Majin Vegeta VS Mark II

Tu sais, je pense pas que ça marche. On n'a rien senti depuis tout à l'heure. Aucun gain de puissance. Je doute que cette manœuvre nous soit véritablement utile.

Quoi donc ?  

Boire deux litres de lessive histoire de s'empoisonner pour gagner de la puissance.

Ah bon ?

Bah on a eu aucun effet secondaire. Aucun mal, aucun vertige. Aucune douleur en tout genre. Rien. On dirait bien que nous sommes immunisés. Comment veux-tu qu'on abuse de nos gènes Saiyen comme ça ?

Je sais pas. Le cyanure ça a pas marché, l'arsenic non plus, l'arsin non plus. Rien qu'on a pris n'a marché. Cela est ennuyeux.

Peut-être que t'es trop con pour pouvoir arrêter d'émettre des ondes cérébrales. Les poisons qui sont censés l'arrêter ne marchent peut-être pas.

Ou alors c'est peut-être le concentré liquide d'ego démesuré qui coule dans mes veines qui nique toutes mes tentatives. Comment est-ce que du jus de raison parle, au passage ?

¯\_(ツ)_/¯

Attends, tu peux parler en langage des signes dans mon cerveau, à présent ?

Oui. Impressionnant, hein ? C'est pour ça que je devrais être aux commandes.

Non. Ça rend les gens tout simplement plus confus. Comment est-ce que j'ai pu me rendre compte que tu haussais les épaules dans ma tête ? Comment est-ce qu'une voix est capable de hausser les épaules ? Comment est-ce que mon esprit a pu visualiser cette image de toi qui hausse les épaules ? Comment-

Chut. On a compris. C'est très très très compliqué. On a pas besoin d'en savoir plus. Cherchons autre chose à faire.

Comme quoi, par exemple ?

Sortir de la salle d'entraînement où on vient de provoquer un énorme massacre, par exemple ?

Ah oui. Pourquoi on a fait ça ?

Bah il y a une quinzaine de types qui sont venus s'entraîner et on les a tous aspirés sauf un, qui était trop faible, et avec lequel j'ai décoré la pièce.

Comment t'as fait ça ?

Bah j'ai ouvert son ventre, et j'ai commencé à sortir ce qu'il y avait à l'intérieur et-

Non, pas ça. Comment t'as fait pour prendre le contrôle du corps ?

Ah, ça. J'ai réussi à produire de l'alcool à partir de ta moelle osseuse.

Hein ?

C'était quelque chose de très dur à faire, mais j'ai réussi. J'ai aussi convaincu ton foie de confectionner des bombes artisanales. Malheureusement elles ont toutes explosé.

Aaah. Cela explique le trou fumant dans mon ventre.

En effet. Convertir ta bile jaune en nitroglycérine était une idée vraiment stupide.

Bof. Il faut juste que je me trouve un péquenaud à aspirer pour accélérer ma régénération.

Je te laisse faire.

Merci.

Je me levais donc de la salle d'entraînement joliment et gracieusement décorée de sorte à ce qu'elle fasse partie de The Shining 2. Je n'avais pas vraiment de mal à marcher malgré le fait que j'avais un trou dans le bide. Je m'étais donc mis à me balader dans les couloirs, cherchant un type à bouffer pour pouvoir redevenir entier sans problème. En effet, c'est dur de se régénérer sans énergie. Mes bruits de pas étaient accompagnés des gouttes de sang qui tombaient régulièrement. Ces couloirs n'avaient rien de particulier. C'était des parallélépipèdes rectangles tout ce qu'il y a de plus basiques. Ils étaient gris. Il y avait pas beaucoup de monde dans ce coin. C'était étrange. C'est comme s'il y avait un gros évènement en ce moment. Après avoir fait le tour et couvert de ketchup tout le parquet du complexe d'entraînement, je remarquais finalement qu'il n'y avait vraiment personne dans les environs. Comment était-ce possible ? Se sont-il tous enfuis ? J'aime bien quand on a peur de moi, mais pas quand j'ai besoin de me régénérer. J'ai vraiment pas de chance, quand j'y pense. Je pense trouver un moyen de gagner le Zenkai Boost, y marche pas. J'ai besoin de me régénérer, il y a personne. C'est vraiment pas de bol.

Sortant du bâtiment, je vis un nombre de personnes entrer dans ce qui semblait être une arène. Chic, me dis-je, c'était certainement du foot. J'allais bouffer des supporters, et leur taux d'alcool dans leur sang permettra à la voix rouge de faire ce qu'elle veut pendant un petit moment, qu'elle arrête de me gonfler. Je me demande ce qu'elle fait, d'ailleurs, lors de ses modes veille. Peut-être qu'elle dort ? S'active-t-elle à certains moments ? Je sais pas. En tout cas, j'avais trouvé de quoi reprendre de l'énergie pour me soigner. Génial. Je décidai donc de gruger tout le monde, bouffant un type ou deux dans le tas. Un ou deux fois dix, évidemment. J'arrivai bientôt, en suivant le sens contraire des gens qui fuyaient en me voyant, dans les tribunes, où je procédais à mon activité. Je fus bientôt comme neuf, et une colonne de spectateurs fut vidée.

Soudainement, j'entendis ce qui semblait être un arbitre hurler mon nom. Il roulait de façon extrêmement forcée le "r" de mon nom, et le roula très longtemps. Un projecteur éclaira l'endroit où j'étais, et des caméras furent braquées sur moi au moment où j'étranglais sauvagement un individu en le fixant droit dans les yeux.

On dirait que c'est notre combat, aujourd'hui. J'avais oublié.

Moi aussi.
Je balance alors le type en arrière, en commençant à descendre des tribunes, marchant sur les spectateurs qui avaient paniqué pour se sortir de cet endroit et s'étaient coincés les uns sur les autres, certainement assommés. Je saute finalement par dessus le maigre mur qui sépare l'espace des spectateurs à l'espace des combattants. On dirait que mon adversaire n'était toujours pas arrivé. Je me plaçai sur le terrain, face à l'arbitre, le fixant longtemps.

"Bijour."

Puis, je lui montrai d'un geste du doigt ses cheveux blonds impeccables malgré les rides que l'on pouvait observer sur son visage de près. Il semblait mettre beaucoup de botox et de maquillage pour toujours avoir la côte.

"Ce sont des vrais ?"

Avant qu'il ne puisse répondre, je décidai de les attraper, pour voir, et de tirer. C'était effectivement une perruque, comme je le pensais.

"Oups. Désolé."

Je décidai de la lui replacer sur la tête, tentant gentiment de le recoiffer . Il était assez petit par rapport à moi. Genre, 1 mètre cinquante. J'aimais bien ses lunettes de soleil par contre. Sans un mot, je décidai de les lui prendre.

Mec.

Quoi ?

Tu le sens ce niveau de puissance ?

...
C'est lui hein ?

Oui. Bonne chance ♪

Connard.

