite même pour jeter quelque chose dans sa gueule. Je n'ai vraiment pas été maligne, contrairement à lui. Malheureusement, nous sommes encore loin d'être venus à bout de cette horreur. Elle contre-attaque C-17 d'un puissant coup de griffe avant de se mettre à se secouer de la même manière qu'un animal à fourrure trempé. Le liquide qui recouvre son corps gicle partout, c'est dégoûtant.
Au début, je n'y prête pas trop attention. Mais quelques instants plus tard, je remarque que des flaques noires naissent de sombres silhouettes. Elles sont... Nombreuses. Leur fourrure me fait penser à leur créateur animal, mais tous arborent une apparence différente d'une manière ou d'une autre. L'un d'entre eux est carrément fait de pierre...
« AHOOOOO ~ »
Maintenant que nos tympans sont un peu plus abîmés, je vois que certaines de ces créatures se mettent à bouger. La majorité file en direction des autres. Trois d'entre elles se tournent lentement vers moi. Celle du milieu me dit quelque chose... On dirait-!
Riju : "Jo-...?"
Tsh. Vous n'avez aucune intention de me laisser le moindre répit, n'est-ce pas ? Bien, qu'il en soit ainsi. Je pousse sur mes bras et mes jambes afin de lentement me relever, le sang et le liquide noir dégoulinent encore de mes plaies. Mon corps tout entier tremble comme s'il avait été foudroyé, ironiquement, mais mes jambes ne fléchiront pas. Je suis l'héritière d'un peuple de vaillantes guerrières. Le soleil me regarde, je ne décevrais pas mes ancêtres ! Je vais me battre jusqu'au bout !
Levant douloureusement le bras, ma [Lance Solaire] apparaît d'un coup de foudre. Je menace mes nouveaux adversaires du bout de ma lame, celle-ci brillant d'électricité tandis que je la charge avec le pouvoir de la foudre. Le premier qui approche aura le droit à un [Coup Foudroyant] dont il se souviendra. Je continue de me tenir le ventre de mon autre main, mes yeux sont à moitié ouverts, mais contrairement à tout à l'heure... Je me sens même relativement calme, malgré mes blessures noircies...
Je me suis toujours dit que dans ce genre de situation, je provoquerai mon adversaire en duel dans un long discours bien travaillé. Mais finalement... Une résolution silencieuse n'est pas plus mal. J'espère que les autres tiendront le coup avec la calamité. Je crains de ne pouvoir faire plus que de retenir ces trois-là...!
Yiraeiphae
Autres Races
Age : 24 Date d'inscription : 13/08/2020 Nombre de messages : 29Bon ou mauvais ? : Neutre Rang : -
Les mortels n'aiment pas qu'on leur dise quoi faire. Ils se libèrent de leurs chaines. Se brisent les os. Meurent.
Un soupire s'échappe. Je suis le robot du regard. Bientôt un déchet de plus dans la décharge.
Qu'il en soit ainsi, cyborg. Choisis ton destin. Toi qui comme de nombreux autres terriens pensent avoir une volonté propre... Bats-toi contre l'inévitable. Suis le cycle.
Meurs.
Puis vint le tour de Camille. Les mots auraient de l'importance chez les mortels. Les mots dictent les volontés. Les mots influencent. Contemplez ma honte. Honte de parler le même langage que ces rats. Honte d'avoir laissé leurs mots dicter ma volonté. Honte d'avoir laissé leurs mots m'influencer. Elle accompagne ses mots de gestes. Les gestes accompagnent ses mots de sens. Je ne vois qu'un bambin gesticuler. Gesticuler. Brailler. Brailler. Lever son bout de bois contre moi. Comment faire taire un enfant mal éduqué aux langage parfaitement odieux et aux idées parfaitement hérétiques ?
Maintenant je le sais.
Ma main se lève pour attraper Camille. Elle n'attrape rien. Du vent. Du vide. Mes yeux ne capturent plus la même lumière du jour. Ma peau ne ressent plus le même vent. J'ai été déplacée comme le robot plus tôt. Déplacée. Je suis au pied de la colline. Hors de portée. Rage. Haine. Sentiment incontrôlable et grandissant. J'entends mon cœur battre dans mes oreilles. Ma main était prête à broyer des os. Mon poing était prêt à faire classe. Il faut que ça sorte. Il faut que je me débarrasse de cette colère dans un excès de violence.
Qui hurle comme ça ? Qui hurle ?
La créature démoniaque. Qui d'autre ? Elle hurle. Blesse Riju. Tente de s'en prendre au robot. Se secoue comme un chien trempé. De sa peau pleut les ténèbres. Des ténèbres naissent les ombres. Ombres ou souvenirs. Monstres ou monstres. Ils sont douze. Douze saletés sans conscience qui n'attendent que d'être libérées de leur souffrances. Elles se séparent en quatre groupes de trois au hurlement de leur parent maléfique. Ordre donnés, ils sont prêts à tout pour satisfaire leur besoin de destruction. Quels bons enfants.
Ils tombent bien.
Trois chiots rien que pour moi. Je vais écraser leur museau contre la pierre. Je vais leur arracher leur pattes arrières et les battre avec. Je me servirais de leurs crocs pour leur arracher les yeux.
Ils approchent. Grands. Forts. Dégoulinants de rancœur.
Broyer leurs crânes. Les étrangler avec leurs tripes. Les faire couiner d'agonie.
Je lève les mains. Je concentre mes pouvoirs. J'invoque une multitude de [Barrières Protectrices] et forme deux cube magique dans lesquels j'emprisonne deux des loup-garous qui mes foncent dessus. Je serre les poings. Je fais se resserrer les murs des prisons d'énergies. Je compresse les deux captifs aussi fort que possible. J'écarte les bras. Les deux cubes s'éloignent l'un de l'autre. Je réunis mes poings devant moi d'un geste brusque. Les deux cubes se rapprochent l'un de l'autre. A leur point d'impact se situe le troisième garou toujours en galop sauvage.
J'écarte de nouveau les bras. Les cubes s'éloignent de nouveau. Je réuni mes poings encore une fois. Le troisième loup est encore une fois broyé et écrasé entre les deux blocs.
Je lève les bras. Mes poings s'abattent vers le bas.
Encore. Encore. Encore.
Mes bras restent vers le bas. J'écrase mes jouets dans le sol.
Je sens les veines gonfler sur mes tempes. J'ai besoin de me purifier de cette rage.
Je broie deux molosses dans leur prison magique. Je mouds le troisième avec les deux cubes.
Je grogne. Je sens les veines gonfler sur mes tempes. J'ai besoin de me purifier de toute cette rage. Une purification par la violence.
C-17
Cyborg
Age : 33 Date d'inscription : 22/07/2021 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : Neutre. Zénies : 1300. Rang : C
Techniques Techniques illimitées : Barrier ; Power Blitz ; Super Electric Strike Techniques 3/combat : Android Barrier ; Hell Breaker Techniques 1/combat : False Self-Destruct
Les choses ne se passaient pas exactement comme prévu. S'ils avaient bien envisagé qu'il se passerait quelque chose (mais quoi ?) une fois les gemmes toutes rassemblées, ils n'avaient pas anticipé que ce serait aussi rapide ; que cela se produirait avant même qu'ils aient pu défaire les propriétaires des deux autres. De même n'auraient-ils pas pu prévoir l'apparition de cette espèce de loup-garou sorti tout droit du Pandémonium, ou encore que l'une de leurs supposés « alliées » se retournerait contre eux au moment critique. Et C-17 avait beau s'en accommoder par la force des choses - il n'avait jamais été un adepte des plans bien préparés, de toute façon -, il ne pouvait s'empêcher de dire que cela aurait pu mieux se passer. Enfin. C'était fait, à présent, et il n'était pas non plus dans ses habitudes de ruminer le passé - aussi récent qu'il soit. Si comptes y avait à régler, il s'en chargerait personnellement une fois le calme retombé - mais pour cela, encore fallait-il tuer la bête, selon enseignements des meilleurs films pour enfants quant à la façon de traiter la différence.
S'il n'en attendait pas grand chose pour sa part, Camille serait peut-être déçue de constater que les consignes qu'elle lui avait donné n'aboutiraient à rien ; il s'en rendit compte dès que l'animal engloutit la fiole sans broncher, n'ayant pas même la politesse de prétendre que cela occasionnait chez lui le moindre inconfort. Tant pis, méthode suivante ; les poings, c'était encore ce qui lui réussissait le mieux. D'autant que l'animal semblait tout aussi enclin à donner aux choses une tournure plus physique, le propulsant d'un coup de patte - qu'il para, évidemment, mais cela ne l'empêcha pas de devoir reculer. Il s'estima heureux d'avoir retroussé les manches de son tee-shirt préféré, sans quoi il ne faisait aucun doute que celui-ci aurait été taillé en pièces... Et ses bras avec, s'il n'y prenait pas garde.
« Ça n'a pas marché ! Et maintenant ? » demanda-t-il néanmoins à claire et haute voix avant de retourner dans la mêlée, au cas où l'occultiste serait en mesure de lui répondre - et non trop occupée à donner une leçon de bonnes manières à l'autre alienne décérébrée.
Les grognements distordus du grand fauve étaient parfaitement inaudibles - en plus d'être très désagréables à l'oreille, surtout pour qui se tenait juste à côté -, aussi ne fit-il pas même l'effort d'essayer de les décoder. Il ne voulait pas le comprendre, ce sac à puces ; il voulait qu'il meure. C'était aussi simple que ça. Peu importe la faune impie dont il avait pu sortir, il ne manquerait à aucun écosystème.
