Meurtres, Larcin, et Promenade d'Oies

Le supermarché était bien calme à présent, maintenant que la plupart des clients venaient de s'éclipser du danger que j’étais en partant dans l’autre monde, et en transformant leur corps en mon énergie. Je reprenais mes forces tranquillement, puisant dans leurs cris de souffrances et leurs lamentations l’énergie que j’avais perdu à balancer des oeufs sur le cousin éloigné de passe-partout. Car chaque action dans mon temps arrêté me demandait de l’énergie. Mais rien au monde, pas même la fatigue, ou même l’impossibilité d’accomplir ce que je voulais faire ne m’aurait empêché d’humilier gratuitement un dictateur de cinquante centimètres et cinq millimètres de haut. Une télévision allumée non loin de là diffusait en direct la réaction de MV quant aux oeufs qui étaient en train de dégouliner de ses cheveux et qui tâchaient de façon absolument dégueulasse sa tenue moulante. Le meilleur était les jaunes d’oeufs qui descendaient lentement de son décolleté bien trop masculin en direction de son nombril. C’était un spectacle à en vomir et pourtant certains doivent fantasmer dessus. Eurgh.

En regardant les alentours de la télévision, je vis deux cheveux sortant de derrière la caisse du magasin. Afin d’en mettre plein la vue je décidai d’avancer lentement. Seuls mes pas changeaient de la musique tranquille et apaisante de l’endroit, ainsi que des bruits provoqués par la climatisation. Il faisait assez frais par ici, et cela changeait de la chaleur ambiante en dehors du bâtiment. Ici, on était tranquille. Ici, il n’y avait pas grand chose d’énervant. Je me plaçai bientôt devant le guichet. Je regardai fixement le gars recroquevillé, en boule, derrière le faible meuble. Dire qu’il était payé que cent Zénies par mois pour bosser ici. C’est triste. Je tapotais tranquillement sur le haut de ce qui me séparait du type. Toc. Toc. Le type tourne légèrement la tête. Il a de belles lunettes de soleil. Cela me rappelle que j’aurais dû voler celles de l’arbitre avant de partir. Je les lui prends tranquillement alors qu’il se met à faire de l’hyperventilation. Je me les place doucement devant les yeux, et remue des sourcils invisibles pour frimer un peu. Puis je demande gentiment :

”T’aurais un enregistrement du Laser de Kanasa ?”

Le bonhomme est légèrement paniqué. Il sait que sa vie dépend de mon humeur. Alors il hoche légèrement la tête. Puis il s’éloigne rapidement, va vers une file de disques, et commence à trier. Il regarde, les uns après les autres. En attendant, je m’adosse à la caisse. En claquant des doigts, je fais apparaître une petite boule de Ki. Je la dirige lentement vers l’intérieur de la machine qui contenait l’argent récupéré en plusieurs journées. L’engin explose alors, et les billets partent en fumée, tandis que les pièces de bronze fondent lentement. Je regarde le bonhomme exécuter la mission que je lui impose. Il est dos à moi. Après un petit moment, il sort un disque de sa boîte. Je regarde les étagères de son poste. Il a trois Bounty non entamés. Je les prends, et en ouvre un. Le gars fait entrer le disque dans une télévision. Cette dernière s’allume automatiquement, et commence à diffuser un vieux combat. Le vendeur sort alors de sa poche une télécommande, et commence à faire une avance rapide. Il arrête cette accélération au moment où un plan très rapproché sur le visage d’un certain Saiyan de un mètre soixante au moment où ce dernier fait la même technique de courant et de gros laser que j’ai vu la dernière fois. Cependant, l’énergie est violette. Et le laser est plus gros. Il envoie le gros laser sur une sphère d’énergie assez énorme. Très bien. Je tapote la tête du mec paniqué et lui rend un de ses Bounty, et procède à me tirer des environs.

