Maître Satan et ses apprentis ! ( PV Hit et Shin)

Cela faisait déjà quelques heures que j' avais remis les pieds sur cette planète que je pensais pourtant ne plus regagner avant un bon moment. Il fallait bien que je me fasse oublié et les foules denses des villes de cette planète surpeuplée allait me permettre de me faire oublier pendant un bon moment. Bien évidemment, j'étais constamment à la recherche de contrats et j’attendais toujours de nouvelles de mon client. Ne savant pas s'il était encore du monde des vivants, je ne faisais que supposer qu'il était en vie. En tout cas, cela valait mieux pour mon compte en banque qui avait bien besoin de se remplir un peu. Cette histoire dans laquelle je m'étais lancé avec la famille Cold s'était terminée en un véritable bain de sang et cela ne faisait que refléter mon incompétence. Ou est donc partie l'époque ou j'étais encore capable d'abattre un ennemi en un seul coup et ce sans laisser la moindre trace ?

« ... »

Sans dire un mot, je continuais de marcher tête baisser dans l'immense ville de Satan-City. D'un air songeur, je me focalisais sur les différentes manières qui pouvaient me permettre de regagner ma force perdue à cause du Seigneur Champa.  En y repensant, je me rendais compte que ce dieu de la destruction s'était joué de moi suffisamment longtemps. Entre cette tentative de meurtre durant le tournois pour la Terre et son autre essaie subtil dans lequel il m'a utilisé comme un simple pion pour entraîner le demi-sayen qui voulait devenir Kaïoshin... j'avais bien l'impression de jouer les larbins de ce dieu trop gars et surtout ingrat. S'il voulait me voir disparaître, il n'avait qu'à se trouver un autre toutou au lieu de m'appeler à chaque fois que son univers cours un grave danger. Autant vous dire que j'en avais plus qu'assez d'être le joujou des dieux et je n''en voulais pas qu'à Champa. Kaito Shan aussi commençait à me taper sur le système avec son comportement trop... sayen.

« Mhh... ? »

A force de rester plongé dans mes pensées, j'avais oublié de faire attention à ce qui m'entourait. Mains en poche, j'avais marché jusqu'à une foule de journalistes acharnés. Les flashs de leurs appareils photos avaient tendance à m'agacer quelque peu mais je me contentais de ne rien dire et d'avancer dans la densité de cette foule jusqu'à ce que, soudainement, un drôle de bonhomme moustachu ne vienne me crier dessus. Qu'est-ce qu'on me voulait encore ? Les autorités m'avaient déjà retrouvé ? Non c'était impossible alors que pouvait bien me vouloir  cet homme à la coupe afro ?

« Eh toi ! Tu crois partir sans t'excuser. Reviens ici! » m'avait-il dit sur un ton assez déplaisant.

Je n'étais ni d'humeur ni du genre à chercher la bagarre et encore moi avec des terriens. Leur niveau de puissance me paraissait si faible que cela n'en valait même pas la peine. Même si le niveau de puissance de celui qui venait de pousser sa gueulante était légèrement au dessus de celui des autre, il n'était pas une menace à mes yeux. Je me suis donc contenté de lui afficher un regard à la fois froid et impassible pour qu'il me laisse tranquille mais... c'était sans compter sur cette horde de journaliste qui avaient jeté leur dévolu sur moi, tous prêts à lancer un scandale sur le simple fait que j'ai bousculé un homme durant ma promenade. Je n'avais vraiment pas besoin de ça et pourtant on y était. Appareils photo et caméras étaient pointés sur moi et c'était bien la seule chose que je voulais éviter. Ne voulant pas m'attarder sur les lieux, j'ai effectué un simple mouvement rapide avec revers de ma main droite pour provoquer une bourrasque assez forte pour propulser à quelques mètres tous ses gens qui me barraient la route sans risquer de les blesser.

