| | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Retrouvailles [PV Poiko] Jeu 22 Déc 2016 - 20:21 Nous atterrissons au milieu de ces ruines désertiques, avant de rabattre nos ailes dans notre dos. Que sommes-nous venu chercher dans ces vestiges du passé ? Peut-être des réponses à nos questions. Là où tout semble avoir été oublié, là où nous avons le silence pour seule compagnie. C'est peut-être ici que nous obtiendrons des réponses. Dans ces ruines d'une société qui a connu la grandeur et la splendeur, avant de connaître la destruction, puis la décrépitude, pour finalement sombrer dans l'oubli, abandonnée de tous.
Ces derniers jours, nous avons parcouru la Terre en long, en large et en travers, cherchant à nous repérer. Nous ne reconnaissons plus rien, ce monde a irrémédiablement changé, depuis notre mort. Oui, il a changé, au niveau de sa cartographie. Les continents et les océans ne sont plus les mêmes, les pays non plus. Mais une chose, néanmoins, n'a pas changé. Cette société inégalitaire et en conflit permanent est toujours là. Au sud de ce continent, dans un désert, des villageois meurent de soif et se battent pour avoir le contrôle d'un puis déjà asséché. Au nord, des personnes riches gaspillent l'eau dans des piscines et des fontaines pour décorer des villes aussi grandes que désespérantes. Et nous nous trouvons au milieu, en plein centre de ce continent, dans une zone inhabitée, abandonnée par tous les humains pour des raisons qui nous échappent.
L'individualisme. Voilà quel est le mal qui ronge les humains, et les pousse à maintenir cette société inégalitaire. Chacun ne pense qu'à soi. La notion de communauté, de groupe, n'a plus aucune signification. Nous sommes le descendant des Fourmis-chimères. Nous sommes issu d'une race qui a toujours œuvré pour le bien commun de son peuple, pour sa pérennité. Une race qui n'a jamais connu l'individualisme. Tout du moins, jusqu'à ce que les Fourmis-chimères, en quête d'évolution permanente, ne développent des facultés et des personnalités humaines, en s'attribuant certains de leurs gènes. C'est cela qui a conduit notre race à sa perte. L'individualisme conduira toutes les races à leurs pertes. Nous ne pouvons le permettre. C'est ce même individualisme qui a conduit Enrico à manipuler un Namek innocent pour arriver à ses fins. Ce même individualisme qui a contraint Poiko à tuer ce Namek.
Nous devons apprendre aux humains que ce qui compte, ce n'est pas eux-mêmes en tant qu'individu, mais eux tous, en tant que race. Les Terriens doivent apprendre à partager leurs richesses, à respecter autrui. A vivre en symbiose, et à cesser leurs conflits futiles. Nous ne pouvons tolérer que certains gaspillent les ressources quand d'autres en ont besoin. Nous ne pouvons tolérer que certains meurent prématurément, pour des raisons ridicules et insensées, alors qu'ils auraient pu développer un incroyable potentiel dans une discipline particulière. Ce monde doit changer. Cette société doit changer. Et pour la reconstruire... Nous n'aurons d'autres choix que de la détruire. Il y aura des morts, nous ne pourrons faire autrement. Nous ne pouvons pas imposer notre volonté sans la force, nous ne sommes pas un Dieu. Néanmoins, seuls ceux qui refusent de partager, ceux qui refusent de vivre en paix, seront victimes de notre révolution. C'est ainsi que nous pourrons créer un monde meilleur. Un monde parfait. Pour nous, et pour toi, Komugi. | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mar 27 Déc 2016 - 1:02 Combien ? Combien de jours se sont écoulé depuis que j'ai foulé la Terre de mes pieds ? Combien de jours que j'ai laissé le prêtre, Enrico, et son étrange compagnon spectral reprendre le cours de leur vie humaine. Cet endroit, cette planète, elle n'était pas très différente de Namek. Une chose pourtant se distinguait bien de cette dernière, l'atmosphère était constamment chargé de sentiments négatifs et empestait la violence. Rares étaient les endroits dénués de cet air impie qui me m'était profondément inconfortable, et seul les lieux abandonné par l'Homme étaient pourvu d'une certaine pureté. Les Humains, des êtres aussi effrayants qu'intéressants. Leur quotidien était mêlé de sentiments extrêmement instable, bien que je parvenais à ressentir une certaine quiétude ainsi qu'un esprit relativement tranquille en bon nombre d'entres, ils étaient tout aussi nombreux à oeuvrer pour pour des desseins bien différents. Des intentions malsaines se mêlaient en permanence avec d'autres pure, créant un certain déséquilibre qui me donnait la nausée. La où les Namek étaient pétri de naissance d'une certaine sagesse et de bonnes intentions, où d'autres races devaient certainement nourrir des intentions complètement opposés et de ce fait tout à fait malsaine, les Hommes quant à eux effectuaient un étrange mélange. Bien que quelques dissidents existent évidemment dans une population, l'équilibre habituel concernant l'alignement spirituel des races était inexistante chez les humains, une véritable mélasse d'intentions qui me troublait au plus haut point. Je n'avais pas pu distinguer cet élément à travers Enrico Pucci, mais maintenant que j'avais une vision plus élargi de la chose, ça me sautait aux yeux.
Quoi qu'il en soit, cette planète était tout de même bien fourni, son écosystème qui semblait pourtant boulversé par les Hommes était toujours remarquable et se distinguait toujours par sa diversité. Les Hommes, bien plus nombreux que les Namek, avaient totalement pris possession des terres et ne semblaient pas apte à partager avec leurs congénères Terrestres. Ainsi, les grands centres de regroupements humains ne laissaient de place à la végétation et à la faune, les Hommes étaient une race conquérante, mais seulement à leur échelle, ils ne semblaient pas avoir quitté leur planète ou du moins n'ont pas tenté de s'implanter dans d'autres. De nombreuses auras s'échappaient de cet amas d'êtres vivants, certaines relativement puissantes voir même me dépassant, d'autres totalement négligeable. Seulement, je ne devais pas faire attention à ce genre de détailles, j'en avais déja trop fait sur Namek et je devais garder mes distances avec les habitants de la Terre. Pourtant, je perçus une aura qui attira mon attention... Une énergie familière. Soudain, comprenant à qui appartenait cet aura, je ne pu me retenir et partit à toute vitesse en direction de celle-ci, était-ce possible ? Allais-je enfin pouvoir me faire pardonner, ou du moins réparer mon erreur ? Meruem était ici.
Arrivant aux abords du lieu où je l'avais perçu, une zone visiblement dénué de toute vie, ce qui en soit était une aubaine afin de le rencontrer de nouveau sans trop attirer l'attention. J'arrivais finalement à son niveau, c'était bien lui, il se tenait là, debout ou milieu de bâtiments en ruines... Stoïque et impassible comme il l'était lors de notre première rencontre. Hésitant un instant alors que je m'étais arrêté dans les airs, au dessus de lui, je me décidais pourtant à le rejoindre pour lui offrir ce que je lui devais. Posant le pied sur un morceau de ce qui semblait être un mur, faisant virevolter la poussière à mon point d'impact, je m'adressais à lui d'une voix assuré.
"Je suis heureux de te retrouver, Meruem, bien que j'imagine que le sentiment n'est pas partagé... Je ne pensais pas te retrouver ici, serais-tu parvenu à nous suivre, le prêtre et moi ?"
Il était face à moi, j'espérais toujours recevoir un salut amical en retour, de la part de l'homme que j'avais blessé et attristé, peut-être en demandais-je trop. Et pourtant, je n'avais pas le sentiment d'être en danger face à lui, non pas qu'il n'en représentait pas un au contraire il serait fatal de le sous-estimer, mais ses intentions n'étaient pas malsaine et son aura semblait tout à fait calme... J'espérais. | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mar 27 Déc 2016 - 13:43 Un infime déplacement d'air à quelques mètres au-dessus de nous est perçu par nos sens, et attire notre attention. Nous levons la tête, et une très légère expression de stupeur se peint sur notre visage lorsque nous reconnaissons la silhouette de l'être qui se dresse devant nous. Nous ne nous attendions pas à le voir ici, nous ne nous attendions pas à le retrouver si tôt, mais, rapidement, la surprise laisse place à l'impassibilité habituelle que nous laissons entrevoir. Nous comprenons rapidement. Il est un Dieu, et a montré un pouvoir de téléportation bien plus développé que le nôtre. Il est également capable de ressentir les énergies avec une très grande acuité. Il n'est donc pas surprenant qu'il ait pu nous trouver aussi rapidement. Ce qui l'est, en revanche, est le fait qu'il se montre devant nous, après nous avoir trahi à deux reprises. Nous nous interrogeons brièvement sur les motifs de sa présence, tout en guettant son déplacement innocent jusqu'à ce qu'il pose le pied sur un mur en ruine. Avant même qu'il n'ouvre la bouche, nous comprenons qu'il est venu nous fournir des explications quant à ses agissements sur Namek. Peut-être cherche t-il à s'excuser. Ou à se justifier. Ou peut-être veut-il tout simplement qu'il n'y ait pas de malentendus. Quoiqu'il en soit, il fait preuve d'un grand courage en venant à nous après nous avoir trahi et alors même que nous avons eu, l'espace d'un instant, une attitude offensive à son égard, sur Namek.
