Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng
Arbitre
PNJ
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Sujet: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Jeu 5 Sep 2024 - 19:18
Cette édition du tenkaichi budokai était marquée par un fait étonnant : Dans chaque match s’opposait un habitué du tournoi contre un nouveau venu. Krillin, Piccolo, Son Goku et Tienshinhan se mesuraient à des inconnus aux potentiels pourtant gigantesques. L’arbitre se présenta au public, comprenant à la nomination des deux concurrents que le combat concernait deux guerriers de la même région natale. Il s’agissait du grand est, ou l’on retrouvait la cité de l’Est, les montagnes du mont Paozu et Satan City. Le commentateur se racla la gorge avant d’annoncer l’arrivée des deux concurrents.
« Hrm ! Merci à tous pour votre patience ! Nous accueillons le champion Tienshinhan, qui remporta la 22ème édition du tournoi. Il va se mesurer à Sui Feng du royaume de Shu ! »
Bien que de nature discrète, les deux martialistes étaient connus pour leurs exploits. Le premier avait participé à de nombreuses batailles, notamment contre le démon Piccolo, en plus d’être le plus éminent représentant de l’école de la Grue. La seconde mettait ses compétences à disposition de puissants états tout en faisant parti de l’aristocratie de son royaume, témoignage de son importance et de ses compétences.
L’arbitre laissa le temps aux lutteurs de se saluer, puis lança le match.
« Commencez ! »
Suì-Fēng
Terrien
Age : 224 Date d'inscription : 16/03/2023 Nombre de messages : 33Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : C
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Ven 6 Sep 2024 - 14:24
Le soleil éclatant illuminait l’arène du 27ème Tenkaichi Budokai, et l’air vibrait d’excitation. Sui-Feng, vêtue de son uniforme noir et or, se tenait droite, son regard acéré posé sur Tienshinhan, l’un des plus grands combattants de ce tournoi. Elle avait entendu parler de ses exploits, mais elle ne se laissait pas intimider. Son entraînement dans les arts martiaux l’avait préparée pour des adversaires redoutables, et elle savait qu’aujourd’hui serait l’occasion de tester ses propres limites.
Son entrée sur le ring avait été silencieuse, contrastant avec l’énergie débordante de la foule. La guerrière du Royaume de Shu n’était pas là pour la gloire, mais pour affiner ses compétences, et ce tournoi était l’endroit parfait pour cela. Lorsque l'arbitre annonça le début du match, un calme presque surnaturel s’installa en elle.
Le tournoi du Tenkaichi Budokai battait son plein, et l’intensité entre Sui-Feng et Tienshinhan montait d’un cran. Le champion de l’école de la Grue, un maître aux techniques raffinées, se tenait face à elle, prêt à passer à l’offensive. Mais Sui-Feng, dans son calme implacable, préparait déjà ses prochains mouvements, chaque muscle de son corps tendu comme la corde d’un arc.
Son style, influencé par les arts martiaux chinois, se distinguait par sa fluidité, sa rapidité et sa précision. Elle était experte du Bagua Zhang, un art martial fondé sur les déplacements circulaires et l’esquive. Plutôt que d’affronter la force brute de front, elle préférait dévier les attaques, utiliser la puissance de l’adversaire contre lui-même. Cette stratégie serait cruciale face à un guerrier aussi puissant que lui.
Elle inclina légèrement la tête vers ce dernier en signe de respect, ses muscles tendus sous la tension du combat imminent.
“Sui-Feng du Royaume de Shu. Honorée de pouvoir me frotter à un combattant aussi remarquable que vous. Comme j’ai travaillé pour les services de renseignements de Satan-City, j’ai l’avantage de mieux connaître vos habitudes de combat. Aussi suis-je disposée à vous informer que je suis spécialiste du Bagua Zhang et du Fajin - entre autres choses - afin de rééquilibrer un minimum les choses. Je commencerais donc par user de ces arts contre vous. Par la suite, vous aurez tout loisir de découvrir l’étendue de ma maîtrise des arts martiaux shuiens.”
Malgré le sérieux de la situation, on put entendre tout d’un coup une voix rauque et à la fois séduisante s’élever depuis les tribunes. Un très bel homme se tenait debout, secouant les bras activement pour se faire remarquer.
“Regardez-donc là-bas, c’est ma fiancée ! Sui-chou, je suis venue te soutenir !” s’exclama Juza, l’un des éminents et rares pratiquants du Nanto. Une foule de jeunes femmes et de quelques hommes s’étaient évidemment attroupées tout autour de lui, se battant pour avoir les sièges les plus proches de ce dernier (malgré sa précédente déclaration).
Aussitôt, le visage sérieux de la combattante se transforma en une expression de honte incommensurable.
*Même jusqu’ici il vient m’embarrasser ! Dieux du Ciel, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ce galopin en guise de compagnon ? !*
Cette dernière dû se concentrer pour contenir toute sa rage et sa gêne afin de reprendre un air “normal”. Celle-ci salua d’un signe de la main près de la tempe son fameux futur mari, lequel répondit en prenant la même pose, un sourire charmant sur les lèvres (ce qui fit craquer d’autant plus les personnes présentes autour de lui).
“Mes excuses pour cette déconvenue humiliante… mon fiancé adore être sous les feux des projecteurs et croit que m’en faire profiter est une bonne idée…”
Cette dernière prit une grande inspiration et ferma les yeux quelques instants pour reprendre contenance. Juza était là, c’était comme ça. Il fallait accepter que ce goujat vienne l’épier pendant son match. La shuienne reprit ses esprits et se tint fin prête pour le combat amical.
Le silence qui s’ensuivit suite à leur court échange fut brisé par le signal de l’arbitre que de commencer la confrontation.
Tout en maintenant une position basse et souple, elle se déplaça avec légèreté, ses pieds traçant des cercles parfaits autour de son adversaire. Chaque pas était calculé, chaque mouvement, un potentiel point d’attaque. Ses bras se tenaient proches de son corps, prêts à parer ou à frapper à tout moment. Elle attendait la moindre ouverture, observant Tienshinhan comme une panthère guette sa proie.
Fajin était la clé de son style, la capacité à générer une force explosive à partir d’un mouvement subtil. Avec cette technique, elle pouvait déclencher des frappes d’une violence inouïe sans que l’on voit venir le coup. Soudain, l’espionne feinta à gauche. Elle pivota sur son pied arrière, exécutant une rotation parfaitement contrôlée. Avec la rapidité et la grâce du Chang Quan – la boxe longue – son bras fendit l’air en un arc large, sa main ouverte frappant directement le centre de la poitrine de son ennemi du jour. Le coup, bien que rapide et visuellement subtil, portait en lui toute la puissance concentrée de sa force intérieure.
Sans lui laisser le temps de réagir, Sui-Feng poursuivit son offensive. Elle enchaîna avec une série de coups inspirés du Wing Chun, un autre art chinois favorisant les attaques directes et rapides. Ses poings fusaient à une vitesse incroyable, martelant la garde de son adversaire avec une précision déconcertante. Chaque coup visait un point vital, cherchant à affaiblir son adversaire graduellement plutôt que d’essayer de l’assommer d’un seul coup.
Cette dernière se déplaçait toujours en cercles, appliquant les principes du Bagua Zhang pour rester insaisissable. À chaque rotation, elle changeait de direction, évitant les attaques et préparant de nouvelles stratégies. Elle utilisa une technique subtile appelée Zhou – l’attaque par le coude – pour tenter de percer la défense du guerrier. Elle bondit vers lui, et son coude décrivit un arc rapide, visant à frapper le point faible qu’elle avait identifié plus tôt, juste sous son aisselle, un point d’acuponcture sensible.
Elle enchaîna avec une technique du Tang Lang Quan, la boxe de la mante religieuse. Sa main droite, formée en pince, fendit l’air vers la gorge de Tienshinhan, tandis que sa main gauche visait son plexus solaire. Cette technique, bien que délicate, avait le potentiel de paralyser temporairement un adversaire, ne lui laissant plus la possibilité de respirer correctement.
La martialiste, toujours impassible, ne relâcha pas la pression. Elle savait que pour vaincre un adversaire tel que lui, elle devait maintenir un rythme constant, l’empêchant de reprendre ses esprits. Elle utilisa alors une technique plus avancée du Bagua Zhang, le Shuang Shou Jian, ou l’épée à deux mains. Ses bras se déplacèrent comme des lames invisibles, coupant l’air avec une précision chirurgicale. Elle frappait avec ses paumes, visant des points précis le long des méridiens de son corps, cherchant à désactiver l’afflux de KI dans ses points vitaux.
Mais elle ne s’arrêta pas là. Sentant que le combat pouvait basculer en sa faveur, elle décida d’utiliser une technique spéciale de son propre style, une technique appelée "Feng Ying Zhua" – la griffe de l’ombre. C’était une attaque furtive, inspirée de mouvements rapides et imprévisibles, dans laquelle elle condensait son ki dans ses doigts pour frapper avec une précision mortelle.
D’un mouvement éclatant, elle se rua avec une grâce féline vers Tienshinhan, ses doigts prêts à frapper son point naso-frontal.