« Je ne sais pas qui tu es mais ne me fais pas perdre mon temps. » répondais-je à cet homme avant de fermer les yeux pour ne pas montrer mon énervement.

Prenant un air consterné, je me suis avancé vers lui pour régler le problème de manière expéditive. Je ne savais pas encore qui était ce terrien ni ce qu'il représentait pour cette civilisation mais je n'avais pas hésité une seule seconde à le saisir par le col pour que son regard se rapproche du mien. Ne laissant quasiment aucune distance entre ses yeux et les miens, je voulais être sur de l'intimider et ainsi conclure cette dispute au plus vite. Je n'avais vraiment pas de temps à perdre pour des broutilles et les journalistes aux alentours commençaient très sérieusement à me taper sur les nerfs. J'entendais déjà des commentaires fuser à mon égard et même si cela ne me dérangeait pas de trop, je ne voulais pas que mon image ne soit dégradée par ses badauds qui risquaient bien de salir ma réputation. J'ai donc pris la décision de m'arranger avec cet homme qui avait attiré à moi les foudres de cette foule surexcitée pour qu'il puisse calmer la situation.

« Au passage, je te conseille fortement d'arranger la situation. » lui avais-je annoncé sur un ton aussi impassible que mon regard.

Allait-il accepter ou allait envenimer cette situation qui en jouait pas en ma faveur ? Dans tous les cas, j’espérais bien pouvoir en finir rapidement avec cette histoire et... que me reprochait-il déjà ? Bah, ça n'avait pas vraiment d'importance. Tout ce que j'en retenais, c'est que je cherchais simplement à rester tranquille ne serait-ce que cinq ou dix minutes et j'avais bien l'intention d'en finir rapidement avec les affaires de ses terriens mais alors que j'observais le visage de cet homme que je tenais toujours par le col, son visage me rappelait vaguement quelque chose. L'avais-je déjà vue quelque part ? Peut-être sur une affiche ? Une statue ou quelque chose d'autre ? Dans tous les cas, je n'avais pas encore imaginé qu'une rencontre aussi soudaine allait nous en mener à une bien drôle d'histoire.

Je comptais passer une journée tranquille sur terre rien que pour me faire oublier mais la suite des événements ne s'était pas déroulée comme je l'avais imaginée. D'abord les journalistes et ensuite cet homme... tous semblaient assez hostile à mon égard alors j'avais vite fait de saisir le moustachu par le col afin de le convaincre de calmer le jeu sans oublier d'ajouter qu'il avait plutôt intérêt à se dépêcher mais je ne m'attendais pas une telle réaction de sa part. Il avait l'intention de marchander avec moi ? Voila qui était bon pour les affaires. Ce terrien avait prononcé le mot magique en glissant subtilement une question d'argent dans ses propos, chose qui captiva un peu plus mon attention à son égard. A ses dires, je pouvais comprendre qu'il était à la fois célèbre, riche et donc un potentiel client. Chose qui était e bonne augure pour moi qui avait justement besoin de me faire un nom dans cet univers bien différent du mien.

« ... »

Sans dire un mot, j'ai laissé la star retirer ma main de son col en le laissant prendre la parole et ce tout en rentrant dans son jeu. S'il pouvait calmer ses badauds surexcités, cela m'arrangeait tout autant que lui alors je n'allais pas le gêner dans son improvisation même si je trouvais qu'il allait tout de même un peu loin en prétextant que j'étais son disciple et que ma façon de la saluer (encore fallait-il que s'en soit une) était étrange mais c'était certainement le moyen le plus efficace pour écarter ce conflit quelque temps. J’espérais ne pas regretter cette décision mais je me suis pris au jeu et j'ai prétendu être ce soit-disant disciple de ce maître dont je ne connaissais rien encore. Tandis que celui-ci plaçait sa main sur mon épaule pour renforcer l'illusion pour ne pas dire son mensonge, j'ai alors ajouté :

« J'espère que cette mise en scène était à votre goût, maître. » avant de forcer un sourire comme un homme politique l'aurait fait.