Pas plus que les serviteurs qu'il fit naître grâce à ses pouvoirs obscurs, autant d'odieuses formes de vie - et encore, même ce terme paraissait généreux d'après leur allure - aux traits vaguement humains. Des victimes passées de ce « Demigra » dont on lui avait parlé, supposa-t-il, reconnaissant parmi eux une grossière copie du Saiyan dont il avait aperçu des lambeaux de vie dans la gemme. Malheureusement pour ces choses, quoi qu'elles puissent être, il n'avait d'attachement envers aucun d'entre eux, et aucune pitié à leur offrir. Il doutait de toute manière que ce soient les originaux. Ce n'étaient que des obstacles qui devaient être éliminés, du menu fretin sur la route qui mène au gros lot - ou au gros loup, en l'occurrence.
Toute son attention portée sur la bête - présumant que tout le monde, rombières de l'espace mises à part, était uni dans un effort commun pour l'euthanasier -, il ne vit pas qu'on s'approchait de lui, et se retrouva donc cloué au sol par une étreinte dont il se serait bien passé. Quelque chose venait de lui tomber dessus par surprise, et ça ne ressemblait à rien de ce qu'il avait pu voir parmi la chair à canon engendrée par le lycan. Un autre ennemi ? Encore ?
Pris au dépourvu, il eut naturellement le réflexe de se débattre pour ne pas se laisser entraver - en vain ; l'entité n'était pas consistante, semblable à une masse informe de silicone. Quoi qu'elle puisse être, de toute évidence, elle comptait bien le recouvrir intégralement - l'absorber, même ; une sensation douloureusement familière, sans doute la seule à pouvoir faire naître en lui une terreur primitive. Les yeux grand écarquillés, il entreprit de se débattre et tenta même de déployer un bouclier, mais l'effroi l'empêcha de former une pensée cohérente assez longtemps pour que ça aille plus loin qu'une piètre tentative.
« Ne t'approche pas de moi ! Lâche-moi ! LÂCH- »
Mais il était déjà trop tard, et bientôt il ne resta que le noir. Encore. ... Mais pas pour longtemps. La lumière revint, plus vive que jamais ; le monde entier lui semblait plus clair, fourmillant de vie - de sources d'informations. Ses sens étaient en éveil, sa conscience en ébullition, et son corps lui renvoyait un feu d'artifice de sensations aussi nouvelles que nombreuses. Les colonnes de uns et de zéros défilant à la périphérie de sa vision auraient pu être gênantes s'il n'avait été en mesure de discerner son environnement de mille et une autres manières désormais, analysant et décortiquant le moindre élément avec une logique informatique par pur réflexe. C-17 devait avouer s'être parfois demandé s'il était bel et bien ce qu'on lui avait dit qu'il était ; s'il était l'un de ces cyborgs dont Son Goku et ses amis avaient si peur à l'époque. Après tout, il ne gardait aucun souvenir de sa transformation ni de ce qui l'avait précédée ; sa mémoire n'était pas en mesure de lui confirmer qu'il était bien passé par une telle étape à un moment de son existence. Sans qu'il ait pris la peine de le lui demander - il n'allait tout de même pas l'appeler juste pour ça -, il en allait certainement de même pour sa soeur. Certes, son absorption par Cell était une preuve en soi, mais celui-ci n'était-il pas également à même d'absorber des humains, fut-ce d'une tout autre manière ? Le fait était que rien d'apparent ne trahissait sa condition. Ce qu'il y avait de plus flagrant était son absence présumée de signature énergétique - incapable de les sentir, il n'était pas non plus en mesure de s'en aviser, et de même pour la réserve illimitée qu'il était censée posséder, même s'il n'avait effectivement jamais réussi à l'épuiser. D'un œil extérieur, il était humain, et rien de ce qu'il avait vécu depuis son réveil ne lui permettait vraiment d'affirmer le contraire.
Mais maintenant, et bien... Il lui suffisait de regarder ses mains pour les voir sous toutes les coutures - couche par couche, jusqu'à un niveau moléculaire où il serait à même de percevoir les modifications apportées par le docteur Gero. Dorénavant, il avait intimement conscience de toutes les parties artificielles de son être, des plus subtiles et infimes retouches lui ayant été apportées. Et force était de constater que oui, ce vieux débris n'y avait pas été de main morte. Le flot de données qui lui parvenait était tel qu'il aurait été facile de s'y noyer, mais il les traitait et les interprétait avec une facilité déconcertante, comme si son cerveau avait toujours été fait pour surpasser le plus puissant des ordinateurs, des centaines - non, des milliers d'années en avance sur tout ce que cette planète pouvait compter.
« Wow. »
Cette stupeur lui fit presque instantanément oublier la sueur froide dont il était encore trempé, sous ce qui constituait apparemment son nouveau costume - non, c'était plus que ça. C'était apparemment une sorte de... Symbiote technologique, dont il pouvait également mesurer touts les possibilités d'un simple regard. Les possibilités étaient pratiquement infinies, comme le lui confirma le message qui apparut devant ses yeux - toute cette mise au point n'ayant demandé qu'une zeptoseconde. Ben... Tennyson ?... Une succession de calculs se fit pour l'amener à en conclure qu'il devait s'agir du gamin à être sorti de l'une des créatures lorsque les gemmes s'étaient rassemblé. Sans doute était-ce en rapport avec la montre qu'il portait au poignet - la seule et unique chose que même ses facultés exceptionnelles n'arrivent toujours pas à analyser, comme si un mur invisible le défendait de mener cette recherche. Et si C-17 aurait été homme à escalader ce même mur en temps normal par pur esprit de contradiction, le fait était qu'il avait actuellement mieux à faire que de s'adonner à ces enfantillages. Ignorant à quel point le blob technologique était connecté à lui - il ne lui semblait pas que ses pensées soient en train d'être lues, mais l'aurait-il su si c'était le cas ? -, il préféra dans le doute prétendre qu'une vague de panique n'était pas en train de lentement refluer après cette alliance impromptue dont la forme laissait à désirer.
« Je préfère te prévenir, j'ai pas l'intention de te ménager. » déclara-t-il, parlant apparemment tout seul, avec un sourire digne d'un enfant sur le point d'ouvrir ses cadeaux de Noël - ou de regarder brûler une maison abandonnée à laquelle il a lui-même mis le feu ; c'était encore le meilleur parallèle, dans son cas. « T'as intérêt à être bien accroché ! »
Tendant les mains devant lui, il appliqua à la lettre le conseil que cette intelligence artificielle - ? - venait de lui donner ; même s'il était sans doute en mesure de se connecter mentalement à internet désormais, il préféra conjurer les images les plus fortes que son esprit de grand adolescent bercé par la pop culture de son époque pouvait trouver. Cette chose pouvait tout faire, hein ? Et bien, dans ce cas...
« SAY HELLO TO MY LITTLE FRIEND ! » s'exclama-t-il, matérialisant immédiatement au bout de son bras - à partir de cette curieuse matière noire nervurée de circuits luminescents - l'arme iconique d'un film bien connu, comptant parmi ses préférés.
le fusil d'assaut Colt AR-15 couplé à un lance-grenades M203 - le simple fait qu'il puisse fournir de tête cette information aurait sans doute suffi à en inquiéter plus d'un. Et dès lors que l'arme eut pris forme - imitée dans ses moindres détails à partir de ses seuls souvenirs -, il se mit à tirer, faisant feu à volonté sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un ennemi, déchiquetant les loups à grands renforts de rafales de balles.
Celles-ci n'étaient évidemment pas composées de plomb - il n'en avait pas à disposition, même s'il était pratiquement sûr qu'il aurait pu en synthétiser à partir du fer contenu dans son sang avec assez de réflexion - mais bien d'énergie, celle-là même qu'il pouvait fournir sans jamais tomber en panne ni connaître une quelconque pénurie. Tout défenseur de la nature soit-il, les enjeux étaient ici trop importants pour s'arrêter à la destruction d'une poignée d'arbres, ou peut-être était-il juste trop grisé par ces nouveaux pouvoirs pour seulement encore en tenir compte. Sur sa lancée, il alla-même jusqu'à faire pousser des propulseurs dans son dos pour s'élever dans les airs, bien qu'il soit déjà capable de voler - non sans avoir programmé ceux-ci pour qu'ils opèrent sans qu'il doive y prêter la moindre attention, de sorte à pouvoir mettre toute sa concentration dans son œuvre de démolition. Quel pied !
C-17 n'était pas quelqu'un de gentil par nature, et ne protégeait ce monde - et non pas ses habitants - qu'en hommage à son défunt compagnon ; il avait été un enfant terrible et l'était encore par bien des aspects, même s'il s'était résigné à ne pas faire de vagues à mesure que la maturité lui montait lentement à la tête une fois libéré des griffes de Cell. En somme, il n'était peut-être pas le meilleur candidat pour recevoir une telle puissance de feu, mais ce n'était pas comme si qui que ce soit d'autre ici aurait pu être compatible avec une forme de vie extraterrestre spécialisée dans l'amélioration de technologies de pointes. Et si, lui-même pubère, ce « Ben » devait partager dans une certaine mesure son goût pour les films d'action - un sous-programme lointain évalua cette possibilité à soixante-sept pourcent -, peut-être n'était-il pas pour autant déjà habitué à un tel déballage de violence absurde. Au moins était-elle dirigée dans la bonne direction, cependant ; à peu près.
Car les armes de ce calibre - fusse-t-elle ici une reproduction bien plus évoluée qu'elle n'aurait dû être - n'étaient pas exactement subtiles. Ce n'était pas pour rien qu'on les employait dans l'optique de faire un maximum de dégâts en un minimum de temps ; que son célèbre porteur s'en était servi pour partir en beauté dans le métrage en question. Intention que C-17 ne partageait évidemment pas, comptant bien sortir de là en marchant sur les cadavres fumants de ces créatures de l'enfer.