Tienshinhan
Terrien
Age : 26 Date d'inscription : 07/12/2022 Nombre de messages : 47Zénies : 980 Rang : C
Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Ven 6 Sep 2024 - 21:24
L’heure était venue de combattre, Tienshinhan n’avait pas quitté l’enceinte de l’événement depuis le petit matin, trop préoccupé par les matchs de Son Goku et Krillin qu’il avait regardé avec un grand intérêt. S’il était venu dans l’espoir de remporter la victoire, le triclope ne niait pas l’écart de force évident qui le séparait de Piccolo, Son Goku ou Uub. Malgré tout, cette occasion était la meilleure pour se mettre à l’épreuve et s’entrainer dans une lutte à enjeu inédite. Il attendait son appel dans le hall est, bras croisés contre un mur (Sui Feng étant dans le hall ouest, les adversaires montent des escaliers face à face). Il n’était pas seul dans ce moment tendu, ou l’on appréhende fatalement une confrontation qui devrait être difficile, Chaozu était à ses côtés. Le petit magicien avait tendance à suivre son plus vieil ami partout où il allait. Et si les dernières aventures de Tien furent trop dangereuses pour qu’il vienne, il avait profité de cette accalmie pour échanger quelques banalités dans les tribunes.
« Je suis sûr de l’avoir déjà vue se battre contre des brigands quand j’étais en voyage en campagne près de la cité de l’Est ! Elle maîtrise plusieurs arts martiaux traditionnels, mais rien d’inconnu. »
Malgré ces paroles réconfortantes, le colosse restait de marbre, bras croisés, regard braqué vers le sol. Il se concentrait, il imaginait toutes les possibilités qui l’attendait dans le combat à venir avec une certaine prudence.
« Ne t’en fais pas ! Tu t’entraines tout le temps, tu vas l’avoir ! »
Toujours rien, il était dans un autre monde, totalement déconnecté du réel ; il se dédiait à la projection du match. Elle était surement véloce, elle maîtrisait sans doute des techniques rapides, probablement des écoles du vent et de la mer, certainement un style léger et agressif comme le xingyiquang ou le jeet kune do.
Soudain, un assistant de l’arbitre vint l’interpeler pour lui indiquer qu’il était l’heure de se présenter sur le ring. Le concerné releva immédiatement le nez, vif comme une machine, paré à combattre. Bien qu’il suivait son ami depuis des années, Chaozu était toujours aussi impressionné par sa carrure et la rigueur. Tienshinhan se présenta à son adversaire, non sans une acclamation appuyée du public, conséquente à son passif de champion. Il faisait mine de ne pas être dérangé par le brouha infernal qui résonnait dans l’arène, observant sa concurrente avec une grande placidité. Si cette dernière c’était parée d’une tenue traditionnelle, le triclope avait opté pour la simplicité : un pantalon vert serré par une bande de tissu rougeâtre, son haut n’était qu’un simple mais ample t-shirt.
Respectueuse et honnête, Sui-Feng se présenta en inclinant son buste, ce qui était un signe de considération notable. Elle ajouta avoir travaillée pour le gouvernement terrien dans le service de renseignement, justifiant qu’elle disposait de nombreuses informations sur le style de combat du Z-warrior. Ce n’était pas étonnant, d’autant qu’il avait participé à plusieurs tournois et événements publics, notamment le 22ème et 23ème Tenkaichi Budokai, certaines de ses techniques étaient donc connues de tous. Mais en tant qu’agente secrète, elle devait avoir obtenue des données supplémentaires sur ses capacités de combat. Et ainsi, dans l’idée de partir sur un pied d’égalité, elle annonça ses deux formes de prédilection : le Bagua Zhang et le Fajin, deux arts très rapides ou l’esquive et la vitesse étaient des éléments fondamentaux. Le concerné appréciait forcément cette franchise, il aurait d’ailleurs sans doute fait de même s’il était à sa place.
Il s’inclina à son tour, plus intensément pour marquer sa reconnaissance.
« Je m’appelle Tienshinhan. Je dédie ma vie à l’entrainement en vue de ce genre de compétitions ; je suis également un élève de l’école de la Grue, comme vous devez déjà le savoir. Je vous remercie pour votre honnêteté. J’espère être à la hauteur de votre considération. »
Déclarât-il humblement avant de se reculer avant de prendre position. Alors qu’il se déplaçait, il entendit une voix au-dessus des autres, roque mais railleuse et pleine de vie. Du coin de l’œil, le terrien observa la source de cette nuisance qui n’était autre que…
« Juza le nuage ?! »
S’exclamât-il instinctivement, éberlué par une telle présence, il s’agissait d’un des plus grands maîtres du nantô de fourrure ! Ces derniers vivaient habituellement cachés dans la solitude, mais Juza avait toujours été un être unique et étonnamment sociable ! Le protecteur de la Terre n’en revenait pas, cet homme était une légende dans le monde des écoles martiales ! Et il semblait considérer Sui-Feng comme… sa chérie ? Ils étaient futurs mariés ?! Il était venu encourager sa femme !
Tienshinhan agita la tête, retrouvant un peu de contenance. Pour qu’il ait choisie sa promise avec un tel entrain, c’est qu’elle devait être absolument redoutable, certainement plus forte que prévu, c’était dire ! La jeune guerrière s’excusa platement pour le comportement de son futur mari, fort heureusement cet accident ne risquait pas d’entraver le déroulement du match. En position, les deux lutteurs s’observèrent sous un silence de plomb, assez long pour qu’il pèse sur les spectateurs.
Elle se lança à l’assaut, vive et légère, elle encerclait son rival en courant tout autour de lui, assez vite pour qu’il n’ait pas d’occasion idéale pour la frapper. Alors, il se montra attentiste, guettant avec flegme les mouvements de son adversaire. Alors qu’elle frappa, ce ne fut pas sans la grâce de l’oiseau du vent (Shu, plus connu sous le nom de « Shu »), un coup élégant sur pivot qui n’était rien de moins qu’un coup de paume en plein plexus. L’essai pouvait se targuer d’être imprévisible, du moins aux yeux d’un amateur. Lorsqu’elle porta son offensive, le concerné l’évita en pivotant à son tour pour se présenter de profil, le coup passant juste devant lui. Emportée par son élan, la représentante du royaume Shu fut immédiatement corrigée : Tienshinhan avait percuter les côtés découverts de cette dernière d’un coup de pied tendu, mollet au contact.
D’une manière ou d’une autre, le disciple de Tsuru Senin avait profité de la déambulation preste de sa concurrente pour lire dans ses mouvements, captant l’essence de sa fluidité et de son positionnement. Comment était-ce possible ? Le secret de sa perception surnaturelle résidait dans sa caractéristique la plus proéminente : son troisième œil. L’être humain perçoit son environnement en trois dimensions. Si un seul récepteur suffit à saisir les volumes, il demande un effort accru du cerveau pour concevoir les notions de profondeur et de vitesse. Le second œil humain permet de faciliter le traitement des informations en mettant en évidence les reliefs liés aux perceptions différentes de chaque œil. Ainsi, quand un guerrier dispose de trois yeux, il renforce ce phénomène en améliorant considérablement sa capacité de perception des mouvements. En conséquence, Tienshinhan est mieux armé que quiconque dans cette compétition pour déceler les détails les plus infimes, notamment l’amorce de coups qui se voudraient imprévisibles.
Sans un mot, il laissa poliment sa partenaire reprendre, conservant sa posture initiale de garde.
Elle revint immédiatement à la charge, débutant un enchainement nerveux, frontal et parfaitement chorégraphié. Comme l’avait imaginé le triclope, sa rivale misait sur un combat à haute vitesse, usant du wing chun, un style de combat parent du jeet kune do réservé aux affrontements à très courte distance. Fort heureusement, l’école de la Grue était également spécialisée dans les échanges de proximité immédiate, lui permettant d’offrir une réponse à la hauteur de l’attaque. Les deux lutteurs se mesuraient dans un excellent équilibre des forces, Tien subissant quelques frappes ci et là qui vinrent lui assaillir les côtes. En raison de son impressionnante musculature, il était moins rapide sur certains échanges, lui coutant quelques coups qu’il aurait apprécié éviter. Sur une autre note, sa carrure le protégeait aussi des offensives les moins travaillées, du moins, tant que ses dernières ne ciblaient pas des nerfs et des régions musculaires sensibles. Certains combattants étaient experts dans l’art d’immobiliser les guerriers les plus massifs, par exemple Tentra et sa redoutable paume du dragon.
La duelliste était chevronnée et ne se limitait pas à un échange statique, elle se mettait régulièrement en mouvement, jouant sur sa petite stature pour éluder certaines contre-offensives du Z-warrior.
A bonne distance, elle vint bondir sur lui pour l’assaillir d’un coup de coude en plein visage. Prit de vitesse, il fit barrage de ses bras, cruelle erreur de jugement. Il s’agissait d’une feinte et la martialiste muta son mouvement pour atteindre la limite entre son pectoral droit et son aisselle. Il s’agissait d’un point faible commun aux humains sur laquelle il était simple de causer une déchirure musculaire. La frappe fit mouche, provoquant un fracas grave qui fit immédiatement tressaillir le gaillard dans un râle de douleur.
Le public improvisa une hola, à moitié surpris par un coup si nettement infligé alors qu’ils furent jusqu’alors à égalité.