Nous le regardons droit dans les yeux, tout en l'écoutant, avec une expression neutre. Nous ne ressentons pas de haine à son égard, nous ne sommes pas fâché. Nous admirons son courage. Mais nous continuons néanmoins de nous interroger sur ses actions. Pourquoi nous a t-il trahi ? Pourquoi a t-il tué le Namek innocent puis sauvé le prêtre ? Qu'est-ce qui l'a motivé à agir de la sorte ? Nous souhaitons avoir les réponses à ces questions. "Au contraire, nous sommes également heureux de te revoir, Poiko."affirmons-nous d'une voix calme."Cela nous évitera d'avoir à te chercher."Après sa disparition sur la planète Namek en compagnie d'Enrico, nous étions certain qu'ils n'étaient pas morts, qu'ils étaient parvenus à s'enfuir. Mais nous n'avions aucun moyen de retrouver leur trace. Les chercher aurait été une perte de temps. Sans oublier ce qu'ils avaient fait, ni les pardonner, nous avions décidé de passer à autre chose, jusqu'à ce que nous les retrouvions par hasard ou que nous ayons davantage de moyens pour le faire. Néanmoins, voilà que Poiko nous demande si nous sommes parvenus à suivre sa trace. Ainsi, il était donc possible de les repérer ? A moins que Poiko ne surestime nos capacités. Nous avions essayé de les repérer autour de nous après leur disparition mais n'avions rien trouvé. Peut-être avons-nous abandonné trop rapidement.
Nous fléchissons nos jambes, puis adoptons une position assise, sans lâcher des yeux notre interlocuteur. Nos jambes sont repliées, l'une d'elles est complétement posée sur le sol, tandis que l'autre est repliée vers nous, le pied posé sur le sol et le genou surélevé. Nous posons l'un de nos avant-bras sur le genou surélevé, et notre deuxième main sur le sol. Cette posture est totalement pacifique et permettra certainement de lui faire comprendre que nous ne souhaitons pas nous battre contre lui. Nous pensons que la violence règle uniquement les problèmes qui ne peuvent pas l'être autrement, et préférons privilégier le dialogue. "Nous ne vous avons pas suivi. Nous sommes simplement retourné sur notre planète d'origine..."Nous levons légèrement les yeux vers le ciel, puis regardons lentement autour de nous, balayant la zone du regard."... Ou tout du moins, ce qui semble l'être. Nous n'en sommes pas sûr. Elle a considérablement changé depuis notre départ."Nos yeux se posent de nouveau sur Poiko. "Le prêtre, où est-il ?"Notre question est directe, nous allons droit au but. Il est inutile de perdre du temps dans des simagrées. | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mer 28 Déc 2016 - 17:55 Meruem m'adressait la parole d'un ton profondément calme, visiblement il n'en avait plus après moi. Pourtant, il disait que mon arrivé lui épargnera la tâche de me chercher. Me chercher ? Mais pourquoi si ce n'est pour prendre sa revanche ? Peut-être me considérait-il comme son allié, voir son ami, bien qu'il ne laissait paraître la réel nature de ses intentions à mon égard. Toujours le regard fixé sur moi, il prit une position assise afin d'être plus à l'aise, il semblait particulièrement détendu et me transmettait cet état à travers ses gestes. Face à cette "invitation", je décidai finalement de m'approcher d'avantage afin de discuter plus calmement avec lui. Peut-être était-ce un piège voué à me faire approcher afin de porter un coup fatal, mais bien que je ne connaissais que peu Meruem, je doutais grandement qu'il soit capable de pareille coup bas. Arrivant à sa hauteur, je décidais néanmoins de rester debout en signe de politesse. Peut-être que cela ne représentait rien pour lui, mais à vrai dire c'était plutôt comme un réflexe. Je joignais mes mains dans le dos, poings serré, et écoutais ce qu'il avait à dire. D'après ses dires cette rencontre n'était que pur hasard, la Terre étant la planète l'ayant vu naître, il fallait qu'elle soit également celle du prêtre. Je me gardais bien de lui révéler la présence d'Enrico sur ces terres, ne souhaitant pas qu'un nouveau conflit semblable à celui de Namek recommence. Il compléta sa phrase après quelques regards aux alentours, jugeant que la Terre avait bien changé depuis son départ. Je n'avais pas bien suivi, mais je me rappelais que lui et le prêtre avait quelques fois fait allusion à leur vie antérieur, qui semblait-il n'avait pas prit place en ce monde. Je tâcherais d'en savoir plus à ce sujet un autre jour, pour l'heure j'avais à faire.
Malheureusement, ce que je redoutais le plus arriva. Meruem cherchait bien Enrico, et il me demandait son emplacement à moi, celui qui l'avait tiré des griffes d'Akuma et, de ce fait, du courroux de Meruem. Son regard me transperçait, comme si il lisait mon esprit, bien que je doutais qu'il en soit capable. Néanmoins, il savait que j'avais participé à la fuite du prêtre et que si j'étais présent sur Terre, le prêtre l'était lui aussi. Il aurait été inutile de mentir et je ne souhaitais pas manquer d'avantage de respect à Meruem. Quoi qu'il en soit, je devais avant tout empêcher qu'ils déchainent leurs pouvoirs une nouvelle fois.
"Je ne peux te le cacher, il est bien ici. Mais, je t'en prie, renonce à prendre ta revanche. Certes ses actes étaient égoïstes et il nourrit un but qui nécessite de manipuler des innocents, pourtant ce n'est pas sa lame qui transperça le coeur de ce Namek, mais la mienne."
Je ne cherchais pas à attiser la rancoeur de Meruem à mon égard, mais j'aurais aimé lui faire comprendre qu'il était inutile de pourchasser le prêtre. Tout ce qui était arrivé sur Namek était en grande partie ma faute et quand bien même Enrico en avait profité il n'en était pas la principale cause. De plus, j'aimerais ne plus avoir à intervenir dans le destin des mortels, quand bien même ces deux êtres finiraient par se faire de nouveau face, il ne faut pas que j'en sois la cause. Non, mon intervention ne ferait que briser l'équilibre du monde, un équilibre que je m'efforcerais de préserver une fois mon statut de Kaioshin atteint.
"Comprends-moi Meruem, j'ai mes raisons, tu as les tiennes, mais il n'est plus de mon ressort de te guider jusqu'à lui. Vos chemins se sont croisé un jour, et ils se recroiseront inévitablement, ainsi est faite la vie, ainsi est conçu le destin, la fatalité. J'ai pris le temps de discuter avec le prêtre et bien que je désapprouve sa façons de voir les choses et le projet qu'il tient à mettre en place, je n'ai pas à agir sur son destin, et il mérite tout autant que toi de vivre sa vie. Si ses agissements se hissent un jour au delà du domaine mortel, alors les Dieux agiront. Peut-être trouveras-tu ma réaction égoïste et tu n'auras pas tord, néanmoins je ne peux rien faire pour toi en ce qui concerne Pucci."
Je tentais tant bien que mal de corriger mon erreur quant à mes agissements sur Namek, mais l'impact de tels actes agit comme une goutte à la surface de l'eau, créant une onde, un déséquilibre qui se propage inévitablement dans l'immensité de l'univers. Oui, j'avais déja modifié l'histoire, brisé l'équilibre de vies mortels, et pourtant, j'aimerais réparer mon erreur. | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mer 28 Déc 2016 - 19:40 Poiko confirme ce que nous pensions déjà. Il refusera catégoriquement de nous conduire à lui, de prendre part à ce conflit. Cela est logique, il ne l'a pas sauvé sur Namek pour finalement nous le jeter en pâture sur Terre. Nous souhaitions simplement avoir la confirmation. Il était tout à fait envisageable que Poiko eût changé son opinion après avoir sauvé Enrico de l'attaque d'Akuma. Il aurait pu terminer le travail à notre place, ou bien l'enfermer dans un endroit où lui seul aurait accès. Mais il ne l'a pas fait. Il a simplement laissé le prêtre suivre le cours de son existence, même si celle-ci est néfaste pour les autres formes de vie. Pourquoi ? Quelle logique y a t-il derrière ? Si telle est la volonté des dieux, alors à quoi servent-ils ? Pourquoi n'essayent-ils pas de rendre le monde meilleur ?
"Nous comprenons ta position, sans l'approuver, ni même la condamner. Nous nous interrogeons encore sur ce qui est juste, sur ce qui doit être fait. Nous pensions en avoir la certitude, mais ce qu'il s'est passé sur Namek nous a contraint à remettre nos plans en question. Le bien, le mal, ce sont des notions encore trop abstraites."