« JE VOUS CONSEILLE DE VOUS METTRE À L'ABRI ! » claironna-t-il pour être sûr que tout le monde entende, le volume de sa voix peut-être encore quelque peu magnifié par la surdité partielle que lui valait ce déluge de simili-plomb phosphorescent.
Mais s'il se montrait déjà d'une efficacité rare avec de simples « munitions » - jamais rafales de kikoha n'avaient été si perforantes -, que dire alors du moment où il sollicita la second moitié de l'arme pour projeter aux pieds de la bête une « grenade », là encore née de son aura contrefaite. Laquelle ne tarda bien sûr pas à exploser en une déflagration d'une rare intensité, emportant au moins la parcelle de terrain sur laquelle se tenait la Bête avec un grand B même si celle-ci en réchappait, faisant voler des mottes de terre dans toutes les directions. Le cyborg ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire d'authentique satisfaction, transporté par son propre potentiel de destruction. Au moins, il l'employait à faire « le bien », non ?
récapitulatif des actions:
Par souci de clarté : étant donné ma situation un peu particulière à compter de ce post, je me permets ici d'improviser des techniques adaptées à ma « nouvelle forme » provisoire. Je considère ainsi celles que j'utilise dans ce post (les rafales de balles et la grenade) comme l'équivalent de deux illimitées et d'une x3 (que je débite sur le Hell Breaker, déjà utilisée une fois au post précédent). Faites-moi savoir si ça pose problème !
C-17 rumine un peu sur la vitesse à laquelle tout part en vrille ;
Il constate l'inefficacité du remède à la lycanthropie, et demande à Camille - sans savoir si elle l'entend - si elle a une autre idée ;
Il pare le coup de patte du loup, qui l'envoie voler néanmoins, et se félicite d'avoir retroussé ses manches pour ne pas les perdre ;
Il laisse de côté les « petits » loups, dont d'autres s'occupent à sa place, pour se concentrer sur le chef de meute ;
Il est pris au dépourvu par l'arrivée de Ben, trop concentré sur la Bête, et a un début de crise de panique en se rappelant la dernière fois qu'on l'a assimilé de force ;
Il se calme en réalisant être toujours là, et au mieux de sa forme, voire davantage, fasciné un instant par ses nouvelles capacités, vêtu d'une tenue adaptée ;
Il prévient Ben qu'il ne va pas y aller doucement, et entreprend immédiatement de tester ça en « fabriquant » une arme à partir de la matière de Biotech ;
Il met celle-ci à profit pour arroser la zone de l'équivalent de plusieurs chargeurs de balles (d'énergie), réduisant en charpie tout ce qui a le malheur de ne pas se cacher à temps (mais essentiellement les loups quand même, de préférence) ;
Il se place dans les airs pour mieux mitrailler la zone et ne rater personne, histoire de faire un grand nettoyage (en essayant toujours à peu près d'éviter les alliés, donc) ;
Il tire une « grenade » (là encore constituée d'énergie concentrée sous forme « physique ») aux pieds du Grand Loup pour faire exploser le sol (et lui avec, dans l'idéal, pour au moins le déloger ;
Satisfait de ce premier essai, il réfléchit à ce qu'il peut faire ensuite de plus... Créatif.
Demigra
Maître du Jeu
Age : 28 Date d'inscription : 22/11/2015 Nombre de messages : 459Bon ou mauvais ? : Purement Mauvais Zénies : 1220 Rang : BOSS
Regardez-vous, pauvres mortels. Vous accrochant sans cesse à la vie telle la vermine que vous êtes, vous blâmez le destin d'avoir mis ce monstre sur votre chemin. La bêtise humaine, vous la connaissez. Nous vous en avons sans cesse parlé et dieu sait que vous refusez d'écouter. Cette chose qui attente à votre vie n'est autre que le reflet de vos erreurs. En donnant naissance à ce monstre, vous avez permis à son maître de sévir à nouveau. Même dans la mort, le Malin trouvait toujours et encore le moyen de nuire aux humains. Aujourd'hui, vous payez les conséquences de vos actes par le sang et les larmes. Soyez-en sûr, ce massacre ne s'arrêtera pas avant que ce monde ne soit pas submergé par le désespoir. Depuis sa hauteur, la chef de meute observait attentivement le déroulement des combats. Comme nous pouvions nous y atteindre, ses petits n'étaient à la hauteur de leurs ennemis mais le temps qu'il leur a consacré n'était pas négligeable car c'est grâce à cet instant de répit qu'il a pu se régénérer et regagner des forces... jusqu'à ce que cet imbécile n'intervienne.
« … »
Koichi Izayama, un individu hors du commun, à n'en pas douter. Originaire d'une toute autre réalité, ce jeune homme qui connaissait ce monde comme un livre de poche n'avait pas idée de l'erreur qu'il avait commise. Libéré de sa propre corruption, notre amis japonais n'était plus contraint à obéir aux ordres de cette créature démoniaque. Ceci étant dit... cela aurait pu être sa meilleure option. Après avoir défait une triade de loup-garous, le malheureux a jugé bon de s'en prendre à leur père et ce en exécutant sa plus puissante attaque en traître. « Giji Hakai », qu'il l'appelait. Cette imitation de l'Orbe Destructeur, cette insulte au châtiment divin... il l'avait utilisé contre cette monstruosité. Évidemment, l'attaque avait fait mouche. Trop concentrée sur ses premiers assaillants, la bête à la crinière rouge préparait une gigantesque vague déferlante depuis sa gueule... mais lui... lui ! Il a tout gâché ! Saboté ! Massacré ! Cette opportunité de tous les écraser n'allait sans nul doute ne plus jamais se représenter. Tout ça à cause de toi, Izayama !
Hurlant sa colère, l'animal gigantesque prit de plein fouet cet orbe de destruction factice. Le ki rongea sa peau, ses muscles et puis sa chaire. Décidément, ce sale garnement ne l'avait pas manqué ! Au bout du compte, ses cotes sont devenus visibles. Un amas de sang et de liquide noirâtre s'écoulait depuis cette nouvelle cavité et pourtant, ce démon n'agonisait nullement. L'un des globes oculaires illuminés fut supprimé complètement au cours de cette action, autant dire que ça lui a beaucoup déplu. D'ailleurs, ce liquide étrange... parcourait son corps, encore et encore jusqu'à recouvrir entièrement la blessure. C'était un peu comme un pansement mais un beaucoup plus gluant. Ce n'était pas bien dur à deviner, hein ? Le processus de régénération venait tout juste de recommencer. S'ils le laissaient faire, nos héros devront assumer l'interminable confrontation dans laquelle ils se sont lancer. En parlant d'assumer, justement... qui était là pour s'occuper de ce pauvre Saibaman ? Il avait beau s'éloigner, personne n'était là pour le couvrir. Trop occupés à se défendre contre les invocations lycanthropes, aucun allié ne pouvait assurer la protection.
« GRRR-OOOOOO !!! »
De ses gigantesques pattes griffues, la bête cornue exécuta un bond à toute vitesse et se propulsa directement dans la direction de son dernier assaillant. Sa vitesse fut telle qu'il fut très compliqué de le suivre à l’œil et la tâche s'avérait d'autant plus ardue pour ceux qui étaient déjà occupés à par les enfants de cette calamité. De sa puissante mâchoire, l'atrocité attrapa le pauvre bougre qui n'eut le temps de cligner des yeux alors que les crocs de la bête se refermaient sur son être. Peut-être n'était-il pas mort sur le coup ? Et si, en s'accrochant à ses espoirs, le jeune Izayama pouvait survivre à cela ? Non, le diable à décidé que cela n'arriverait pas. Répétant cette action que nul n'aurait su regarder, le monstre fit claquer ses dents à de nombreuses reprises, mâchonnant ainsi le réincarné tel le vulgaire morceau de viande qu'il est devenu. Son sang chaud giclait, se répondait sur le sol alors que ses os craquaient sous la pression exercée par la gueule du loup. Peut-être allait-il accompagner cette chanson de sa voix déformée par la douleur ? Oui, ses cris accompagneraient parfaitement cette mélodie .
Tels furent les mots qu'il a prononcé après avoir ingurgité les restes de sa victime. Vous l'avez compris, Koichi n'était plus... mais ce n'est pas pour autant qu'il n'avait plus rien à craindre. Face à un ennemi comme celui-ci, il existait des sorts encore pire que la mort. En effet, les portes de l'au-delà se sont fermées à ceux qui finissaient dans la gueule ensanglanté de ce monstre gargantuesque. En ce qui concerne leurs âmes, leur destination était toute autre car c'est dans un plan bien différent qu'elles seront envoyées et notre pauvre ami allait être le premier à expérimenter l'enfer qui l'attendait.
« Grrr... »
Soudain résonna son grognement. Il était comme un message à faire passer pour ses larbins qui demeuraient en vie ; ceux que Camille a dissuadé d'attaquer. Quelque puisse être les informations dont elle disposait, cette experte en la matière avait compris l'unique point faible de ces créatures. C'était stupide, idiot même et pourtant ça fonctionnait ! Plutôt que de réduire les membres de la meute charpie de façon spectaculaire, cette adepte des sciences occultes avait jugé bon d'employer une méthode bien différente de celles de ses camarades de fortune : jouer avec eux en leur envoyant une pierre. C'était... idiot. Idiot mais efficace. Sans perdre de temps, une triade de ses choses enragées avaient abandonnée la rage qui les habitait pour courir après un vulgaire cailloux. Qui aurait crû qu'une telle chose soit possible ? Qui y aurait seulement pensé ? C'était... impensable !