Le magasin est sacrément vide. Genre, il n’y a plus personne. Même pas de gens cachés. J’ai raté un truc. Je prends un soda dans un distributeur en passant, cherchant la sortie. Je ne m’y retrouve pas. Cela fait un petit moment que la voix rouge boude au fond du crâne. Tant pis, j’ai pas envie d’aller la réveiller. D’où est-ce que je l’ai déjà ? Ah oui, la madame qui mord. Une putain d’otherkin, à coup sûr. Sur Internet elle doit se considérer comme une louve. Ou une chienne. Oui, ça, ça lui va mieux. “Chienne”. Hin hin hin… Des fois, je me fais rire. Anyway. La sortie. Où est-elle ? Je continue d’avancer, me perdant dans le magasin comme dans un labyrinthe. J’ai jamais été fort pour reconnaître les bons escalators. Et j’ai la flemme de voler. Soudain, je vois enfin les portes de sortie.

Ainsi j’avançais donc, voulant enfin sortir de ce dédale infernal qu’était un bâtiment conçu pour la vente en masse de produits et contribuant ainsi au capitalisme, ce qui, d’après un Saiyan lunatique, était très mal. Perso, je sais même pas ce que ça veut dire. Faudrait que je me lise un livre dessus un jour. Faudrait d’abord que j’apprenne à lire. Faudrait d’abord que j’ai la motivation d’apprendre à lire, puis de lire un livre sur des choses qui m’emmerde. Mon cours de pensées est interrompu par un petit choc. Un type avec un flingue venait de me tirer dessus. Il était en costume tout ce qu’il y a de plus normal, avec la braguette ouverte. Derrière lui est un couloir menant aux toilettes. La grosse question est pourquoi il a un flingue ? Puis je me dis que c’est pas important. Peut-être on peut les acheter par ici ?

”Tu viens de me tirer dessus, là ?”

Il tire à nouveau. Cinq fois d’affilée. Il n’arrive même pas à viser correctement pour ses quelques deux dernières balles. L’une me frôle l’oreille, tandis que l’autre endommage une fontaine à eau derrière moi. Les quatres autres balles sont à mes pieds. Apeuré, il laisse tomber son arme, qui rebondit à côté de ses chaussures. Il lève les bras devant lui, l’air d’implorer la pitié. Il doit avoir quarante ans. Il a déjà plus de cheveux. Ah, crétin !

”Bon. Je vais devoir faire un chapeau de ton foie et l’offrir aux Black Feathers.”

Il tombait pile. Après le gain d’énergie que je venais d’avoir, un bon moyen pour mesurer mon énergie était de savoir combien de temps il me fallait pour un étriper un mec. Je m’approche du gars en terminant le dernier curly qui me reste. Je roule l’emballage dans ma main, et lui lance dessus. Il tombe à la renverse face à la puissante boule de papier plastique qui vient de lui foncer dessus. Alors qu’il est par terre, sur le dos, je m’attelle à ce que j’avais prévu de faire.

Hey, merde cérébrale, il y a quelqu’un derrière toi.

Je ne sais pas qui avait commandé ça, mais en tous cas il avait les meilleures papilles du monde ! Cette boisson est juste folle, j’n’sais pas si c’est parce que je suis dans l’corps d’un gars qui n’apprécie rien d’autres que des boissons qui me fait cet effet mais alors j’étais actuellement transporté comme un enfant qu’on emmène au parc d’attraction. Mes yeux jaunes orné de rouge étaient grand ouverts, ma pupille elle bien dilaté comparé à d’habitude. A vrai dire ma situation était parfaite, il ne faisait ni froid ni chaud, j’étais agréablement installé, sirotant ce sirop violet absolument succulent et en train de profiter d’un spectacle aussi beau qu’effrayant ! Vraiment je ne connais pas ce truc la qui est en train de s’amuser avec le corps de ce crétin mais je suis convaincu que la suite de l’opération allait grandement me fasciner !