Nous marquons un léger silence, tout en songeant à ce qu'il s'est passé sur Namek. Il nous est difficile de savoir qui a agi de façon juste et noble. Nous ne sommes même pas sûr du bien fondé de nos propres actions. En tant que dieu, Poiko devrait ne jamais douter. Nous éprouvions de l'admiration à son égard. Après tout, les dieux sont encore au-delà des rois. Mais nous nous sommes finalement rendu compte que les dieux ne sont en rien différent des mortels, et que Poiko ne nous est pas supérieur, ni inférieur. Il s'agit juste d'un statut particulier. Les dieux peuvent mourir, et ils peuvent douter. Ils ne détiennent pas la vérité absolue. Nous ne pouvons donc pas nous reposer sur eux. Nous devons trouver nous-même les réponses à nos questions. Toutefois, Poiko peut nous apporter d'autres réponses. Il peut nous fournir des explications sur ce qui l'a poussé à agir ainsi, sur Namek. Toujours d'une voix posée, sans montrer la moindre pointe d'agression, nous reprenons :
"Ce Namek aussi méritait de vivre. Il avait probablement un rôle à jouer dans ce destin dont tu parles. Pourtant, tu as jugé que sa vie était moins importante que la nôtre, ou que celle d'Enrico... Après votre départ, nous nous sommes repu de sa chair. Cela nous a fourni un peu d'énergie, mais surtout, cela nous a permis d'acquérir l'une de ses capacités magiques, qui nous sera très utile à l'avenir. Par conséquent, ce Namek sera peut-être plus utile dans sa mort que de son vivant. Ce qui, au départ, semblait être une mauvaise action, est devenu quelque chose de bénéfique pour nous. Et nous mettrons ce don à profit afin de rendre le monde meilleur. Ce qui nous amène à nous questionner : pourquoi as-tu tué ce Namek ? Tout cela était-il écrit à l'avance ? Tout cela fait-il parti d'un plan conçu par les dieux ? Ou n'est-ce que le fruit du hasard ?" | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mer 4 Jan 2017 - 0:03 Des paroles que je jugeaient étonnement sages avaient été prononcé par Meruem. Malgré sa condition mortel, il montrait clairement qu'il était conscient de sa "faiblesse" d'esprit, du moins, Meruem semblait s'interroger sur la réelle nature de toutes ces allusions au "destin" que j'avais tenté d'impliquer dans mes dires afin de lui faire entendre raison. Visiblement, je m'étais trompé. Trompé non pas dans mon argumentation, j'étais intimement convaincu de la voie que j'avais décidé de suivre, mais à son sujet. Je connaissais encore peu de chose des mortels, et comptais bien en apprendre plus sur leurs vision des choses, sur leur façons de percevoir le monde. Mon inspection avait prit une tournure aussi dangereuse qu'intéressante lorsque j'étais entré en contact avec Meruem, Akuma, et Pucci. Trois êtres aux intentions variés et aux points de vues relativement divergents, que je pris plaisir à découvrir et à comprendre. Jusque là, j'étais surpris de savoir à quel points ces derniers étaient penchés sur l'avenir de leur peuple et ce en voyant bien plus loin que je ne le pensais. On m'avait bien sûr enseigné certaines choses au sujet de leurs désirs de conquêtes, et je ne fus pas si surpris d'apprendre que ces êtres avaient tous un même désir de pouvoir, aussi bien pour des fins personnels que universel... Mais Enrico m'avait montré un aspect de l'humanité auquel j'étais préparé. Il était sincèrement convaincu que ses actions étaient juste, qu'il était nécessaire de continuer sur sa voie et que rien ni personne ne l'arrêterait dans son ultime mission qu'il jugeait de la plus haute importance. Il ne semblait douter de rien... Et c'est là que différaient les idées de Meruem. Un objectif relativement semblable, une conviction et une assurance à toute épreuve débordait également de tout son être. Seulement, cet être, ce mortel, faisait preuve d'une incroyable souplesse d'esprit à laquelle je ne m'étais pas préparé. Conscient de l'immense abîme qui le séparait de son objectif, de ses connaissances finalement insignifiante comparé à l'ampleur de ses projets, Meruem, bien que convaincu lui aussi de devoir accomplir sa mission, n'avait pas la prétention de la juger comme "la bonne". Après tout, des mots ne suffisent pas à décrire et à retranscrire la réalité, même moi en suis incapable tout bonnement car je ne détiens pas la vérité absolue, une notion extrêmement variable et difficile à maîtriser, si ce n'est impossible.
Meruem acceptait sans remord ni colère le fait que je lui avais refusé sa requête, que je ne lui avais pas donné la position exact du prêtre et qu'il comprenait une partie de mes dires, jugeant en effet qu'il n'était pas apte à juger ce qui était mal et ce qui ne l'était pas. En effet, le bien et le mal sont deux choses que personne ne peut parvenir à définir convenablement, ce ne sont que de simple mots qui représente un vaste panel de signification. Réellement étonné par la réflexion mise en place par pareil être, une chose que je pensais impossible pour un mortel, cela me prouvait une fois encore que j'avais encore beaucoup à apprendre et renforçait mon désir d'en savoir plus sur ces êtres qui sont finalement aussi capable que nous, les dieux, d'appréhender le monde d'une façons tout à fait intéressante.
"Tu ne peux savoir à quel point tes paroles me sont agréable Meruem, de tous tu es le seul qui m'ait tant fait réfléchir depuis mon départ, vois-tu même nous les dieux avons encore beaucoup à apprendre... Et ce même de vous mortels."
Je ne savais plus vraiment si le terme de mortel était approprié pour définir des personnes capable de faire preuve de tant d'esprit, mais j'ai toujours appris à les définir ainsi... Et les vieilles habitudes ont la peau dure.
Meruem revint sur ce qui s'était passé sur Namek, ce qui n'était pas réellement pour me plaire... Mais j'étais préparé et j'étais venu en partie pour ceci. Il se posait des questions en rapport avec mes paroles sur le destin des êtres et de l'équilibre que je disais avoir brisé en agissant sur Namek, il se demandait si tout cela n'était pas déja écris. Des questions auxquels je ne pouvais apporter de réponses concrètes.
"Cette vie que j'ai volé était une erreur dans ce que j'appréhende être le destin mon ami, on m'a apprit que nous ne devions agir parmi les mortels, et le fait qu'un dieu tel que moi soit responsable du décès de ce Namek est une chose qui ne devait pas arriver. Comme tu le fais remarquer, cet être avait comme tous les autres son rôle à jouer dans ce que j'appelle le destin, aussi insignifiant pouvait-il être j'ai empêché l'accomplissement de ce rôle. Le fait également que tu te sois "repu de sa chair", provient non seulement de sa mort mais également de la blessure que JE t'ai infligé. De ce fait, que ces actions soient bénéfiques ou non pour toi, cela ne reste que le résultat d'un bouleversement dans l'équilibre naturel qui régit le destin du monde. Enfin Meruem, bien que je ne puisse plus réparer mon erreur, je ne peux t'éclaircir sur le fait que celle-ci ait-été écrite, moi-même je ne le sais pas. Si comme tu le fais remarqué mes actes étaient justifié et résultaient d'un désir divin, alors je ne peux en savoir plus et doutes fort que quiconque le peut. Tous ces questionnements sont tout à fait naturel et intéressants, mais comme tu peux le constater, même le dieu que je suis n'en connais pas les réponses. Mais n'est-ce pas là tout l'intérêt de la vie ? De l'existence ? Tous ces mystères qui nous paraissent si compliqué et impossible à atteindre, je constate aujourd'hui que, ironiquement, ils nous rapprochent. J'ose espérer qu'un jour, avant la fin, nous comprenions, mais espérer est bien la seule chose que je suis capable de faire à ce sujet."
Une discussion digne de celles que je prenais plaisir à prendre part parmi les miens, mais désormais je tenais ces propos à un "simple mortel" que je jugeais autrefois incapable de comprendre la moindre des choses que nous nous racontions. Pourtant, en ce jour, j'étais témoins d'une chose jusqu'alors inimaginable.
[HRP : Mes excuses pour le temps pris à répondre, sans ne rien te cacher je t'avoue que j'ai été victime d'un sacré coup de mou après les fêtes. Il a fallut une première journée de cours pour me remettre en route et j'espère désormais pouvoir suivre le rythme ! Au passage une très bonne année à toi camarade de RP ! ] | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mer 4 Jan 2017 - 20:32 [HRP : Aucun souci et bonne année à toi aussi ! ] Ce qui s'est passé sur Namek... n'est donc qu'une suite hasardeuse de causes et de conséquences qui a conduit le Namek innocent à croiser le chemin d'Enrico et de Poiko, et poussé ce dernier à commettre une erreur de jugement malgré son statut divin. L'erreur de Poiko et l'égoïsme d'Enrico ont coûté la vie à cet innocent qui avait encore un rôle à jouer, probablement autre que celui de nous servir. Quelle est notre part de responsabilité, dans tout cela ? Nous revoyons les évènements qui se sont déroulés. En punissant les agresseurs du village Namek, nous avons attiré Akuma, Poiko et Enrico dans un même lieu. En nous mettant en travers du chemin de Poiko pour protéger Akuma, nous avons laissé ce dernier paralyser le dieu. Ce qui a permis à Enrico de lui voler son pouvoir de création et de le confier au Namek innocent. C'est à partir de là que tout a dégénéré. Nous avons donc une part de responsabilité dans la mort de cet innocent, et c'est également le cas d'Akuma. Tous les quatre avons commis des erreurs, des erreurs qui ont contraint ce Namek à perdre la vie. A chaque instant, nous avons agi de la façon qui nous semblait la meilleure, mais nous n'avions pas suffisamment d'informations pour anticiper la suite des évènements et prévoir ce qui allait arriver à ce Namek. Peut-être que nous nous sommes trop hâtés. Protéger Akuma de la lame de Poiko était certainement une mauvaise idée.
Le dieu à la peau bleue qui nous fait face avoue ignorer si tout cela a préalablement été écrit. Il se dit pourtant être un dieu, y a t-il des êtres encore supérieurs ? Des dieux parmi les dieux ? Notre place de Roi semble bien insignifiante en comparaison de l'existence de potentiels êtres transcendants dont nous n'avons même pas conscience. Mais Poiko, aussi divin soit-il, n'est pas si différent de nous. Il nous a appelé "mortel", sous-entend t-il qu'il ne peut pas mourir ? Nous l'avons pourtant vu en position délicate, nous avons vu qu'il pouvait être blessé. Par conséquent, il nous paraît logique de croire que s'il peut être blessé, il peut mourir. En ce qui nous concerne, nous pensions être en train de mourir. Nous sommes même peut-être mort durant un bref instant, ou une éternité. Et pourtant, nous sommes revenu. Nous avons, involontairement, trompé la mort, et nous n'avons aucune explication face à cet évènement parfaitement inattendu. Poiko ne semble pas être celui qui pourra apporter une réponse à cela.