Acquiesçant sur le fait que ce serait lui qui m'ait tout appris dans son domaine, j'espérais secrètement obtenir une rémunération à la hauteur de ses paroles qui se rapprochaient de plus en plus d'un mensonge de grande ampleur. Enfin bref, si cela pouvait sauver son ego, tant mieux pour lui. Moi je souhait à la fois me faire oublier des autorités et je n'en avais plus que pour mon argent à ce moment. Le laissant donc gérer la situation, je n'étais toujours pas écarté de tous ses rédacteurs et ses photographes qui prenaient un peu trop de photos à mon goût. En tant que tueur à gage, j'avais bien des ennemis et je préférais que ceux-ci ne les tiennent pas au courant en diffusant des images compromettantes à mon sujet. Essayant malgré tout de ne pas y penser, je rangeais mes mains dans les poches en espérant qu'il trouve rapidement un moyen de nous éloigner de cette foule au plus vite.

Décidément, j'avais touché le gros lot, cette fois. En arrivant sur cette planète bleue, je ne m'attendais pas à tomber par hasard sur cet aussi riche que célèbre et si mon intuition ne me trompait pas, il devait bien être l'homme de plus influent de la Terre et ce malgré l'influence du Roi actuel qui se faisait de plus en plus discret mais je ne m'inquiétais pas à son sujet : il ne suffisait que d'une attaque sur son château pour que ce souverain et toute son alliance ne se réveille tout à coup. Bref, je n'avais que très peu d'intérêt pour la guerre et je pensais bien que je n'en aurais jamais pour ces batailles futiles que nous êtres mortels reproduisent jour après jour sans apprendre des erreurs nos ancêtres qui pourtant nous prévenait à maintes reprises. Était-ce donc ça la bêtise humaine ?

« Je vous suis, maître. » répondais-je à cet usurpateur avant de le rejoindre dans sa voiture.

Ce grand véhicule noir sur lequel y était inscrit le nom de « SATAN » en lettres capitales semblaient très bien entretenu et l'on pouvait deviner à son aspect que son constructeur à du y mettre du cœur à l'ouvrage. Cependant, un détail ne m'échappait pas : tous les véhicules de ce monde étaient vraiment très en retard comparés aux technologies d'ailleurs, notamment celles de la planète Dosätz qui était très réputée pour son influence commerciale à l'échelle universelle. En y repensant, je ne suis jamais allé voir à quoi pouvait ressembler cette planète dans notre univers actuel bien que je me doutais du fait que je n'allais pas pouvoir discerner de différences étant donné que ses commerces changent continuellement excepté les grandes enseignes telles que la Stinger's Industry.

« Alors tout cela vous appartient bel et bien... » répondais-je à à cet homme à la moustache.

Il venait de se présenter sous le nom de « Mister Satan » et en replongeant dans mes souvenirs, j'avais déjà dû voir sa tête deux ou trois fois sur une affiche de film appelée « Cell Game » ou « Mr Satan vs Great Saiyaman » sans oublier la grande statue du centre-ville que l'on ne pouvait pas louper. Si une chose pouvait être sure, c'est que ce terrien ne mentait pas lorsqu'il parlait d'argent et de réputation. Il avait tout ça rien que pour lui et ce pour des exploits de lutte, de combats et surtout pour des actes héroïques qui me paraissaient incroyable... enfin pour un terrien. Dans la foule des journalistes, j'avais entendu dire qu'il avait vaincu un certain « Majin Buu » et ce nom me disait vaguement quelque chose même si je ne pouvais encore l'associer à un visage connu mais revenons en au à nos affaires. La vedette voulait marchander avec moi et c' était bien ce genre d'histoires qui attisait mon attention.

« Les gens m’appellent Hit, je suis tueur à gage de profession. » avais-je annoncé sans me soucier des conséquences que cela pouvait engendrer.