Remontant quelques minutes dans le temps afin de poser calmement cette arrivé

Dosatz, ça ressemblais donc finalement à ça ! Mouais y as pas à chier c’est une planète surement bien fréquentée et riche ! Qui dit fréquentée dis de potentielles victimes à faire souffrir, mais la chance se trouvait être ne leur possession, je n’étais pas venue ici pour ça aujourd’hui, j’étais venue pour assister au grand tournoi intergalactique organisé sur cette bourgade d’une grande puissance technologique. Aaaah les combats, le bruit des coups, l’odeur de transpiration mélangé au sang de deux êtres se vouons corps et âme à une lutte infernale, dommage qu’ils faillent que les traîne-misère participent avec jovialité à ce genre de festivité ! Leur présence et leur cri ridicule gâchait toute la magie du combat… Mouais finalement j’allais sans doute trouver un endroit où il diffuserait le tournoi, j’imagine qu’ici cela doit être évènement exceptionnel, tout le monde devait être hypé par ce splendide évènement.

Bon je m’arrêtais dans ce qui semblait être une immense échoppe comprenant elle-même en son sein des multiples échoppes ! Les mortels avaient toujours des idées saugrenues quand même ! Fallait y penser, créer une échoppe pour y en foutre d’autres à l’intérieur, d’autres trouverait du génie dans cette idée alors qu’à mon simple goût c’était idiot, pourquoi acheter quand on peut prendre… m’enfin c’est si logique ! Tu rentres dans un magasin, tout d’abord comme un mec normal tu vois, tu dis « bonjour » car c’est la coutume et cela renforce ton côté « j’suis un mec tout à fait normal » et la quand ils ont le dos tourné tu choppe l’objet convoité que tu caches sous ta veste, pourquoi sous la veste ? Je sais pas mais c’est comme ça qu’on fait et après tu cours, tu cours, tu ne t’arrêtes pas, de toute façon même la fatigue ne peux plus rien pour toi, ton adrénaline est anormalement élevé dans ces conditions, et une fois que tu ne subis plus les foudres incendiaires de la personne à qui tu viens de commettre un larcin et ben c’est que c’est bon, elle a abandonné la course ! Bon après y a ma méthode, tu le prends devant ses yeux et tu t’en vas… bon après tu butes la personne parce que généralement ces connards de mortels te laisse pas faire ce que tu veux donc c’est chiant. Bon une télévision ça doit pas être dur à trouver, n’importe quel crétins qui tenait un magasin de boustifailles devait en avoir, alors me suffisait juste de trouver un bar-resto, si je suis la logique Dosatzienne ça me surprendrais pas d’en trouver un ici.

Le grand Leech a encore vu juste, en voilà un chouette endroit, et pile poil devant un écran géant du centre commercial en plus ! Et la cerise sur le gâteau la chaîne diffusait actuellement un combat du tournoi ! Une panthère qui se tient sur ses deux pattes arrière contre une machine… Et ça osé parler de plus grand tournoi de l’univers… Bon ne soyons pas si hâtif et laissons une chance à ses deux « guerriers » de démontrait leur force. Je m’installais à mon aise du coup, je prenais un siège en terrasse et je posais mes pieds sur la table, tout en basculant légèrement ma chaise, mes mains se rejoignant l’une l’autre pour soutenir l’arrière de ma tête ! Ça c’était le pied ! En plus quand ce con de barman commençait à gueuler dans mon dos parce que soi-disant « je me croyais chez moi » je fus pris d’un rire nerveux.

« Apporte-moi à boire plutôt si tu ne veux pas que je te crève ! Un verre d’eau ! »

Putain depuis que j’étais Namek je ne jurai plus que par de l’eau, c’est quand même dingue cette affaire, qu’est-ce qu’ils pouvaient être bêtes eux aussi, boire que de l’eau, faut vraiment être sacrément cons avec toute les bonnes choses qu’on trouve un peu partout, et comme un idiot qui suivait les pulsions de ce corps je demandais de l’eau au lieu de commander un truc à bouffer. Finalement c’est de la glace qui arriva, une armoire à glace, ce barman était solide, enfin d’apparence seulement, j’imagine qu’il m’aurait menacé, sans compter sur une horde de mortels qui venait de débarquer en courant comme des dératés en poussant des cris d’effroi si charmant ! Bah dis donc pour une surprise, leur cris chantait bien une profonde crainte, ce n’étais pas un évènement quelconque qui se tramait non loin d’ici, et oui ce genre de cri un dieu démon les reconnait facilement. Un d’entre eux préventif nous cria de déguerpir car un monstre venait de s’infiltrer ici.