Nous prenons un instant pour réfléchir à son discours. Le destin existe t-il ? Sommes-nous maître de nos actes ? Nous ne connaîtrons certainement jamais la réponse. Nous refusons de n'être qu'un pantin suivant ses ficelles, de n'être qu'un personnage jouant un rôle écrit par une entité supérieure dont nous n'avons même pas conscience. Et pourtant, il n'y a rien que nous puissions faire pour l'en empêcher. Mais ce qui importe réellement, n'est-ce pas le fait d'avoir l'illusion de pouvoir faire le choix ? Nous avons l'impression d'être doté de libre-arbitre, tous nos choix sont mûrement réfléchis, et en aucun cas dicté par les êtres dont nous avons conscience de l'existence. Alors, s'il existe des êtres dont nous n'avons même pas conscience, qui dictent tous nos actes, nos paroles et nos pensées, dans la mesure où nous l'ignorons et sommes incapable de connaître la réponse, cela ne compte pas. Nous devons continuer d'agir tel que nous le faisons, de faire comme si nous avions, à chaque instant, le choix d'agir comme bon nous semble, sans savoir si ce choix est réel ou illusoire.
Mais alors, quel choix devons-nous faire, exactement ? Nous voulons rendre le monde meilleur, mais tout le monde n'a pas la même définition de "meilleur". Les dieux eux-mêmes ne bougent pas le petit doigt pour changer ce monde. Puisque nous sommes incapable de trouver la vérité absolue à propos des notions de bien et de mal, peut-être devons-nous agir de sorte à faire le bien... pour nous. En d'autres termes, peut-être vaut-il mieux que nous agissions pour nous-même plutôt que pour les autres. L'individualisme, si propre aux humains, est-il donc la solution ? Nous comprenons pourquoi ils en sont si empreints. Les humains, comme n'importe quelle créature de ce monde, ne peuvent savoir réellement ce qui est bien et mal à l'échelle universelle. Par conséquent, leurs définitions du bien et du mal se limitent à leurs propres existences. Ils agissent pour leur bien, dans leur intérêt personnel, et c'est ce qui les rend si individualistes, si égoïstes. Et en réalité, nous sommes pareil. Nous venons de nous en rendre compte, à l'instant. Nous pensons que tout individu a le droit de vivre, que chaque être doit avoir les mêmes chances que les autres de s'épanouir, et que par conséquent qu'ils doivent tous être égaux. Et si nous pensons cela, c'est parce que nous savons qu'un grand nombre de personnes est capable de développer un potentiel exceptionnel dans un domaine particulier. Un domaine dans lequel ces personnes seront capables de nous surpasser, et de nous donner un véritable défi intéressant, à l'instar de Komugi que nous ne sommes jamais parvenu à vaincre au jeu qu'elle maîtrise à la perfection. Si quelqu'un meurt prématurément pour des raisons futiles telles que les guerres de conquête ou de religion, ou parce qu'il manque de vivres et de ressources à cause de l'égoïsme des autres individus, alors cet être ne pourra jamais développer ce potentiel exceptionnel. Et cette réflexion s'applique à chaque existence, dans l'univers tout entier. Ce qui nous donne une infinité de défis à relever. Voilà pourquoi nous devons nous battre."Merci, Poiko. Grâce à toi, nous avons compris d'où provient cet individualisme qui caractérise tant les êtres humains. S'ils le sont à ce point, c'est parce que, tout comme nous, ils sont incapables de définir le bien et le mal à l'échelle universelle. Ils ne pensent donc qu'à leur propre bien, ce qui les rend très égoïstes. Cela ne peut qu'amener à une société complétement inégalitaire et en conflit permanent. D'un côté, les riches dominent et gaspillent, de l'autre des pauvres se font exploiter et meurent prématurément. Les chances de survie ne sont pas réparties équitablement. Nous allons y remédier. A l'instar des fourmis, les humains ont besoin de quelqu'un pour les guider et les amener à agir main dans la main, en partageant leurs ressources et en vivant en harmonie les uns avec les autres. Ils ont besoin d'un Roi, pour mettre fin à ces conflits incessants et les unir dans la paix, pour redistribuer les chances et les rendre tous égaux. Nous serons ce Roi."Nous nous relevons enfin, puis tendons la main droite dans sa direction, paume ouverte, comme pour l'inviter."Tu as commis des erreurs sur Namek, et tu as mis en péril la vie des humains en sauvant Enrico, lui permettant de mener à bien un plan qui pourrait annoncer la fin de l'humanité. Mais tu peux encore réparer ces erreurs. Souhaites-tu nous aider à rétablir l'équilibre sur cette planète et à protéger l'ensemble des êtres humains qui la peuplent ?" | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Ven 6 Jan 2017 - 0:37 Meruem semblait réfléchir à mes paroles, je cru d'ailleurs distinguer sur son air habituellement inexpressif comme un léger sursaut, un spasme éphémère et très certainement involontaire. Je plissais légèrement les yeux, intéressé. Puis, il prit finalement la parole. Il avait perçu mes mots à sa manière, oui, une manière parmi de nombreuses autres. Chacun pouvaient interpréter mes dires à sa façons, et aucuns n'auraient forcément tord ni raison, seul leur avis sur la question comptait après tout. Meruem, lui, voyait une nouvelle raison ainsi qu'une nouvelle dimension à son idéal. Il disait désormais mieux comprendre ce qui poussait les hommes à agir de tel ou tel façons, il reliait ainsi toutes ces choses qu'il avait décidé de changer autrefois aux erreurs de jugements mis en place par les Hommes. Il n'en ressortait qu'encore plus convaincu de sa place, il était celui qui devait rétablir sa vision de l'ordre, de l'équité, et de la paix. Il n'était pas de mon ressort de juger ses pensés, et à première vue je comprenais où il voulait en venir, je comprenais sa vision des choses. J'esquissais un sourire en sa direction, comme un signe d'encouragement à continuer dans la voie qui était la sienne, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Puis, il se releva, tendant sa main en ma direction de manière à m'inviter. M'inviter à quoi ? J'allais avoir ma réponse.
Il me proposait de le rejoindre dans son projet. Etonné par cette proposition, je ne pouvais nier le fait que cette idée, l'espace d'un instant, me donna presque envie. En effet, j'avais commis des erreurs irréparable, et les avaient comprises. Il était juste de devoir les réparer, ce à quoi je ne cessais de penser. Evidemment, à première vue cela me paraissait être une merveilleuse opportunité de me racheter, mais la réalité fini tout de même par me rattraper. Ces idées qu'il m'avait partagé étaient les siennes, non pas les miennes. Et comme je l'avais de nombreuses fois fait remarquer, je n'étais pas apte à agir en faveur ou en défaveur des mortels, quels qu'ils soient, de n'importe qu'elle manière qu'il soit. J'étais frustré un instant par l'idée de devoir refusé à Meruem cette proposition, après tout ce que nous nous étions confié. Il était pour moi comme un ami, avec qui parlait sans la moindre retenu. Et pourtant, nos lois m'interdisaient formellement cette relation. Je tentais une fois encore de l'en informer.
"Mon ami, je comprends où tu veux en venir, mais je ne peux pas accepter. Comme tu le sais maintenant, et comme je ne n'aurais de cesse de le répéter, il ne m'est pas permit d'agir à tes côtés. Notre discussion en elle même ne devrait pas avoir lieu, et la chose la plus raisonnable que j'aurais à faire serait de ne plus jamais me montrer devant toi. Pourtant, il est vrai que ce que j'ai provoqué sur Namek me donne de nouvelles responsabilités, dont je suis le seul capable de mettre en place."
Toutefois, peut-être qu'au fond, comme l'avait fait remarquer Meruem plus tôt, j'étais responsable et acteur des événements. Mon interventions avait tout simplement modifié l'histoire, ou bien comme nous l'avions imaginé, peut-être était-ce écrit. Je me referais sans cesse à ce que j'avais appris, et je me rendais compte que toutes ces lois étaient une véritable prison... Mais qui me paraissaient nécessaire afin de garder l'équilibre intact. Néanmoins, je faisais désormais et bien malgré moi, entièrement partie de cette "nouvelle version de l'histoire". J'avais ouvert et tourné des pages depuis mon arrivé sur Namek, peu importe si cela était écrit ou pas, c'était un fait. Au fond, cette histoire commençé devait bien un jour se finir, et si j'en étais un acteur... Je ne pouvais me permettre de m'y retirer. J'avais mis en danger ma place de Kaioshin, et le fait d'avoir récupéré ma capacité me donnait l'impression d'en avoir retrouvé la légitimité. Pourtant il était incertain que je sois encore aujourd'hui considéré comme digne après avoir bafoué nos lois. Qu'avais-je à perdre désormais ? La réponse était simple : plus rien. Je ne savais pas si ce choix était le bon, mais étonnement, je le pensais plus juste.
"Meruem... Je dois pourtant admettre que j'ai une certaine dette à payer. Bien que je n'en suis pas certains et n'en connais pas les raisons, j'ai au fond de moi la conviction de devoir t'aider. Tes intentions me semblent juste et réfléchie, et peut-être que notre rencontre n'était pas un simple hasard. Je t'aiderais."
A ces mots, je me rapprochait de Meruem. Désormais à sa hauteur, apparaissant comme son égal, je plongeais mon regard dans le sien afin de lui faire paraître la sincérité de mes dires et de mon engagement. Ce choix était le bon, j'en était convaincu. | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Sam 7 Jan 2017 - 11:03 Nous écoutons sa première réponse avec la plus grande attention, et alors qu'il refuse notre proposition en nous fournissant des justifications pertinentes que nous ne sommes pas en mesure de juger, nous ressentons une légère pointe de déception, sans toutefois l'afficher. Aussi divin soit-il, et malgré son statut hiérarchique qui semble être supérieur au nôtre ; un Dieu nous paraissant être au-delà d'un Roi par définition ; Poiko est enchaîné, privé de toute liberté d'action. Il ne peut agir parmi les mortels. Il ne peut jouir du libre-arbitre, aussi illusoire puisse t-il être. Il est, tout simplement, incapable de faire un choix, et est obligé de suivre les lois d'une entité encore supérieure qui nous est inconnue.
