[Privé] Universal Shadows

“Monsieur, le radar quantique nous indique que nous sommes à moins de 2 méga-années lumières de Alpha Primm” annonça le pont du Cœur de Fer

Il est trois heures du matin sur le vaisseau.

O combien notre vaisseau bien aimé nous a aidé à travers les années de notre voyage d’importance majeure ! Nous avons tous vécu sous la protection presque divine de cette merveille de technologie. Dans cet Holo-Pad, nous allons faire un tour d'horizon rapide de ce qu'a pu être, est et sera Le Cœur de Fer. Si vous recherchez des informations précises, n'hésitez pas à rechercher à travers les différentes sections. Bonne Lecture

Higginbotham était sur sa terrasse Archimède personnelle, placé au dessus de la capitainerie, caché du pont principal. Les étoiles défilent en raie de lumières continues, comme des étoiles filantes. Stinger méditait, vidait son esprit avant un retour dans le système qui l’avait vu naître, il relisait encore et encore la Holo-Pad qui retraçait leur histoire. Tant de temps était passé depuis qu’ils avaient quitté métamol. Pourtant, ils allaient revenir a peine quelques mois après leur départ. Il s’était écoulé plus de dix ans depuis leur départ. En revenant, il allait ne plus reconnaître leur monde. Higginbotham avait alors décidé de revenir dans le temps. Il était amusant de se dire qu’avec la boucle temporelle, ils pourraient se croiser, en interceptant la route du Coeur de Fer, a ce moment là à peine parti du système d’Alpha Primm.

“Passez en vol sub-temporel. Lancez le protocole 12-B en orbite haute de métamol.” tonna Stinger

La douceur ouatée du temps ralentis semblait envahir tout l’équipage du Coeur de Fer.

Par ou commencer ? Les moteurs de classe Hermès VII ont évolué pour devenir des monstres de puissance, capable de fonctionner sous toute condition, même sous la gravité d’une planète. Poser un vaisseau de plusieurs kilomètres sur une planète ? Un jeu d’enfant désormais.
Quand à la vitesse… Il y avait moins de dix ans, il fallait plusieurs années au vaisseau pour se frayer un chemin à travers l’autre bout de la galaxie. Aujourd’hui ? Il était possible d’arrêter le temps, jusqu'à certaine partie du corps : plus besoin de manger, de boire ou même de dormir, vieillir était une chose du passée. Le seul ennui de ce genre de phase était l’impossibilité physique d’apprendre ou retenir des choses autre que factuel : vous vous souveniez de votre dernière partie d’échec, mais pas comment vous l’avez gagné. Dérangeant au début, la chose était devenu parfaitement commune avec le temps.


Higginbotham s’habilla, mit son costume blanc et arbora une chevalière avec un symbole de dollar apposé dessus. Rouillé et abimé comme jamais, cette anneau était la marque du temps et ancrait le souvenir de l’ancien Stinger dans l’esprit du nouveau

*Que ferait Boss dans ces moments la ?* Se demanda Higginbotham, l'esprit toujours hanté par le charismatique millionnaire

La fumée puissante d’un cigare venait au narines de Stinger. Même dans l’ombre du salon de la capitainerie, il pouvait imaginer le sourire narquois et la posture calculée de son prédécesseur.

*Sois pas crétin gamin, tu sais exactement ce que je ferais dans ce genre de situation. Haha* jeta l'apparition dans un même écho

L’agonie de l’épice avait permi a Higginbotham de voir dans les méandres du temps, mais aussi de communier avec l’esprit de son ancien patron, connaissant aussi la moindre de ces pensée, tel un murmure constant. Cependant, le murmure était parfois plus puissant qu'à l’accoutumée. Au doigt de cette vision, la même bague que lui, mais dorée et brillante.Stinger était plus qu’une simple vision, il était tout ce que Robert White a été jusqu’a sa mort, mais aussi ce qu’on été le reste de la famille White.

*Pourquoi moi et pas votre soeur, Robert ? Je ne suis pas en ligne directe, je n’aurais jamais dû prendre ce rôle. Je ne suis pas un trader, je n’ai pas reçu de formation au managérat, je n’ai même jamais appris à diriger* rétorqua Stinger. De nombreuse fois il posait cette même question, toujours de la même façon. Et la réponse était toujours là même

Mais cette fois ci, Robert sembla réfléchir, marquant un long moment de pause. Quand il se leva, la forme que Higginbotham avait en face de lui n’était plus le jeune mais le vieux Stinger, celui qui avait vieilli dans autre plan de la réalité.