Soudainement, le conducteur répondant au nom de Charles s'est mis à freiner brusquement. Comme on pouvait s'en douter, ma présentation lui a fait de l'effet mais pas de manière positive : le garçon dégageait de la sueur froide et tremblait comme une feuille alors qu'il s'était arrêté au beau milieu de la route en provoquant ainsi la rage des autres automobilistes qui klaxonnaient pour que la voiture dans laquelle nous étions reprennent la route. Sans tarder, j'avais donner un coup de pied sec dans le fauteuil du conducteur pour le bousculer un peu et que celui-ci comprenne qu'il avait intérêt à relancer le moteur s'il ne voulait pas que je me mette en colère. Cela fait, nous avons pu reprendre la route et continuer la discussion dans le calme et ce en jouant franc jeu.

« Je n'ai pas pour habitude de jouer les gardes du corps mais nous pourrions en discuter une fois chez vous et en privé de préférence. » ajoutais-je avant que la voiture ne s'arrête de nouveau.

Cette fois, nous étions tout deux arrivés à destination. Une grande villa digne des plus grands fortunés de cette planète se trouvait juste sous nos yeux. Après avoir défait cette ceinture de sécurité plus gênante qu'autre chose, je suis sorti du véhicule afin de m'approcher de la grille qui entourait le terrain. Deux caméras étaient rivées sur moi mais je n'en faisais rien puis-ce que le personnel de sécurité n'allait pas me déranger tant que je restais en présence du maître des lieux. En attendant que celui ci ne sorte de la voiture, j'avais déjà balayer la zone des lieux. Je n'étais pas sur d'avoir le bon angle pour tout voir d'ici mais j'apercevais déjà un grand jardin, une piscine et même un terrain d’entraînement derrière ce grille. Encore une fois, on ne pouvait nier le fait que Mr Satan était plein aux as et j'étais suffisamment convaincu que celui-ci allait me faire une offre alléchante. Restant donc en attente auprès du portail, j'attendais, mains en poche, que celui-ci me fasse signe de le suivre et donc d'entrer afin de poursuivre cette discussion un peu plus loin.

La visite de la villa avait déjà commencé et je me dois d’avouer que la taille d'une telle résidence m'avait impressionné. Certes, ce n'était pas la première fois que je voyais des habitation d'une telle taille mais ça avait tout de même de quoi faire un choc quand on savait que les revenus de cet hommes étaient majoritairement composés des dons de ses admirateurs qui lui vouaient une fidélité sans égale. Ça en était tellement effrayant qu'il pouvait sûrement fonder une secte du jour au lendemain et prétendre au titre de dieu vivant. Bref, dès que Mr Satan est descendu de son véhicule, le portail s'est ouvert et le domestique s'en est allé pour garer ce bolide parmi les autres de la collection en nous laissant ainsi tous les deux seuls pour entamer la visite des lieux.

« Je dois bien reconnaître que vous posséder là quelque chose qui est hors de ma portée. » lui avouais-je tout en le suivant de près.

Montant dans cette petite voiturette blanche sur laquelle y étaient inscrites les louanges de ce soit-disant héros, je suis resté assis les bras croisés en le laissant conduire et ce en faisant la présentation de son environnement. De nombreuses personnes vêtues du même uniforme bleu, étaient disposées de sorte à former une ligne de sécurité. Cela allait sans dire, ses gens devaient sûrement faire office de gardes des lieux et avaient pour devoir de les défendre de toute forme d'intrusion. Tous saluèrent respectivement le moustachu, qui conduisait tranquillement, comme s'il était le chef d'une armée ou un membre de famille royale avant de... me fixer comme un être venu d'ailleurs. J'aurais dû m'en douter, les gens de mon espèce n’étaient pas présents sur cette planète alors je n’avais pas à m’étonner de leur comportement à mon égard.