L'incroyable, ténébreuse, gigantesque puissance avançait lentement. En sentant très bien que le possesseur ne voulait que frimer, montrer à quel point il compensait vraiment la taille de ses organes reproducteurs à l'aide de son imposant Ki au centimètre cube. Il avait vraiment besoin de séances chez un psychiatre. Ainsi que chez un metteur en scène, parce que c'était pathétiquement lent. Genre, vraiment lent. Je vis l'arbitre en train de trembler comme pas permis. Il venait de gagner un Parkinson surprise au milieu de nulle part. Peut-être qu'il tentait de s'entraîner pour plaire sa femme autant qu'un vibreur ? Le pauvre. Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas démissionné ? Cherchait-il autant à pouvoir se payer sa limousine ? Je le regardais à nouveau. En plus d'avoir une perruque bien visible, il possédait un costume cravate beaucoup trop serré pour lui, et il était obligé de tenir son micro à deux mains, tellement il transpirait. C'est vrai que mon ennemi doit être vraiment terrifiant, pour qu'un humain mal habillé soit autant terrifié. L'autre venait enfin de faire un pas. Il voulait vraiment en mettre plein la vue. Les spectateurs étaient toujours en train de hurler. Il était populaire pour un connard qui massacrait et pillait comme il le souhaitait.

Soudain, après un long moment à monter les marches qui menaient au terrain, il fit enfin son apparition. Je fus impressionné : C'était un nain. Genre, pas un vrai nain, mais il faisait genre un mètre soixante. Il avait un sourire à vouloir mettre son sexe dans tout ce qui bouge, et il regardait l'arbitre très très fort. Il voulait définitivement se le faire. Une fois son entrée très lente sur le terrain faite, le public hurla de plus belle. La pollution sonore que son type engendrait à l'aide de son aura devait être la source principale de sa puissance. Une bande de fans tenta de sortir des tribunes, pour entrer sur le terrain et s'approcher de leur génocidaire idole, avant de soudainement se faire frapper par des gardes. On dirait que des gens spécialisés étaient positionnés de sorte à ce que les fans ne sortent pas des gonds. Je regarde vaguement la chose. C'est marrant la brutalité des membres de la sécurité. Toujours mieux que ce qui allait suivre pour moi.

"Mark II c'est bien cela ? Tu as de la chance, tu seras ma première victime dans ce tournoi. Il est bien dommage qu'il soit interdit de tuer sinon je ne t'aurai laissé aucune chance. Tu vas ramasser mon pauvre ..."

La voix nasillarde, malicieuse, et remplie d'ego venait de sortir de mon adversaire. Celui-ci s'était dis qu'il avait peut-être mieux à faire que d'avancer très très lentement dans ce stade. Il avait décidé de faire signe à l'arbitre pour pouvoir tenter de m'intimider, et estimait pouvoir me vaincre. Il en avait les capacités. Mais je ne comptais pas me faire déglinguer par le Saiyan qui s'était coloré un "M" sur le front pour pouvoir améliorer au mieux sa vie sexuelle presque inexistante. Il décida alors de charger son énergie, pour pouvoir dégager la poussière du terrain. Celle-ci alla droit vers la première ligne des spectateurs, qui se mirent à tousser et à se gratter les yeux. L'arbitre en pris une bonne bouffée en pleine poire, mais moi, j'avais pris ses lunettes pour me protéger. Et pour me protéger du soleil, aussi. Une fois qu'il s'était mis à montrer à quel point il avait la plus grosse avec un être asexué, je vis l'arbitre, toujours tremblant se retourner vers moi pour voir si j'avais quelque chose à dire. Je me suis pas privé.

"Oh oui, j'en ai de la chance. Je vais avoir l'honneur de me faire casser la figure par l'être dont la puissance ne vient que du fait qu'il puisse mieux la concentrer dans sa taille de nain. Je vais avoir le plaisir de pouvoir voir en direct un Kanasien dont la plus grande bataille est celle de son front massif avec ses cheveux dégarnis frapper une créature vaguement humanoïde dans le but de prouver au monde une fois de plus qu'il n'est pas un autre dictateur qui ne peut pas emprunter les montagnes russes. Je vais avoir l'obligeance d'observer le Saiyan dont les seuls alliés sont des métrosexuels montrer une fois encore que se tatouer un M sur le visage c'est un minimum impressionnant. Tu me dis que je vais ramasser. Ramasser quoi, ton ego fracassé à mainte reprises par le même général des Saiyen ? Sois juste un peu plus qu'un échec avec moi, veux-tu ?"

T'es sûr de ton coup, là, mec ?

Bah, il a commencé. Il tente de me provoquer, il n'y arrive pas. Il charge plus sa confiance en lui-même qu'il ne charge son énergie.

T'as vachement de confiance d'un coup. T'as mangé un truc ce midi ?

Non. C'est juste qu'il est quand même assez ridicule comme type. Tu trouves pas ?

Il reste vachement puissant.

Relax. On a pas de raisons de s'inquiéter. Il va tenter quoi ? De nous faire le plus mal possible ? Après deux jours non stop à m'empaler, me cogner la tête contre les murs, et sauter des immeubles, je pense que je peux supporter. De plus, c'est pas toi qui a proposé cette idée ?

L'énerver ne semble pas être la meilleure solution, après observation plus proche et plus constructive.

Et t'es censé être la voix agressive ?

À ce niveau là c'est juste de la connerie. De la connerie pure et dure, distillée et vendue dans les laboratoires de chimie comme ingrédient de base.

Allez. Pense au Zenkai Boost massif. Pense aux techniques sur-pétées qu'il possède et qu'on pourra copier. Pense à sa tête quand il verra qu'on peut lui casser les couilles alors qu'il nous manque cinq organes vitaux. Pense à la gloire et à la thune qu'on pourrait avoir si on le bat.

Pour le battre, faudrait d'abord pas l'énerver de sorte à ce qu'il sorte sa puissance. Un Saiyan peut gagner tellement de force quand il s'énerve.

Plus il me fait mal, plus je gagne de puissance, non ?

Je sais pas. Je dirais oui. Mais tu devrais néanmoins éviter de le malmener. Il pourrait commencer en frappant très fort. On ne voudrait pas se faire éliminer trop vite.

Bah. J'y résisterais. Le but est plutôt de voir combien de temps il va me supporter.

Il est vrai que tu devrais être une méthode de torture interdite universellement.

Voilà. De plus, on est techniquement immortel, non ?

Oui, oui... De toute façon, le meurtre est interdit durant ce tournoi.

Voilà. Rien de mal ne peut nous arriver.

J'imagine. Bonne chance, alors ?

Merci. Mais j'en aurais pas besoin.

L'arbitre tremblait toujours. Il semblait vouloir un signal pour pouvoir se tirer. Alors je fis un simple mouvement de la tête pour lui dire de dégager. De sa voix usée et mielleuse, il gueula comme un fou dans le micro, annonçant que le combat venait enfin de commencer. Puis, d'une vitesse inouïe, et supérieure à toutes celles que j'ai pu voir jusqu'à présent, et à toutes celles qui doivent exister en ce monde, il s'était tiré du terrain, tenant visiblement à la survie de ses cheveux artificiels, qui manquaient à chaque pas de sauter de sa tête pour s'enfuir à leur tour. Quel étrange personnage, comme sorti d'un dessin animé. Mais il avait des bonnes lunettes. Je regardai mon reflet provoqué par la lunette d'une des nombreuses caméras qui tournaient autour du terrain. J'avais une belle gueule avec. Enfin, pas plus moche que d'habitude. Je prévoyais de les garder, après ce combat. Je me mis alors à observer mon adversaire. Il était certainement, tout comme moi, soucieux du prochain mouvement de l'ennemi. Ou alors une demi-seconde passa pour moi comme une éternité. Je sais pas.