*Tu n’a pas à apprendre, tu nous a nous, les White. C n’a jamais voulu gouverner l’empire, et encore moins être le Boss Stinger. Cette place semble être une place de rêve, mais nous sommes à la fois les hommes les plus influent de cette galaxie, mais aussi les plus démunis*dit sur un ton bienveillant l'ancêtre

Stinger savait tout cela. Cette malédiction pèse sur tous les hommes qui ont pris la tête d’un empire qui dépasse les frontières de l'imaginaire. La fortune de Stinger était aujourd’hui un chiffre dépassant toute logique. L'ombre repris alors :

*Ton rôle aujourd’hui, c’est de redonner un nouveau souffle à cet entreprise. Je ne t'ai pas choisi par hasard. Pourquoi pas Ajito, mon plus fidèle allié non plus ? Tu n'es pas un homme qui connaît des choses, tu es un homme qui ressent et qui peut redonner un visage humain à cet entreprise. La suprématie des hommes avec doté de pouvoirs a assez duré, petit*

Higginbotham était prêt. Les paroles de Robert résonnait dans son esprit. Métamol était proche. Il se mit en route pour le pont de commandement.

Les moteurs ne sont qu’une couleur dans la palette des merveilles que le vaisseau possédait. Les terrasses Archimède ou vous pouvez vous balader hors du vaisseau sans combinaison, les cubes d’Oosphère qui générait la nourriture et l’oxygène dans le vaisseau, le Panthéon, abritant tous les esprits des défunts membres d’équipage… Chaque éléments du vaisseau pourrait être détaillé dans un livre tant il y a de choses à dire. Mais une partie mérite cependant d’être détaillé ici : le coeur du coeur de Fer. A la base alimenté par une émeraude du Chaos, celle ci fut rapidement dépassé par la poussée demandé par les anciens moteurs Hermès IV. Plusieurs année de recherche avait permis de mettre au point un usage bien plus intense de l’émeraude. Couplé à un cristal blanc et transparent nommé Dilithium, l’énergie émise devient alors phénoménale. Les premiers tests menés avec deux morceaux de la taille d’un grain de sable eurent le mérite de provoquer un courant si puissant qu’il mit le vaisseau en état d’urgence à cause d’un court circuit de plusieurs centaines de peta-watts. Désormais, l’énergie demandé par le vaisseau est tellement forte que l’émeraude flotte autour de 142 barres de Dilithium, dans une salle de la taille d’un terrain de football. L’énergie émise est telle que la salle semble abriter en son sein un soleil de couleur cyan. Chaque barre de Dilithium possède une durée de vie d’une centaine d’année et seul la salle du coeur ne peut être mis en stase temporelle.

HRP : Je ne sais pas si je vais reprendre le Rp. J'ai juste en ce moment l'occasion d'écrire, j'en profite un maximum. Cette courte histoire prendra 4 posts déjà écrit (comme ça, pas de panne d'inspiration) au rythme d'un post tout les deux jours. J'espère que ça vous plaira

“Boss Stinger sur le pont, gardes a vous!“ Beugla le commandant Maawan.

Alors qu’Higginbotham s'avançait, un café l’attendait sur la passerelle de commandement, flottant à la place exacte où il se rendait. Les pouvoirs télékinésiques d’Ellias, nouveau commandant du coeur de fer, permettait de soulever des montagnes, maintenir l'atmosphère d’une planète par la simple force de sa pensée ou broyer le coeur d’un ennemi en un battement de cil. Mais à cet instant précis, son pouvoir permettait de maintenir le café du boss en parfaite équilibre dans l’air. Il est désormais trois heures et trentes minutes sur le vaisseau

“Repos. Navigateurs, je veux un rapport de l’état de la galaxie pour notre arrivée. Prévenez Raneas et Edward de notre approche imminente. Ellias, allez faire une pause. Vous allez vous tuer” dit amicalement Stinger

Ce à quoi Ellias rétorqua en riant

“Ouais c’est ca, et manquer notre retour à la maison ? Allez vous faire voir, Boss”

Higginbotham souria

Quand la guerre contre le cosmos nous est tombé dessus, l'épice nous a aidé à communier et à combattre le futur prédestiné à nos différents mondes. De nombreux mondes était déjà tombé. Nous n'avons pas su où chercher dans un premier temps. Par chance, nous avons pu trouver des alliés de taille peu de temps après notre arrivée près de l’emplacement de l’ancienne planète nommé Baelfire. Certains de ces habitants avaient survécu à la catastrophe de leur monde natal en se réfugiant sur une Lune qui gravite aujourd’hui autour d’un amas de roches qui était l’ancienne planète mère. Selon les dires de l’officier Raneas, la planète avait totalement disparu. Mes les survivants racontèrent que la tour de la cité principale avait été conservé, dans une stase infini, au milieu des débris de Baelfire. Il était impossible d’y entrer.