* Tiens tiens… un monstre vraiment, ça me semble intéressant *
« Le monstre ici… c’est moi.» chuchotais-je à vois extrêmement faible, de façon à ce que même Mr.Muscle ne m’entende pas. Lui-même se détourna de ma présence afin de rattraper les clients qui s’en fuyait sans payer, mauvaise idée mon grand, je clignai d’un œil dans sa direction, perforant d’un seul rayon oculaire sa jambe au niveau du tendon d’Achille, armoire de glace ou pas, ça va être difficile de pouvoir bouger après ça !

« Tu étais censé me menacer hein, tu ne comptes pas partir sans dire au revoir quand même.»

Cet abruti avait perdu toute forme de virilité, gémissant comme une pauvre petite fille apeuré devant le grand méchant loup, et je parle bien de l’animal toi le mec bizarre qui lit cette phrase avec un double sens. Du coup j’explosai sa cervelle avec un second rayon. Normal, quand on fait le gros mais qu’on rien dans le pantalon on mérite de rien avoir dans le crâne non plus, et au premier degré. Bien ceci étant fait, le suspens étais à son comble, qui allait débouler de la voix d’à côté. Comment j’le savais ? Allons allons je sais ressentir l’énergie spirituelle d’une personne, et cela la étais forte intéressante ! Un coup d’œil sur la table à côté et j’apercevais une boisson, sa couleur montré clairement que ce n’était pas de l’eau mais après tout qu’importe, il restait un problème, j’avais la flemme de me déplacer la dans l’instant t de l’action.

* Bordel comment faire… Ah bah oui c’est vrai je peux faire ça *

Hop un petit étirement du bras, ni vu, ni connu et je me saisissais de cette boisson, avant d’y tremper mes lèvres. Je ne sais pas qui avait commandé ça, mais en tous cas il avait les meilleures papilles du monde ! Cette boisson est juste folle !
Ah oui nous venons de revenir au début, ça semble assez facile de le deviner, mais comme le pauvre narrateur que je suis ne possède que de temps d’audience dans les rps de Leech, j’en profite, allez à la prochaine.

Le spectacle sous mes yeux était prodigieux, ou du moins s’annonçait prodigieux que j’en étais trop éloigné pour réellement pouvoir en profiter pleinement, avec la discrétion d’un ninja je m’envola dans les airs en m’approchant tout doucement de l’action, le verre toujours en main et la paille en bouche, je glissais dans l’air , totalement perpendiculaire au sol, comme si j’étais affalé dans un lit douillé, cependant ma discrétion venait de s’avérer inefficace, j’avais approché la scène bien trop prêt ! Je plaide coupable, et la créature bleuté tourna sa tête vers moi. Oh non mais quel imbécile ! J’avais interrompu un moment magique !

« Non non non non !!! Je t’en prie continu ce que tu t’apprêter à faire ! Ça devenait intéressant ! Promis je me fais tout petit !»

Je me posais au sol et me caché à moitié derrière une bannière publicitaire, laissant ma tête dépassé au niveau du nez, les yeux envoûtés par cette chose qui allait sans le moindre soupçon de doute me faire vibrer !

J’étais attelé à ma tâche principale, à savoir transformer un foie humain en un chapeau portable par un grand mec impossiblement maigre et au visage androgyne. Sortant la cage thoracique de là où elle n’avait pas lieu, c’est à dire dans le corps de son propriétaire, je décidai d’enlever quelques côtes. De là, j’ouvrais ses bras, et y sortais délicatement ses veines, de sortes à ce qu’elles ne se cassent pas. J’ouvre le foie, et déverse le contenu sur le visage de ma victime, et je regarde ça couler de son visage, alors que sont séparés la viande de la peau et du crâne. Je taille une aiguille à tricoter de l’un des bouts de côtes que j’avais arraché il y a peu, à l’aide d’une minuscule lame de Ki. Dans cette aiguille, je fais passer les veines, et à l’aide des veines...

Il y a un mec derrière toi, vomi décérébré.