Nous n'avons pas l'intention d'insister davantage. Nous respectons ce choix, même si, de toute évidence, il ne provient pas de lui. Nous nous apprêtons donc à partir, lorsque Poiko nous surprend à reprendre la parole. Il affirme avoir la conviction de devoir nous aider, allant ainsi à l'encontre de ses principes, de ces règles mises en place par on-ne-sait-qui. Il dit qu'il nous aidera.
Nous ressentons de la joie face à ce changement d'avis, mais nous n'en laissons rien paraître. Aucun sourire ne vient se glisser sur nos lèvres et nous continuons de fixer Poiko dans les yeux avec la plus grande neutralité.
"Nous sommes ravi de constater que tu as enfin pu libérer les chaînes qui te retenaient prisonnier, Poiko. Tu parles sans cesse de vos lois, de vos règles. Mais en tant qu'individu à part entière, quelque soit ton statut, tu es libre d'agir comme bon te semble. Comme ceux que tu appelles 'mortels', tu es doté du libre-arbitre, et tu es capable de prendre la décision qui te semble la plus juste. Peut-être que tout ceci est écrit à l'avance, et que personne n'a réellement de libre-arbitre. Mais, quelle importance cela fait, à partir du moment où nous avons l'illusion de pouvoir faire un choix ? Personne ne doit te dicter ce que tu dois faire. Et nous sommes sincèrement heureux pour toi que tu aies fais le choix de suivre la voie qui te paraît être la plus noble."
Oui, nous nous sentons heureux, à la fois pour lui, et pour nous-même. Pour lui, car nous avons la prétention de croire que nous avons pu l'aider à se libérer des lois qui le privaient de liberté, et que nous sommes convaincu que ce n'est qu'en étant totalement libre qu'il pourra libérer pleinement son potentiel. Et enfin, pour nous-même, parce que nous avons la conviction qu'il nous sera un allié très précieux pour notre mission. Et pourtant, Poiko nous a déjà trahi à deux reprises, sur Namek. La première, en assassinant froidement ce Namek innocent après que nous lui ayons dit que sa vie était aussi importante que la nôtre. La deuxième fois, en protégeant Enrico. Il a commis deux grosses erreurs, peut-être irréparables. Malgré cela, nous avons décidé de lui accorder notre confiance, à nouveau. Nous ne lui en voulons pas, et nous lui pardonnons. Nous avons commis de grossières erreurs, nous aussi, par le passé, et nous avons changé. Nous savons que Poiko ne voulait pas agir en mal et qu'il a toujours cru prendre la bonne solution. Nous ressentons la sincérité qui émane de ses paroles, et cela nous pousse à lui faire confiance de nouveau. En outre, son statut divin, ainsi que ses capacités de création et de téléportation, nous seront certainement très utiles à l'avenir. Poiko ne sera assurément pas aussi fidèle et loyal que nos anciens gardes royaux Pito, Pufu et Yupi. Il fera certainement encore des erreurs, tout comme nous. Mais nous savons qu'il fera de son mieux, et apprendra de ses erreurs. En outre, sa sagesse fait de lui un excellent conseiller qui pourra nous guider lorsque nous douterons. Il est un allié précieux, que nous jugeons comme notre égal, contrairement à nos précédents gardes royaux que nous considérions inférieurs.
Nous baissons la main que nous avions tendue vers lui en guise d'invitation, afin de la laisser le long de notre corps. Nous reprenons la parole pour lui faire part de nos objectifs à court terme.
"Dans un premier temps, nous pensons qu'il est judicieux de nous renseigner davantage sur le fonctionnement de la société qui régit cette planète. Nous voulons éviter l'usage de la violence autant que possible. Il nous faut tout d'abord observer ce monde dans son intégralité, détecter ce qui ne va pas, et trouver des solutions pour améliorer ces points. Ensuite, nous devrons nous réunir avec les hauts dirigeants du monde entier pour leur faire part de nos idées, et tenter de les convaincre des changements à apporter pour améliorer la situation de la globalité des humains. Ce ne sera pas chose aisée : ceux qui détiennent actuellement le pouvoir, la richesse et les ressources refuseront probablement de les partager. Si nous ne parvenons pas à trouver un accord, nous serons obligés d'employer la force. La plupart des humains sont faibles, mais par le passé nous avons déjà rencontré de puissants guerriers. En outre, nous avons récemment perdu une grande partie de notre puissance. Si nous sommes contraints d'en arriver jusque là, il nous faudra une armée. Mais nous aimerions faire le moins de dégâts possibles."
Nous marquons une courte pause, réfléchissant quelques instants après avoir tourné légèrement la tête sur le côté pour fixer dans le vide.
"Mais avant toute chose, nous devons connaître précisément tes différentes capacités. Nous avons déjà eu un aperçu de ton pouvoir de création et de ta capacité de téléportation bien supérieure à la nôtre. Dis-nous, Poiko, t'est-il possible de retrouver une personne en particulier ? Ou de savoir si elle est morte ou vivante ?"
Nous pensons encore à Komugi. Nous aimerions la retrouver, mais puisque nous ne savons pas combien de temps s'est écoulé depuis notre mort, ni même si nous sommes véritablement sur la bonne planète, nous n'avons aucune piste pour le moment. | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mar 10 Jan 2017 - 0:15 Meruem disait, une fois encore, des choses qui me semblaient juste. Il me réconfortait dans le fait d'avoir choisi la bonne voie, celle qui à mon sens était la plus "noble". Noble n'était pas le mot juste, en effet ses motivations étaient forcément très louable sinon je n'aurais pas fais le choix de le suivre dans sa démarche, mais je prenais bien trop de recule pour juger cette voie comme "noble". Au fond de moi j'étais convaincu de faire une erreur et savait que mes confrères ne verraient pas la chose du même oeil que le mien. Mais comme je le disais plus tôt, en cet instant précis je n'avais que faire de mes principes et des lois qui régissaient ma vie, mon existence. Je devais passer outre pour aider Meruem à atteindre son but, le porter sur ce trône qu'il convoitait afin d'accomplir ce que je jugeais comme la "bonne" voie. En effet, si mon destin et celui de ce monde est incertains, je peux affirmer qu'il m'a conduit jusqu'à Meruem et ce dans un but. Plutôt qu'essayer d'éviter d'entrer en contact avec le destin, je lui forcerais la main, et si un jour nous parvenons à atteindre ce but et bien je jugerais avoir accomplie mon devoir. Voila la chose que je recherchais après tout, un but. Toutes ces années d'enseignement afin d'entrer un jour dans les rangs, de régir l'univers sans même prendre contact avec ses habitants, de maintenir un équilibre invisible et probablement illusoire qui au final n'était qu'une entrave à ma propre liberté... Peut-être que mon destin était de comprendre cela et de passer outre, et quand bien même j'étais destiné à devenir un simple Dieu à l'utilité incertaine parmi tant d'autres, et bien je prouverais que rien n'est décidé à l'avance et continuerais sur ma nouvelle voie. La seule et unique qui ait un véritable sens.
Après avoir abaissé sa main qu'il tendait en ma direction, Meruem ne perdit pas plus de temps afin de m'expliquer en détailles ses prévisions ainsi que la façons dont il comptait agir afin de mettre en marche son ascension. Encore une fois, Meruem qui nourrissait un objectif à l'apparence égoïste qui plairait à de nombreuses personnes plus ou moins mal intentionné, nous réconfortait quant à l'idée qu'il serait, du moins par ses convictions, largement digne d'une telle place. En effet, il disait à tous pris vouloir éviter la violence et souhaitait tout d'abord se renseigner sur les gouvernements en place ainsi que localiser les points faible de ceux-ci dans le but de les corriger, ainsi que de remanier et rallié les dirigeants et leurs idéaux à sa cause. Evidemment comme le soulignait Meruem, rares sont les mortels... Enfin, les êtres aptes à partager ce qu'ils ont gagné leur vie durant. Je comprenais cet aspect de la chose, bien qu'étant peu attaché aux choses physiques que les humains affectionnent particulièrement, je pouvais comprendre que d'après leur nature égocentrique il ne serait pas facile de les convaincre. Meruem l'avait bien compris et il ne souhaitait pas me cacher qu'il avait prévu d'employer la force si nécessaire. J'en avais vu peu mais bien assez pour savoir qu'il était amplement capable de remporter pareil combat, et vouloir éviter tout conflit de ce genre était extrêmement noble de sa part. Puissant mais sage, un aspect qui m'avait séduit chez Meruem, un caractère digne des roi... Et des dieux. Cependant Meruem affirmait avoir perdu une grande partie de sa force, et redoutait qu'il ne puisse vaincre à lui seul certaines personnes. En effet, j'avais presque oublié que des personnes comme Enrico - lui même sur Terre - avaient mis à mal mon compagnon. Ce qui justifierais en effet de regrouper un certains nombre de puissants guerriers afin de monter une "armée" finalement nécessaire... Bien qu'éviter la violence soit un aspect important du chemin que Meruem souhaite prendre. J'étais sceptique quant à l'idée de former une "armée", mais quelques êtres aux capacités intéressantes pourraient bien être nécessaire.