Reculant de deux pas, l’élève de la grue se retint de couvrir le terrible hématome qui recouvrait déjà la zone d’impact. Il devait rester attentif et retrouva rapidement son expression froide et dévouée. Juste à temps pour recevoir l’offensive de Sui-Feng qui fit usage d’une technique que ne connaissait pas Tienshinhan. Visiblement un art martial concentré sur l’utilisation des plats de la main. Typiquement le style permettant de provoquer des blocages musculaires, certainement pour l’affaiblir pour le reste de l’affrontement, elle capitalisait sur un long match.
Lorsqu’elle approcha, l’ami de Chaozu joua sur une stratégie défensive, levant sa jambe gauche pour abattre contre le damier. Sous la pression irrésistible de son coup nimbé de ki, la pierre se brisa et chacun des éclats sembla se diriger vers sa concurrente féline. En insufflant de l’énergie dans sa frappe, il était parvenu à orienter les débris dans un cône relativement précis ; une petite préparation destinée à gêner l’exécution des mouvements de sa rivale.
Il se baissa en squat pour éviter les deux premières frappes du style Shuang Shou Jian, profitant de sa position pour détonner un redoutable uppercut, technique de boxe américaine, contre l’abdomen de la malheureuse. Que le coup ait fait mouche ou non, elle revint à la charge agitant ses bras comme des lames chargées de ki. Aguerri, le champion du 22ème tournoi tenta de maintenir son adversaire à distance en exécutant un coup de pied circulaire bas, un genre de grand croche-patte destiné à forcé le repli de sa concurrente. Mais cette dernière vint bondir en l’air, évitant le coup et gagnant en allure pour porter une frappe du plat de la main contre les clavicules du colosse. il vint l'encaisser difficilement, il était contraint de riposter. Il frappa à son tour en usant de son style habituel, celui de la Grue. Concentrant sa puissance dans le bout de ses doigts, il s’adonna à une série de frappes rapides visant eux aussi les points de pression du corps. Malheureusement, ils disposaient de formes similaires, donnant un aspect miroir à certains échanges.
Mis en difficulté à cause de sa carrure, limitant très légèrement son allure, le Z-warrior décida de briser la mêlée, encaissant volontairement une frappe portée à ses hanches pour saisir le bras offensif de Sui-Feng d’une poigne de fer. Il amorça immédiatement un mouvement giratoire, utilisant la gravité à son avantage pour projeter la martialiste en l’air. Il la suivit immédiatement, poussant un cri court mais sec qui accompagna un bond très puissant brisant en parti le sol de l’arène. Avec une telle propulsion, il arma son genou et tenta de percuter la tête de sa rivale ! La technique de l’envol du faucon ! Si elle subissait un tel coup, elle pourrait bien être projetée hors du ring !
Mais ce ne fut pas le cas, d’une manière ou d’une autre, la promise de Juza se réceptionna sur le damier, en état de combattre. Elle était endurante, capable de gérer sa défense aussi bien que son attaque. Le solitaire soupira longuement, le match risquait d’être plus long qu’il ne l’imaginait. Le temps ne jouait pas forcément en sa défaveur, mais il ne souhaitait pas non plus jouer le jeu de sa concurrente. Alors, il allait se montrer plus agressif afin d’infliger quelques revers à son opposante.
Cette dernière s’élança vers lui, le bout des doigts chargé de ki et détonna une frappe en direction de son visage. Tienshinhan se glissa en arrière pour tenter une esquive mais ne fut pas assez rapide. Il avait mal calculé la vitesse d’approche tout simplement hallucinante de Sui-Feng et se fit profondément griffer le nez, mais aussi une partie des joues. Une large ligne de sang vint le défigurer, marque de son énième échec à se défendre. Pour éviter d’être déchiqueté, le triclope anticipa les mouvements de sa rivale, frappant sur la trajectoire des coups de cette dernière pour provoquer des impacts puissants. Plus résistant grâce à son physique de mastodonte, il sortait gagnant de ce genre de confrontations.
Après quelques échanges, il brisa la morosité de la mêlée en déclenchant un double coup de pied retourné destiné à pulvériser le menton de son adversaire et la déstabiliser, ouvrant possiblement le champ à une offensive opportuniste. Au plus proche de Sui-Feng, Tien exécuta une frappe du plat de la main en profondeur sous la poitrine, au sein d’une zone sensible permettant de couper la respiration de sa cible. Bien installé, il asséna deux crochets au visage de son concurrente puis glissa en arrière, pour revenir à la charge, coude en avant vers la poitrine de la malheureuse. Ce dernier coup avait pour but de la projeter en arrière, proche de la limite du damier.
Porté sur une phase agressive, le colosse se rua vers elle sans la moindre subtilité, mais pas sans une certaine grâce portée par des mouvements agile et légers. Rapidement au contact, il changea légèrement de forme, adoptant le style Xingyiquan dans la posture du singe, l’une des 12 représentations possibles de cet art ancien. Le mains hautes, orienté sur l’offensive, il porta un coup contre les reins de Sui-Feng bien particulier, le Suan Quan « poing de l’eau ». Il s’agit d’une frappe extrêmement technique ou l’utilisateur tourne son poing brusquement lorsqu’il touche au but, provoquant une brûlure en plus de l’impact suite au frottement puissant qui en résulte. Il l’enchaina avec un coup de paume contre le plexus solaire, assez puissant pour la balader en arrière. Déjà rapprochée du bord de la zone de combat, elle risquait d’être tout simplement expulsée si elle ne parvenait pas à l’éviter, ou au moins à la contenir.
Suì-Fēng
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Ven 6 Sep 2024 - 23:26
[Réponses et actions des postes passés en italique]
Le tournoi battait son plein et la tension montait d'un cran entre les deux adversaires. La représentante du royaume de Shu, malgré sa stature plus petite et sa rapidité, faisait face à un adversaire d'une perception hors du commun. Son adversaire allait lire dans ses mouvements grâce à son troisième œil, plus que probablement. Cette capacité fantastique rendrait nerveux n’importe qui, même elle.
Au cœur de l’action, elle sentit un coup puissant dans son abdomen. L’uppercut avait été parfaitement exécuté. Elle recula, le souffle coupé. La douleur irradiait dans son ventre, mais la martialiste se redressa immédiatement, refusant de céder. Sa formation rigoureuse l'avait préparée à encaisser de tels coups. En concentrant son KI dans son centre, elle dissipa une partie de la douleur et avait tout de même exécuté son attaque précédente.
Tienshinhan, toujours attentif, réussit à parer plusieurs coups, mais l'un d'eux atteignit sa cible. Un coup vif à l’aisselle, un point sensible de pression, fit grimacer le guerrier. Le public poussa un cri d'étonnement, mais le combattant se remit vite. Il n'était pas homme à se laisser abattre aussi facilement.
Plus tard, dans un mouvement rapide, il saisit le poignet de Sui-Feng, tournant son corps pour la projeter. Elle sentit la force brutale du mouvement et, malgré ses efforts pour se libérer, elle fut envoyée dans les airs. Ce fut à son tour de bondir vers elle, le genou levé, utilisant la technique de l’envol du faucon après l’avoir projetée. Le coup visait directement sa tête. En un instant, le corps de la combattante se transforma en une véritable vrille, lui permettant de faire un court sur-place avant de foncer à nouveau vers le damier afin d’atterrir de manière maîtrisée. Le genou du triclope avait tout de même touché une partie de son épaule qui commençait déjà à virer au violet. Celle-ci se réceptionna lourdement sur le sol de l’arène, sentant le choc se propager dans tout son corps. Un mince filet de sang coula de sa lèvre, mais elle se releva rapidement, sa détermination toujours intacte. L’espionne était blessée, mais pas vaincue.
La stratège décida alors de porter une attaque plus audacieuse. Elle sauta en l’air, sa main droite formée en griffe pour utiliser le Feng Ying Zhua – la griffe de l’ombre. Griffant le visage du pauvre bougre, ce dernier ne la laissa pas en reste et elle dû faire une ruade de dernière minute pour ne pas se faire submerger par sa riposte.
Postérieurement, la shuienne ressentit la morsure cuisante du coup de pied retourné de Tienshinhan, son menton encaissant l’impact avec une violence inattendue. Son corps vacilla sous l'assaut brutal, ses pieds glissant légèrement sur le sol de l’arène. Elle perçut immédiatement le danger, son adversaire cherchant à la déstabiliser pour ouvrir une brèche dans sa défense. Mais son instinct aiguisé et son expérience de guerrière l'empêchèrent de tomber. Serrant les dents, la shuienne récupéra son équilibre avec une souplesse féline, évitant de peu une chute désastreuse.
Le souffle lui manqua subitement lorsque Tienshinhan, profitant de son instant de déséquilibre, frappa d'une main ferme sous sa poitrine, là où les points vitaux étaient vulnérables. La douleur fut instantanée, un choc électrique parcourant son corps. Son souffle se coupa brusquement, son diaphragme comprimé par l'impact précis et implacable de son adversaire. L’espionne sentit son énergie vaciller, mais il n’y avait pas de place pour l’abandon dans son esprit. Malgré l’étouffement, elle resserra son esprit de fer, se concentrant sur chaque mouvement de l’ennemi.
Les crochets qui suivirent étaient violents et précis, le premier elle réussit à le bloquer en attrapant subtilement entre ses deux paumes de main la main de son adversaire, mais… Le second frappa son autre côté, envoyant une vague de douleur à travers son crâne. Son corps fut projeté en arrière, ses pieds glissant dangereusement vers les limites du damier. Le monde autour d’elle vacilla un instant sous l’impact, son regard flou à cause de la force brute des attaques.