Afin d'avoir de quoi me défendre, je décidai de canaliser entre mes mains une Vanishing Ball. C'est l'attaque signature du Majin qu'était Boue. Cette technique consistait à produire une boule d'énergie rose de mes mains, qui pouvait atteindre entre la taille d'un gros ballon de plage et celle d'un pouf de salon. Cette sphère d'énergie, que je pouvais manipuler à ma guise, tant que je la tenais, pouvait déchirer et brûler ce qu'elle touchait, en même temps. Elle faisait très très mal, et coutait pas mal d'énergie. Je ne pouvais l'utiliser que trois fois par combat, car après je ne peux maîtriser l'énergie qui devient volatile, et peut me brûler les bras. Je venais donc de créer une sphère extrêmement destructrice, qui devait faire 0,8 Majin Vegeta en terme de taille. Je décidai donc de la poser par terre, sans la faire exploser, et de m'assoir dessus, et d'attendre que l'autre face quelque chose. S'il tentait un truc, je n'aurais qu'à arrêter le temps et la lui placer dans la face.

Ce plan est foireux.

Et il ne va définitivement pas foirer.

*

Gnah ah ah ah !

Pourquoi tu rigoles, ducon ?

Si tu voyais ta tête, mec !

Quoi ? J'ai l'air complétement calme, non ?

Mais non ! T'as-t'as les pupilles en tout petit-hi-hi ! Et t'as un œil un qui tremble.

...Et ?

Mais essayes pas de le cacher que tu l'a mal pris ! Heureusement qu'il y a tes lunettes...

J'essaye pas de... de... bon. Je me calme. Inspiration. Expiration. Je t'écoute. Qu'est-ce tu proposes ?

Bah, ce que tu sais faire de mieux. Insulte-le. Insulte sa mère. Dis-lui qu'il ne sait pas très bien se coiffer et que ses chaussures devraient être interdites par le gouvernement.

Ouais donc j'avais pas vraiment besoin de te demander conseil, quoi.

Fais-toi plaisir. Je me demande si farcir tes cellules de l'épiderme les transforme en pop-corn. J'en aurais bien besoin.

Je ne vais pas poser de questions.
*

Monseigneur le Végétalien avait décidé de répliquer à ma provocation avec toute la délicatesse qu'un
farfadet qui n'avait pas fait ses besoin dans la nature depuis au moins quatre-vingt quinze ans. Il avait donc préféré chier par la bouche son ramassis de saloperies contenues en son fort intérieur depuis des lustres, contenu après s'être fait roulé dessus durant la totalité de ses guerres foireuses qui avaient abouti de façon qui ne lui étaient pas trop trop favorables. En gros, pour qu'il me sorte le gros jeu, c'est que je l'avais touché. Bah oui, il avait pas décidé de continuer son sourire de champion depuis cinq ans de mange-merde, pour parler de sa voix malheureusement traficotée par son grand pif qui décidait de faire sortir tout seul soixante-quinze pourcents de ses paroles. Quelque spectateurs avec des pistolets derrière la tempe étaient forcé à rire. L'arbitre également, avec une trentaine de points rouges sur son front. D'un mouvement de cou absolument gracieux, je me craquais la nuque, lâchant un bruit de contorsion absolument dégueulasse qui résonnât dans le stade. Une vague de malaise toucha certains spectateurs, qui étaient forcé de pas avoir l'air intimidés d'après le regard que portaient les gardes qui patrouillaient les environs. Heureusement qu'il a une équipe spécialisée dans le remontage de confiance en lui, le légume.

"Oh, pardon d'avoir réalisé tes rêves les plus chers. Il est vrai que tu préfèrerais un autre entraînement que celui de la partie inférieure de ton dos. C'est sûr, tu aimerais pouvoir, comme moi, absorber l'énergie des différents guerriers arpentant la galaxie, au lieu des fluides corporelles des deux autres membres de ton alliance des Trisomiques™. Il est vrai que ma vie fut peut-être moins bien remplie que celle d'un certain complexe napoléonien ambulant qui a passé sa vie à se prendre des raclées continuelles dans l'espérance de gagner une immortalité bidon qui lui permettrait d'être à jamais un punching-bag, et de se souvenir sans repos des défaites innombrables qu'il a dû endurer. Végéta est un joli petit coin. Elle fait fortune, a une bonne économie, des guerriers puissants, et une politique qui n'est pas basée sur une terreur basée purement sur le fait qu'un nain tente en permanence d'abuser de son doigt du seigneur. C'est une belle planète, et ses dirigeants sont fiers de ne pas être les rois d'un désert glacé de forme sphérique habité par des bipolaires ou d'un gros tas de marécages ciselés en forme d'une grosse boule de merde. Un sans-abris est plus riche que le trésor de tes deux territoires réunis. Mais bon, pas étonnant, vu que tu garde l'argent pour te payer des fêtes où tu t'humilies en public.

Je termine ma contre-contre-provocation par un subtil mouvement de mes deux sourcils invisibles. Ah ah ah ! Le public  Je suis bien content de mes talents pour faire tomber les munchkins de leur estrade de cinquante centimètres qu'ils utilisent pour montrer qu'ils valent mieux que le monde. J'étais assis en tailleur sur ma boule rose extrêmement virile et qui faisait bien 80 centimètres. Je regardais tranquillement le dictateur me regarder extrêmement fort. C'était peut-être lui qui avait embauché ce staff à l'accueil ? Pleins de gnomes qui regardaient très très fort les gens, en se forçant à faire des poker faces digne de ce nom. Soudainement il se mit à rigoler comme l'attardé mental qu'il était en son fort intérieur. Et il se mit alors à charger son énergie...

*

Mec.

Oui ?

Regarde précisément ce qu'il fait.

Quoi ?

Il concentre de l'énergie dans ses mains. Regarde. Ses paumes s'illuminent. Du Ki commence à y être concentré. Les veines de ses muscles se tendent alors que ces derniers se contractent. Ses nerfs se tordent. L'énergie qu'il dégage est incommensurable.

C'est vrai.

Ses bras s'écartent peu à peu. Il tente de faire circuler l'énergie de ses deux bras comme dans un circuit.

Hein ?

Dans un circuit électrique, l'électricité circule en permanence d'une borne du circuit à l'autre. Ici les bornes sont ses mains. Il ne peut simplement accumuler l'énergie dans ses paumes. Regarde l'électricité qui se dégage dans les environs. Afin de pouvoir mieux stocker sa puissance avant de la relâcher, il la convertit en énergie électrique. Cette électricité doit normalement accélérer ses battements de cœur. Si je ne me trompe, cette accélération contribue à améliorer sa production d'adrénaline. Plus d'adrénaline dit plus d'efforts. Il peut ainsi aller très loin dans l'énergie qu'il relâche.