Tant d’aventures était arrivé dans ce vaisseau. Quand il était arrivé, il n’était qu’un membre renfermé dans sa méditation, il ne cherchait qu'à s’éloigner le plus possible de la Terre. Il voulait oublier, tout oublier. Il avait vécu une enfance difficile, une adolescence mouvementé puis une vie d’adulte seul, inapte à ressentir le moindre sentiment. Et c’est à bord du vaisseau qu’il a su trouver sa place, se redécouvrir. Ellias n’avait jamais ressenti autant le bonheur de servir à quelque chose. Et quoi de mieux qu’un télékinésiste qui commande un vaisseau de cette taille? En combat, ils avaient gagné des batailles perdues d’avance grâce à la puissance de son commandant. Électrisant les membres d’équipages, il était devenu le père de tous, dur mais compréhensif. Il avait vu en chaque homme ce même désir de servir une cause plus grande, plus forte. Ils étaient une grande famille.

Et en Catleia, il avait vu des sentiment puissants naître, un sentiment qu’il n’avait que peu connu. Mais il avaient dû se séparer, le destin ayant décidé autrement pour le commandant du Coeur de Fer et la soeur du célèbre défunt Robert White. Il ne préférait se rappeler des bons moments qu’ils avaient vécu ensemble. Aujourd’hui, elle était devenu un souvenir lointain, celui auquel il s'accrochait en toute situation. Il savait qu’il pouvait, avec la technologie infernale de l’industrie Stinger, la revoir a tout moment, et même l’amener d’un autre plan de la réalité. Mais les règles était simple et inaliénable à qui que ce soit, même à Stinger : Le voyage trans-planaire était interdit et banni. Tout homme ou femme pris en train de chercher à se rendre dans d’autres plan, se verrait rayé de l’existence dans l’infinité de possibilités de l’univers.

Ellias repris ces esprits. Comme pour son prédécesseur, il possédait un anneau qui permettait de commander le vaisseau avec des mouvements simples et brefs. Combiné au pouvoirs qu’il avait, il pouvait contrôler le vaisseau de la proue à la poupe.

Le Coeur de Fer, après toute les modifications qui ont pu être apporté (que ce soit au niveau de l’Intelligence Artificielle ou la gestion/création d’énergie), à pris vie. On ne sait pas exactement quand, mais les experts s’en sont rendu compte qu’un jour l’ordinateur de bord semblait ne plus répondre. Après de longue recherche et un rétablissement de la communication avec le SCNC (Système Cybernétique Nerveux Central), il semblait que le vaisseau, pendant une fragmentation des données mensuelle, avait fait ce qui fut appelé un “cyber cauchemar“. Tout au long des années suivante, le vaisseau fut traité comme un être vivant. GAIA fut le nom choisi par l’IA. Ainsi, le Coeur de Fer trouva son vrai nom, ainsi que la signification du mot prétention.

Exécutant un ballet parfaitement orchestré, Ellias lança le protocole 12-A. Alors que le vaisseau ne semblait faire aucun bruit, la totalité des pièces se mirent à changer de forme. En vol super-galactique, le vaisseau permettait l’accès au terasses Archimèdes, les pièces gagnaient en espace et la multi-gravité était activé sur les pièces de vie commune. En forme de combat ou pour l'atterrissage, il fallait que le vaisseau diminue au maximum sa surface. Un nouveau mouvement de bras de la part du commandant et les multiples fusées de freinage sont préchauffé. L’énergie est redistribué des quartiers de vie vers les compartiments moteurs et le titanesque parachute temporel est pré-deployé.

*Pret GAIA ?* pensa Ellias en direction du vaisseau

Le vaisseau émit un sentiment d’excitation mêlée à de l’assurance. Ellias ressentis la même chose. S’arracher au éons du temps est amusant, mais replonger dans le plan de la réalité est tout aussi dangereux que magique. Par beauté de la scène, le commandant baissa les lumières de la pièce et fit rendre transparent les murs, pour encore mieux observer ce qui allait se passer. Ellias pensa, une nouvelle fois, à quel point se vaisseau était, avec les âges dans l’espace, devenu organique, avec sa propre facon de se comporter. Sans parler de GAIA, la structure même du Coeur de Fer semblait évoluer à chaque itération vers un controle total et autonome de la machine, sans intervention de l’homme. Au final, nous n’étions plus les garants du bon fonctionnement de l’immense machine, nous étions les tributaires.