Mais Sui-Feng n'était pas une guerrière qui abandonnait facilement. Malgré les coups implacables, son esprit restait lucide, concentré sur la survie et la contre-attaque. Enracinée dans les principes de la discipline martiale, elle ne se laissait jamais complètement désarçonner. Au moment où la guerrière sentit le dernier coup de coude approcher, elle utilisa à nouveau le Bagua Zhang, un art martial chinois célèbre pour ses techniques d’évasion circulaire.
Pivotant gracieusement sur elle-même, l’agent double esquiva d’un cheveu le coup de coude dirigé vers sa poitrine, son corps tournant dans un mouvement fluide comme de l’eau. La rotation la sortie de la trajectoire du coup et la plaça légèrement sur le côté de Tienshinhan, loin du bord de l’arène. Ses pieds touchèrent à nouveau solidement le sol, lui redonnant l'équilibre qu'elle avait brièvement perdu.
Sui-Feng, toujours alerte malgré l’intensité du combat, sentit immédiatement le danger quand son adversaire adopta la posture du singe, typique du Xingyiquan. Ce style, connu pour ses frappes directes et puissantes, nécessitait une réaction rapide. Elle n'eut que quelques fractions de seconde pour interpréter son mouvement, ses instincts aiguisés lui criant qu'un coup fatal arrivait. Alors qu'il avançait avec une rapidité surprenante pour sa carrure, elle perçut la rotation subtile de son poing, signe du Sun Quan, le "poing de l’eau".
Le coup visait ses reins, un endroit vulnérable capable de désorienter n'importe quel combattant. Mais la shienne n’était pas n'importe qui. Sa formation et sa maîtrise des arts martiaux chinois, en particulier le Bagua Zhang et le Tai Chi, lui enseignaient l'importance de la fluidité dans la défense. Elle utilisa ce savoir pour répondre à l'assaut.
Plutôt que d'affronter la force de Tienshinhan de front, cette dernière choisit une approche plus subtile et plus technique. Elle pivota rapidement sur ses hanches, une esquive latérale, utilisant une technique appelée "Hua Bu", un pas circulaire typique du Bagua. Son mouvement était fluide, imitant le flux de l'eau pour se soustraire à la frappe, laissant le poing du grand ami de Chaozu glisser à côté de son corps sans contact direct. Mais même ainsi, la puissance du coup provoqua un déplacement d'air qui fit vibrer son uniforme.
Elle savait cependant qu'elle ne pourrait pas échapper à toutes ses attaques, et dès qu'elle esquiva celle-ci, le coup de paume de son opposant s'abattit violemment contre son plexus solaire. La tacticienne n’eut pas le temps de bloquer totalement l’attaque. La puissance du coup lui coupa à nouveau le souffle et la projeta en arrière, ses pieds raclant le sol avec un bruit sec. Son corps ressentit immédiatement l'impact, ses poumons se comprimant sous l'effet de la frappe.
Ses pieds glissèrent dangereusement vers le bord de l’arène une fois de plus, et pour un instant, elle crut qu’elle allait être expulsée du ring. Mais, dans un ultime effort pour conserver son équilibre, Sui-Feng planta fermement son pied droit dans le sol, se courbant en avant pour regagner son centre de gravité. Sa respiration était saccadée, la douleur pulsant dans sa poitrine, mais son esprit restait clair. Elle n'avait pas le luxe de montrer des signes de faiblesse face à un adversaire aussi redoutable. La martialiste cracha une gerbe d’hémoglobine avant de se stabiliser avec difficulté.
Le souffle rapide mais contrôlé, celle-ci observait attentivement le colosse. Le guerrier aux trois yeux était une montagne de puissance et de technique, mais elle savait que la précision et la stratégie pouvaient encore renverser la situation. Malgré ses blessures, elle n’avait pas l’intention de reculer. La brune resserra ses poings, son regard perçant ancré sur son adversaire, et planifia la prochaine série d'attaques.
Elle avait besoin de déséquilibrer Tienshinhan, et pour cela, elle comptait sur des frappes rapides et calculées, là où sa force brute ne pouvait pas la suivre.
D'un bond puissant, Sui-Feng se propulsa vers lui, entamant une série d'attaques basées sur le Liu He Ba Fa, un art martial interne chinois qui combine la fluidité du Tai Chi et la puissance explosive du Xingyiquan. Elle utilisa la force de l’eau dans ses mouvements, ses bras s’enroulant comme des vagues autour de son adversaire. Elle commença par un coup de paume vers le sommet du crâne chauve de son opposant - un leurre destiné à attirer son attention. Immédiatement, elle changea la direction de son attaque, son poing déviant vers sa pomme d’Adam dans une frappe verticale.
Ensuite, la stratège utilisa le Chin Na, un ensemble de techniques de saisie et de contrôle visant à neutraliser l'adversaire. Elle saisit donc rapidement le poignet de Tien avec une précision déconcertante et le tordit en une clé de bras, cherchant à l’immobiliser. La manœuvre, bien qu’efficace, n'était qu'une préparation pour sa prochaine attaque.
Sans perdre de temps, elle pivota sur ses hanches, projetant sa jambe droite en un coup de pied circulaire rapide qui visait à frapper la mâchoire de Tienshinhan. Mais elle n'avait pas fini. Sui-Feng était déjà en mouvement avant même d’avoir touché le sol. Utilisant la force centrifuge générée par sa chute, elle se retourna et, dans un enchaînement parfaitement fluide, exécuta un coup de pied arrière directement sur le torse du déplumé.
Sui-Feng savait qu’elle ne pouvait pas se permettre une pause. La tête de boule de billard (quoi que, Krillin correspond d’autant mieux à ce surnom) était incroyablement résistant et chaque instant de répit lui permettrait de se rétablir. Elle chargea à nouveau, ses mouvements devenant encore plus rapides. Elle utilisa cette fois une combinaison de frappes issues du Bajiquan, un art martial chinois connu pour ses coups explosifs à courte distance. Ses coups étaient puissants et rapides, visant les points vitaux de son adversaire. Celle-ci chercha à frapper les coudes, les genoux et le cou, des zones vulnérables qui, si touchées correctement, pourraient affaiblir même un combattant aussi robuste que lui.
Sui-Feng tenta particulièrement d’atteindre son genou gauche avec une frappe précise, utilisant son coude pour y concentrer toute sa puissance. Le coup fit plier légèrement la jambe du guerrier s’il avait marché, et il se retrouverait alors temporairement déséquilibré. Sui-Feng suivit immédiatement avec une autre attaque, cette fois un coup de poing inversé vers le flanc de dégarni, utilisant le rebond de son propre mouvement pour frapper avec plus de force. S’attendant à une puissante riposte, son instinct la fit s’activer. Avec une agilité féline, elle sauta en l’air, esquivant de justesse le balayage, et dans un mouvement gracieux, elle fit une pirouette avant d’atterrir sur le dos de son ennemi !!
Profitant de sa position élevée, elle utilisa une technique du Tongbei Quan, frappant violemment les points de pression sur les épaules de Tienshinhan avec ses coudes, cherchant à neutraliser temporairement ses bras. Chaque coup était porté avec une précision chirurgicale, visant à couper la circulation du Ki dans les zones visées.
D’un salto arrière, elle adopta ensuite une posture basse, les jambes légèrement fléchies, et se mit à concentrer son énergie. Une de ses techniques ultime approchait. La Frappe de la Foudre.
La brune disparut presque instantanément aux yeux du public, réapparaissant directement… sous Tienshinhan avec une vitesse fulgurante ! Sa main, chargée de Ki, frappa directement le bas du sternum de son opposant avec une force explosive. Ce coup, concentré en un seul point précis, visait l'interruption temporaire du flux d'énergie du chauve, cherchant à affaiblir sa capacité à respirer et à rassembler son KI.
Sui-Feng, elle, refusait de ralentir, faisant une glissade pour s’échapper d’entre les jambes du colosse. Elle suait à grosses gouttes et on sentait toute l’étendue de la maîtrise de sa propre respiration : c’était son style de combat. Prendre les autres de vitesse, s’insinuer là où ils ne s’y attendent pas, esquiver si vélocement que cela agace et perturbe l’autre. Toujours dans une orientation plutôt basse en terme d'inclinaison de son corps, la jeune femme se mit en position de défense, prête maintenant à user des techniques relatives au Zui Quan (“le poing ivre”) - dont Lei Wulong était un célèbre pratiquant.
Tienshinhan
Terrien
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Dim 8 Sep 2024 - 11:47
Comme le craignait Tienshinhan, sa rivale n’était pas une experte que dans quelques variantes ou spécialités du monde des arts martiaux chinois. Au contraire, Sui-Feng disposait de connaissances très larges qui lui permettaient de contrer la plupart des offensives avec une grande preste. Lorsque le triclope utilisa le poing de l’eau sous la forme du singe de Xingyiquan, il ne s’imaginait pas recevoir le contre parfait : Le hua Bu. C’est cette maîtrise absolue ainsi qu’un courage et une vitesse sans pareille qui lui permirent de survivre dans l’arène, jamais elle ne se serait maintenue en course sans l’une de ces qualités. Et si l’horizon d’une victoire facile c’était déjà en allée au loin, Tienshinhan relativisait en découvrant une concurrente passionnante à affronter.