Loin comment ?

Très. Très. Loin. Malheureusement pour lui, il devrait y avoir un moment où les efforts demandés deviennent beaucoup trop importants pour le corps. C'est le moment où il doit relâcher l'énergie.

Honnêtement, j'ai une chance si je me la prend dans la gueule ?

J'en doute. Après on pourrait le disqualifier en étant cliniquement mort, puis en revenant à l'aide de nos pouvoirs supérieurs de régénération.

Ah ?

Mais je sais pas si ça marcherait. Et puis, imagine la paperasse, et les procès que ça pourrait engendrer.

Mmmh. T'as raison. Mais alors, tu me proposes quoi pour l'éviter ?

Bah tu sautes de ta bouboule. Tu arrête le temps. Un truc du genre.

Oui, mais deux problèmes.

Quoi ?

Ma technique d'arrêt du temps, là. Elle est défectueuse en présence d'énergie trop puissante. Cela fait que parfois, le temps s'arrête pas. J'arrive pas à installer mon Ki sur le tissus temporel machin-chose tu voix.

Oui... et l'autre ?

Il est en train de se téléporter autour de moi de façon répétitive et variée. Il compte la lancer à un moment et je sais pas lequel.

Mmmh. J'ai un plan.

Un plan ?

Ouais. Écoute moi bien. Tu vas charger du Ki dans ta main. De quoi faire un gros Kikoha.

D'accooord... fait.

OK. Fais passer l'énergie de ta main vers ta queue.

Oui... et après ?

Plante ta queue dans le sol. Fais sortir la boule de Ki. Et tu la garde dans les environs. Tu la fais exploser quand je te le dis.

Quoi ?

Tu sais maîtriser ton Ki, hein ? T'es pas con à ce niveau là quand même ?

Non... non. J'ai juste pas tout suivi.

Tu verras. Tu fais juste une boule de Ki discrètement sous terre, sous la Vanishing Ball. Et cette boule de Ki, tu vas la faire exploser quand je te le dis.

Ok... T'es sûr que ça va marcher ?

Bah. Si on meurt il est disqualifié, alors bon. On gagne dans les deux cas.

...
Hé. Je sens son énergie devenir plus forte.

Pas maintenant.

Il commence à se téléporter de plus en plus vite...

Pas maintenant...

De plus en plus vite...

Attends...

Oh putain il va le faire !

Maintenant ! Attends, non ! Il le fait pas.

Il en fait une autre !

MAINTENANT !!

MAINTENANT ?!

OUIIIIIII !!

AAAAAAAAH !!...
*

Un explosion retentit sous la Vanishing Ball qui se retrouve propulsé dans les airs. Cette dernière se retrouve alors désintégrée aux trois quarts, ne laissant qu'une petite partie qui me permet de rester assis assez confortablement. Je suis l'espace d'un instant nez à nez avec mon adversaire.  J'ai échappé belle à l'une de ses attaques les plus puissantes. J'enclenche alors dans ma main un mécanisme à base de manivelle tournée par l'autre ayant pour but à la fin d'afficher un magnifique doigt d'honneur, accompagné de mon meilleur sourire de fils de pute possible. Je ne sais combien de temps se passe, mais j'en profite pour lui dire qu'il est une plus grosse déception en tant qu'adversaire qu'en tant que fils pour ses parents. Avec tous ces cris à l'intérieur de ma tête, j'ai la migraine.

Son attaque se termine bientôt. Une dernière impulsion à la fin de son attaque propulse cependant mon siège qui n'est plus qu'un disque comparé à la bouboule qu'il était avant. Je me réceptionne tant bien que mal, profitant pour faire une pirouette arrière absolument nécessaire. Un spectateur applaudit avant de se faire violemment tabassé par un garde de l'escouade de propagande de l'Alliance Maléfique. Pff. Alliance Maléfique. C'est quoi ce putain de nom ? On dirait un truc fait par des gamins de quinze ans. Non mais sérieux. Bon. Je l'ai perdu de vue ce con. Il y a de la fumée partout.

*

Devant toi.

Hein ?

Ah non, à ta droite.

Quoi ?

Il a recommencé à rigoler comme un con, puis il s'est téléporté.

Et donc ?

Protège toi la tête.

De quoi ?
*

Je n'ai pas eu le temps de suivre les conseils cryptiques de la voix rouge à l'intérieur de ma petite tête. Une série de petits Kikohas m'arriva en pleine gueule. Je ne pus que dire

Aïe !

à cette attaque avancée de type inutile. Genre, ça faisait mal, mais ça endommageait pas vraiment. C'était l'équivalent de balancer des petits cailloux sur les gens. À part les pointus, il n'y a aucune conséquence, mais ça fait quand même mal. Il termina sa lapidation médiocre par un jet au niveau du sol, pour faire ressortir plus de fumée. Ouaaaaais...

Soudainement, je ressentis une violente douleur au niveau de mon système inutile de digestion. Mon adversaire était en train de faire son attaque favorite, qu'il subissait tout les jours à son QG d'alliance : enfoncer un gros coup dans un autre individu. Cela faisais clairement mal. Cependant, dans mon génie, je décidai de faire un pas en arrière, pour qu'il ne me l'enfonce plus. Comme je m'y attendais, il décida de continuer son assaut avec un multitude d'autres attaques. D'abord, un coup sur le visage, que je sentis passer. Ma joue fut rentrée de force à l'intérieur de ma bouche avec une violence inimaginable. Cela fut suivi d'un coup de ce que je pense être le genoux au niveau de mes côtes. Je calai mes coudes avec difficulté contre son membre pour me protéger, néanmoins je sentis la douleur passer lentement à travers les nerfs de mes avants-bras. Cela fut suivi de deux autres coups de poing simultanés avec pour cible l'estomac. Je les dévie à l'aide de mes bras déjà stimulés par la douleur, et tente une contre attaque. Je crois toucher, mais je ne suis pas sûr. Un autre coup est porté sur mon visage, que j'esquive à l'aide d'une désarticulation de cou que l'on ne devrais pas tenter chez sois. Cela fut suivi d'un coup de pied dans l'estomac, qui me fit encore me demander pourquoi j'en avais besoin pour survivre alors que mes victimes sont directement transformées en énergie. Il tente de frapper l'arrière de la tête alors que je suis recourbé, mais j'en profite pour faire un bond avec le genou en avant pour tenter de lui refaire de façon violente le nez. Je doute l'avoir touché, car je sens un autre attaque s'approcher de moi à toute vitesse. En tombant sur le sol, jambes et bras calés sur le sol telle une araignée, je vois que j'évite un violent potentiel coup de coude dans le ciseau droit de ma tête. Enfin, le truc en V qui décore ma gueule. Bref.

*

Arrête le temps.

Qu'est-ce que tu veux encore ?

Maintenant.

Bon.
*

Je fais plaisir à monsieur, et en profite pour sortir du perpétuel nuage de poussière. M. V, méchant d'un Roi sans Divertissement, était en train de faire une autre attaque. Moins puissante, cette fois-ci, car j'avais réussi sans peine à arrêter le temps. Je regardais la scène tout en essayant de décoller la peau de ma joue de ma molaire qui était quelque peu endommagée par la grosse tarte que je m'étais pris.