Comment en es-tu sûr ?

Premièrement, j’ai entendu du bruit tout à l’heure. Des gens qui criaient, et particulièrement une voix grave qui gagnait cinq octaves. C’était pendant que tu regardais ton nain favori baignant dans des oeufs, et avec les coquilles qui dégoulinent. Eurgh.

Et secondement ?

Les bruits de succion d’une paille couplé à une respiration forte.

Attends. C’est vrai. C’est dégueulasse. Il y aurait un nécrophile derrière moi ? Pourtant, je ne ressens aucune énergie. Rien de rien.

T’as qu’à voir, je peux pas faire évoluer des yeux dans l’arrière de ton crâne. C’est dommage. J’ai pourtant bien réussi à transformer ta moelle épinière en bombe à retardement.

Hin hin. Très drôle. J’explose quand ?

Hier. Tu t’es régénéré après. T’as l’air de l’avoir oublié.

Ah. Bon.

Je tournais la tête, afin d’apercevoir le cher personnage dont l’énergie était imperceptible. Par tourner la tête, je veux dire faire un cent quatre-vingt degrés avec, dans un fracas de bruit de vertèbres qui n’avaient pas été conçues pour ça. Le type qui me fixe est un Namek à la peau bleue sombre, avec un sourire passionné et un soda dans la main, tandis que l’autre soutient sa tête, comme s’il était ventre plat sur un lit, détendu. Ai-je mentionné qu’il lévitait perpendiculaire au carrelage ? Parce que c’est le cas. Pareillement à la plupart des Namek que j’ai rencontré, il assez baraqué. Mais en dehors de sa peau de nuit, le détail le plus frappant de son visage sont ses iris dorés plongées dans un globe oculaire couleur sang. Je me demande quel type d’échec c’est. Peut-être s’est-il foutu de l’encre sur sa peau ? Il me semblait que les Namek n’aimaient pas le sang. Qu’ils évitaient la violence inutile. Peut-être était-il un paria ? Ou juste un gars qui a mal compris sa culture ? Peut-être que c’est une culture Namek oubliée. Ou une sorte de secte. J’aurais dû réviser mon histoire. Me voyant, il s’excuse immédiatement, et me demande de continuer, tout en se posant sur le sol, et se plaçant derrière une affiche publicitaire. Je lève un sourcil, et me remets au travail.

Je disais donc… Quoi, déjà ? Hum. Ah, oui. Les veines. Je faisais quoi avec ? J’accrochais la peau du foie à ce qui restait de la cage thoracique. Faisant de petits noeuds, je mettais à part une autre partie du foie, que j’utiliserais plus tard. Trouant la grosse partie, et usant des veines comme de fil, je termine la base constitué du foie d’un individu. À cette base j’ajoute la partie mise à part, et je fais le… la… ‘fin, la “boîte”, là. Dans, dans les chapeaux.  Le saut retourné - vous… vous comprenez ce que je veux dire. Bref. J’avais fais un fédora parfait pour le chef très mystérieux des Black Feathers. Fais à partir d’un meurtre, et dégoulinant de fluides corporels. Oui. Parfait. Aussi pathétique que lui. Fin je crois. Je connais pas encore les différences entre ces deux différentes lignes temporelles que sont celle là et celle d’où je viens. Si ça se trouve, Seishiro Kasai a pas un nom de Weeb. Si ça se trouve, Weeb ça existe pas dans ce monde, comme mot. Oh putain, ça craindrait ! Oh putain, non, pitié. Que ça existe.

