| | Age : 27 Date d'inscription : 20/06/2012 Nombre de messages : 789 Bon ou mauvais ? : connard égoïste Zénies : 1597 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Techniques 3/combat : Techniques 1/combat :
| Sujet: Michael Collins Dim 23 Oct 2016 - 19:42 En sortant du château je me dirige vers la base de lancement. Après quelques minutes d'attente j'attrape la première navette en direction de la Lune. Le trajet dure un peu plus d'une heure, car bien que le satellite soit proche, il est peu visité. Ainsi la ligne Terre – Lune, certes régulièrement desservie, ne présente que des navettes obsolètes. D'où le temps de trajet. Ou alors il faut avoir son propre vaisseau, mais il n'y a rien pour les capsules. Je bois une large gorgée de codéine, met mes écouteurs, et laisse le calme de l'espace me bercer à travers le hublot. On finit par atterrir... alunir plutôt ? Sur le... Comment on appelle un aéroport sur la Lune ? Un vidoport, un espace-o-port, un lunoport ? Bref le trucoport... Spatioport. Spatioport ça sonne bien. Donc on aluni dans le spatioport. On dirait de la science-fiction. Je sors de la navette dans l'espèce de gare futuriste qui accueille tous ceux venu sur la Lune. Ou du moins les civils. Comme la plupart des infrastructures lunaires, elle dispose d'une gravité artificielle semblable à la gravité terrestre. Mais pas le temps de tergiverser que je monte dans un des trains, le moyen de transport principale dans le coin. Paradoxalement, celui-ci est bien plus avancé technologiquement que les navettes. Terminus. Il s'allume une cigarette. Il y a longtemps qu'il n'était pas revenu dans le coin. Un an, plus peut-être, il a une très mauvaise notion du temps. Il arrive face à la porte d'entrée, la clope au bec. Une dernière bouffée avant de la jeter. La main sur la poignée, et sans toquer, il commence à ouvrir la porte quand celle-ci lui échappe des mains, ouverte de l'intérieur. Une fille, un peu plus jeune et petite que Stan, se tient de l'autre côté de la porte. Ils se sourient l'un l'autre, puis il s'avance à l'intérieur, ferme la porte. Il lui attrape la main et y dépose un sachet. Il va maintenant vers l'arrière de la maison, où, de part la fenêtre de la cuisine, il les aperçoit en train de travailler le jardin. Il attrape la bouteille d'alcool empruntée au pseudo roi de la Terre et la dépose sur la table avant d'aller s'affaler sur le canapé.
Alors, qu'est-ce que tu deviens petite sœur ? On se fait pas trop chier ? Non non ça va, j'ai un nouveau copain. Les parents sont les mêmes toussa toussa. Un silence. Sinon, je pensais me rendre sur Terre incessamment sous peu. Pour quoi faire ? Je sais pas, me balader, voir ce qu'on consomme là-bas. Et puis tu sais, je compte aller y vivre moi aussi un de ces quatre.
Avant qu'il ne puisse rétorquer, les parents font irruption le saluant, l'embrassant, le remerciant pour la bouteille. Ils dînent dans la joie, rattrapent le temps perdu. Puis il se fait tard alors on va se coucher. Les parents s'endorment tôt, comme toujours. Je sors le matelas du placard et l'installe dans la chambre de ma sœur. On s'allume la télé, antiquité cathodique avec lecteur VHS intégré, le luxe de l'obsolescence. Je vais chercher une cassette dans le susdit placard.
C'est quoi le programme ? Un petit cocktail spécial avec visionnage de dessins animés. Muy bien. Le petit pochon, il est pour toi, normalement c'est pas de la merde donc tu devrais te faire plaisir. Mucho bueno, si si si me gusta.
Il sort de son sac la bouteille de codéine et un autre sachet de meth pendant qu'elle attrape sa pipe en verre de derrière son traversin. On boit de la codéine pour contrer les effets des amphets et vice versa. Le cercle vicieux de la drogue.
Tu t'es vraiment fait tirer dessus ? Ouais regarde, je découvre mes genoux en remontant mon jogging laissant place à de belles cicatrices, une bastos dans chacun. Et pour ta cheville ? J'ai sauté de la fenêtre du troisième étage d'un commissariat qui s'effondrait. Ouah. Je sais je sais, j'ai la classe… Je me suis aussi fait défoncé une couille. Et toi ? J'ai réussi à me faire arrêter. Sérieux ? Comment t'as fait ? Bah, tu sais, une des pierres a finalement touché sa cible. Hahahahaha Deux mois de prison, on déconne pas sur le caillou. T'es un vrai bonhomme maintenant, fais voir tes tatouages ! T'as fait des trucs lesbiens là-bas ? Pff, ta gueule. N'empêche, on est en train de devenir des vrais badass. T'as pas du comprendre quand je t'ai dit ta gueule… Putain tu m'avais manqué.