*

Il possède une main en avant, avec laquelle il concentre l'énergie qu'il compte lancer. L'autre main est plaquée contre l'avant-bras de la première. Ainsi, au lieu de faire deux lasers différends, qui risquent de s'entrechoquer et de se nuire, il peut tirer un seul rayon, puissant et précis. C'est intéressant, comme technique.

Mmmh. Et pourquoi il a la tête en bas ?

...
Pour les points style ?..

*

Bref, il chargeait une attaque. Alors je décidai de me placer sur sa tête. Après avoir réussir à remodeler ma tête de façon convenable, et réajuster mes lunettes qui étaient parfaitement intacte malgré tout ça, je décidai de rendre au temps son cours normal. Aussitôt, je procédais à un violent coup de pied sur sa tête, espérant qu'il se prenne sa propre attaque dans les dents. Ainsi que pour le propulser au sol. Je ne savais pas si l'objectif premier fut réussi, et le fait qu'il soit face contre terre m'empêchait de voir s'il s'était véritablement pris des dégâts depuis tout à l'heure. Néanmoins, je décidai de planter mon dard dans son bras droit, celui qu'il utilisait pour la plupart de ses attaques, dans le but d'en absorber l'énergie et handicaper ses futurs assauts, mais surtout pour pouvoir regagner de l'endurance, chose qu'il possédait beaucoup plus que moi. J'étais aux aguets, prêt à esquiver une éventuelle attaque. J'en profitai également pour lui glisser quelque mots.

"On dirait bien que tu es capable d’infliger plus que des MST à tes adversaires. Qui sait, peut-être découvrirais-je que ton cul n'est pas une piste d’atterrissage pour toutes les bottes du monde, et que tu n'as pas fait qu'entraîner ton bassin sur des prostitués depuis tout ce temps."

"Oui mais mec. La détermination, ça se mange pas. C'est pas parce que ton peuple serre les dents et regarde le ciel les yeux remplis de courage qu'il évitera de succomber au manque de bouffe dans son estomac. Je veux dire, toi tu en fais bien preuve, de courage. Tu t'es toujours pas tué. Pourtant il me semble que t'as besoin de bouffer pour survivre tout en résistant à la dépression handicapante qui te poursuit depuis l'aube de ta vie, couplée à ton complexe d'infériorité dû à ton style vestimentaire qui laisse à désirer. Enfin, je n'ai qu'une bio-armure, mais ça vaut mieux qu'un pyjama. C'est pas parce que t'es sois-disant plus fort après chaque échec que tu peux effacer l'impact moral qu'ont tes défaites sur ton cerveau, ainsi que sur ton amour propre, ta crédibilité, ton histoire, et la loyauté de tes alliés. Genre le Saiyan aux cheveux longs, là. Il t'a lâchement abandonné après la faillite de trop. Et puis si tu estimes que t'es si puissant, alors ta naissance a été l'un de ces échecs qui t'as rendu si fort. Tu arrêtes pas de revenir des morts pour te faire victimiser à nouveau par un type différent. Tu dis que tu perds pas face à des gugusses comme moi, mais tu t'es fait boloss par un général Saiyan avec un bouc et des pupilles toutes petites. Les dernières victoires de l'Alliance Maléfique étaient dues au fait que vos adversaires étaient en permanence étouffés par le rire provoqué par votre ridicule. Entre le moustachu qui fond dès qu'il est en chaleur et la vieille en robe noire et rouge vous êtes un trio d'autistes qui veulent à tout pris récolter l'attention du monde. Et pour ce qui est de l'homme en face de moi, je doute que l'arbitre soit capable de me vaincre. Sans être méchant, mec.

J'avais adressé cette phrase à l'arbitre. Le pauvre gars était plus apeuré qu'une vache dans une convention pour les conspirationnistes croyant aux théories sur les aliens. Et genre, pas les Namek, les Démons du Froid, et tous ces extraterrestres. Non, les petit-gris qui communiquent en enlevant les animaux appartenant à d'honnêtes paysans. Le truc qui n'existe pas et n'a jamais existé. Les gouttes de sueur sur son visage étaient plus nombreuses que le nombre de chromosomes en trop dans une famille du Sud des États-Unis ou du Nord de la France. Et puis, il s'était dégoté une autre paire de lunettes. Il avait une paire, sous une paire. C'était cent pourcents de lunettes en plus par lunettes. Il était toujours décoiffé, la perruque dans tous les sens. Il était dans un état plus pitoyable que le cerveau de Majin Végéta après tous les traumatismes crâniens qu'il a subi durant toute sa vie. Un gars dans les tribunes en profita pour dire : "Moi j'ai entendu nique ta mère !"

Le public était derrière Majin Végéta. Littéralement, parce que sinon, les attaques que j'esquivais depuis tout à l'heure seraient envoyées vers lui. Ce serait dommage qu'il soit disqualifié parce que j'ai esquivé. Enfin, heureusement qu'il y a la barrière de mes deux qui marche que trois fois sur cinq. Les attaques perdues sont automatiquement détruites. Enfin, sur le papier. Parce Jean-René en face de moi avait décidé, dans un élan de folie et surtout pour prouver une fois encore que les tenues d'aérobics peuvent être utilisées comme armure de combat. En plus, c'est même pas impressionnant. Si au moins, il se ramenait avec une véritable armure, ou de quoi impressionner, ça suffirait. Mais là, il n'y a qu'un nain vénère. Juste ça. Bon, le nain est très musclé, pour tenter de plaire aux filles. Et il est blond aux yeux bleus... C'est une plus grosse blague ambulante que je ne l'avais imaginé. C'est juste une caricature. Je ne savais pas que l'on pouvait être imperméable à l'éducation.

*

Il y a toi aussi, comme exemple.

De un, connard. De deux, non. Moi j'ai pas été éduqué. C'est différent.

Le résultat est le même. Tu es très con.

Oh non. On me l'avais pas déjà faite, celle-là.

Écoute gars. Je veux pas te nuire. Mais t'es pas le meilleur pour réussir un combat.

Et qu'est-ce que tu vas faire ?

Bah, je te conseille. Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Pour certaines raisons, tu es la personnalité dominante.

Ce que je mérite.

Je ne vais rien rajouter à ça.

Oui. Sinon, tu l'as trouvé comment sa réplique ?

Naze. Peut mieux faire.

Exactement. Et la mienne ?

Meilleure, j'imagine ? J'attends le moment où tu te prends un choc dans le crâne afin d'avoir le contrôle du corps.

Charmant. Merci des encouragements.

De rien.

*

Revenons-en au combat. Ma tentative monumentale du coup de pied dans le pif afin de reconfigurer la laideur de mon adversaire et peut-être le rendre intéressant à regarder ne s'était pas terminée comme je l'espérais. Il esquiva mon attaque, et me donna un coup de pied dans la jambe, plus précisément dans le genou.

La rotule

La rotule. N'eut-il pas idée de mon esquive monumentale qui consista à lever le genou. Ah la la, j'étais un génie. Pourquoi est-ce que les gens ne le font pas, ça, pour éviter de se faire péter la jambe comme des cons. Et après ça se plaint de plus jamais pouvoir marcher. Après, le coup de coude, l'esquive en se couchant, vous l'aviez déjà vue. On passe.