Mais...
… lorsque le grognement de la bête se fut entendre, leur comportement est subitement devenu différent. Sans réfléchir, les lycans abandonnèrent ce qu'ils étaient en train de faire et accouraient jusqu'à la position de leur maître. En parlant de lui justement, il semblait avoir regagné des forces et cela n'augurait rien de bon pour le reste de cette petite troupe. Depuis que l'ombre bestiale a avalée sa dernière victime, sa puissance s'est renouvelée. On pouvait donc en supposer que dévorer un être corrompu lui redonnait des forces et alimentait sa puissance... mais si c'était le cas, alors pourquoi ordonnait-il à ses chiots de venir à lui ? Cela n'avait aucun sens, à moins qu'il n'ait besoin d'eux pour se défendre.
*SCROUNCH*
Attendez... ne vient-il pas juste de … ?! Mais si ! Ce monstre vient tout juste de dévorer l'un de ses propres sbires ! Pire encore, sa régénération s’accélérait alors même que les restes de l'animal entamaient leur voyage jusqu'à son œsophage. Fort heureusement pour nos héros du jour, l'infect père des loups n'a pas eut l'occasion de se rassasier davantage. Face aux nombreux tirs énergétique du ranger armé, les carnivores se sont fait canarder de pars et d'autres, ne laissant plus que des restes défigurés avant que leurs corps ne s'évapore dans une étrange fumée noire. Ça y est, il pouvait en être fier car en l'absence de ces gêneurs, l'ensemble des protagonistes allaient de nouveau pouvoir se concentrer sur leur cible principale et justement, l'un d'entre-eux ne se fit pas attendre.
« GRRR-OOO... ?! »
Coupé dans son hurlement, le monstre prit de plein fouet l'explosion qui lui était destinée. Les actions de ce maudit cyborg étaient très claires sur ses intentions : il ne lui laisserait absolument aucun répit. Aussi puissante qu'elle était, la grenade énergétique fut d'une efficacité incomparable. Déchirant le visage de la bête au point de mettre son crâne à découvert, C-17 avait par la même occasion révélé ce qui semblait être son véritable point faible : un globe luisant au beau milieu du crâne. Plus étincelants que tous les autres, celui-ci semblait être l’œil directeur de ce fléau. Le fait que C-17 ait le trouver accidentellement était on ne peut plus étonnant. Comment aurait-on pu croire qu'il cachait cela, juste sous sa peau ? Projetée par l'explosion, l'immonde bestiole laissa une traînée de poussière sur son passage. Affaiblie, elle parvint malgré tout à se relever alors que son crâne à découvert fixait ses ennemis depuis ses orbites vides. A ce moment, on aurait pu croire qu'il était en train de sonder la saveur de chacune de leurs âmes.
Un seul mot pour exprimer sa haine à leur égard. Un seul avant de mettre fin à leurs espoirs. D'un mouvement agile, la calamité bondit d'un rocher à un autre jusqu'à se retrouver dans une position confortable pour cracher de répugnant projectiles sur ses opposants. Ses « projectiles », si on pouvait vraiment les appeler ainsi, étaient en vérité une sorte de bile, semblable à ce liquide noirâtre qui recouvrait en partie sa carcasse. A vrai dire, il n'avait pas l'intention de toucher véritablement ses victimes avec cela, non. Le Malin jouait aux malins. Peu importe la surface que ses tirs pouvaient toucher, il obtiendrait finalement l'effet escompter car une multitude de bras décharnés allaient se déployer depuis les zones touchées. Oui, ils s’agissait de ses mêmes bras qui ont bien faillit signer la mort de la princesse solaire. Sans tarder, ceux-ci allaient agripper chacune des cibles qu'ils pouvaient attendre tandis que la créature démoniaque chargeait une nouvelle fois une puissante attaque depuis sa gueule ouverte. Autant le dire maintenant, le compte à rebours était déjà lancé.
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Mar 17 Mai 2022 - 16:16
Cela marcha et Camille souria. Sous la météo sans description les anthropomorphes se ruèrent vers le bâton. La suite de pensées dans l’esprit de Camille conclua donc vers l’approche de ces caninocréatures comme des petites bestioles de compagnie. Augmentons donc leur apport en légumes ingestés et voyons les résultats. Non, préférons plutôt l’apport en chocolat de leurs estomacs. Qu’importe l’anti-fonctionnement du sérum imposé par l’estomac du loup, possiblement pourrait-il souffrir du mortel sucre qui avait tué tant de chiens ? Si la réaction canine et aimante de ses trois poursuivants qui fusaient loin d’elle après son jet, poursuivant le jeu et le fun si ce n’était une proie, il était hautement possible qu’elle puisse les maîtriser à coup de caresse dans la nuque et sur le bidon. Camille attendait leur retour, mais leur retour ne fut pas. Du haut de sa falaise, elle fit un demi-tour, mais ne put observer la cacophonie d’en bas. Elle préféra alors tenter de déciphérer les sons pour y trouver un semblant de cohésion dans la cohue. Un semblant de cohuesion. Elle utilisait sa canne blanche pour délimiter un semblant de bruit blanc dans son esprit, un bruit blanc comme une feuille blanche sur laquelle dessiner son schéma. Sans yeux pour savoir à quoi ressemblait une feuille, elle ne pouvait imaginer la scène. Et ce futétait-ce précisément le raisonnement qui lui permettait de comprendre ce qui se passait.
Les deux premier individus. Le premier avait paniqué et balancatapulté ses pouvoirs dans toutes les directions. Il se fit bientôt dévorer avec un petit peu de sel. Cependant, ses attaques avaient fait mouche. Le pling plong pianoté des gouttes de sang perlant sur le sol était accompagné de la harpe des tripes glissant par terre. Mais les démons n’en ayant rien à faire des blessures mortelles, cela ne l’importa pas tant que ça. Son sang ne semblait être que plaquettes, parce que les plis et les flots tentaient de recouvrir ce qui était ouvertement devenu un point faible. Il n’y avait plus rien à en faire, de ce premier individu. Sa voix était suffisamment aiguë pour qu’elle y imagine un jeune homme. L’autre voix semblait être équivalente. Ça se colla à ses dix-sept - à C-17. Le résultat ne fut présentement pas endommageant à leurs plans. Comparons ça aux “boosts” et aux “transformations” des guerriers de l’espace. Une polymorphologie à deux danseurs. Il n’était pas inconspicueux pour Camille de présager qu’elle devrait se concentrer sur ce que son plus stable compagnon d’infortune faisait dans le brouhaha.
Le cyborg avait paniqué et débattu avec la forme qui s’accrocha à lui. Son inaptitude à s’en défaire relevait d’un mauvais souvenir. Peut-être sa capture en tant qu’être de chair sans acier s’était-elle faite avec un sac en plastique sur la tête ? Peut-être fut-il noyé ou étouffé sous des coussins durant une partie de son enfance ? Non matière, il s’en sortit bien rapidement. Il parlait à la chose, semblait-ce, et ses paroles étaient imprégnées d’un filtre comparable à une voix traversant un ventilateur en marche. Des mises en garde suivi de paroles anglophone. Une référence à un film, sans doute. Bénie par la cécité, Camille n’eut jamais à souffrir de ces distractions. Elle avait plus de temps libre que les autres. Le son des balles lui fit comprendre qu’il attaquait les loups. Camille était suffisamment en hauteur pour n’en avoir rien à faire. Cela fut transitionné par une autre mise en garde cette fois-ci accentuée dans son décibel. Elle se bouchait cependant les oreilles alors qu’une explosion se fit entendre.
Riju, la femmelette, avait entrepris de survivre à une empalade. Le son si distinct d’une pointe entrant dans un abdomen était aisément reconnaissable pour Camille. Elle l’avait entendouïe trop de fois. Les réflexes de la demoiselle furent suffisant pour maintenir une plaie en tant que plaie au lieu de la laisser s’aggraver comme une ouverture complète. Chaque tranche dans le corps est une porte, et Riju avait empêché la sienne de délivrer ses organes vers le monde extérieur et la liberté. Des râles et des murmures de douleur suivant un impact dans le sol. Le son sifflé comme une flute accompagnant la morphologie d’une énergie en objet physique. Quelque chose lui disait qu’elle reconnaissait un des loups. Il était préférable de la maintenir en vie. Ses recherches pourraient bénéficier de son témoignage. La déchirure de l’air signifiant la maîtrise de l’électricité. Elle se battait contre les petits loups.
Tout comme Yiraephae. Cependant, elle ne faisait que les écraser depuis plusieurs dizaines de secondes, affichant à l’entièreté des participrésents de cette scène qu’elle était intellectuellement et psychiquement défaillante à l’époque présentée. Elle devenait un handicap. La responsabilité entreprise par les autres membres de cette expédition canicide se trouvait amenuisée par sa bave de coin de bouche et sa volonté à soudainement devenir hideuse d’esprit. Les aléas des immortels et leur volonté à se réinventer moralement n’avaient aucun véritable intérêt pour Camille. Elle les trouvait tous aussi ridicomicules les uns que les autres. Sans vieillesse à proprement parler, ils étaient incapables de trouver la maturité. Avec une fierté démesurée, ils ne pouvaient pas comprendre la honte qui pouvait les tailler en êtres respectables. La première colère de bébé. Elle n’était pas impressionnée. Alors elle souffla quelques mots dans sa main et par Lucidité, les transmit à C-17, car elle était, depuis le début et pour une seconde entière, à côté du cyborg.