Après une courte pause pendant laquelle je finissais d'assimiler tous ces aspects du "plan" qu'avait mit en place Meruem, celui-ci m'expliqua vouloir en savoir plus au sujet des habilités que je n'avais pas dévoilé lors de notre première rencontre, particulièrement sur une quelconque façons de retrouver une personne bien définie et de connaitre son état. Une personne à retrouver... S'agirait-il une fois encore d'Enrico ? Je pensais qu'il avait renoncé à le pister, mais connaissant ses capacités il est vrai qu'il saurait se montrer redoutable si il venait à s'opposer à nous, chose très probable d'ailleurs. Néanmoins, je doutais qu'il revienne sur cette idée, du moins pour l'instant. Intrigué par sa demande, je répondais afin d'éclaircir les choses:
"Et bien, concernant nos capacités je n'ai plus grand chose à te révéler, tu as vu par toi même les pouvoirs qui m'étaient conféré par ma condition divine. Néanmoins je me dois de te prévenir au sujet de cette capacité de création, je ne pourrais l'utiliser à ton profit. Evidemment, en tant que futur Dieu de la Création, en tant que futur Kaioshin, j'ai le pouvoir te créer toute chose à une exception prêt : La vie. En effet, seul un véritable Kaioshin est capable d'une telle chose, je ne peux que créer de la matière non organique et dénué de vie. De plus, bien que je serais apte à recourir à cette capacité pour t'aider dans ta quête, il me faudra éviter de trop l'utiliser sans quoi les dieux finiront par nous anéantir. Non pas que la mort m'effraie, loin de là, mais ta vie est bien plus importante que la mienne et le pouvoir des véritables dieux n'a rien à voir avec celui dont je dispose. Même toi ne pourrait résister à leur sentence."
Je marquais moi aussi une pause après ces avertissements, nécessaire à mes yeux, concernant le rôle que j'avais à jouer à ses côtés.
"Enfin, j'ai accès à quelques attaques utilisant mon énergie spirituel, je pense surtout à une capacité propre aux shinjins : Une technique d'immobilisation qui prive totalement notre cible de ses mouvements, un sort d'entrave extrêmement puissant qui vise à contenir un démon trop puissant pour être affronter. Néanmoins, il ne m'est pas possible de détecter un être dont je ne connais pas l'emprunte énergétique. Toute aura à sa propre caractéristique et je suis en effet capable de reconnaître une énergie que j'ai déja rencontré, c'est de cette façons que je t'ai localisé. Je peux également savoir si un être en en pleine forme ou relativement faible en fonction de l'intensité de son énergie, néanmoins si un être meurt il m'est alors impossible de détecter sa présence, son énergie s'étant dissipé à jamais."
Je me gardais de lui révéler ma maîtrise du Jibaku, jugeant qu'il n'était pas nécessaire de lui communiquer cette information. Je doutes de toutes façons devoir me servir de cette technique un jour... Maintenant que les choses étaient plus clair, j'aurais aimé comprendre pourquoi avait-il tant insisté sur ma capacité à retrouver une personne... En effet, cela m'intriguait, et je comptais bien comprendre ce qu'il recherchais.
"Dis-moi, souhaiterais-tu retrouver quelqu'un, Meruem ?" | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Mar 10 Jan 2017 - 19:49 Poiko accepte de nous en dire plus sur ses capacités, témoignant une fois encore de l'honnêteté dont il a toujours fait preuve depuis notre rencontre. Malgré les quelques erreurs qu'il lui arrive de commettre, il est une incarnation vivante de la sagesse, un être extrêmement réfléchi qui semble empli de bonté et de bonne volonté. Il nous parle donc de son pouvoir de création et de son unique limite : le fait de ne pas pouvoir créer la vie. Malgré son statut divin, il parle à nouveau de ces êtres mystérieux qui sont au-dessus de lui, des êtres si puissants qu'ils pourraient nous écraser sans le moindre effort s'il venait à abuser de l'utilisation de sa capacité exceptionnelle. Une partie de nous est très intéressée pour rencontrer de tels êtres un jour, et les affronter afin de voir de quoi ils sont réellement capables. Cela nous semble être un défi extrêmement intéressant à relever. Quand bien même nous n'avons pas le niveau pour leur faire face, nous sommes curieux de voir jusqu'où peut s'étendre leur puissance. Rien qu'à les imaginer, nous ressentons une forte admiration pour ces dieux. Mais nous savons qu'il est encore trop tôt pour cela, nous avons tant à faire, tant à découvrir.
Poiko reprend ensuite la parole, nous renseignant sur une technique qu'il ne nous a pas encore montrée : une capacité ayant pour but d'immobiliser un ennemi. Voilà qui peut être très utile pour neutraliser des opposants sans les tuer, et ainsi favoriser le dialogue. Il explique également qu'il ne peut retrouver que les personnes qu'il a déjà rencontrées une fois, ce qui n'est pas le cas avec Komugi. En outre, il n'est pas capable de communiquer avec un quelconque monde des morts dans l'hypothèse où un tel lieu existerait. Puis il nous pose une question légitime, nous demandant si nous souhaiterions retrouver quelqu'un.
Nous n'avons aucune raison de le lui cacher. Nous tournons légèrement la tête sur le côté, dans un angle d'une trentaine de degrés, fixant un point au loin.
"En effet. Nous avons perdu une amie très chère, avant notre arrivée sur Namek. Nous ignorons ce qu'il lui est arrivé. Nous pensions qu'elle nous avait suivi dans la mort... Mais puisque nous sommes mystérieusement revenu à la vie, nous espérons qu'il en est de même pour elle."
Notre regard se plonge à nouveau dans celui de Poiko.
"Pour ne rien te cacher, Poiko, c'est grâce à elle que nous avons fait le choix de suivre cette voie. Elle nous a changé à jamais. Mais cet objectif que nous nous sommes fixé, ce pourquoi nous sommes prêt à nous battre, tout cela sera vain si Komugi n'est pas avec nous pour en bénéficier."
Nous levons ensuite la tête vers le ciel bleuté.
"L'univers est tellement vaste. Nous ne nous étions jamais rendu compte de son immensité avant notre retour de Namek. Nous ne connaissions que la Terre. Komugi est peut-être là, quelque part, parmi les étoiles... Mais nous n'avons actuellement aucun moyen de le savoir. Connaître ne serait-ce que son état, savoir si elle est toujours en vie, nous aurait ôté d'un grand doute."
Nous nous interrogeons. Une fois encore, nous nous remettons en question. Que devons-nous faire ? Changer le monde est inutile si Komugi n'en fait plus partie. Mais parcourir ces innombrables étoiles en partant à sa recherche nous prendrait une éternité. Peut-être qu'elle nous attend, quelque part. Peut-être est-elle en danger. Notre impuissance à pouvoir gérer cette situation nous frustre. Et nos sentiments pour elle nous empêche de trancher et de prendre une décision. Nous sommes incapable de l'abandonner, et nous sommes incapable de la retrouver... Nous nous trouvons dans une impasse. | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Dim 15 Jan 2017 - 23:45 J'avais peine à y croire, pourtant Meruem semblait attristé. Bien qu'il n'en laissait rien paraître, je ressentais ce flux singulier dans son aura lorsqu'il me parlait de celle qu'il avait perdu. J'étais étonné de découvrir cet être, d'habitude stoïque et inébranlable, presque froid dans ses manières, perturbé à ce point par la perte d'un proche. Surement n'avais-je pas regardé assez loin, bien qu'ayant percé à jour ses convictions tout à fait louable Meruem était enfermé dans une véritable carapace qui ne laissait transparaître ses émotions. Une fois seulement j'avais été témoin d'un éclat de rage de sa part, à la mort du Namek. Finalement, comme chacun d'entres nous, Meruem n'était pas dénué de sentiments. Il me parlait donc de cette humaine prénommé Komugi, celle qui d'après ses dires l'aurait poussé à prendre le chemin qu'il suivait aujourd'hui, et qu'il aurait perdu avant même de périr à son tour. Déçu et préoccupé par le fait de ne pas l'avoir retrouvé dans la mort, je comprenais maintenant pourquoi il avait sollicité mon aide afin de la retrouver. Je m'en voulais d'avoir pensé qu'il en avait après Enrico, Meruem me prouvait une fois encore que ses intentions étaient bonnes. Il disait ne pas vouloir accomplir ses objectifs en sachant que son amie ne pouvait en bénéficier, du moins il avait du mal à imaginer d'accomplir tout ceci sans Komugi à ses côtés. Réfléchissant un instant à tous ceci en scrutant le ciel afin de l'accompagner dans son résonnement, je fini par prendre à mon tour la parole :
"Cette Komugi devait-être un être exceptionnelle, je comprend tes préoccupations Meruem, et je compatis. Néanmoins, bien qu'en savoir plus à son sujet serait une tâche difficile, saches que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider à la retrouver, tu as ma parole. En ce qui concerne ton objectif, je pense que ton amie aurait aimé te voir prendre pareilles décisions, et te voir t'y tenir. Tu ne dois pas pensé ce nouveau monde uniquement pour elle, mais pour chaque être qui en aurait besoin. Je sais que tu es capable de voir plus loin que tes propres intérêts et tu me l'as déja prouvé sur Namek, alors ne te renferme pas dans tes doutes et suis tes ambitions coûte que coûte."
Regardant à nouveau en sa direction, je prenais une position respectueuse en signe de mon approbation et de mon dévouement, déposant la main droite sur mon coeur tandis que l'autre restait serré dans le bas de mon dos.
"Tu as su me montrer que tu étais bien différents de l'idée que je m'étais faite à propos des mortels et de l'humanité, tu es bien plus digne que certains d'entres nous d'accomplir tes idéaux. De plus, je respecte ta façons de penser Meruem, et suis prêt à te suivre partout où tu devras aller tant que je le pourrais. Dorénavant je t'en prie, considère moi non pas comme un Dieu mais comme ton égal, c'est sous ce titre que je veux t'aider à devenir le Roi que tu veux être, et par la même occasion, à retrouver Komugi."