Au présent, maintenant. Mon coup de pied a bien marché, et même mieux que prévu. Avec l'idée d'éviter à tout prix un coup de pied dans la tête, il décide de se le prendre dans les côtes, en se retournant, me permettant de voir son joli minois. Un grognement court mais entendu par toute la foule sort de ses entrailles devenues tendres, alors que des membres du public prennent une grosse inspiration, terrorisés par la douleur d'un des acteurs de leur shipping HidanxMV qui leur est cher. J'agite de haut en bas mes sourcils invisibles afin, en plus de frimer, de le faire péter le câble qui était déjà si fin. Son attaque, qu'il portait toujours dans la main sous forme de sphère, est envoyée directement dans mon visage, mais grâce à mes échauffements de cou faits plus tôt, je n'ai qu'à bouger ma tête sur la droite, tout en provoquant un autre craquement qui fait sortir d'un type dans les tribunes son repas du midi.

*

Attention.

Quoi ?

Il a chopé ta queue.

Quoi ?

Il a pas apprécié que tu bouges les sourcils de haut en bas.

C'était le but.

Ce doit être un haute insulte Saiyan que de lever et baisser les sourcils de façon répétée dans un court laps de temps. Il doit l'avoir pris sur l'honneur.

C'est juste. Tu penses qu'il va commencer à se battre moins bien, et à faire des erreurs ?

Certainement. T'étais là quand j'ai lu Sun Tzu. Tu te rappelles ?

"Si l'ennemi est colérique, essayer de l'énerver ?"

Oui.

Tu me défendais pas de le faire au début du combat ?

Je suis indécis. T'as trop d'ADN différents à corrompre. Je suis qu'un sérum. Du coup, j'arrive pas à garder une consistance dans mes choix.

Oh. Cela doit être chiant.

Très. Le type est en train de te tirer sur la queue pour que tu te calmes.

Je le sens. Je fais quoi ?

Laisse moi réfléchir...

CRACK !

Oh bah. On dirait que tu souffres d'une douleur au cerveau.

N'ose... pas.

Ce serait dommage si un certain sérum noir en profitait pour s'accaparer ton corps~

Fils de pute.

Ciao !
*

ENFIN, PUTAIN ! Bon. Alors j'ai enfermé l'autre con dans l'arrière porte du cerveau. Ça fera des vacances. Alors. Où en sommes-nous ? Ah, oui. L'autre imbécile venait de se faire choper la queue. Il vient de subir un traumatisme crânien et cela l'a endommagé. Pas grave. Je compte régler ça. Le choc vient de raisonner dans le stade alors que les bouts des lunettes de soleil viennent de tomber. Ainsi, je suis toujours en position de défaveur par rapport à mon adversaire. Qu'à cela ne tienne. Dans ma main gauche se forme une énergie violette, cette fois-ci sous forme de losange. Des éclairs de couleurs rosées entoure cette forme et bientôt se cristallise dans ma main une perpétuelle flamme de mal, fine comme une feuille de papier et tranchante comme si coupait dans le plan même de la réalité. L'aura Slicer. C'est pas un très beau nom, je l'accorde. Mais je ne l'ai pas encore customisé, voyez-vous ? C'est une ébauche. Mais quelle ébauche. Malheureusement, comment la placer correctement ?

D'un geste vif, je tranche le pilier de la construction qu'est ma position en défaveur : Avec assez de rapidité pour que Majin Végéta ne le remarque pas, je me libère de son emprise à l'aide d'une incision à la base de ma queue. Je souffre, mais tellement, vous ne l'imagineriez pas, mais contrairement à l'autre, je le gueule pas partout. À l'aide de mes capacités de régénération, je ferme juste la grosse plaie. Je ferais repousser ma queue quand j'en aurais besoin. Avec une vitesse assez impressionnante, je fonce, lame toujours active, sur mon adversaire. Ce dernier doit s'être à moitié rendu compte de la supercherie, et la décapitation n'est pas acceptée de toute façon. Un éclair de génie passe dans ma tête. Je fonce sur lui et coupe ce que je veux trancher, ce dont il ne s'attendra pas. Ma lame disparaît alors, et j'use d'un coup de pied destiné vers mes côtes, et paré par mes avants-bras, pour reculer rapidement. Je claque alors des doigts alors que mes yeux rouges s'illuminent par la fierté que j'éprouve pour moi-même. Car, de ma lame sûre et précise, je viens de tailler dans le torse de mon adversaire. Rien de bien mortel, pour l'instant. Où bien alors il s'est protégé avec une quantité suffisante d'énergie pour me contrer. Ce qui ferait qu'il se sera fatigué.

Je ressens alors une douleur à la tête. On dirais bien que le coup porté sur le crâne du corps lorsque je n'étais pas aux commandes se fait ressentir. L'adrénaline provoquée par le petit moment d'action s'en va déjà. Je pose ma paume sur mon front afin de tenter de calmer la douleur, sachant très bien que ça n'y changera rien. Je garde mon œil gauche ouvert sur mon adversaire alors que le pli de mon coude droit me cache la vue. Je décroche un bout des lunettes cassées coincé dans mon front de son nouveau logis. Les lunettes sont par terre, brisées, et l'arbitre les regarde avec une certaine tristesse. En vrai, ma tête me fait beaucoup plus mal que ma queue amputée. Ah, quoi que non. La douleur vient de disparaître

*

Oh putain, j'ai fait un drôle de rêve, j'ai cru qu'on s'appelait Kuro II.

Et moi qui ai fait des efforts pour te maintenir en place.

Je t'ai manqué ?

Non.

Tant mieux, parce que tu te débrouilles assez bien pour que je te laisses terminer.

Hein ?

Bah, c'est ce que tu veux, non ?

Je m'attendais pas à ce que tu me le laisses aussi facilement.

Moi non plus, mais tu te débrouilles bien.

Merci ?

Par contre, on en est où dans les réserves d'énergie ?

Attends. Une Vanishing Ball, une Aura Slicer, et un arrêt du temps. Correct, je dis. Et au niveau des blessures on a mal un peu partout, surtout aux avants-bras parce que je viens de me protéger avec, mais c'est bon.

Attends. Regarde. Il est en train de faire un truc.

Hein ? Ah, oui.

Tu peux me refaire une description détaillée ?

Mmmh. D'accord. Comme tu peux le voir, notre adversaire est situé dans le ciel par rapport à nous, cela veut dire que son attaque doit mettre du temps à charger, mais qu'il est capable de l'envoyer, plus faible, si jamais nous venions à aller vers lui. Sa paume est en avant, signe qu'il concentre son énergie en un seul point, et ce sous forme de sphère. Il s’apprête donc à jeter une boule d'énergie dévastatrice. Son corps est droit, il n'y a pas de circuit. Il n'y a que la paume. C'est de la destruction pure et dure...

Hé, il s'est téléporté.

Il compte nous attaquer de façon sneaky. Mais avec l'énergie accumulée, ça va pas être très possible, pour lui.

Tu vas faire quoi ?