« ... »

Silencieusement, je fermais les yeux sur leurs réactions à mon égard. Après-tout, je n'avais que faire du jugement de ces gens qui n'étaient certainement pas assez aisés pour disposer de mes services. Même s'il était vrai que j'avais fait un très bon prix aux deux seigneurs Colds de l'Univers 7, je savais pertinemment que je pouvais me le permettre car leur influence permettait à la fois de répandre mon nom, de profiter de certains privilèges auxquels je n'avais pas le droit dans l'Univers 6 et surtout d'obtenir plus de contrats de chasse. Enfin, je ne m'attendais pas à ce que le maître des lieux affirme à ses hommes que je pouvais les renvoyer de leurs fonctions si cela me chantait et même s'il était vrai que leur présence était inutile à coté de la mienne, il valait mieux les garder juste en cas ou quelque chose inattendue arrivait. Enfin passons, nous avons rapidement changé d'endroit pour nous retrouvons dans un salon soit un endroit idéal pour négocier autour d'une tasse de thé.

« Non. »

Un refus catégorique. Lorsque cet homme m'a proposé ce petit boulot en échange d'une centaine de zénis, j'ai immédiatement refusé. S'il voulait à la fois que je sois garant de sa protection personnelle et que je lui fasse suivre des cours d’arbitrairement alors il fallait augmenter un peu le tarif. Sachant que j'avais déjà dépensé pas mal d'argent pour effectuer comme il se devait mon premier contrat sur Magma, je n'avais plus du tout intérêt à faire dans la charité, bien au contraire. J'ai donc décidé d'entamer les négociations pour faire monter la barre ne serait-ce qu'un tout petit peu. En rouvrant les yeux, j'ai donc placé ma main gauche contre mon menton avant de réfléchir plus en détail à son offre et ce jusqu'à ce qu'une nouvelle somme ne sorte de ma bouche.

« 130 zénis. Ni plus, ni moins. » affirmais-je sans la moindre hésitation.

C'était dit, si cet homme voulait profiter pleinement d'un entraînement intensif afin de conserver son titre de champion du monde en plus d'avoir une garantie de sa sécurité personnelle, il allait devoir me payer 130 zénis. Riche comme il était, cette somme devait lui paraître dérisoire alors il pouvait s'estimer heureux que mon prix ne soient pas aussi élevé que celui d'un sachet de Saibamans. Rien qu'en y repensant, cela m'avait coûté une petite fortune mais c'était bien la fin qui justifiait les moyens. Pour cet homme, j'avais déjà quelques idées derrière la tête mais rien de bien concret : son niveau était assez élevé pour un terrien mais il restait très faible à coté de Son Goku et Vegeta qui provenaient tout deux du même monde que lui. S'il voulait progresser rapidement, il avait d'abord intérêt à faire chauffer ses muscles avant de passer à d'autres activités qui demandaient plus de concentration mais tout cela n'était qu'une question de temps et surtout de motivation. Dans l'attente de sa réponse, j'ai alors entamé le contenu de la tasse de thé sans me soucier de sa composition (il n’allait quand même pas oser m’empoisonner) tout en écoutant ce qu'il avait à me dire.

[HRP : Hit avait prévenu Satan par MP que je pourrais potentiellement venir et ils étaient d'accord. Donc voilà, ne vous étonnez pas. Quant aux dernières phrases, Hit les a validées, je lui les ai montrées par Skype. Le post est court car c'est plus pour dire "Je suis là" qu'autre chose.]

Cela faisait déjà une demi-journée que Shin était rentré sur Terre. En effet, selon l'heure terrestre, il serait rentré... La nuit dernière. Après avoir acheté une nouvelle tenue pour se faire discret, le demi-Saiyajin avait dormi sur un toit semblant plus ou moins propre (du moins, pas salissant, aucune mauvaise odeur n'allait s'imprégner ni rien), et s'était enfin dé-transformé.