Ainsi avais-je fais "allégeance" à Meruem, je lui faisais confiance et savais qu'il se montrerait digne de celle-ci. Peut-être qu'avec lui, je montrerais au monde et au Dieux, qu'aucun être n'est supérieur à un autre et que chacun a sa place, quelle qu'elle soit. Oui, un parfait équilibre entre chaque, une parfaite Harmonie." | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Dim 22 Jan 2017 - 11:41 Grâce aux paroles de Poiko, notre esprit s'éclaircit, nos doutes se dissipent. Nous avions raison : Poiko est un excellent conseiller, peut-être même le meilleur que nous aurions pu espérer. Tout aussi intelligent que Pufu, il est en revanche beaucoup plus objectif et beaucoup plus stable que ce dernier. Il a raison, sur toute la ligne. Aussi exceptionnelle que soit Komugi, elle n'est pas la seule à l'être. D'autres êtres sont certainement tout autant exceptionnels, dans des domaines divers et variés. C'est pour les protéger, pour les préserver, que nous devons rendre ce monde meilleur. Car si Komugi nous a appris quelque chose, malgré elle et sans jamais avoir eu à nous le dire, c'est que la valeur d'une vie ne se résume pas à la puissance de son aura ou à ses capacités à survivre aux dangers. Chaque être a un rôle à jouer, et chacun peut être exceptionnel dans un domaine bien particulier. Komugi était une créature faible, sans la moindre chance de survivre à la moindre agression. Et pourtant, elle était exceptionnelle. Au jeu du Gun-Gi, elle était tout simplement imbattable, et elle a prouvé à maintes reprises que ses capacités d'adaptation, de compréhension et d'anticipation étaient nettement supérieures aux nôtres, à ce jeu. Nous devons continuer sur ce chemin, afin de protéger les êtres semblables à Komugi, ceux qui sont exceptionnels en bien des points mais qui ne possèdent pas de grandes capacités à survivre.
Nous esquissons un sourire amical, ce qui est très inhabituel chez nous, tout en plongeant notre regard mauve dans les yeux du dieu qui nous a fait allégeance. "Merci, Poiko. Tu as entièrement raison. Komugi est une personne très remarquable, un être extraordinaire envers qui nous éprouvons une forte admiration. Mais même si nous ne connaissons personne comme elle à l'heure actuelle, nous savons qu'il existe d'autres êtres tout aussi exceptionnels, dans le monde. Nous ne devons pas laisser nos émotions interférer sur notre mission."Nous nous approchons ensuite de Poiko en marchant d'un pas, afin de nous trouver très proche de lui. Nous levons la tête pour continuer de le regarder dans les yeux, puisqu'il est plus grand que nous. Nous levons le bras droit, et le posons sur son épaule gauche, en geste d'amitié."Poiko. Tu es non seulement notre égal, mais tu es également notre ami. Et, à bien des égards, tu es, toi aussi, quelqu'un d'exceptionnel. Nous plaçons une grande confiance en toi."Nous détachons ensuite notre main de son épaule puis reculons d'un pas, avant de déployer nos grandes ailes violacées."A présent, il est temps de partir à la découverte de ce monde, et de l'améliorer."Sur ces paroles, nous nous envolons d'un puissant battement d'ailes, puis filons à toute allure, direction sud, suivi par Poiko.
*** Après un trajet aérien de plusieurs dizaines de minutes, et des milliers de kilomètres parcourus, nous survolons un vaste désert de sable fin. Au loin, nous apercevons deux petits villages, situés à environ un kilomètre l'un de l'autre. Ils sont de très petites tailles, comportant moins d'une dizaine d'habitations. Ce sont des petites maisons rondes, qui semblent très peu solides, et qui ont une surface allant de 10 à 15 mètres carré environ. Dans l'un des deux villages, il semble y avoir de l'agitation. Nous nous y hâtons.
Une dizaine d'hommes sont en train de se battre, les uns contre les autres, avec des bâtons. A quelques centaines de mètres de ce village se trouve un puis. Alors que nous survolons le village à une dizaine de mètres d'altitude, nous rapatrions nos ailes dans notre dos, puis nous nous laissons retomber sur le sol. Un nuage de sable se soulève à l'impact contre le sol, notre genou droit est posé sur le sable, tout comme nos deux mains, tandis que notre autre jambe est repliée vers notre torse. Nous nous relevons lentement, et fixons la bataille qui oppose les villageois. Ils sont trop occupés à s'affronter pour faire attention à nous, seuls les femmes et les enfants, restés à l'écart, ont remarqué notre arrivée, qui semble les avoir quelque peu effrayés. "Cessez cette bataille." affirmons-nous d'un ton calme sans lâcher les hommes du regard.
Mais, vraisemblablement, notre voix n'est pas assez forte, notre ton pas suffisamment autoritaire. Les hommes continuent à se battre comme si de rien n'était. Nous utilisons alors le pouvoir de métamorphose que nous avons obtenu de notre garde Yupi. Notre gorge triple de volume, à l'instar d'un crapaud, alors que nous modifions nos cordes vocales. Puis, ouvrant une bouche béante, nous hurlons d'une voix bien plus grave et plus puissante, qui semble provenir des tréfonds de nos entrailles et qui résonne comme un coup de tonnerre dans tout le village et ses alentours :"CELA SUFFIT !!!"Aussitôt, les hommes interrompent leur affrontement, la cohue laisse place au calme et au silence, et ils se tournent tous vers nous, nous interrogeant du regard. Nous ne sommes pas en colère, mais si nous voulions nous faire entendre, nous n'avions pas d'autres choix que de nous écrier ainsi. Notre gorge retrouve sa taille normale, et nous pouvons reprendre la parole avec notre ton calme habituel."Pourquoi vous battez-vous ?"
"Ils veulent le contrôle du puis ! Mais il est déjà asséché ! Et même lorsqu'il pleut, nous n'avons pas assez d'eau pour notre propre village !" s'exclame un villageois.Un autre, du clan adverse, rétorque :"Mais nos familles meurent de soif dans notre village ! Nous avons besoin de ce puis ! Il nous faut de l'eau !"
"Vous vivez en pleine zone désertique, dans un milieu aride. Pourquoi ne pas vous exiler vers des endroits plus propices au développement, là où vous pourrez trouver de l'eau et de la nourriture en abondance ?"
"Mais... Notre peuple a toujours vécu ici, depuis des générations. Nous ne savons pas où aller, nous n'avons pas les moyens d'aller où que ce soit... Si nous voulions quitter ce désert, nous mourrions avant même d'en voir le bout."C'est vrai. En volant, le trajet des ruines jusqu'à ce désert nous a pris que quelques dizaines de minutes à Poiko et à nous. Mais ces êtres ne peuvent que marcher, ils se déplacent très lentement. Ils sont condamnés à vivre éternellement dans cette zone aride, totalement délaissés par le reste de la population terrienne. Pour le moment, nous ne pouvons que les aider sur le court terme. Nous pouvons simplement traiter les symptômes du mal qui ronge la société humaine, sans pour autant le guérir complétement. Mais nous remédierons à cela."Cesseriez-vous vos conflits si vous aviez suffisamment d'eau pour les deux villages ?"
"Sûrement... Mais ça n'arrivera jamais..."
"Nous pouvons arranger cela."Nous faisons à nouveau pousser des ailes dans notre dos, puis nous nous envolons afin de nous éloigner du village, de quelques centaines de mètres. Nous brandissons ensuite notre main vers une zone désertique, puis chargeons de l'énergie dans la paume de notre main. Il s'agit de notre technique Rage Blast. Nous balançons alors la puissante boule d'énergie, qui file vers le sable avant de créer une énorme et puissante explosion, suffisamment éloignée des villages pour ne pas les atteindre. Cela créé une petite tempête de sable aux alentours durant quelques secondes. Lorsque la tempête s'estompe, nous pouvons voir un énorme cratère de cent mètres de diamètre et de trente mètres de profondeur en son centre. Le cratère se situe entre les deux villages, à égale distance. Nous tournons la tête vers Poiko."Poiko, peux-tu utiliser ton pouvoir de création afin de remplir ce trou d'eau ? Si tu penses que cela pourrait attirer les foudres de tes supérieurs, nous trouverons une autre solution."[HRP : J'espère ne pas avoir trop avancé. Dis-moi si ça ne te va pas. Et sinon, tu peux avancer comme bon te semblera.] | | Age : 24 Date d'inscription : 23/10/2016 Nombre de messages : 105 Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 1000 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Kaikai - Création - Kiaï GanTechniques 3/combat : Kami Retsuzan - Kanashibari no jutsuTechniques 1/combat : Jibaku
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Jeu 26 Jan 2017 - 1:17 Après avoir reçu l'avis et l'approbation de Meruem concernant mon dévouement envers sa personne, je le suivais alors qu'il survolait la Terre dans le but de "Découvrir et améliorer" ce monde. Il se déplaçait à vive allure, ses ailes mauves lui procurant une agilité sans pareille. C'était étrange de voir de quelle façons il parvenait à se déplacer en l'air car, là où la plupart des êtres utilisent leur énergie, Meruem avait recours à une capacité bien spécifique. Il disait venir de la Terre, toutefois je ne distinguais aucun humain semblable à lui alors que nous survolions la planète, peut-être était-ce ainsi qu'étaient les humains dans son monde d'autrefois, avant sa "mort". Je prendrais le temps, un jour, d'en apprendre plus à son sujet, mais il n'était temps pour ce genre de choses. En effet, Meruem semblait avoir repéré quelque chose... Un conflit. C'était en effet une poignée de ce qui semblaient être des Hommes, ils étaient peu nombreux et se battaient au sein d'un regroupement d'habitation bien singulière et vraisemblablement très peu confortable.