...
Tu veux voir un truc cool ?

Oui ?

Sois patient.

...
.
.
TCHAK !

OH PUTAIN JE L'AI FAIS !

OH OH OH !

TU L'AS VU !

OUI, J'AI VU ! J'AI VU, PUTAIN !

Y'A LA BOULE QUI ARRIVAIT, ET LÀ, JE LA SCHLASSE EN DEUX. ET BIM !
*

Je vais vous épargner le reste de l’hystérie de deux cons dans une seule tête. Sachez que le type s'était directement téléporté au dessus de nous. Moi, j'avais préparé de nouveau une lame de Ki violet, plus tranchant qu'une coupe de cheveux Saiyan une fois la pose du gel finie. De sa paume la sphère d'énergie destructrice qui semblait carboniser même le vent fut envoyée dans ma direction. D'un coup précis, net, et vraiment beau, je donnais un coup du tranchant de l'Aura Slicer, tranchant la boule en deux, qui explosa derrière moi, et fut détruite autant que les espoirs de gagner le tournoi de Majin Végéta dans genre... cinq-dix minutes. Quinze max. Mon adversaire fut projetée au loin, mais moi aussi, et ce, dans la même direction. Profitant de l'élan, je décidai de mettre mon genou en avant, avant de soudainement me baisser, m'accrocher à ses pieds et le lancer vers le sol, toujours dans le ring.

"Tu sais que tu es laid ?"

Je me laisse tomber, coude en avant, sur son visage, avant d'arrêter le temps pour changer de position. Toujours en élan, je prends pour cible ses couilles, rendant au temps son cours normal au dernier moment, afin d'éviter de gaspiller trop d'énergie. Car voyez vous, les chocs provoqués par la perte d'énergie cinétique me font perdre en énergie tout cours lors du Time-Skip. C'est dommage. Enfin, avant que mon ennemi puisse se relever correctement, et sachant qu'il doit être toujours au moins distrait de ma tentative de stérilisation, je l'attrape par la tête et le bassin, et le lance de toute mes forces, colonne vertébrale en avant, sur le sol, afin de le paralyser. Et pour bonne mesure, je lui tire un Death Beam dans le téton.

"Et en plus, tu sens mauvais, tocard."

"Motta ? Wait, non. Le type au bouc c'est Pythar. Attends, faut que je mette les chose au clair."

Mais il n’attendit pas. D’un élan de pure testostérone il décida d’user d’une autre technique, que je n’avais pas encore vu jusqu’à présent : Il venait de plaquer ses paumes l’une contre l’autre. L’énergie de l’attaque qu’il venait d’utiliser prévoyait d’être volatile. Il me montrait son épaule, et la couleur de l’attaque semblait être violette. La couleur de l’énergie destructrice. Dans sa paume se concentrait la rage qu’il devait avoir développé à force de m’écouter. Son Ki se dégageait alors que chargeait entre ses mains sa colère de souffrant de nanisme. Tous les centimètres qu’il n’avait pas eu au fil des années étaient en train de se concentrer petit à petit dans la future attaque qu’il allait me faire. Ce qui se passait n’était pas observable à l’oeil humain. C’était bien trop rapide pour quiconque qui n’était pas un combattant et dont la puissance n’augmentait pas au fil du temps. Bientôt, voilà son Ki qui devint lui aussi violet, et qui oscille comme de l’électricité mise en suspension. C’est sûr, il ne m'aimait pas. Soudainement, il se mit face à moi, et tendus furent ses bras devant lui, alors que son aura qui pourtant paraissait incontrôlable faisait à présent une belle sphère autour de lui. Le rayon de mort et de barbapapa fonçait à présent sur moi. S’en émanait la destruction, l’envie de tuer, et la compensation pour quelque chose. C’était vraiment, vraiment, une attaque très puissante. Dommage que j’ai arrêté le temps et fait cinq pas de côté afin de l’esquiver. Enfin, cinq pas dans les airs et… Ouais, vous comprenez l’idée.

Le rayon passa à un mètre de moi, et dégagea de la poussière aux alentours. Quelque chose de considérable. On y voyait plus grand chose. C’était dommage, je n’allais pas avoir à souffrir du visage de mon adversaire. C’est dommage, j’aimais bien voir ses sourcils plus gros que son cerveau. J’aimais surtout quand ils ne bougeaient pas, et que leur possesseur ne changeait jamais d’expression faciale en dehors de son rictus qui passait de sourire sadique à sourire masochiste. Il souriait beaucoup trop, et c’était à se demander s’il allait avoir une crampe au bout d’un moment. Peut-être que son entraînement quotidien ne consistait qu’à ne pas sourire pendant plus de cinq secondes. C’est vrai ça, ça doit être dur. Peut-être aussi que ne pas froncer les sourcils était compliqué. Oui, vraiment compliqué. Enfin, moi j’ai pas de sourcils, donc je sais pas. Je suis qu’une expérience destinée à transformer les Saiyans en parfaits soldats, moi. Enfin je crois. Bref, euh. Qu’est-ce que je disais moi ?

Ah, oui. La confusion sur un certain bouc. On dirait bien que le futur qu’a vu ce corps et cerveau n’est pas exactement la suite d’évènements qui s’est produit par ici. On dirait bien que l’autre voix ne soit pas venu dans une période de l’exacte même ligne temporelle. Où étions-nous alors ? Peut-être même que les guerres n’ont jamais existé. Non, non. Cela voudrait dire qu’il n’aurait aucune rancune envers quiconque par ici. Et il dit pourtant avoir eu du mal face à Motta. Motta. C’était qui déjà celui-là. Aucun souvenir. Peut-être qu’il n’avait eu aucun rôle majeur dans l’autre ligne temporelle. Peut-être est-il un roi dans celle-là. Une ligne alternative. Les possibilités sont infinies. Peut-être que Warui et Hidan sont intelligents. Peut-être qu’Ajito n’est pas un fumeur de weed perpétuellement asocial. Peut-être même que Wesey a trahi quelqu’un… J’en doute. Les documents que l’autre con avait lu laissent à penser qu’il serait fidèle même dans une autre dimension. Si ça se trouve, la moitié des insultes qu’on a dégoté ne valent rien. Oh putain, la perte de temps que ça serait.

*
Hey, Bouffe-Merde.

Quoi ?

On est d’accord, le type en face de moi a combattu dans des guerres, et il est roi de Kanasa, et Freezer.

Vu comment il m’a répondu il y a quelques minutes, oui.

Donc on est d’accord, on l'énerve depuis tout à l’heure comme prévu.

Oui.

Très bien.

Au passage, c’est quoi le coup de Motta et Pythar, là ?

Tes mémoires sont endommagées, donc tu te souviens pas de grand-chose. Mais moi j’arrive à y lire. Pourquoi c’est pas moi qui domine, normalement.

Je peux toujours te reprendre la place.