Au même moment, Raneas et le Comédien entrèrent dans la pièce. Les membres d'équipage scrutaient leur console, cherchant la moindre anomalie dans le plan. Rien, tout les indicateurs était nominaux. Avec le privilège du vaisseau le plus imposant dans de très nombreux systèmes dans la galaxie, le commandant Maawan avait aujourd’hui une suprématie totale dans l’espace. Peu de sur-hommes pouvaient aujourd’hui se vanter d’avoir la puissance de vitrifier des villes entières.

“Commandant, communication établi avec la Stinger Industry” annonça l'officier des communications

On y était, c'était le moment tant attendus. Dans quelques minutes, ils fouleraient tous le sol de Metamol.

Les couloirs de vaisseau était quasiment vide. Tous les membres du Cœur de Fer connaissait leur tâche, chacun était à son poste. Raneas avait changé, en tout point. Il était toujours un défenseur de la nature, oui, mais il était devenu plus sage, où plutôt moins con. Sa morale était devenue bien plus juste, moins extrémiste. Un homme était responsable de ce changement

“Et la, je lui ai mis une olive magique, t'aurais du voir ça. On aurait pu croire que j'avais tué toute sa famille si on regardait son visage” dit Blake en riant

Le comédien n'était pas un homme bon, ni un homme droit. Il faisait ce qu'on lui demandait, à sa façon. Il avait compris que le bien n'existait pas, que faire le bien ou agir pour son propre intérêt menait à la même finalité dans ce monde : tuer sa cible, et tant pis pour les victimes collatérales. C'est pour cette raison que Raneas avait voulu travailler avec lui. Il savait qu'il pouvait être le garde fou de ce soldat de la vérité, qu'à eux deux, ils pourraient se compléter et d'éteindre l'un sur l'autre. Aujourd'hui, il était bien plus que de simples collègues .

“Les moojus voit cette acte comme une signification de guerre, Edwards. Tu as eu de la chance d'être encore en vie ” dit le polyformiste sur un ton lassé, mais avec le sourire

“Sérieux ? Pas très propre comme déclaration haha. En tout cas, je peux te dire que cette petite tigresse a eu toute mon attention, la bougresse. Enfin, jusqu'à ce que je finisse trois jour à l'infirmerie avec toute les côtes cassés. “ tonna le comédien en retour

Raneas connaissait cette histoire par cœur. Blake l'avait raconté à la totalité des 14 000 membres d'équipage, un par un, tellement il en était fier.

Des moojuus semblaient avoir réchappé de l'horreur de Baelfire. Avec eux, quelques mages, mais pas un seul polyformiste. D'après les survivants, ils étaient les derniers à avoir pu partir de la planète. Mais ils furent abasourdis quand Raneas leur raconta son histoire. Ensemble, avec les survivants de Baelfire et d'autres héros rencontré en chemin, il réussirent à repousser la menace du fond des âges, à un prix infini : Catleia n'était plus la. Avec la mort de Robert White et la disparition de sa sœur, une page s'était définitivement tourné dans l'histoire de Stinger Industry. L'épice fut leur meilleur allié, sans qui il aurait été impossible de réaliser cette mission suicide. Avec le temps, il fut de plus en plus banal d'en consommer. L'épice était devenu pour beaucoup quelque chose de commun dans une journée.

Apres un silence, le comédien repris :
“Tu sais l'ours, avec tout ce qu'on a vécu sur ce putain de rafiot, tu va probablement être le seul à me manquer.”

Raneas pris une mine grave. Oui ils étaient plus que des collègues de travail, ils étaient devenus des frères, travaillant comme un seul homme. Oui, ils avaient été deux visions totalement séparé de la justice, mais cette différence les avaient rapproché.

“Bordel, voilà que je parle comme une tafiole. C'est bien de la merde” Sorti le comédien en tirant une grosse bouffée de son cigare.