Suite à sa phase d’attaque, le combattant solitaire recula de quelques pas pour reprendre son souffle. Il avait porté une offensive très couteuse qu’il ne pouvait pas poursuivre sous peine de commettre une erreur dans la précipitation. Quelques secondes salvatrices pour la promise de Juza qui eut le temps de se rétablir.
Avant qu’elle n’arrive, l’ermite se prépara, se doutant qu’elle allait user de sa vitesse pour tenter de le prendre à revers, ou bien de le surcharger d’attaques. Il s’abaissa légèrement, portant son point de gravité plus proche du sol en adoptant la forme du dragon. C’était clairement une posture purement défensive et statique, annonçant clairement son intention de recevoir un assaut. Ensuite, il concentra son ki dans ses jambes afin de surprendre Sui-Feng à la première occasion en rompant son style pour devenir très mobile.
Lorsqu’elle se lança à l’assaut, elle initia une frappe contre le sommet de son crâne. Alerte et préparé, le champion vint brusquement joindre ses mains au-dessus de sa tête afin d’attraper le bras de sa rivale. Lorsqu’elle changea finalement de cible, visant plutôt sa pomme d’adam, il vint abaisser brusquement ses bras face à lui, percutant avec une grande violence la main offensive de Sui-Feng, un peu comme si un maillet l’avait écrasée. Mais la concernée ne se laissa pas faire et vint saisir l’une des mains jointe avec force, pour initier une torsion du poignet, une prise de soumission ! Surpris, le disciple de Tsuru Senin retint la torsion complète, s’aidant notamment de sa main gauche disponible. Mais cette action salvatrice retint son attention quelques instants, assez pour que Sui-Feng lui explose la mâchoire à l’aide d’un coup de pied circulaire suivit d’un second, très ingénieux, en plein torse. Un grand « clac » résonna dans les airs, rapidement suivit d’un râle de douleur. Tien tituba en arrière puis contre attaqua en se jetant vers le sol pour exécuter un coup de pied glissé en avant. Attaque magnifique, mais trop lente, sa cible s’était évadée sans difficulté pour reprendre une offensive plus conventionnelle.
Rapidement remis sur pieds, le triclope reconnu les frappes de sa rivale du style bajiquan, répliquant avec du jeet kune do, un art martial similaire en termes de vitesse et d’explosivité. Si l’objectif de Sui-Feng était de toucher les poings vitaux de son adversaire, Tienshinhan avait abandonné cette idée, privilégiant l’interception des frappes de sa concurrente. Il misait sur sa résistance et sa solidité supérieure, bloquant les attaques « poing contre poing » pour provoquer des impacts qui risquaient de fragiliser les os de son opposante. Afin d’optimiser les effets de sa tactique, il insuffla un peu de Ki dans ses poings, les transmettant à chaque contact comme une petite décharge électrique venant tétaniser les muscles de l’agente secrète.
Pourtant, elle ne sembla pas se retirer du corps à corps, allant même jusqu’à tenter un coup de force en envoyant son coude frapper le genou gauche du colosse. Le membre fut immédiatement endolori et engourdi par l’impact, l’empêchant de bouger. Immobilisé, il vint subir un coup d’avant-bras dans les hanches le faisant tressaillir dans un énième râle. Il pivota alors sur sa jambe droite pour détonner un puissant crochet en direction de la martialiste pour la forcer à se retirer de la mêlée, ce qu’elle fit immédiatement. Projetée en l’air, elle tenta de lui atterrir dessus ; anticipant aisément un tel plan, il prit les devants et fit un poirier, brandissant ses jambes vers le ciel pour réceptionner sa concurrente et la renvoyer en l’air à l’aide d’un brusque coup joint.
Reprenant une posture standard, l’ermite la chercha du regard, ne sachant où elle était. Puis, il senti une concentration immense de ki massée sous son menton, découvrant que Sui Feng s’était faufilée jusqu’à lui en un éclair, sans qu’il n’ait le temps de comprendre quoi que ce soit. Comment s’était-elle soustraite à sa vue ? Par quel moyen était-elle devenue si rapide ? Totalement pris au dépourvu, il fut incapable d’avoir la moindre réaction concrète, se contentant d’écarquiller les yeux, éberlué, tout en reculant d’un pas en arrière.
« Comment est-ce possible ?! »
Criât-il un instant avant l’impact.
La frappe qui suivit fut magistrale, un véritable tonnerre percuta l’artiste martial de plein fouet, provoquant une détonation sonore digne des plus violents orages. Le concerné fut projeté en l’air, à l’autre bout de la zone de combat, une marque de brulure vive marquait désormais son torse. Il s’écrasa lourdement sur le bout du damier, la respiration lourde, partiellement bloquée par l’attaque de sa concurrente. Encore une fois, les spectateurs acclamèrent la performance olympique de Sui-Feng qui venait de porter un nouveau revers à son adversaire. L’homme solitaire se redressa lentement, haletant et suant à grosses gouttes, son corps tout entier était engourdi à cause de la redoutable attaque qu’il venait de subir, il allait devoir innover s’il voulait remporter la victoire.
Il observa sa rivale un instant, elle adoptait une posture défensive qu’il ne connaissait pas mais qui semblait très instable et ouverte. Il s’agissait certainement d’un piège, elle avait quelque chose derrière la tête. Fort heureusement, aucune posture, aucun piège ne préparait Sui-Feng à ce qui suivait. Il vint saisir son t-shirt pour l’arracher complétement, son haut avait été malmené par les affrontements et risquait de le gêner pour l’utilisation de sa prochaine attaque.
Il concentra une grande quantité de ki dans tout son corps, s’enveloppant d’une aura blanchâtre inquiétante, plié en deux sous l’effort, Tienshinhan était à cran, les muscles comprimés. Puis d’un coup, deux bras apparurent dans son dos, deux bras supplémentaires ! Il s’agissait d’un art ancien propre au peuple des triclope, quasiment inconnu : la technique des quatre sorcières. Il ne s’agissait pas d’un leurre ou d’une ruse, c’était bien avec quatre poings qu’il comptait abattre sa rivale.
« Grah ! Je ne pensais pas devoir l’utiliser dans les quarts. »
Habitué à l’utilisation de cette capacité hors norme, le lutteur solitaire se rua vers Sui-Feng et débuta une mêlée absolument inégale. Arrivé au corps à corps, il usa de ses deux premiers bras pour porter des attaques rapides du style de la grue, une acuponcture mortelle portée aux poings vitaux. Quand aux deux autres membres à sa disposition, il les utilisa pour porter de puissants coups aux flancs via le Tajiquan, plus connu sous le nom de « Tai Chi ».
Cette fois il avait l’avantage, profitant de son expérience pour utiliser ses 4 bras dans leur plein potentiel et ainsi submerger sa concurrente.
Après quelques échanges, il utilisa ses membres supplémentaires pour saisir les épaules de la malheureusement et la maintenir vulnérable pour porter un lent et puissant direct dans l’abdomen. Il profita de la brèche probable dans la défense de Sui-Feng pour saisir l’un de ses bras et exécuter une prise de judo, il la tira fort vers lui pour la faire passer par-dessus son épaule et l’abattre au sol : le soto-maki-komi. Il effectua ensuite un balayage, percutant son adversaire d’un lourd coup de pied destiné à la projeter hors de la zone de combat, ou du moins l’en rapprocher.
Il ne relâcha pas la pression, bondissant vers elle l’écraser d’un puissant direct du coude. Une frappe incroyablement puissante tout droit sortie du… MMA ! Il s’agissait d’un elbow drop, une technique répandue et d’une extrême violence ! Si elle subissait ce coup, Sui-Feng risquait d’en garder des séquelles. Quoi qu’il advienne de son attaque, il poursuivit, regagnant le corps à corps pour porter une nouvelle série de coups, cette fois-ci tous au style de la grue, multipliant les frappes aux points vitaux à l’aide de ses 4 membres. Très agressif, le martialiste cherchant à forcer sa concurrente à reculer, la poussant lentement vers la limite de jeu en la submergeant de coups.
Finalement, à la meilleure occasion qui se présentera à lui, par exemple lorsque son adversaire fut très proche du bord, il fit usage d’un autre de ses talents. Il matérialisa dans son poing droit une grande quantité de ki, enveloppant sa main d’une aura d’éclairs menaçants… C’était… La manipulation de la foudre de Sui-Feng ! Il avait volé sa technique ! En ne la voyant qu’une seule et unique fois, Tienshinhan était parvenu à reproduire à la perfection l’une des plus puissantes attaques de sa concurrente ! C’était l’une de ses capacités, il était un génie et tout comme Chaozu, il avait appris à analyser chaque mouvement de son adversaire et à en saisir la substance. C’est ainsi que par le passé, il était parvenu à recopier le kamehameha de Son Goku en ne l’observant qu’une seule fois. Dans un puissant cri guerrier, il détonna sa frappe direction contre le plexus de la malheureuse, bien décidé à la jeter hors de l’arène par cet ultime coup.
Suì-Fēng
Terrien
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Jeu 12 Sep 2024 - 19:52
Sui-Feng, bien qu'épuisée et blessée par les échanges intenses, savait qu'elle ne pouvait pas céder à la peur face à l'assaut implacable du chauve. Les quatre bras du triclope étaient une menace quasi invincible, mais aucun challenge ne pouvait la faire renoncer à gagner.