Hahaha et hahaha. Blablabla et blablabla. Ils s'endorment tôt le matin, les yeux fatigués par le mélange de télé et drogues. | | Age : 27 Date d'inscription : 20/06/2012 Nombre de messages : 789 Bon ou mauvais ? : connard égoïste Zénies : 1597 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Techniques 3/combat : Techniques 1/combat :
| Sujet: Re: Michael Collins Ven 4 Nov 2016 - 22:08 Enfin, dire tôt le matin n'a pas vraiment de sens sur un satellite où un jour en équivaut à vingt huit sur Terre. Mais on se connaît à force avec notre manie de tout mesurer. Alors oui, il fait jour et nuit pendant longtemps mais les types qui ont bossés sur les installations ne sont pas si cons, ou du moins n'étaient pas si cons. Les structures transparentes, celles qui permettent de créer un faux atmosphère et une fausse gravité, celles qui nous gardent en vie basiquement, sont aussi prévu pour fermer les volets à certaines heures et à allumer les lumières à d'autres afin de simuler un cycle jour nuit semblable à la Terre, parce que sinon, on deviendrait vite fou dans le coin. Ils se lèvent, maux de tête, la journée est déjà bien avancée, les parents partis bosser. On descend les yeux mi-clos, fatigués. Pressé de manger quelque chose. On s'engoinfre de toutes la merde sucrée qu'on peut avaler devant la télé, plus récente pour le coup. Disons qu'on a vu pire. Je sors fumer une clope, mes yeux souffrent du soleil dans ma gueule, mais tant bien que mal il finit sa clope, la jetant d'une pichenette. Il rentre.
Tu fumes toujours pas ? Non. C'est pas bien.
Il s'assied sur le canapé, se lève. Va remplir une bouteille d'eau et s'assied sur le canapé. Ils restent dans le salon, à digérer. Regardant un téléfilm à petit budget, avant qu'elle est un coup de fouet.
Pétard ? Pétard.
On s'en roule un et sort. Assis sur les transat à observer le paysage altéré par ladite structure. Après débat, ils se décident à bouger, mais pas de suite. Plus tard. Ils bougent. Ils montent dans le train direction la ville, ou plutôt un gros dôme, la plus proche. Cherchent à contacter quelqu'un susceptible de les aider. On se fait aider. Vont chez quelqu'un susceptible de les accueillir.
Salut Lenny, putain ça faisait longtemps. Ah salut.
Ils rentrent, consomment de façon modérer, n’empirons un mal pour rien. Quelques heures et bières plus tard ils décident à rentrer. Peu de train à ces horaires, mais il y en a toujours un. Ils attendent. Il fume. Ils arrivent. Fatigués, c'est sans se retourner qu'ils vont se coucher, s'endormant dans les minutes qui suivent. | | Age : 27 Date d'inscription : 20/06/2012 Nombre de messages : 789 Bon ou mauvais ? : connard égoïste Zénies : 1597 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Techniques 3/combat : Techniques 1/combat :
| Sujet: Re: Michael Collins Jeu 10 Aoû 2017 - 14:36 Presque un an passé sur le caillou à ne rien faire si ce n'est se toucher la bite en se défonçant la tête. C'était bien de voir la famille mais je pense qu'il est temps de rentrer. J'ai la flemme, tellement la flemme. Je ne sais même pas pourquoi j'y retourne, il n'y a rien qui m'attend là-bas et tout le monde m'a sans doute déjà oublié. Mais je suppose que c'est toujours intéressant de voir des nouveaux visages. Au moins je ne serais pas seul cette fois. En outre la question se pose toujours, que faire une fois sur Terre. L'endroit est devenu une autocratie dirigé par un edgelord et son armée de suceur et j'ai passé trop de temps loin de l'autre clown pour qu'il se souvienne de moi. Je suppose que maintenant un choix s'impose à moi. Ou plutôt je m'impose un choix. Je peux continuer de rien branler et faisant profil bas ou alors je peux me sortir les doigts du cul et essayer de faire bouger les choses. Je ne sais même pas pourquoi je dis ça alors qu'il est évident que je n'aurais jamais la motivation nécessaire pour faire quoi que ce soit de ma vie. Eh, regardez-moi, je ne sais faire que me plaindre et ma vie est si triste et contraignante. Putain t'es pathétique. Sale merde plaintive, tu ne mérites pas ce que tu as. Il l'aide à faire ses affaires. Quel gentil grand frère. Hypocrite égoïste et mono testiculaire. Ils saluent les parents et montent dans le train à destination du spatioport. Une navette spatiale plus tard et les voilà sur Terre. Rien d'autre d'intéressant à raconter. Après tout, ce n'est qu'un départ, plutôt un retour. Mais bon, on sait tous que ça ne va pas durer ; enfin, on sait, je sais. Je sais que rien ne va changer et que Stanley restera cette sale merde indécise et fainéante. Mais c'est comme ça, et ce n'est pas comme s'il en avait quelque chose à foutre. Alors, pour conclure, appréciez le spectacle tant qu'il dure car le rideau finira toujours par tomber. Putain, faut que j'arrête avec mes pensées pseudo philosophiques. Masturbation cérébrale à deux sous. | |
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