Après un sommeil moyen et court mais toutefois récupérateur, Shin se leva en forme malgré sa mauvaise humeur. Il demeurait préoccupé par les évènements de la veille. S'échauffant rapidement, il partit ensuite d'un air sombre en volant à travers la ville de Satan-City. Mais soudainement, il crut entendre un son atroce qui résonnait dans toute la ville. Il était très strident. Le hasard fit que Shin n'était ni loin de la demeure de Monsieur Satan, ni de l'origine de ce bruit. En effet, un bandit avait neutralisé la police avec une technique qui produisait ce son afin de fuir en paralysant les gens à cause de la douleur que cela causait aux tympans. Prêt à intervenir, Shin changea sa tenue pour mettre celle qu'il utilisait depuis maintenant longtemps. Malgré l'atroce souffrance de ses oreilles, il se rendit compte que le sort ne pouvait pas rendre sourd malgré les décibels, juste faire l'effet de douleur. Mais c'était déjà trop insoutenable. Une fois sa tenue changée grâce à sa montre Gohan, Shin libéra son aura et son énergie avant de se diriger en vitesse sur sa cible qui fuyait drôlement vite. Lorsque le bandit l'aperçut, il était déjà trop tard : il ne s'attendait pas à voir un challenger du tournoi lui tomber littéralement dessus ! En effet, Shin lui avait mis un coup de ses deux pieds joints en atterrissant. Une fois l'homme à terre, Shin lévitait toujours. Il commença par le saisir avant de le soulever. Il tourna ensuite sur lui-même pour l'envoyer droit dans les cieux avant de le rejoindre, son aura toujours active. En un éclair, le guerrier aux cheveux bleus lui asséna un enchaînement de coups de poing et de pied dans les airs. Il enchaîna ensuite sur un kikoha simple pour le finir. La petite boule d'énergie ne manqua évidemment pas sa cible qui, outre sa technique, était ridiculement faible. Alors qu'il était K.O., le son insupportable s'était arrêté. Il se mit à chuter mais Shin le rattrapa très vite pour le livrer aux autorités qui les avaient rejoint au sol.

"Rassurez-vous, il n'a rien de grave. Juste de quoi le tenir tranquille un bon moment."

Les gardes de l'entrée de la demeure étaient encore alertés. En effet, un son venait de retentir dans toute la ville, et même s'il avait été stoppé, la manière dont ceci fut fait avait de quoi surprendre. Shin s'empressa de s'envoler pour disparaître et rechanger de tenue. On avait que peu vu son visage, donc tout allait bien. De nouveau dans sa tenue noire, il observait d'une dizaine de mètres en l'air une petite foule nouvellement amassée non loin de la maison de Satan pour vérifier que l'on avait pas fait le lien avec le combattant du tournoi. Ce ne fut heureusement pas le cas. Toutefois, Shin avait l'impression d'avoir été comme "repéré" par quelqu'un d'autre pendant qu'il observait de loin. Il ressentait un étrange et puissant Ki, qui plus est. Espérons que cela n'était qu'une impression...

"..."

"... !?"

Conclure un marché avec cet homme s'est avéré être relativement plus facile que je ne le pensais. Dire que j'avais prit pour habitude de tomber sur des clients à la fois riches et orgueilleux, cela me faisait tout drôle de rencontrer une personne moins avare que les précédentes. Il me fallait l'avouer : même si ce client était un menteur doubler d'un imposteur, cette rencontre venue du hasard m'a mené vers l'un des rares clients qui ne démontraient pas le moindre signe de malice. Contrairement à tous ses gens qui désiraient régler rapidement leurs problèmes avec les entreprises concurrentes ou des problèmes de famille ayant prit de l'ampleur, comme par exemple avec Freezer, Mr Satan désirait simplement être digne du titre qu'il a usurpé depuis déjà quelques années. A vrai dire, son choix était le bon car pour mentir à soit même ainsi qu'à toutes les personnes qui le suivaient, il lui fallait beaucoup de cran et de courage mais lui tout comme moi savions très bien que ce mensonge ne pouvait pas durer éternellement et que par conséquent, il fallait transformer le faux en vrai.