Sa respiration était saccadée, son corps criblé de douleurs – son abdomen en particulier pulsait douloureusement après l'impact brutal. La prise de judo l'avait laissée au sol, son souffle coupé, et le balayage l'avait projetée vers les limites de l'arène. Mais la combattante n’était pas encore battue.
Ses deux bras supplémentaires nouvellement acquis étaient prêts à agir. Le solitaire frappa avec la précision du style de la grue, ciblant des points vitaux. Sui-Feng encaissa certains coups - ceux de ses bras “classiques” - mais les offensives de Tai Chi portées à ses côtes la firent geindre de détresse. Un puissant coup de poing à la taille la fit plier en deux, et un autre dans l’abdomen la laissa à nouveau sans souffle, du sang perlant sur ses lèvres. Même dans cette situation à son désavantage, l'esprit de Sui-Feng était toujours en alerte, et elle refusait d'être vaincue. La guerrière savait qu’elle devait rapidement briser son rythme afin qu’il ne la submerge pas avec ses quatre bras.
*Mes deux bras seuls me suffiront pour te dominer !*
Sui-Feng sentit la poigne implacable de Tienshinhan se refermer sur ses épaules. Malgré sa rapidité et ses réflexes affûtés, le guerrier triclope avait parfaitement anticipé ses mouvements. Les deux bras supplémentaires qu’il avait invoqués grâce à la technique des quatre sorcières compliquaient la situation de manière inédite. Chaque tentative d’esquive ou de contre-attaque semblait être contenue par un bras supplémentaire, tandis qu’il la maintenait en place pour une attaque lente, mais terriblement puissante.
Le coup de poing plongea dans son abdomen, compressant son diaphragme et lui coupant presque instantanément le souffle. Sui-Feng grimaça de douleur, sentant ses muscles se contracter sous l’impact. La frappe était dévastatrice, bien plus lourde que ce à quoi elle s’était préparée, et elle dut rassembler toute sa volonté pour ne pas ployer sous la force de l’attaque.
Cependant, Tienshinhan ne lui laissa pas le temps de se ressaisir. Alors qu’elle tentait de reprendre son équilibre, il saisit son bras et, dans un mouvement fluide, la projeta par-dessus son épaule. Le monde autour d’elle se renversa brusquement, et Sui-Feng sentit son corps heurter le sol avec une violence inouïe. Le souffle lui fut arraché une nouvelle fois, et une douleur vive irradia depuis son dos jusqu’à ses membres. La technique du soto-maki-komi avait été parfaitement exécutée.
Alors qu’elle était encore au sol, un coup de pied fulgurant vint percuter ses côtes, la projetant sur plusieurs mètres. Sui-Feng roula au sol, essayant désespérément de retrouver une base stable avant de se retrouver trop près du bord de l’arène. Chaque mouvement lui envoyait des éclats de douleur à travers le corps, ses muscles endoloris protestant contre la punition qu’ils venaient de subir. Sa respiration était difficile, et elle pouvait sentir la marque des coups laissée sur son abdomen et ses côtes.
*Je dois me ressaisir…* pensa-t-elle, essuyant une fine traînée de sang sur sa lèvre inférieure. Ses options étaient de plus en plus limitées face à un adversaire qui possédait non seulement une force brute impressionnante, mais aussi une maîtrise stratégique impeccable. Ses quatre bras rendaient chaque engagement en corps à corps un véritable cauchemar.
Tienshinhan se préparait à lui porter ce qui aurait pu être le coup de grâce, un elbow drop. Alors qu'il bondissait, Sui-Feng puisa dans une réserve intérieure, utilisant la souplesse de son corps et sa connaissance du Zui Quan, l’art du « poing ivre ». Juste avant que le coup fatal ne l'atteigne, cette dernière bascula dans une posture totalement déséquilibrée, laissant son corps tomber au sol comme une marionnette sans fil. L’apparente désorganisation de ses mouvements était déconcertante, même le public faisait les gros yeux. L’onde de choc sous le poids de cette attaque barbare vint embraser la partie gauche du corps de la malheureuse - certes avait-elle esquivé le gros de l’offensive, mais au prix de brûlures intensives au troisième degré. La stratège hurla de douleur alors que de la fumée blanchâtre s’élevait de ses chairs détruites par le coup, mais elle serra bien vite les dents : son égo était trop important. La shuienne refusait de crier davantage, et pourtant c’est ce qu’elle fit tant la souffrance était vive. Des larmes embuent ses yeux. La concernée se mord la lèvre quitte à se faire saigner d’elle-même. Plutôt ça que de continuer à beugler comme une victime !
Son corps, mou et fluide, roula au sol dans une série de mouvements imprévisibles pour lui donner du répit malgré l’acharnement de son adversaire qui multipliait les frappes. Son style évoquait l'ivresse, mais c'était une ébriété feinte, chaque mouvement étant calculé pour déstabiliser et tromper l’adversaire. Celle-ci se relevait subitement de façon nonchalante ou “tombait” comme un pantin désarticulé, vacillant comme une feuille sous le vent. C’était après tout son ultime art martial de défense, et Tien l’avait poussé dans ses retranchements en la faisant user de cette carte.
C’est à ce moment-là que Tienshinhan révéla une capacité des plus incroyables : la capacité à créer une réplique exacte de la technique de la martialiste, la manipulation de la foudre. Le chauve l'avait reproduite avec une aisance terrifiante, enveloppant son poing d'une aura électrique crépitante. L’espionne sentit une montée d'adrénaline. Voir sa propre technique utilisée contre elle lui rappela combien cet adversaire était redoutable. Mais la shuienne n'allait pas le laisser gagner aussi facilement ! C’était SA technique après tout ! Un sourire mauvais allongea les lèvres de la concurrente.
Alors qu'il lançait son poing chargé d'électricité en direction de son plexus solaire, Sui-Feng se plia une fois de plus sous l'apparente ivresse du Zui Quan, son corps ondulant d'une manière qui défiait toute logique. Elle esquiva d’un souffle l'attaque, sentant l'électricité parcourir l'air juste au-dessus de sa peau. La proximité du coup faillit la désorienter, mais elle se laissa tomber en arrière, roulant au sol, au bord du bord de l’arène, comme si elle avait trébuché accidentellement. Pourtant, dans cette chute chaotique, elle parvint à rediriger son énergie.
En utilisant l'élan de sa roulade, elle se redressa en un saut souple, son pied heurtant violemment le poignet de son opposant pour désactiver l'aura électrique, avec une précision dérivée du Wing Chun, frappant les points nerveux de la main pour interrompre son flux de KI. Le choc fit en principe vaciller la concentration de Tien, dissipant temporairement la foudre autour de son poing.
Sans perdre une seconde, Sui-Feng exploita cette ouverture. Soudainement la jeune femme s’accroupit pour prendre de la force et de l’élan dans ses jambes. Son aura changea légèrement, crépitant autour de ses pieds. Elle bondit soudainement en l'air, réalisant une technique acrobatique issue du Wushu, et dans sa descente, elle libéra l'énergie électrique accumulée dans ses talons. Elle frappa directement le torse du colosse avec une salve de coups de pieds descendant afin de le faire reculer, le choc électrique combiné à l'impact physique créant une explosion d’énergie.
Dans la redescente du reste de son corps, Sui-Feng utilisa la vélocité aérienne pour frapper les deux joues de l'ermite simultanément entre ses paumes. Un tel coup avait de quoi sonner un cheval ! Fini de rire, la combattante était prête à prouver sa détermination et sa puissance. La tacticienne plongea en avant, pivotant sur son pied gauche avec la force concentrée de tout son corps dans un mouvement explosif typique du Bajiquan, tournoyant à une vitesse que seuls des yeux de puissants guerriers pouvaient suivre. Son poing droit s’écrasa directement contre le bas-ventre de Tien dans un Pi Quan - un coup caractérisé par une pénétration brute de la force interne. Le but était de créer un impact vibratoire à l’intérieur de son corps, secouant dans tous les sens ses intestins principalement et faire remonter son déjeuner : de quoi le faire rendre tripes et boyaux.
Avant qu'il ne puisse se remettre complètement de l'impact, la shuienne enchaîna immédiatement. Se déplaçant comme un éclair, elle utilisa la technique redoutable du Piguaquan, un art martial connu pour ses frappes de la main ouvertes et ses mouvements circulaires. La combattante balança son bras droit en arrière, accumulant une force centrifuge monstrueuse en faisant tournoyer comme une comète, cette fois-ci, son bras. Elle vint frapper brusquement en avant avec une “Pigua Zhang”, une paume cinglante destinée à broyer les muscles de son adversaire. En l'occurrence, c’était sa cuisse la plus courte qui était visée. La raison était toute simple : le corps n’étant pas parallèle, le côté le plus court est “plus faible” dans le maintien global de ce dernier. Déchirer ses ligaments musculeux revenait à l’handicaper sévèrement.
Le public retint son souffle, stupéfait par la puissance de ces deux coups consécutifs. La têtue, malgré son état affaibli, avait déployé une énergie titanesque dans ses frappes. Mais elle ne s’arrêta pas là. Savoir que Tienshinhan était toujours debout, même après un tel assaut, la poussait à faire preuve de plus de détermination encore.