“Toi aussi tu va me manquer Blake. Je pense que je m'en rappellerais de ce jour unique, où un des plus grand connard de cette planète à réussi à remercier quelqu'un” réplica Raneas en riant

Les deux amis arrivèrent sur le pont, ou les lumières était baissé et les murs étaient rendus transparent pour l’occasion. Ellias et Stinger attendait la, patiemment. On pouvait voir d’ici les rétrofusées se réchauffer en attendant l'exécution de l’ordre qui les ferait retourner dans leur système. Qu'étaient devenus ces amis? Ces connaissances? Peu de temps s’était écoulé, mais tout pouvait arriver. Il fallait qu’il parle à Gin, l’épice lui avait fait voir que la race des Moojuus était loin d’être éteinte. Il semblerait même qu’elle était en train de renaître de ces cendres. Mais toujours pas un polyformiste. Il connaissaient leur histoire par coeur, avait exploré différentes galaxies, sans jamais rien trouver. Mais les failles du temps sont incompréhensibles. Il se pourrait que demain, un autre trouve son chemin jusqu'à cette réalité. Raneas espérait toujours, il espérait…

Et Blake dans tout ça ? Il était fatigué. Les hommes normaux n'était pas fait pour vivre dans un monde comme celui ci. La mort, bien trop présente, menaçait à chaque recoin. Quand un héros se relevait après un kamehameha, un homme normal restait à terre, déjà emporté. Quelque soit la quantité de gadget, quelque soit le courage, il fallait lutter c'est fois plus qu'un “bien née”. Stinger en avait fait les frais. Un humain normalement constitué ne peut pas vivre dignement en combattant le mal de cette façon.

Il se voyait petit, à travers les actes et la façon de penser de Raneas. Il aurait pu devenir un chevalier blanc du même acabit si son enfance avait été un peu moins torturé. Il aurait pu être le parangon de la Terre, luttant pour les opprimés comme le polyformiste qui lutte pour la prédominance de la nature. Mais chaque chemin est unique, chaque enfance plus misérable qu'une autre. Il n'était plus temps de chialer sur l'injustice du monde. Il était temps de raccrocher, de profiter de la multitude de chaînes pour adulte que proposait les télés intergalactiques en regardant Satan Cité se faire détruire et reconstruire tout les premiers du mois.

L'épice était une merveille découverte avant le départ du cœur de fer, sur la planète metamol. Enfouis dans un temple avec une émeraude du chaos, une vieille légende avait mené Stinger Industry sur le chemin de ce sable magique au pouvoirs extraordinaire. Longévité, vision du passé et du futur, cure contre toute les maladies, celui ci était devenu un élément essentiel pour le voyage à l'autre bout de la galaxie. Elle a aussi marqué la fin d'un âge, quand Stinger a décédé après une agonie de l'épice, cherchant à gagner des pouvoirs de vision infini dans le temps. Aujourd'hui synthétisé, le produit est distribué en quantité mesuré à tout l'équipage pour qu'il exécute ces tâches de la façon la plus optimisé possible. Le sable de Muad’Dib est alors devenu un bien de première nécessité.

“Commandant, communication établi avec la Stinger Industry.” annonça t’on à Ellias


“Bien, demandez leur un rapport des finances pour Stinger. Navigateurs, décompte pour le passage en vol sur-temporel” exigea le commandant en retour


“Activation du protocole 12-B, fermeture des terrasses Archimède. 10,9,8…”


Higginbotham lisait les rapports financiers. L'esprit de Robert jubilait. Malgré la disparition du CEO de Stinger Industry, les courts étaient à la hausse. Les nombreuses opérations avant le départ du vaisseau semblait donc avoir porté leurs fruits


Le commandant Maawan repassais une nouvelles fois à travers les procédures d'arrivée encore et encore. Les plans et prévisions étaient, d'après les envois de Stinger Industry, parfaitement correct dans l'ensemble : Metamol était prêt à accueillir le vaisseau, la politique inter-planétaire n'avait toujours aucun sens et de nouveaux héros semblait s'être manifesté sur toute les planètes. Mais une chose fit tiquer Ellias : l'enfant de Tytoon et Majin Végéta fut finalement enterré ailleurs que sur le mont Paozu. Discrètement, le commandant du Coeur de Fer tendis un billet de 20 zenies au Comédien.


Avec l'épice, de nombreux jeux d'argent se sont mis à fleurir sur le vaisseau. Le futur étant fluctuant, les employés pariaient sur les chances qu'un futur ou un autre se révèle vrai. Le commandant Maawan et le Comédien semble être les instigateurs de ces jeux pervers, interdit depuis.