”L’immortelle a envie de nous saboter. Si le loup décide de la dévorer, il peut être bon de le laisser nous débarrasser d’un poids. En attendant, tire là où il est blessé.”
La victoire du groupe était obligatoire. Camille n’imaginait pas une possibilité d’échec, elle qui était sur sa falaise depuis le début. Le gigantolupus avait cru bon de saboter ses recherches en dévorant ses sbires pour se soigner. L’autre déesse des bébés secoués croyait bon d’être un dangereux problème. La conclusion était simple : le vrai combat qui s’annonçait allait être celui des restes. Camille savait que le sacrifice de l’un des deux idiots avait présenté un point faible. Il n’y avait plus qu’à détraquer dedans. Défourailler l’entièreté de sa masse psychique vers ce qui saignait déjà. Une autre ouverture se fit entendre. Un point faible au niveau de l’esprit. Une cible, entre autre. Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu’il fallait frapper dedans. Le coupe-vent strident d’un saut dégénéré : le loup avait pris en hauteur. Il s'agrippait au sommet d’une montagne. Il avait vue sur elle maintenant. Flûte et saxophone ! Mercredi et Samedi ! Il crachait, et ses crachats s’écrasaient sur le sol. Ils étaient remplis d’un désir de dévorer. D’attrapper. Camille décida de sauter et de prendre un parapluie qu’elle avait toujours eu sur elle depuis le début. Elle eut raison : l’une des flaques moribondes manqua de lui voler l’une de ses crocs !
Planant ainsi en haut de la clairière où ses compagnonpaires se tenaient, elle n’eut pas de difficulté à ne pas avoir plus de problèmes que cela, accrochée jambes et bras sur son parapluie comme un chat sur une corde, sa blouse bleue sombre volant au vent. Les lois de la physique auraient décidé qu’elle chût qu’importe l’ampleur de son parachute improvisé, mais elle n’en eut que faire, et donc elle restait simplement dans les airs, loins des flaques et des mains de flaques et des autres membres qui pouvaient sortir des flaques, consciente des désirs que pouvaient accompagner les arcanes de la Mère Vin. Il faudrait un moyen de distraire la chose. Distraction elle put faire. Distraction elle savait faire. Elle revint à un temps plus tôt dans la confrontation et décela un Désespoir.
Vous rouvrez les yeux et vous débarrassez de ce goût infect de vomi que vous attribuez à la faim qui vous assaille depuis une bonne journée ou deux. L’eau fraîche que vous buvez a démontré son potentiel libérateur. Votre langue canine lape l’eau encore et encore. Mais une fois qu’elle a fini le travail, votre estomac est toujours aussi vide. Combien de temps vous reste-t-il avant de vous écrouler de faim ? Combien de jours ? Combien d’heures ? Votre œil de prédateur ne semble pas louper les créatures qui nagent sous la surface de l’eau. Des poissons. De délicieux poissons ! Et pourtant, vous ne pouvez pas les atteindre, pris comme ils sont sous l’eau glacée. Vous êtes au centre d’un lac givré et l’unique trou que vous avez taillé des heures durant n’est qu’un indicateur de la mort qui vous attend si vous tentez d’y plonger. Il vous faut survivre à cet hiver ! Vous en avez bravé d’autre ! Pourquoi pas celui-là ?
« Il doit y avoir une solution. »
La solution vous est soufflée derrière votre dos. Vous vous retournez. Devant votre museau se trouve votre fourbe allié. Vous ne l’aimez pas vraiment et pourtant ses conseils sont précieux. Le coquin vous observe et vous demande de vous pousser. Il crâne et se pavane avant de présenter une solution : tremper votre queue dans le trou. Mais oui ! Bien sûr ! Un poisson la lui mord et il la ressort aussitôt. Sa proie saute par terre, s’étouffant, mais d’un coup de patte il met fin à ses jours. Il vous l’offre. C’est un cadeau. Mais si vous en voulez plus, ce sera à vous de vous y mettre. Il vous dit adieu. Il vous regarde pour la dernière fois.
« Adieu, Renart. »
Il vous a appris à pêcher. Un autre hiver où vous survivrez. Ses combines étaient impressionnantes. Vous placez votre queue dans le trou et dans l’eau glacée. Mais aucun poisson n’y mord. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, vous ne vous y reprendrez pas à deux fois. Alors vous attendez. Et vous attendez. Et bientôt vous entendez du bruit. Du bruit ?! Oh, non. Une battue. Des chasseurs. Tant pis pour le repas ! Il vous faut vous mettre à l’abris. Mais ! Non ! Votre queue ! Elle est coincée ! L’eau a gelé à nouveau tout autour ! Vous êtes coincé ! Non, vous vous rappelez : le fourbe ! Il avait un appât au bout de la queue ! C’est pour ça qu’il a eu un résultat aussi vite ! Vous n’avez rien ! Vous êtes-vous fait tromper ou est-ce juste une étourderie suivie d’un malentendu mortel ? Pas le temps d’y réfléchir. Vos instincts primaux prennent le dessus : vous ne pouvez pas casser la glace… mais vous pouvez vous ronger la queue. Il le faut ! Vous devez survivre !
”Mademoiselle Riju ! Utilisez votre attaque la plus puissante, je vous prie ! Au milieu de son crâne, préférablement !”
Camille tentait de faire une pierre trois coup. Mettre fin à la vie de la créature, laisser suffisamment de corps à étudier plus tard et affaiblir le plus possible la potentielle alliée de Yiraephae. Son attache à l’immortelle pouvait en faire une cible de manipulation de la part de l’exécrable dindon qui n’avait d’objectif que de nuire à toute possibilité de mettre fin à Demigra par son orgueil et son cerveau aussi vieux que sénile. Camille avait simplement hurlé un ordre à Riju depuis son parapluie tandis que la bébête-bestiole n’avait de proie que son propre membre de contre-balance. Elle était tout à fait vulnérable. Normalement, du moins.
C-17
Cyborg
Age : 33 Date d'inscription : 22/07/2021 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : Neutre. Zénies : 1300. Rang : C
Techniques Techniques illimitées : Barrier ; Power Blitz ; Super Electric Strike Techniques 3/combat : Android Barrier ; Hell Breaker Techniques 1/combat : False Self-Destruct
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Sam 25 Juin 2022 - 20:28
L'union fait la force, disait-on. C-17 en venait plus que jamais à douter de ce proverbe. Déjà peu enclin à la collaboration - au point de refuser à sa propre sœur de prendre part à ses combats -, il l'était d'autant moins quand ses « alliés » circonstanciels étaient moins utiles les uns que les autres. À quoi bon s'embarrasser, si c'était pour qu'ils ne fassent que le gêner ? Certains avaient au moins eu la délicatesse d'essayer de faire quelque chose, mais baissaient désormais les bras, que ce soit en constatant qu'ils n'arriveraient à rien ou parce que la peur les avait finalement rattrapés. D'autres s'étaient littéralement retournés contre lui au pire moment, sous un prétexte aussi douteux que l'avaient été leur raisonnement jusqu'alors. D'autre encore étaient morts sans avoir servi à rien, à part leur faire gagner une seconde et encore ; au vu de ce que les précédents avaient apporté, c'était déjà ça de pris. Celui qu'il « portait » - pourtant le plus jeune et de loin, de ce qu'il avait pu en voir - avait au moins contribué à l'effort de guerre en amplifiant ses forces, à défaut d'aller lui-même au combat.
Au final, seule Camille semblait encore un tant soit peu déterminée à faire ce qu'il fallait pour venir à bout de cette sinistre engeance. Ainsi donc, s'il fallait choisir une formule, il aurait plutôt opté pour mieux vaut être seul que mal accompagné. S'ils avaient su - et pragmatique comme elle l'était, il ne doutait pas qu'elle partage son sentiment -, ils se seraient montrés moins diplomates au moment de récupérer la gemme détenue par les jeunes femmes. Enfin, à défaut de mieux, sans doute pourraient-elles encore leur servir au pire de diversion, au mieux de bouclier humain - ou l'inverse, qu'importe.
S'il ne souhaitait pas leur mort à proprement parler - quoique le cas de la « gardienne » mérite d'être discuté quand il n'aurait pas d'autres chats à fouetter -, il n'irait pas verser de larmes s'il devait leur arriver malheur. Après tout, n'était-ce pas elles qui disaient être plus capables qu'eux de gérer cette situation ? Tu parles.
Oui, décidément, il faudrait reparler de leur cas entre eux une fois cette affaire réglée, à supposer qu'il reste quelque chose à discuter. Pour le moment, il avait une bête à tuer - et tout soucieux qu'il soit de préserver la vie animale d'ordinaire, il y a des choses qui ne sont tout simplement pas faites pour vivre ; celle-ci en faisait partie. Mais plus pour longtemps.
Sans qu'il sache comment - il ne savait pas comment ses pouvoirs fonctionnaient et n'était pas libre de s'y pencher dans l'immédiat -, Camille vint lui parler, alors même qu'elle se tenait auparavant à l'écart et ne semblait pas disposer d'une quelconque vitesse surhumaine. Trop absorbé par la tâche pour se laisser décontenancer, il saisit l'occasion pour lui confier quelques mots en retour, supposant qu'elle trouverait le moyen de l'entendre avant de retourner se mettre à l'abri.