Sinon, j’avais un autre truc à vérifier. Mais c’était quoi ? Ah. C’est bon. Je m’en rappelle. Le Namek qui était excité par mon déchirement de toute dignité du corps humain, mon salissement d’un mètre carré de carrelage blanc par du sang et de la bile provenant d’un humain d’environ quarante ans, et mon oeuvre d’art moqueuse d’un type que je ne sais même pas s’il existe comme je le crois. Un membre de la civilisation des tribaux qui habitent la planète Namek. Ils devraient s’appeler les Namékiens, pour les différencier de la grosse boule de terre et d’eau flottant dans l’espace qu’ils appellent leur maison. Surtout qu’il me semble que l’adorateur des chapeaux de noir vêtu la gouverne, non ? Ou bien c’est Métamol. Je sais plus. Non. Métamol c’est le fumeur de joint connu sous le nom d’Ajito. Merde. Aaaah! Faudrait que je m’y retrouve. Bon. J’arrête le temps, et je me déplace rapidement vers sa position. Ainsi suis-je accroupi tel un Russe sur la pancarte derrière laquelle il s’était caché. Le temps reprends alors son cours normal. Lui tendant ma dernière création, un chapeau dégueulasse, je lui demande :

"Tu le veux ?"

Sitôt que j’entendis sa réponse, je descends de ma position de hauteur en sautant. J’atterris, debout, en face de mon interlocuteur. Il est plus petit que moi. Il m’arrive au buste. Comment est-ce qu’un Namek pouvait avoir une couleur de peau bleue sombre ? Il ne me semblait pas que l’influence de mélanine sur la coloration de l’épiderme était si différent des Humains pour les hommes-limaces. Enfin, “hommes-limaces”. Si ça se trouve, c’est les hommes qui sont des “Namek-singes”. De plus, il m’avait tutoyé. Généralement, un type de leur civilisation est majoritairement poli. Pas le genre à vouvoyer un inconnu, même pas pour ceux qu’ils considèrent leur ennemi. Et surtout, ils n’étaient pas très fan de la façon dont je passais le temps.

"T’es pas un Namek normal, hein ? Le goût du sang, la façon de parler… la boisson, aussi. Il me semblait que ça préférait l’eau les Namek."

Je détournai un peu le regard. Une télévision allumée ici aussi. Elle montrait le discours que mon adversaire nain tenait sur moi. Il faisait le coup du discours sur les couilles. Il devait être cubain, ou un fan gigantesque de Scarface. Ce fut suivi sur des ralentissements sur des moments du combat, et des études. “Comment est-ce qu’il faisait ça ?” on disait, sur ma façon d’arrêter le temps. Puis on parlait du monsieur en spandex très très énervé. Je ne pus m’empêcher de rigoler comme un. Cassant la vitre d’une machine à boisson qui se tenait là, j’attrapais une canette, et tout en montrant des gros aux accents forts parler sur des images d’un nain sous stéroïdes, j’ouvrais à nouveau la gueule qu’il avait tenté si fort de fermer :

"Il est pathétique, hein ?"

Un soupir de soulagement s’échappait de ma bouche. J’avais eu peur d’avoir absolument tout gâché. Imaginez un peu la merde si ce monstre n’avait pas pu terminer convenablement son œuvre. Non ça aurait été un fiasco de laisser un travail en plan, ce n’étais pas une attitude raisonnable ! Enfin bref est ce qu’on s’en battrait pas un peu les couilles de ce qui se serait passé hein ? Bah oui ça ce n’est pas passé donc on s’en branle bien le bout !
Non ce qui m’avait agréablement surpris c’est le bruit crépitant de sa nuque, ou son cou quand il tourna la tête, ça c’était impressionnant, enfin pas aussi impressionnant que sa gueule ! Ce mec était pas un démon mais je peux vous assurer qu’il fait largement bien plus peur que beaucoup d’entre eux ! Même si ces lunettes de soleil cachaient son regard, son apparence ressemblait beaucoup à des petites bébêtes qu’on pouvait trouver sur la planète Terre… Raaah comment ça s’appelait ces merdes déjà, ces trucs absolument insupportable en été qui font un boucan fou dans les herbes… Ouais bon j’m’en souviens pas mais vous voyez, à ma décharge j‘ n’avais pas foutu les pieds sur Terre depuis des milliers et des milliers d’années, il y avait donc proscription. Enfin en tous cas la « chose » reprenait son travail et j’appréciais le professionnalisme de ce mec, enfin si c’était un mec… Son apparence ne devais certainement pas plaire à ces pauvres mortels possédant une apparences bien plus humanoïde que nous, pour le coup se méfier de nous étaient leur pensée la plus intelligente il fallait bien le reconnaître, pour preuve ce pauvre homme vivait surement un calvaire.