Raneas était prêt à revenir sur Terre. Il savait qu'il ne verrait probablement plus ces compagnons de routes avant un moment. Il eu l'occasion de voir une dernière fois le comédien. Malgré leur visions totalement opposé, ils avaient formé un duo inarrêtable. Au moment où il fut le plus proche du système de Métamol, il ressentis une profonde tristesse dans son coeur. Ajito avait été vaincu contre un ennemi qu’il n'avait pas su affronter : Narumi. Une haine puissante lui traversa le corps, en sachant ce qu’elle avait pu faire a ces amis, Ajito et le Comédien. Il les vengerais. Pas aujourd’hui, peut être pas demain, mais il les vengerais un jour.


“Desactivation des champs entropiques, Bio-organisme humains relancé, 4, 3, 2,1,RUPTURE ! “


Le RIP (Retour à l’Instant Présent) marque la conclusion de tous les vols super-galactique. En une fraction de seconde, comme quand l'apesanteur rattrapait les astronautes, le corps se remet à vivre et chaque membre de l'équipage reprend conscience du tas de chair qu'il est. Chaque RIP possède aussi sa propre logique émotionnelle. Quand la DIP se produit (Disparition de l’Instant Présent), au lancement du voyage, la dernière émotion ressenti est comme enregistré par le cerveau. Au moment du retour à l'instant présent, cette émotion est vécu extrêmement intensément, comme une libération. La première fois où le Cœur de Fer à utilisé cette technologie, le RIP a provoqué au même moment une vague de suicides sanglant et des orgies monstrueuses. C'est ainsi que le protocole Platon fut mis en place. Toute émotion étant dangereuse quand elle est intensifié, il est demandé de ne ressentir que des émotions secondaires : dégoût, lassitude, ennui ou fatigue. Chaque membre d'équipage ayant fait une faute au protocole Platon est prié d'aller voir l'infirmerie pour encadrer les débordements pendant le RIP


L'immense parachute temporel fut déployé et ces couleurs dorés embrasèrent le ciel tout autour du vaisseau. Comme si le monde autour d'eux semblait ralentir, la voile agissait une une retenue puissante sur le vaisseau, le faisant descelerer de plusieurs millards de kilomètres chaque millisecondes. Jusque là, le ralentissement est entièrement absorbé par le générateur de gravité. Mais les retroufusées en décidèrent autrement. Quand elles s’activerent, les traces de lumière se trabsformerent en étoiles et tout revenait à la normale. Il fallait cependant un effort conséquent pour ne pas basculer, les compensateurs de gravité ne pouvant pas prendre tant de G. Il va sans dire que sans cette technologie, les membres du vaisseau aurait terminé en bouillie.


Sur le pont, Raneas, Ellias, le Comédien et Stinger regardèrent ébahis leur destination. Cet instant fut l’un des derniers ou les quatres héros furent réunis. Le commandant Maawan repris ces esprits au moment ou le quartier maître Câo lui fit un rapport


“Capitaine, les dômes ont été construit, l’agent Ajito est actuellement en mauvaise posture et la pyramide du Boss n’est toujours pas refermé. Quels sont vos ordres monsieur ?” demanda le responsable des communications


Raneas s’avanca pour parler mais Stinger fit un mouvement de bras pour le faire taire avant même qu’il dise quoi que ce soit. Higginbotham savait que le polyformiste était un vieil ami d’Ajito.


“Raneas, je sais que vous voulez rejoindre votre camarade. Quand nous allons nous poser à Aldhibain, vous allez partir le rejoindre. Il a besoin de votre assistance. Ellias, nous allons rejoindre la moojuu qui semble avoir pris en main la construction de la cité sorti de terre. Quand à vous, Edward, je vous souhaite une bonne chance pour la suite. Vous allez nous manquer. Revenez quand vous le souhaitez, vous serez toujours le bienvenu ici. Messieurs, notre aventure au confins de la galaxie s'arrête ici pour l’instant. Il est temps de faire escale chez nous. Repos !” conclua Stinger


Raneas Swir’en Ra, Ellias Maawan, Boss Stinger et le Comédien. A eux quatres, leurs noms résonne à travers les âges. Il apparaissent et disparaissent de la surface des planètes, avec toujours un même objectif en tête. Quand celui ci est accompli, il repartent dans l’ombre, attendant le moment opportun pour revenir. Quatres facettes d’un même ordre secret : les Universal Shadow.


Il est trois heures et quarantes minutes sur le coeur de fer. L’aventure reprend une fois de plus pour les ombres de ce monde.