« Il ne faudra pas me le dire deux fois. » Le « costume » techno-organique dont il avait été doté se remit à fluctuer, adaptant sa forme et préparant déjà sur son ordre la prochaine offensive. « Il est capable de se soigner, on dirait. Il faut le frapper vite et fort pour ne pas lui en laisser le temps. »
Il ignorait si elle était capable d'une quelconque prouesse offensive - ses interventions s'étant jusque là plutôt rangées du côté des tours de passe-passe, pratiques mais inoffensifs -, mais le lui faire remarquer ne pouvait que faciliter leur travail d'équipe, le seul qui mérite d'être appelé comme tel au milieu de cet infernal capharnaüm. Si elle pouvait au moins le tenir en place le temps qu'il concentre ses forces, ce serait déjà ça de gagné. Le tir de précision ne faisait pas vraiment partie de ses compétences, malgré le temps durant lequel il avait porté un pistolet à la ceinture ; néanmoins, lui faire exploser la tête devrait avoir à peu près le même résultat que de viser son seul point faible. Pourquoi se contenter de la frappe chirurgicale, quand on pouvait opter pour l'orbitale ? Et s'il aurait aimé croire que la demi-portion allait répondre à l'incitation de Camille, il devint rapidement clair qu'ils ne pouvaient pas compter sur elle. Soit. La masse sombre qui l'avait recouvert convergea vers son bras, traçant rapidement les contours d'un canon comme la Terre n'en avait encore jamais connu. Le garçon l'avait prévenu qu'il serait limité dans l'usage qu'il pourrait en faire, notamment par la quantité de matière à disposition ; aussi délaissa-t-il sa propre protection pour mettre toutes les chances de son côté, consacrant l'entièreté de ce pouvoir d'emprunt en un assaut à pleine puissance. Son visage réapparut ainsi à l'air libre - si ce n'est pour une lentille couvrant son œil droit afin d'aider à la visée. Il y avait un côté grisant à n'avoir rien à faire pour cela : il se contentait de penser, d'alimenter ce symbiote surévolué d'images et d'idées sorties tout droit de son esprit riches en références audiovisuelles. Son imagination était la seule limite, et il mettait tout en œuvre pour l'atteindre alors que sa batterie interne s'attelait d'ores et déjà à alimenter cette arme nouvelle. Ses réserves étaient peut-être techniquement illimitées, mais son corps, aussi robuste qu'il soit, n'apprécierait peut-être pas qu'il puise dedans sans compter. Bah. Il verrait bien.
image non-contractuelle:
Du peu de matière encore à disposition, il créa des vrilles noires qui s'enroulèrent autour de ses chevilles avant de se planter dans le sol, assurant qu'il ne serait pas projeté lui-même au moment de tirer. Et qu'il serait incapable d'esquiver une éventuelle contre-attaque, certes - on ne peut pas tout avoir. Raison de plus de vérifier que son viseur pointait bien entre les deux yeux de la bête pour réduire les risques d'avoir une mauvaise surprise.
« 'faut vraiment tout faire soi-même ! » pesta-t-il une dernière fois avant de faire feu - anéantissant instantanément l'entièreté du décor environnant sous la seule puissance du recul et de l'onde de choc, s'enfonçant lui-même dans un cratère en voie de formation. Terre, bois, pierre, acier, qu'importe : il n'en resterait que de la cendre.
Advienne que pourrait. Si personne ne voulait l'aider, il allait faire les choses lui-même. Et il ne faudrait pas venir se plaindre du résultat.
récapitulatif des actions:
Plus vraiment utile puisque nous ne sommes plus que trois, mais : → C-17 donne à Biotech-Ben la forme d'un très très gros canon, investissant pour ce faire toute la matière qu'il est capable de fournir, quitte à sacrifier sa propre protection. → Ce faisant, il le rend aussi solide et imposant que faire se peut pour lui permettre d'encaisser sa puissance passant à travers, puisant allègrement dans sa batterie supposément illimitée, au risque de subir un violent contrecoup. → Il fait feu à pleine puissance en essayant de viser à peu près la tête de la bête, ravageant le décor et s'enfonçant lui-même dans un gouffre de sa propre création. (J'assimile bien sûr ça à une x1 pou l'occasion.)
Demigra
Maître du Jeu
Age : 28 Date d'inscription : 22/11/2015 Nombre de messages : 459Bon ou mauvais ? : Purement Mauvais Zénies : 1220 Rang : BOSS
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Dim 26 Juin 2022 - 14:45
Si la manipulation mentale semblait avoir eut un effet dérisoire sur cette créature sortie tout droit d'un cauchemar, son silence en disait long sur l'efficacité du sortilège qui lui fut lancé. Pendant un court instant, la bête s'immobilisa. Les yeux perdus dans le vide, cette chose semblait plus ou mins ailleurs, en pleine introspection. Le cours laps de temps qu'offrait Camille était une véritable aubaine pour ses camarades de fortune puisqu'il s'agissait d'un gain de temps non négligeable, au cours duquel cette abomination ne préparerait pas son attaque. On pouvait le voir aux claquement de sa mâchoire, l'ombre bestiale était occupée, en train de se défaire de cette entrave spirituelle à la façon d'un requin pris dans un filet de pêche. Dommage, cela dit, le canidé ne rongerait pas sa queue mais notre experte en occultisme a tout de même été d'une aide précieuse.
« ... »
Quelle que soit cette chose, elle ne faisait plus vraiment la maligne depuis sa hauteur et le ranger ne s'est pas fait prier pour en faire autant mais au final... cet animal demeurait imprévisible. A peine s'est-il réveillé qu'il enragea et relâcha toute l'énergie accumulée dans sa mâchoire sous la forme d'une sphère explosive. Celle-ci balaya une partie de la zone et désintégra inéluctablement deux de ces cibles, responsables de ce désastre : Riju et Yiaraephae . Malheureusement, elles n'auront pas eut le temps ou la réactivité nécessaire pour échappé à leur destin tragique. Après avoir poussé un autre de ses bruyants hurlements, l'ombre du Malin redirigea alors son attention vers le cyborg qui, de toute évidence, était en train de préparer quelque chose.
« GRRR-OOOOOO !!! »
Il en aurait été différent si il l'avait remarqué un peu plus tôt mais il semblerait que même une créature démoniaque de ce genre n'était pas à même de détecter l'énergie artificielle. Aujourd'hui, cet avantage n'allait pas être seulement pratique : il allait être l'élément décisif de cette lutte visant à défendre la Terre. Dans sa ruade, le grand méchant loup se précipita, sortit ses griffes et s’apprêta à à se saisir de son prochain repas quand soudainement... l'impossible s'est produit. Une énergie colossale, allant bien au delà des limites de l'ordinaire, fut libérée par cette arme de poing ridiculement volumineuse. Le flot de cette vague déferlante fut si puissant que la lumière qui s'en était dégagée aveugla le monstre avant même qu'il ne se fasse emporter. Il avait beau se régénérer autant qu'il voulait, tout ce qui avait le malheur de repousser autour de ses os disparaissait presque instantanément et son œil central ne fit pas exception à cette règle.
Son cri résonna une dernière fois dans le vide avant de rendre sa place à un paisible silence. Ça y est, c'était fait : nos héros ont terrassée la terreur, celle là même qu'ils ont invoquée contre leur gré ! Mais alors que l'influence du malin de dispersait, une traînée de fumée noire subsistait... celle-ci prit lentement forme et au bout d'un bref instant, on pouvait distinguer deux minuscules nuages. L'instant suivant, tout deux reprirent une forme solide et tombèrent au sol sous la forme de sphères. La première colorée d'un noir comme de jais, dégageait la même signature énergétique que l'animal qu'ils venaient d'abattre. Quand à la deuxième, celle-ci se différenciait clairement de sa jumelle . Elle rayonnait d'une lumière presque aveuglante. Cela dit, son éclat s'est ternis progressivement jusqu'à ce que l'on puisse puisse mieux l'observer et ainsi découvrir de quoi il s'agissait réellement : la Dragon Ball à six étoiles.
Objets reçus :
- Orbe mystérieuse - Dragon Ball à six étoiles
Quelle formidable trésor ! Néanmoins, il subsiste un danger à les conserver. Quelque soit la façon dont les survivants de ce combat partageront leur butin, avisés seront ceux qui garderont à l'esprit qu'ils ne seront nulle-part à l'abri du temps qu'ils auront ces objets en leur possession. Quoi qu'ils aient prévus pour la suite de leur voyage, les mettre en sécurité serait sûrement la solution la plus sage.
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Mar 28 Juin 2022 - 23:33
Camille avait vire-neuf-volté dans les airs de part son parapluie tandis que les lumières ne faisaient rien contre sa malvoyance. Il y eut une explosion et le résultat fut que deux obstacles disparurent d’un coup. Riju devint complètement inapte à grandir et Yiraephae avait décidé de prouver l’inutilité de l’immortalité. Bienmalheureusement, Camille était habituée à la descente démente et dégénérée des décadents débiles divins dans les décombres déicides. Les immortels faisaient la queue pour s’écrouler à ses pieds et tâcher ses chaussettes dans ses crocs. Le sifflement strident de la diabolythe concentrée en flammes fusa sous elle tels des geysers de soufre et de crincrin, de quoi lui faire envoler sa jupe si jupe elle avait. Mais jupe elle n’avait pas et simple atterrissage calme elle eut, le sang coulé transformant la terre en boue et les vies brisés transformant les cris en silence. C’était davantage acceptable.