Ouais ouais, laisse moi terminer ça d’abord. Cependant, pour être sur, je vais devoir lui demander quelque chose.
*

Ce combat n’amenait pas à grand-chose. Tout le monde ici le savait. Sauf le public. Les gens se mettaient à gueuler dès qu’il y avait un truc. Mais bon, ici, on s’emmerde. Alors, histoire de regagner une petite poussée d’adrénaline dans le sang, je décidai d’user l’un des pouvoirs de mes chers géniteurs. Piccolo, ‘fin le Namek, là. Ses cellules permettaient la régénération de membres abattus, coupés, déchirés, et pas en bon état quoi. En échange était consommé de l’énergie. Cependant, quelle était l’une des meilleures sources d’énergies organiques ? Le sérum noir, bébé ! Car, certes, j’ai pas la meilleure puissance. J’ai pas passé plusieurs années de ma vie à rager et à conquérir des planètes. En fait, j’existe depuis quelques semaines. Et le corps d’origine depuis quelque mois. Mais je suis pas le pire des combattants. Non non non. Et certainement pas avec les cellules régénératrice de mon corps. Ainsi les hémoglobines mutées foncent vers mon membre coupé. En un instant sort une nouvelle queue, un nouveau dard, une nouvelle mort potentielle pour quiconque me déplairait, du bout coupé qui était là précédemment. Enfin vint le moment de poser ma fameuse question :

“Rappelle-moi, c’est bien Pythar qui a tué ton fils ?”

C'est à ce moment là qu'un autre dégagement de poussière massif se fait, alors qu'une respiration intense est faite par le public. Ces derniers se mirent d'ailleurs à tousser un maximum, car être impressionné à en inspirer un maximum alors qu'un nuage de saloperies sur le terrain venait d'être balancé de tout les côtés était un bon début pour s'assurer un endommagement des poumons et de la gorge. Surtout que la barrière énergétique ne protégeait pas forcément du sable et des petites particules de terre. De l'autre coté du nuage, cependant, était une énergie libérée de sa carapace. Accompagnée d'un gros boum sonore fut la montée de cette même énergie dans le ciel, alors que le Ki dans les airs commençait à s'électriser. Il prévoyait de faire la même attaque que tout à l'heure. Le gros rayon de la mort qui tue. Très bien. J'allais la contrer d'une autre façon cette fois. De nouveau dans ma main gauche vint se former une lame de Ki. Cela allait être la dernière que je prévoyais d'utiliser aujourd'hui. Je sentis alors le fameux rayon d'énergie se diriger vers moi, en tournant. Tel un plongeur, je décidai dedans, avec ma lame la première. En sautant, je me mis à tourner du coté opposé. Telle une foreuse, je m'en sortais, me creusant un trou dans l'énergie. Ce n'était pas plus dur que la roche, quand j'y pensais. L'énergie était dégagée autour de moi, formant une sorte de parapluie. J'étais indemne. Bientôt, j'allais arriver devant Majin Végéta. Il ne s'y attendra pas...

*

Mec.

Pas maintenant.

Je viens de me rappeler.

Quoi ?

Il n’y a pas de raisons qu’on soit là.

Quoi ?

Je veux dire. On est venu. On m’a dit de venir. Tu as tabassé un mec qui était notre adversaire au tournoi. On est qualifié. Et puis maintenant, on en est là. Le truc, c’est que je sais pas pourquoi on est là, pourquoi on continue.

Fais pas ton dépressif maintenant.

Non mais en vrai, je sais pas pourquoi on reste là.

Bah, pour la gloire !

On vient de se foutre de la gueule d’un des mecs les plus puissants sans aucune conséquence. Avec ça on est déjà connus.

Pour voler les techniques des autres aussi.

On pourra le faire en regarder des rediffusions.

Et aussi pour… pour… l’argent ?

Meh. Allez dégage. Je reprends le contrôle.

Attends ! Non ! Laisse moi finir le combat !

Non.

Fils de Pute !

Ouais. Bisous.
*

J’achevais de terminer ma toupie. En face de moi était le nain. Il volait. Il était musclé. Il était énervé. Et il était blond, aux cheveux bleus. Genre, pas vraiment blond. Plutôt jaune doré. Ou jaune pisse. Je sais pas. Et dans ses yeux brillaient le bleu. Bref. C’était un gros déchet mais de luxe à présent. J’arrêtais alors le temps. Dans la rivière temporelle dont le cours était stoppé je décidai de poser mon bras sur son épaule. Le temps reprit alors son cours normal. Je commençai alors à lui dire ce que j’avais à dire, et ce, arrêtant le temps pour me placer de l’autre côté s’il venait à tenter de me frapper. Bref, des esquives, quoi.

”Oooh. T’as le Super Saiyan dans cette ligne temporelle ? On dirait qu’au moins t’es capable de pas trop foirer dans tous les univers. Bon, je vais te dire un truc. Je commence à m’emmerder, et je viens de réaliser que j’avais autre chose à faire. Genre, combattre un type fun à combattre. Après, te bile pas, c’était un beau match. J’ai adoré voir tes expressions faciales ne pas changer du tout. Mais je sais qu’il y a un truc qui te tracasse. Tiens, voilà cinquante Zénie. Tu pourras te refaire le front. Et tu pourrais même te débarrasser du M dessus, qui sait ? Allez, bisous.

Je lui filai un billet et lui fit un bisou sur la joue. J’arrêtais alors le temps à nouveau, histoire de descendre et de prendre un peu de distance. Je mentirais si je disais que je ne souriais pas comme une hyène. Cependant, peu avant de sortir du ring, je décidai, à nouveau, d’utiliser le sort dont j’ai abusé depuis cinq minutes. Une dernière fois. Les couleurs qui m’entourent deviennent grises. Les bruits s’arrêtent. Le Time-Skip est activé. Je décidai d’aller dans les tribunes. Circulant un peu parmi les spectateurs qui fixaient toujours, incrédules, l’endroit où j’étais placé avant de me tirer, ou bien leur dieu tout puissant qui venait de gagner cinquante balles, je trouvais ce que je cherchais. Un petit stand de bouffe, qui s’était installé dans un coin. Poussant la tête du vendeur dans sa poêle à frire elle-même sur le brûleur, mon attention se porta sur le frigo dans l’arrière boutique. Ouvrant la grande boîte de métal, j’y découvris des oeufs. Parfait !

Je revins à ma position de départ. Puis je revins dans les airs. À côté de Majin Végéta, je ne pris pas peine d’observer son visage. Faisant un carré avec mes doigts comme pour mimiquer le cadre d’une caméra, je sortis de leur boîte la douzaine d’oeuf, un à un dans le temps toujours arrêté, je les cassais sur mon opposant, tâchant de ne manquer aucune partie du corps, et certainement pas ses cheveux. À la fin, ils devraient terminer graisseux. Cependant, les Zénies demeuraient intactes. Enfin, une fois la boîte finie, je décidai de la jeter. Ainsi, était-il temps de me tirer. Prenant mon envol, et rigolant comme un sourd, assez fort pour que même la barrière temporelle ne puisse me stopper, je laissais Majin Végéta se raconter ce qu’il voudrait se raconter. Le temps revint à son cours normal une fois ma sortie terminée. Je revins à un hôtel assez éloigné de là. Bourré de monde. Cela tombait bien, l’usage du Time-Skip demandait pas mal d’énergie. Et ici était de quoi me revigorer.

Hé. Quel gagnant humilié a vraiment gagné ?

Enculé.