« Parfait, je prendrais le paiement après la première leçon, en gage de bonne foi. » répondais-je à ses paroles tout en lui serrant la main à mon tour.

Je n'aimais pas m'enquiquiner avec les formulaires et les contrats écrits, surtout avec mon métier qui me demandait de limiter le nombre de traces laissées sur mon passage. Autant dire que le minimalisme était de mise dans cette profession mais ne nous attardons pas là dessus. Une poignée de main me suffisait amplement pour cet accord qui était bien différent de ceux que j'avais pour habitude d'effectuer. Suite à ses mots, le champion de cette planète m'a nommé chef de la sécurité. La protection des lieux était donc sous ma responsabilité à partir de ce même moment ou un bruit fracassant s'est fait entendre. Qu'était-ce ? Un accident ? Une explosion ? Une attaque terroriste peut-être ? Dans une grande ville comme la capitale de cette planète, absolument tout pouvait arriver avant même que l'on ne puisse s'en rendre compte. La métropole était si grande que la police qui l'occupait avait tout intérêt à garder un œil partout à la fois au risque de se retrouver confrontée à de mauvaises surprises.

« ... »

Mon employeur avait beau s'amuser à raconter ses histoires drôles, je ne pouvais m'empêcher de rester constamment sur mes gardes. Qu'était ce bruit ? Quels étaient ses origines ? Mon instinct et mon expérience acquise me dictait de ne pas baisser ma garde ; je me devais de rapidement sécuriser les lieux afin qu'il n'arrive rien à mon employeur. Je n'en étais pas complètement sur jusqu'à cet instant mais je pouvais sentir une grande puissance approcher de la notre. Tandis que l'homme à la moustache regardait à la fenêtre pour savoir à quoi nous avions affaire, je me suis empressé de rejoindre l’extérieur pour en savoir d'avantage sur cet individu qui était venu perturber cette soirée. En sortant du bâtiment, j'ai alors pu remarquer de nombreuses lumières ainsi qu'une foule d'individus. C'était encore des journalistes ? N'en avaient-ils pas eut assez ? Ses vautours qui étaient constamment à la recherches d'informations fraîches n'allaient donc jamais nous lâcher au final ? Mon intention ne se porta pas directement sur eux de toute façon, il y avait un homme dont la réserve d'énergie était énorme, bien plus grande que celle des habitants de cette planète.

« N'approchez pas d'avantage. » lui ai-je annoncé sur un ton à la fois sec et impartial.

J'avais pacifiquement gardé les mains dans mes poches depuis que j'avais posé le pied en dehors de l'intérieur mais je n'avais tout de même pas l'intention de laisser qui que ce soit approcher Mr Satan aussi facilement. Même si celui-ci semblait d'accord au fait qu'il soit là, tel un intrus dans sa villa, ce monsieur lui proposait un autographe mais je me doutais fortement que ce n'était pas ce qu'il était venu chercher en ce lieu. Venait-il pour attenter à la vie de mon client ? Voila qui pouvait être drôle que de se retrouver ironiquement dans une situation inversée. A mes habitudes, je ne défendais pas mais j'éliminais pour mes clients mais que voulait vraiment cet homme masqué par le manteau d'ombre de la nuit ? Seul sa silhouette pouvait être perçue dans cette pénombre mais son énergie révélait tout de même bien sa position et même si son aura ne dégageait pas le moindre soupçon de vice, je ne pouvais pas me laisser amadouer aussi facilement. Avant de le laisser approcher de l'affro, j'avais besoin d'en connaître d'avantage sur ses intentions sans quoi je ne pouvais lui accorder le moindre soupçon de confiance. Il m'avait repéré et je l'ai repéré, il ne nous restait plus qu'à savoir comment l'un allait réagir envers l'autre pour évaluer comment allait évoluer la discussion.