Camille ne tentait pas de fuir ou bien de charger un flanc tel un sanglier en panique ou rut. Le vrombissement moteuresque des actions de cesse-dix-sept s’entamait à plusieurs décamètres à sa droite. Leur cible était affaiblie et amoindrie et surtout impliquée dans un système proportionnel propre aux créatures de mythe. La relativité entre la dangerosité et le sacrifice requis. Un individu avait été dévoré. Deux autres avaient été désintégrées. Le dernier était en train de se faire ponctionner par le seul allié de Camille comme source sûre de batterie. Il n’y eut pas de description sonore à faire quant à l’attaque car Camille se boucha les oreilles, préférant le silence momentané au tinnitus handicapant qui demandimposait d’être respecté des jours durant. Camille n’avait pas le temps de souffrir des dégâts aux oreilles. Ainsi, le seul indicateur de l’attaque cylindriquement énergétique fut la poussée de vent qui se jeta des deux côtés, s'engouffrant dans sa blouse pour la faire se plaquer contre sa hanche. Avec l’herbe comme page et le sang comme encre, le décret fut signé par canon-plume : nous, sousigné-17, interdisons au gigantolupus de continuer la poursuite de sa survie.
De suite et par conséquent, nous entamons l’après-jeu. Un projectile lui passa à côté, plein d’espoir et de confusion, les restes du dernier acolyte de cet affrontement coincé dans quelque chose qui l’amenait quelque part pour se faire aider par quelqu’un. Camille fit cette description suffisamment vague pour que sa vie puisse continuer sans problématique supplémentaire, décidant simplement de marcher vers le râle soufflé des restes du loup, ignorant la viande fumée goût vierge ou immortel sur le chemin, marchant dans la terre séchée et les restes de combattants comme si de rien n’était. L’épicentre du diaphragme catastrophique qui ne catastropha pas tant que ça ne contenait plus que deux boules. Camille était habituée à ce symbolisme barbant. Les immortels vivisecteurs entamaient leur baptêmes dans les arcanes par de l’hédonisme érotique avant de se mettre à réfléchir. Moult furent les démons qui y établirent une culture. Fétiches dans les deux sens du terme. Métaphores du pénis et du vagin. Exploration du genre et des sensations. La soif d’adolescents n’ayant jamais maturé. Camille les tapota tout simplement du bout de sa canne. L’une d’entre elles sonnait creuse. L’autre comme une simple bille. Il y en avait une qui servirait à Camille et l’autre qui servirait à C-17. Assumons qu’il se rapproche et entamons un nouveau dialogue.
”Vous allez bien, j’espère ?”
Camille fit une césarienne à sa blouse d’une main, avant de faire muer ses mains, arrachant la peau plastique de ses gants et la laissant tomber par terre tout en reprenant davantage de protection stérilisée applicable à ses menottes du ventre de sa veste. Elle sortit également un sac plastique à zip. Plaquant sa canne sous son aisselle, elle plia des genoux pour se saisir de la bille la plus intéressante, puant la rage et la récompense. L’autre était baptisée par l’anglophone et liée à des dragoconneries qui ne l’intéressaient pas du tout. Un paiement connu du monde entier et parfait pour un autochtone du monde extérieur à ses recherches.
”Je ne saurais dire si c’est votre héritage mécanique qui vous offre ce calme, mais cet événement et son coût en vie humaine n’ont pas l’air de tant vous affoler que ça. C’est une bonne chose… Du moins, à mon avis.”
La fumée se fait emporter par le vent, tirée comme le linge séchant sous l’orage. Les hurlements des cendres des autres obstacles se font emporter parmi les cris de la nature qui reprend son territoire. Sur une île lointaine, Ulano Stormruler rentre de la pêche avec une collection de vivaneaux impressionnante, s’apprêtant à les faire tremper dans le sel pour les conserver. Tous sauf un, qu’elle tranche et décore d’oignon et d’ail et de citron vert. Elle y verse un mélange de curry et de lait de noix de coco et met le tout dans une feuille de bananier. Les flammes qui s’emportent sous le met viennent du barbecue. Riju n’en mangera jamais. L’âge n’importait pas. Décider de l’âge permettant à un individu de mourir avec un regret amoindri était arbitraire. Camille y était habituée. Elle était cependant et logiquement un gâchis. L’échange était équitable. Une vie de naïve terrifiée pour l’existence d’une immortelle incessamment agaçante. L’orbe intéressante et son sachet furent rangés dans une poche. L’autre bille fut prise entre un doigt et un index et tendu dans la direction de C-17.
”Voilà votre paiement, si survivre à cette mésaventure ne fut pas suffisante.”
Un coeur quelque part tente de palpiter avec fureur et joie d’avoir survécu à cette épreuve. Il n’y est pas encore autorisé. Le calme doit rester prévalent. Camille harnacha ses lèvres pour les forcer à faire un sourire qui se doit de se montrer le plus empathique possible. C’était une épreuve qui fut vécue. Des gens sont morts. Il y a une joie de survivre. Il y a une joie d’avoir récupéré un butin fortement utile. Il y a des jambes qui veulent danser. Il y a des mains qui veulent écrire. Il y a des yeux qui veulent dormir. Il y a un cerveau qui ne s’arrête pas. Il y a encore le chemin du retour à faire.
”Notre travail ici est terminé. Je ne veux plus prendre davantage de votre temps. Vous avez suffisamment souffert. Nos chemins peuvent se séparer dès à présent, hormis si vous souhaitez des réponses aux questions qui peuvent vous passer par la tête.”
C-17
Cyborg
Age : 33 Date d'inscription : 22/07/2021 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : Neutre. Zénies : 1300. Rang : C
Techniques Techniques illimitées : Barrier ; Power Blitz ; Super Electric Strike Techniques 3/combat : Android Barrier ; Hell Breaker Techniques 1/combat : False Self-Destruct
C-17 savait qu'il était un cyborg. Il ne se rappelait pas exactement à quel moment il avait acquis cette information, à partir de quand il en avait pris conscience, mais il le savait. C'était parfois facile à oublier, tant rien ne le distinguait d'un humain normal d'un oeil extérieur, mais ce dont il était capable faisait définitivement de lui un être à part. Il n'avait pas besoin de regarder à l'intérieur de lui à la recherche de rouages et de circuits pour savoir cela. Mais pour autant qu'il sache, cela ne changeait rien à sa vie en-dehors de son potentiel de combat. Bien sûr, il n'en gardait aucun souvenir, n'avait qu'une vague idée de ce qu'était son quotidien - le leur, à sa sœur et à lui - avant qu'ils soient débauchés de la sorte, mais il n'avait pas l'impression que ça l'ait changé de manière si fondamentale. Que sa pensée ou que ses comportements soient influencés par son état hybride d'homme-machine.
Oh, ça aurait pu ; c'était mêbme le souhait le plus cher du docteur Gero, qui ne demandait qu'à réduire leur paysage mental à un long couloir menant tout droit à la mort de Son Goku. Malheureusement, tous ses efforts pour les amputer de leur libre-arbitre s'étaient avérés infructueux ; à croire que même la biotechnologie à un niveau cellulaire était plus simple à maîtriser que la psychologie humaine. Mais mis à part ça, il continuait de dormir, boire, manger, respirer ; de bouger, de parler, de conduire et tant d'autres choses encore. Peut-être n'en avait-il plus autant besoin qu'à une époque - là encore, il aurait eu du mal à le vérifier -, mais il se conduisait dans l'ensemble comme une personne ordinaire. Il avait même trouvé du travail !
Sauf là. À cet instant, pendant une fraction de seconde après avoir fait feu, il eut la très nette impression de surchauffer comme une machine l'aurait fait ; que son mental était frappé par l'un de ces « écrans bleus de la mort » nécessitant son redémarrage immédiat. Ce n'était pas étonnant, après tout : la partie cybernétique de son être avait rarement été mise à contribution autant qu'avec cette interface. Lorsqu'il revint à lui, ce fut pour se trouver au fond d'un cratère, revenu à son état normal. Quoique sonné par cet arrêt d'urgence, il ne semblait pas avoir subi davantage de dégâts - encore que ceux reçus au cours du combat ne soient pas les seuls dont il doive se soucier, mais le reste devrait attendre.
Le gamin à qui il devait cette amélioration matérielle gisait non loin également - car il n'était plus que ça : un gamin dépourvu de toute caractéristique surnaturelle, et assoupi de surcroît. Probablement était-ce l'attaque finale qui l'avait assommé sur le coup, à moins que cette étrange montre dont il semblait tirer ses pouvoirs ne soit à court de batteries. À en juger par la fumée qui en émanait, celle-ci avait été poussée dans ses derniers retranchements et ne servirait pas avant un moment. Tout conscient qu'il soit de l'importance que sa participation avait pu avoir dans leur succès, sa gratitude ne s'étendit pas au-delà de l'attraper par le col pour le jeter hors du trou. En survivant, il s'en tirait déjà à meilleur compte que la plupart : c'était une récompense en soi.
Se hissant lui-même hors de la fosse, le cyborg réalisa que Camille en avait elle aussi réchappé. C'était bien la seule à part eux : il ne restait plus trace de Yiraephae ni de Riju nulle part sur le champ de bataille. Soit elles avaient profité de la confusion pour disparaître, soit elles avaient été pulvérisées jusqu'à la dernière molécule ; dans un cas comme dans l'autre, il ne vit pas de raison particulière de s'en émouvoir. Si l'une d'entre elles avait au moins fait l'effort de prendre part aux festivités, l'autre n'avait eu que ce qu'elle méritait.
« Elles savaient ce qu'elles risquaient. » répondit-il à l'arcanologue lorsque celle-ci releva son désintérêt pour les inévitables pertes qu'avait entraîné cet infernal règlement de comptes. Avec nonchalance, il épousseta ses vêtements couverts de terre, tâchant de se rendre plus ou moins présentable - autant qu'on peut l'être après avoir surmonté pareille épreuve. « C'est de leur faute si elles n'étaient pas prêtes. Il n'y a pas de regrets à avoir, ce n'est pas comme si je les connaissais. »
Sur cela au moins, ils semblaient sur la même longueur d'ondes. Il les avait côtoyées pour un grand total d'une heure ; deux en étant généreux. Elles ne représentaient rien à ses yeux, pas plus que l'essentiel de la population de cette planète. Ce n'étaient pas des amies, tout au plus des alliées circonstancielles - et encore, « alliées » était un grand mot, au vu du comportement de l'une d'entre elles. La mission qu'il s'était donné en mémoire de C-16 était de préserver la vie sauvage ; en aucun cas la vie humaine. Étant donné sa propension à l'auto-destruction, c'eut été autrement plus délicat.