Le corps de la concernée semblait alors flotter en l’air lorsqu'elle passa en transition dans un autre style : le Choy Li Fut, un art martial combinant des frappes circulaires et directes. Cette dernière pivota avec grâce, balançant ses deux bras de manière fluide avant de les ramener avec une grande puissance. Son poing droit traça un arc de cercle large, puis frappa en diagonale avec un coup appelé So Choy, une frappe rotative du poing qui visait à carrément déboîter l’épaule de son bras directeur (gauche s’il est gaucher, droit s’il est droitier donc). L’impact résonna comme un coup de tonnerre, qu’importe qu’il ait réussi à le bloquer ou non, on voyait bien que c’était là l’une des techniques les plus puissantes de l’espionne.
Sui-Feng n'avait pas fini. La bornée savait qu'il lui fallait un coup encore plus décisif ! Quelque chose qui pourrait surpasser même la résistance herculéenne de Tienshinhan. Inspirant profondément, elle se prépara pour l’un des coups les plus redoutés de son arsenal, une technique ancestrale provenant du Hung Gar, une école d'arts martiaux centrée sur des postures puissantes et des frappes directes.
La stratège planta ses pieds fermement au sol, les genoux légèrement pliés. Une énergie noirâtre extrêmement intense se dégagea depuis son bassin jusqu’à ses poings. Puis l’ex militaire exécuta un coup de poing en ligne droite appelé le Iron Bridge Fist ! Ce coup, réalisé avec une force concentrée depuis ses hanches jusqu’à ses poings, visa directement le centre du corps de Tienshinhan. La frappe se concentra comme un coup de bélier invisible, visant à fracturer la défense physique de son adversaire et pénétrer directement son centre énergétique - le Hara (sous ses pectoraux et son plexus solaire) - là où se situait le point névralgique de l’afflux de KI dans son corps entier. L'impact fit trembler le sol sous leurs pieds. Une onde de choc visible s’échappa de la zone de contact, soulevant de la poussière autour d’eux dans une scène visuellement magnifique et intense. Pour la première fois dans ce combat, elle sentait que l’élan pouvait peut-être tourner en sa faveur.
Juza se leva de nouveau depuis les tribunes, le coeur battant la chamade.
La shuienne, haletante, s’était dégagée de la zone via un double salto arrière. Sui-Feng atterrit avec agilité, respirant lourdement. Ses forces diminuaient à vue d’œil. C’était à un tel point que son corps entier tremblait, et elle fini par tomber un genou à terre sous les cris choqués des spectateurs. Du sang coulait de ses oreilles à cause du fait que sa pratique des arts martiaux se concentrait surtout sur la rapidité, l’hémoglobine s’échappait également de ses lèvres, puis des horribles furoncles sur le côté totalement carbonisé de son corps… le spectacle n’était pas vraiment beau à voir. Son fiancé hurlait frénétiquement des encouragements qu’elle réussit à percevoir malgré les vertiges et le brouhaha ambiant.
*Pourquoi ne peut-il jamais… me lâcher la grappe…*
L’assassin avait tout donné dans cette dernière série d’attaques, son corps criait de douleur et de fatigue. Chaque fibre de son être lui rappelait que la moindre erreur pouvait lui coûter cher face à un adversaire aussi redoutable que Tienshinhan. Alors, très lentement, elle se releva, le corps chancelant, reprenant une posture défensive, dans ses yeux flambaient son inextinguible soif de combat…
Avant qu’elle ne s’écroule de nouveau, cette fois les deux genoux à terre et les paumes contre le sol. Un bruit sourd et perçant traversa son crâne, la faisant s’égosiller à gorge déployée.
*Je n’ai pas l’habitude des combats longs… Je suis spécialisée dans l’assassinat après tout… je suis finie ! … et j’ai l’air stupide ! … Reprends-toi, bon sang… vite !...*
Tienshinhan
Terrien
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Sam 14 Sep 2024 - 15:01
Armé de ses bras supplémentaires, Tienshinhan avait obtenu un avantage conséquent dans l’ensemble des échanges qui suivirent. Entrainé à l’utilisation de la technique des quatre sorcières, il ne perdait pas en coordination et profitait d’une vitesse incroyable. Sui-Feng en paya les frais, subissant revers sur revers jusqu’à elle utilise cette drôle de posture que le triclope avait observé auparavant sans la voir à l’action : Le poing Ivre. Aux premiers abords, ce style semblait être celui d’une femme saoule, mais le colosse n’était pas dupe, lisant dans les mouvements de cette dernière toute la subtilité d’un art martial rigoureux. Mais cette information fut inutile, car l’imprévisibilité de cette école la rendait parfaitement insupportable. Enchainant ses coups, le Z-warrior eut la désagréable surprise de constater l’efficacité du poing ivre, il ne faisait que frôler Sui-Feng, sans jamais l’atteindre en profondeur. C’était frustrant ! Tien utilisait une grande quantité d’énergie en usant de sa botte secrète, il ne pouvait pas perdre du temps ainsi ! Un croisement de nerfs apparu sur son front, signe qu’il était très ennuyé par la situation.
Alors, dans la précipitation et l’exaspération, il copia la technique de foudre crépitante, paré un porté un coup décisif. Mais ce fut sans compter sur l’agilité de sa rivale qui parvint à défier toute logique et à contorsionner son corps de sorte à éluder la frappe de justesse. Un véritable éclair de génie, d’autant que Tienshinhan avait porté une attaque en profondeur dans l’idée de ne pas être évité, même ces précautions ne furent pas suffisantes pour qu’il s’assure la victoire. Il poussa un grand râle de frustration, une fois encore, il était décontenancé par la grâce surnaturelle de Sui-Feng, d’autant que la technique du poing ivre lui donnait surtout l’impression d’être aux abois en permanence.
Légèrement emporté par la puissance de sa propre frappe, Tien tituba en avant, la garde ouverte, ce fut l’occasion idéale pour sa concurrente qui lui sauta dessus avec fougue. Sans appui solide car en pleine ruade, il fut incapable de se défendre aux mitraillages de coups de pieds descendants de la Shuienne. Le torse en feu, le guerrier solitaire recula progressivement, poussé par chaque attaque encaissée. L’accumulation des frappes créa une petite explosion localisée sur sa poitrine, finissant de lui arracher un cri de douleur bref, mais franc.
Il vint se ressaisir, retrouver une posture forte avec un point de gravité bas, il reprenait la posture du dragon de Xingyiquan, excellente en défense statique. Si la dernière fois il l’avait utilisé comme une feinte, cette fois-ci il était très sérieux et ne compter pas reculer davantage. Lorsque Sui-Feng tenta de lui écraser le visage entre ses paumes, il profita de sa stabilité pour laisser pivoter son torse en arrière et éviter le coup joint. Alerte, il fit usage de ses nombreuses mains pour saisir l’avant-bras droit de sa rivale adressé à son abdomen. Le corps entier de l’ermite trembla : Sui-Feng avait accumulé une grande puissance dans cette frappe, rendant son arrêt difficile et éprouvant. Il profita d’avoir attrapé sa concurrente à deux mains pour utiliser les autres dans une série de crochets destinée à abîmer le visage de l’agente secrète. Mais d’une manière ou d’une autre, elle se retira et profita de sa proximité pour faire usage du pigua zhang, une technique de la paume redoutable capable de tétaniser les muscles. Trop bas pour s’évader du corps à corps, le Z-warrior n’eut d’autres choix que d’encaisser d’une manière ou d’une autre. Ainsi, il fit barrage de ses bras supérieur pour réceptionner la frappe et épargner le bas de son corps.
Un craquement se fit entendre, l’avant-bras supérieur droit de Tienshinhan avait été brisé par la violence du coup, cet horrible son résonna dans l’arène. Impossible de retenir l’émotion provoquée par une telle frappe. Il tituba en arrière, en se tenant tant bien que mal son membre blessé ; il venait d’encaisser un sacré revers.
Dans la précipitation et pour éviter d’être handicapé trop durement, il rangea ses membres supplémentaires dans son dos, les faisant ainsi disparaitre. Il ne voulait pas souffrir d’une blessure pareille dans le match, d’autant que la technique des quatre sorcières consommait beaucoup d’énergie. Les bras supplémentaires augmentaient la quantité de muscles à oxygéner et à alimenter. Quand Sui-Feng se présenta à lui, elle initia un mouvement une grande puissance, un So Choy, une frappe rotative lourde destinée à détruire le membre directeur adverse. Lisant dans les attaques de sa concurrente à l’aide de son troisième œil, Tien improvisa un contre à la hauteur du fantastique offensive qu’il recevait. Il fit usage de l’art martial Cha quan, une boxe de la minorité chinoise Hui basée sur la maîtrise du ki pour porter des attaques puissantes. Il utilisa plus précisément la dixième porte, « les poings enchainés », frappant d’un crochet catalysant une grande quantité d’énergie.
Les deux attaques se percutèrent frontalement, causant un boucan terrible et soulevant une grande partie de la poussière de l’arène. Les spectateurs se muèrent dans un silence contemplatif malgré l’agitation causé par les redoutables bourrasques de vent qui s’en suivirent.
Mais ce n’était pas terminé, le souffle court, Tienshinhan remarqua l’énième offensive de Sui-Feng. Elle portait un énième coup lourd du style Hung Gar destiné à percer sa défense et atteindre le centre névralgique de son ki, au niveau du hara. Etonné de voir sa concurrente privilégier des attaques lentes et lourdes, il prépara son contre en ripostant aussi de sa voix.