Meruem, lui, n'avait pas perdu de temps. Il s'était rapidement posé à quelques pas du groupe de combattants et les toisaient d'un air toujours aussi impassible, que comptait-il faire ? Je restais à observer les alentours, descendant lentement mais ne posant pas pied à terre. Il fallait croire que j'étais encore mal à l'aise de faire face à des mortels, moi qui m'était juré par le passé de ne pas les approcher. Mais plus que par hésitation, je prenais un certain recule afin d'établir un état des lieux. C'était un petit village composé de minuscules habitations, du moins comparé à la taille des habitants, celles-ci étant d'ailleurs complètement délabré et usé par le temps. Je me rappelais les quelques villes que j'avais pu survoler avant d'arriver ici, et je comprenais mal comment une telle différence de confort pouvait avoir lieu entre personnes de la même espèce. Sûrement ceci avait à voir avec la hiérarchie, mais c'était pour ma part inhabituel de constater une chose pareille au sein d'une civilisation. Meruem, qui avait déja tenté d'attirer leur attention en vain, poussa un cri extrêmement puissant qui, cette fois, semblait bien avoir capté les hommes, femmes et enfants que comptait les alentours. Il reprit rapidement son calme habituel, ou du moins sa voix, afin de demander la raison d'un tel conflit. Tandis qu'il obtenait quelques réponses, je restais toujours en l'air à quelques mètres de mon comparse, toisant les villageois d'un oeil bienveillant. Je scrutait les femmes et les enfants, grimaçant à la vue de certains blessé ou malade, j'avais décidément bien du mal à comprendre ce qui se passait ici.
D'après les dires qu'était parvenu à recueillir Meruem, il était question d'eau. Oui, de l'eau, voila tout ce pourquoi ces gens se battaient, ils voulaient contrôler un point d'eau qui ne permettait apparemment pas de subvenir aux besoins des deux villages. Meruem, visiblement aussi étonné que moi pour cette raison à l'apparence puérile, affirmait qu'ils leurs suffiraient de quitter cet endroit désertique et de chercher un autre point d'eau. Mais il était impossible pour eux de quitter leurs terres, et je comprenais leur point de vue. Et puis, Meruem semblait avoir une idée. Il prit d'abord soin de questionner les villageois sur leur réaction si il venait à avoir assez d'eau pour chaque clan, ces derniers proclamant qu'en effet ils arrêteraient très certainement ces batailles si un tel miracle venait à arriver, mais ils doutaient fortement qu'une telle chose puisse arriver. Je comprenais où voulait en venir Meruem, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il ait recourt à mon pouvoir aussi tôt. Toutefois, j'étais conscient de la nécessité de cet acte et comprenait de quoi il était question. Meruem forma un énorme cratère à l'aide d'une explosion énergétique, et c'est dans ce même cratère qu'il me demandait d'ajouter de l'eau afin d'en fournir une quantité suffisante aux deux villages. C'était une idée remarquable, car avec autant d'eau à disposition, les événements météorologiques parviendraient à eux seuls à maintenir un niveau raisonnable d'eau. Il était imprudent d'avoir recours à ma technique pour une telle quantité d'eau, mais j'avais fait une promesse.
"Soit, je ne m'attendais pas à devoir recourir à mon pouvoir aussi rapidement, mais je comprend ce qui te pousse à me demander pareil service Meruem et je serais ravis de satisfaire ces gens, et de leur permettre de prospérer."
Je m'exécutais, écartant les bras face au cratère, et c'est en l'espace d'un instant que jaillit du sol d'innombrable torrent d'eau, ceux-ci venant rapidement remplir le trou et le transformer en immense lac. Le processus de création était extrêmement éprouvant, une telle quantité de matière nécessité énormément d'énergie et j'étais littéralement à bout de souffle. Je me posais cette fois au sol, sur une bute, avant de me tourner en direction des villageois qui accouraient en direction du lac nouvellement créé, les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Ce sentiment de devoir accomplie, c'était étrange, c'était agréable.
"Alors c'est ça que tu recherche Meruem... Cette satisfaction d'aider son prochain... C'est incroyable, jamais je ne me suis senti aussi vivant durant ces 800 années qui m'ont vu grandir."
Je me redressais afin d'admirer ce spectacle, c'était magnifique. | | Age : 35 Date d'inscription : 04/10/2016 Nombre de messages : 443 Bon ou mauvais ? : Bon (anciennement Mauvais) Zénies : 1980 Rang : - TechniquesTechniques illimitées : Téléportation - Métamorphose - PhotonsTechniques 3/combat : Rage Blast - GuérisonTechniques 1/combat : Echec et mat
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] Sam 28 Jan 2017 - 23:12 Nous regardons le merveilleux spectacle avec une grande admiration, les yeux grands ouverts, la bouche légèrement entrouverte. A l'intérieur du trou, d'innombrables geysers d'eau viennent de jaillir du sol et remplissent le cratère, afin de créer en quelques dizaines de secondes un lac artificiel. Le pouvoir de création de Poiko est magnifique. Nous n'étions pas certain qu'il était capable d'accomplir une telle prouesse, mais il est fort probable qu'il n'y ait pratiquement aucune limite à ce pouvoir. Un pouvoir divin, sur lequel aucun être mortel ne devrait avoir le contrôle. Et à présent, ce pouvoir est indirectement nôtre. Cela est à la fois excitant, et effrayant. Avec Poiko à nos côtés, aucun obstacle ne semble pouvoir nous arrêter. Mais avons-nous une vraie légitimité à lui demander d'utiliser cet immense pouvoir pour satisfaire notre désir de rendre ce monde meilleur ? Ne sommes-nous pas en train de nous élever au-delà de la place à laquelle nous devions resté ? En faisant appel aux services d'un Dieu, nous nous hissons au-delà de son statut divin. Nous ne sommes qu'un Roi parmi les mortels, et voilà que nous commandons un être divin. Est-ce vraiment ce pourquoi nous sommes né ? Est-ce vraiment notre rôle, notre destin ? Au-delà d'être le roi des fourmi-chimères et celui des humains, devons-nous également être un monarque parmi les dieux ?
Nous n'avons pas la réponse à cette question. Peut-être viendra t-elle un jour. Pour l'instant, nous ne pouvons qu'accorder notre confiance à Poiko. Jamais nous ne l'avons forcé à faire quoique ce soit, et jamais nous ne le ferons. Il est libre de choisir sa propre voie, de juger de ses actions, et d'utiliser ses incroyables pouvoirs de la façon dont il le souhaite, et quand il le souhaite. S'il a jugé que nous méritions d'avoir recours à ses capacités divines, alors nous nous fierons à son jugement.
Le lac a fini de se remplir, est déjà l'ensemble des habitants des deux villages se précipitent pour s'y désaltérer et s'y baigner, la joie se lit sur leurs visages. Notre expression, admirative lorsque nous avons vu les jets d'eau s'extirper du sol aride, se mue en une neutralité qui pourrait être déconcertante pour certains. Alors que Poiko semble se réjouir du bonheur qui subjugue les habitants du désert, nous restons complétement impassible. Il croit que ce que nous cherchons est la satisfaction d'aider son prochain. Il affirme qu'il ne s'est jamais senti aussi vivant depuis 800 ans d'existence. Cela fait donc si longtemps qu'il est de ce monde ? Une fois encore, nous nous sentons fasciné par lui. Étant né moins de deux mois plus tôt, il doit avoir énormément à nous apprendre sur l'univers tout entier. A le regarder ainsi, nous constatons qu'il est véritablement touché par le bonheur des autres. Ce n'est pas notre cas."Détrompe-toi, Poiko. Nous ne prenons aucun plaisir à aider ces gens. Et leur bonheur nous est bien égal." affirmons-nous avec sincérité et objectivité.
Nous préférons rétablir la vérité, nous ne voulons pas qu'il nous prenne pour ce que nous ne sommes pas, même si cela risque de le surprendre ou de le choquer. "La plus grande satisfaction que nous avons pu ressentir... c'était en disputant une partie de Gun-gi* contre Komugi. Défier de puissants adversaires dans n'importe quel domaine, essayer de trouver leurs failles et de les vaincre, apprendre de nos défaites pour progresser, voilà ce qui nous apporte du plaisir. Mais voir ces gens heureux, alors que nous ne les connaissons pas, nous laisse complétement indifférent. Toutefois, parmi eux, ou parmi leurs descendants, se trouve peut-être le ou la prochaine Komugi. Un être exceptionnel dans un domaine bien particulier, un être que nous aurons bien du mal à vaincre, que nous ne parviendrons peut-être jamais à défaire, mais qui nous fera progresser de façon magistrale. Voilà pourquoi nous devons les protéger, et rétablir l'égalité entre tous. Nous faisons simplement ce qui doit être fait."Nous réfléchissons quelques instants, en observant les individus se baigner dans ce nouveau lac. Avec l'aide de Poiko, nous avons légèrement modifié la cartographie de la Terre. Nous espérons que cela suffira pour que ces deux villages puissent subvenir à leurs besoins durant les prochaines années. Mais il est également probable que le lac finisse par s'assécher. Nous ne pouvons avoir aucune certitude là-dessus. "Malheureusement, nous n'avons fait que régler un symptôme, sans nous attaquer au fond du problème. Ces gens n'ont rien, alors que d'autres civilisations consomment à outrance et gaspillent. Nous devons convaincre les civilisations les plus riches d'aider les plus pauvres, de leur apporter les ressources nécessaires pour vivre convenablement, ou de leur donner les moyens de s'exiler et de trouver un endroit plus propice au développement. Continuons, il nous faut plus de renseignements. Nous devons savoir qui sont les puissants dirigeants du monde."*Gun-gi : jeu de plateau stratégique et fictif, issu de l'univers Hunter-X-Hunter. Ressemble aux échecs, avec plus de pièces, et une troisième dimension (la hauteur), qui démultiplie le nombre de combinaisons possibles. [HRP :Je te laisse continuer à ta convenance, tu peux éventuellement créer un nouveau sujet ou même demander à un 3éme joueur de nous rejoindre si tu le souhaites. Fais-toi plaisir. ] | |
| Sujet: Re: Retrouvailles [PV Poiko] | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|