Aussi n'était-il pas fâché d'en être débarrassé - d'autant que n'être plus que deux sur place leur évitait bien des tracas en terme de partage du butin. Non qu'il ait fait tout cela dans le seul but de recevoir quelque chose à la fin, mais il était toujours bon de voir ses efforts récompensés.
Cette récompense là, néanmoins, il ne risquait pas de la voir venir : comment cette bête avait-elle pu avaler l'une des fameuses sept boules de cristal ? Sans les avoir jamais vues en personne, C-17 était au courant de leur existence - les acquérir était, après tout, le but principal du Ruban Rouge au départ. Même si le coupable de sa robotisation partielle n'était pas le plus concerné par cette quête irrationnelle, il n'en avait pas moins jugé bon de lui en inculquer les bases en même temps que le reste. C'était bien là l'un des rares avantages à avoir été son cobaye ; sans en avoir tout retenu, le cyborg avait appris quelques petites choses qui servaient encore à ce jour - même si, il est vrai, certaines plus que d'autres.
« ...Merci, je suppose. » fit-il donc lorsque Camille lui tendit l'objet, et que son bras eut une fois encore obligation de se lever pour aller le chercher.
Qu'allait-il pouvoir en faire ? Ce n'était pas comme s'il avait l'intention de se lancer dans la recherche des six autres - à quoi bon ? -, et avoir ne serait-ce qu'une seule d'entre elles sur soi promettait de causer plus de problèmes qu'autre chose. C'était néanmoins un débat qu'il devrait avoir avec lui-même, et il n'était de toute manière pas sûr que la laisser sous la garde de sa partenaire dans cette affaire soit beaucoup plus sage. Le « salaire » qu'elle s'était elle-même versé au sortir de cette histoire ne lui inspirait déjà pas confiance. Gardant la Dragon Ball au creux de sa main, il répondit :
« Une, principalement. » D'un coup de menton, il désigna la poche où elle venait de faire disparaître l'orbe ténébreux. « Qu'est-ce que vous comptez en faire ? »
Il était vrai que même s'ils avaient triomphé - temporairement ? - du danger, le manque de loquacité de celui-ci, sous sa forme animale, n'aidait pas à faire lumière sur les enjeux exacts de cet affrontement. Fidèle à elle-même, peut-être Camille aurait-elle compris plus de ces grognements qu'il ne le pourrait jamais - mais, surtout, il se demandait ce qu'elle pouvait bien avoir en tête pour cette dernière trace de sa présence en ce monde.
Si ça ne tenait qu'à lui, il l'aurait écrasé sur place par simple mesure de précaution ; il avait assez eu affaire à des créatures de cauchemar capables de se régénérer à partir de presque rien pour ne pas vouloir prendre le risque. Mais d'un autre côté, il pouvait aussi comprendre que cette... Que ce reste soit pour elle un sujet d'expérience inestimable, de ceux qu'elle n'aurait pas pu s'attendre à avoir un jour sous la main si ce n'était pour cet improbable concours de circonstance. Ce qui ne voulait pas dire pour autant que c'était une bonne chose de la laisser jouer avec... Mais sur quelle opinion autre que la sienne pouvait-il s'appuyer pour en juger ?
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
Camille s’adossait sur son ouïe comme support face à la page blanche qui l’entourait. Le goût était majoritairement assolié à la prise de risque inutile qu’était de poser un outil d’ingestion sur une substance suspecte. Le toucher tout pareil donnait tapis rouge à la contamination, mais restait moins stupide. La vue était un handicap, et son manque était une force. L’ouïe était son pont levis menant au monde réel. Dans le cas présenté et démontré, l’odorat était une source de connaissance particulièrement encyclopédique. Il y avait dans le glossaire narinial une source d’information fuiteuse et dégoulinante : la brûlure oxygénée d’un court-circuit. L’élevage de petite fille aveugle dans une troupe vagabonde d’agents de la paix occulticides dans le début du onzième siècle avait eu pour effet d’habituer la susdite petite fille à des parfums de mécanismes et de linteaux vers le virtuel. Le pas svelte mais alourdi par l’après-coup des efforts ne pouvait être que celui de C-17, et l’odeur qui l’entourait comme manteau-brouillard n’était que l’annonce publique par mégaphone de la faiblesse qui habitait à présent son enveloppe corporelle. Pas besoin de bannière pour annoncer l’arrivée de la troupe du chevalier Plan C dans la tête de Camille - elle savait qu’elle pourrait, si dialogue et respect ne purent conclure, qu’elle pouvait simplement laisser ses arrières-pensées dévorer le cyborg affaibli. Par logique, il était préférable d’éviter d’ajouter une mort supplémentaire à ce champ de bataille.
Par logique, C-17 se retint d’en avoir quoi que ce soit à faire des dégâts collatéraux apportés par la désintégraphie exceptionnellement lumineuse qui précéda la mort du gigantolupus comme étron avant la mort par crise cardiaque. Riju et Yiraephae avaient accepté un risque et subi les conséquences du risque. Une logique remarquable. Dans le vent qui souffle remonte les moteurs de voitures dont les pneus déraillent et les passages s’envolent à travers l’étreinte aimante de leurs pare-brises. Un prince Saiyan poursuit une demoiselle qui saute de véhicule en véhicule et ses tentatives de la neutraliser ne font qu’élargir la pile de cadavres. Il y a des yeux de jeune homme à la vie soudainement bouleversée, sortant d’un cocon lui hurlant de mettre fin à l’existence d’un seul individu. Ces morts ne lui font rien. Est-ce que son empathie existait avant cela ? Le cynisme de l’adolescence avait-il été figé dans sa mastercard encéphalique ? Vivait-il dans une faible hémisphérectomie ayant passé de on à off toutes ses émotions ? Il n’y avait pas moyen de le savoir. Il ne les connaissait pas. Il n’y avait pas de regrets à avoir. Elles n’ont qu’à se blâmer si elles n’étaient pas prêtes. Trois raisons de ne pas les pleurer. Trois arguments différents, énoncés à haute voix, sur pourquoi-comment il n’y avait pas à s’en mordre les doigts. Dédouanement à nombre pourcent.
Son enthousiasme à l’idée de répondre aux besoins d’une boule de cristal était négatif. Il laissait les animaux vivre leur vie. Il n’était pas question de promener la dracosphère dans le parc et de regarder maladroitement sur le côté en mangeant un sandwich tandis qu’elle marquait son territoire. Il y eut un temps de pause avant son remerciement suivi d’une annonce du statut hypothétique de sa certitude. L’orbe mythique et son sachet - et si sachet il n’y eut pas, Camille décida qu’il y eut - restèrent donc dans la main du cyborg tandis qu’il tâchait d’étancher sa possible curiosité et de satisfaire le peu de bonne foi qui rognait dans sa nuque comme un cricket de conscience. Une seule question : qu’est-ce qu’elle allait en faire.
”Je vais espérer que vous parlez de l’orbe.”
Camille avait entendu le frottement de la graissocou du perpétuéphèbe contre son foulard. Il désignait physiquement quelque chose. Camille remonta légèrement ses binocles témoignant physiquement de son néant oculaire. C’était un effet visuel - ah ah ! - comique servant à malaxer l’atmosphère, en particulier quand la méfiance était tourne-poussée vers elle. Son apparence physique n’avait rien de porte-confiance : délavée, repoussant les UVs, nourrie à la caféine et à l’ombre. Mentir n’était dans son pédigrée. Elle préférait rester honnête.
”C’est un loup enragé par la jalousie incommensurable de celui dont il s’est détaché, comme l’électron d’un ion trop instable. Mon objectif est de vérifier s’il peut être calmé, apprivoisé de loup en chien ou bien de taureau en bœuf. Et s’il n’est pas apte à agir convenablement dans le confort ou bien la violence à des fins philanthropes, il sera tout simplement tué. Définitivement.”
La sphère de malheur dans son zip de contrôle avait suffisamment pué la jalousie pour rappeler à Camille toutes les mères aigries qu’elle put rencontrer dans sa vie. Un bébé prônant sa tragédie comme excuse pour agir illogiquement. La propagation de la vision précédant l’affrontement avait été faite consciemment. Un désir d’être appitoi-validé avant de se lancer dans le carnage.
”C’est ce que fait chaque homme face à un animal qu’il parvient à maîtriser. Voir s’il peut être utilisé pour le bien de l’humanité ou bien abattu. Il a prouvé n’être qu’un ramassé d’émotions incontrôlées. C’est ce qui nous différencie de lui. Nous pouvons contrôler nos émotions. Cela fait de nous des êtres intelligents.”
Ses clavicules firent ascensions.
”Je préfère voir cela comme la possibilité de lui donner un choix entre trouver le bonheur et accepter un coup de grâce mettant fin à ses souffrances. Cependant, mon pronostic est qu’il se rapproche du deuxième destin que j’énonce.”
Ses mains slalomèrent et se garèrent l’une contre l’autre sur la poignée de sa canne.
”Il restera neutralisé. Le monde ne court aucun risque et les sacrifices effectués aujourd’hui ne seront pas en vain. Avez-vous d’autres questions ?”