« Ça ne fonctionnera pas ! »
Pour bloquer un tel coup, un simple barrage des bras ne suffisait pas, il fallait anticiper la frappe de l’adversaire avec une précision absolue. Pour se faire, le maître de l’école de la Grue combina sa capacité d’analyse hors du commun conférée par son troisième œil et une forme bien particulière de l’art martial Kenpô. Le Kenpô n’est pas un art chinois, mais initialement japonais, destiné à l’auto-défense de haut niveau face à des attaques professionnelles. Elle se compose de plusieurs méthodes permettant d’offrir des solutions adaptées à chaque approche adverse. « Go-Ho ! » Cria-t-il pour se donner du courage, hurlant en dernier mot le nom de la technique qu’il avait choisi d’utiliser. Il enfonça ses pieds dans le sol, littéralement, paré à accueillir la frappe explosive de sa rivale avec une détermination sans faille. Le Go-Ho était un regroupant de coups, dont un bien particulier, le kyusho « La maîtrise des points vitaux ». S’il n’était pas aussi développé que les savoirs secrets des écoles du Nantô et du Hokuto, cette branche discrète du Go-Ho disposait de maîtres puissants capable d’utiliser les faiblesses des points névralgiques du ki dans le cadre de la défense.
Du moins c’est ce que Tienshinhan pensait.
« Le poing divin de la grande ourse » est un art chinois millénaire secret basé sur l’offensive parfaite et calculée des points de circulation des énergies. Bien que redoutable, chacune de ses techniques prend plusieurs années à être maîtrisée, et ne peut l’être que par des prodigues. Mais il s’agit aussi d’un art martial incomplet, ne disposant que d’une quinzaine de coups destinés à la destruction des flux énergétiques, sans autre cible possible. Depuis 1800 ans, chaque apprenti doit compléter son style par lui-même, soit en inventant un art martial complémentaire au Hokuto Shinken, soit en en apprenant un autre comblant ses lacunes. Au sein de la génération actuelle, composée de 3 apprentis reconnus, tous ont adopté au moins un style destiné à compléter leur arsenal de coups. Kenshiro s’est spécialisé dans les frappes rapides en s’inspirant de Bruce Lee par le Jeet Kune Do. Rao a conçu sa propre forme via le « Go no Ken », le poing puissant. Finalement, le plus généreux et discret, Toki, a préféré un art défensif : Le Go-Ho.
Ainsi et sans s’en rendre compte, l’improvisation, l’analyse du troisième œil et l’utilisation du Go-Ho permirent à Tienshinhan d’exécuter un mouvement dont il n’avait jamais eu vent de l’existence, qu’il pensait avoir inventé à l’instant : Le « Sōkoku no Kurenai ».
Lorsque le poing de Sui-Feng fut sur le point de l’atteindre, il glissa sur son flanc, donnant un petit coup du plat de la main contre le coude de sa rivale, touchant précisément un point vital secret incroyablement sensible avec une précision parfaite. Aussitôt, cette dernière fut paralysée, vidée de son énergie, le tout en ne ressentant qu’une très faible douleur, comme s’il ne s’agissait que d’une tape amicale.
Spoiler:
Pourtant, bien qu’elle ne ressentît presque rien, elle tomba à genoux comme un pantin désarticulée, comme si on lui avait retiré toute emprise sur son corps. Elle ne sentait que des picotements sur ses différents points vitaux et une grande fatigue, rien de plus.
Juza, qui s’était montré loquace et fanfaron jusqu’alors changea radicalement d’attitude, il avait compris ce qu’il venait de se passer, l’art que Tienshinhan venait de bredouiller, même involontairement.
En faisant fit du règlement, le nuage exécuta un grand et gracieux saut, foulant ainsi le damier de l’arène de combat. Les gesticulations de l’arbitre n’y changeraient rien, il n’allait pas laisser cet homme menacer la vie de sa bienaimée. Il s’avança d’un pas lent et décidé vers le triclope, l’expression de son visage était celle d’un homme froid et sérieux, aux antipodes de son comportement habituel. On en rigolait pas quand il s’agissait de protéger Sui-Feng.
« Ça suffit, le combat est terminé. »
Annonça-t-il sèchement en faisant face au maître de la grue. Le frère de Yuria dégageait une énergie formidable, une puissance incroyable qui n’attendait que de se déchainer. Ça, Tienshinhan le ressentait bien et ne comptait pas s’opposer à Juza. S’il avait eu autant de mal à vaincre Sui-Feng, il avait pleinement conscience n’avoir aucune chance contre son homme. Il hocha simplement la tête, laissant ce dernier saisir sa dulciné comme il porterait une princesse, le tout avec une délicatesse olympique.
Le Z-warrior laissa couler, sa respiration saccadée ne lui permettant pas de remercier sa concurrente pour cet incroyable combat.
Alors qu’il s’éloignait en marchant tranquillement, toujours en portant sa bienaimée, Juza se retourna, comme s’il avait oublié de préciser quelque chose.
« Tu es invité au royaume de Shu. Rends-y toi dès que tu auras terminé cette compétition. Nous devons parler. »
Termina-t-il avant de bondir une nouvelle fois, si agile qu’il semblait s’envoler comme un nuage flotterait dans les airs.
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Suì-Fēng
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Sam 14 Sep 2024 - 23:27
Après un duel intense et acharné, Tienshinhan, visiblement épuisé mais victorieux, recula lentement en observant le corps de Sui-Feng s'effondrer sous le poids des attaques qu’elle avait encaissées. Son poing ivre, bien que redoutable, avait fini par céder face à la détermination et à la force du triclope. Le combat avait été à la fois un affrontement de technique, de puissance et de résilience, mais au final, la subtilité du moine et sa maîtrise des arts martiaux l'avaient mené à la victoire.
La tacticienne tomba à genoux, ses muscles paralysés, toute son énergie avait été aspirée par le dernier coup de son adversaire. Sur le moment, elle ne réalisa pas qu’il avait involontairement déclenché une arcane propre aux arts pratiqués par son conjoint. Son visage, bien que marqué par l’épuisement, gardait encore une expression de détermination, mais son corps ne répondait plus. Les spectateurs, ébahis par la tournure des événements, observaient en silence, suspendus à la conclusion inéluctable du combat. La stratège ne tarda pas à sombrer dans l’inconscience malgré elle.
Dans ce silence pesant, Juza, jusque-là jovial et désinvolte, apparut soudainement comme une ombre protectrice. Son attitude changea radicalement en voyant sa fiancée s’effondrer. D’un bond majestueux, il atterrit dans l’arène, ses mouvements dégageant une grâce et une puissance qui imposaient le respect. Les gestes désespérés de l'arbitre pour rappeler les règles n’avaient aucun effet sur lui. L’Apollon s’avança vers le martialiste avec un calme glacial, son regard traduisant une colère contenue.
« Ça suffit, le combat est terminé », déclara-t-il d’une voix tranchante, l’énergie qui émanait de lui semblant dominer l’atmosphère. Le challenger, essoufflé et conscient de ses propres limites après un tel affrontement, acquiesça silencieusement. Il savait qu’il avait fait face à un adversaire redoutable en l’ex-militaire, mais il comprenait aussi que le Nuage, avec l’aura écrasante qu’il dégageait, représentait une force qu’il ne souhaitait pas défier.
Sans un mot de plus, le fiancé s'agenouilla doucement auprès de sa bien-aimée, son expression soudain adoucie par l’inquiétude. Il la souleva avec une délicatesse presque surnaturelle, la tenant dans ses bras comme si elle était une princesse endormie, et s’éloigna de l’arène. Malgré la dureté de la scène, il y avait dans ses gestes une tendresse émouvante. Tandis qu'il s’éloignait, le silence retomba à nouveau, interrompu seulement par la respiration saccadée de Tien, encore imprégné de l’intensité du combat.
Juste avant de disparaître, le Nuage se retourna et lança au chauve une invitation des plus énigmatiques. Ces derniers mots laissèrent une trace certainement indélébile dans l’esprit du triclope. Le combat avec Sui-Feng avait atteint ses limites, et maintenant une nouvelle énigme s’offrait à lui dans les profondeurs du royaume de Shu, où sa concurrente ne manquerait pas de le féliciter (en mettant son énorme égo de côté, puisqu'il est un adversaire honorable).
En attendant, il sortait vainqueur de cette confrontation des plus inattendues et le public l'acclama joyeusement !
Arbitre
PNJ
Date d'inscription : 13/02/2007 Nombre de messages : 228Bon ou mauvais ? : Neutral évidemment ! Un arbitre se doit d'être neutre, allons ! Rang : -
Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng Sam 14 Sep 2024 - 23:43
Les spectateurs furent ébahis par la conclusion du match. Juza, le fiancé de Sui-Feng était intervenu pour la récupérer alors que l'arbitre n'avait pas donné son accord, ni annoncé la fin du match. Il contesta l'action du martialiste de l'école du Nantô, sans effet apparent. Qu’est-ce qu’un humble arbitre pouvait y faire ? Il laissa le fauteur de trouble récupérer la combattante inconsciente, se contentant d’annoncer vainqueur le seul guerrier restant sur le damier.
« Mh… Tienshinhan est déclaré vainqueur ! »
La foule vint acclamer la victoire du triclope, qui pouvait désormais se rendre dans les loges pour récupérer avant son prochain match.
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Sujet: Re: Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng
Quarts de finale (27ème) : Tienshinhan contre Sui Feng