Je compris pas vraiment comment il avait fait mais le criquet tout bleu venait de se retrouver devant moi debout sur l’affiche derrière laquelle je me cachais pour ne pas gêner son esprit créatif ! Ah ! Criquet ! C’est ça le mot qualificatif que je cherchais tout à l’heure, un nom aussi simple, honte à moi de pas avoir su le retrouver en temps voulu. Ouais bon le fait est qu’il avait instantanément changé de place, mais également de position, étrange comme technique pour un mortel, il se pointa donc devant moi avec sa création, un chapeau ! Très classique, moins porté en ces temps mais une fureur dans les années… Oui non mais là c’est trop en demandé je m’en souviens pas !

« J’ai pas vraiment une tête à chapeau mais je sais à qui il va parfaitement correspondre ! »

Le chapeau quitta les mains de la créature insectulaire, le mot existe pas et alors ? Je qualifie qui je veux avec les mots que je veux, et vint atterrir dans mes mains. Il allait sans doute pas comprendre comment j’avais fait, eh bien ça ferais un point partout ! A vrai dire je sais contrôler le fluide sanguinaire et ce chapeau en est couvert, tout simplement. Alors que la personne qui ne manquait pas d’imagination se posait devant moi, j’avais étendu un bras, paume de la main ouverte et avait appelé jusqu’à moi le barman pas si intrépide, fraichement tué ! Je le saisi à la gorge, non pas que faire semblant de l’étouffer était utile, mais cela donnait un rendu maléfique, non ? J’avais bien visé avec mon rayon, j’avais perforé l’ensemble de son œil droit, alors une seconde idée me vint, je tirai un second rayon sur l’œil gauche, créant un second trou, puis je dessinai sur son visage ensanglanté un joli sourire ! Le rendu était comparable à un enfant de quatre ans mais c’était l’effet voulu. Nous avions donc un visage refait ! Et un joli sourire qui remplaçait la vilaine moue qu’il m’avait accordé !

« Ouais, j’ai pas ton talent je sais mais c’est pas grave ! » avouais-je un peu confus quand mon regard croisa celui du monstre. C’est sûr qu’il devait être déçu, lui qui avait proposé un court de couture gratuit, moi je lui proposais un dessin de maternelle que les professeurs affiche au mur ! Mais oui ! En voilà une merveilleuse idée ! Je vais l’afficher au mur ! Je fis s’élever le corps plus haut afin de le suspendre contre la paroi de l’allée centrale du magasin. Dans la même période de temps ou je commence à m’entailler légèrement une veine pour en faire sortir mon sang, CriquetMan avait quelques interrogations à mon égard, ce qui en soit était absolument normal !

« Oh c’est bon… j’avais envie d’autre chose que la simple flotte, et puis ce truc est délicieux ! Si tu veux y gouter. » répondre à sa remarque avant de répondre à sa question dans cette situation était plus judicieux, cela me permettrai ainsi de pouvoir lui répondre et enchaîner directement la dessus. Par ailleurs le sang qui sortait de mes veines j’l’avais transformé en quatre solides pieu de sang afin d’accrocher l’idiot de manière solide.

« Tu as remarqué ? Héhé… Non bien sur je n’ai rien à voir avec ces tronches de salades. Je suis même bien différent d’eux, mais me voilà étroitement lié à leur histoire maintenant, enfin ça on s’en fou pas mal hein ? Regarde, ton chapeau lui va bien tu ne trouves pas ? »

Bien entendu je lui montré la combinaison de nos deux œuvres ! La touche d’élégance à l’immaturité de ce visage, c’était beau… Une larme me venait presque à l’œil ! Les dosatziens jugeront à leur tour cette magnifique sculpture. En jetant un œil à mon camarade d’arts plastiques modernes, je remarquais qu’il avait son attention attiré sur toute autre chose, et ne me tarda pas à m’y faire remarquer d’une façon subtile.

« C’est parce que tu le trouves pathétique que tu es parti ou parce que tu sais qu’il te surclasse en terme de puissance et que tu avais de toute manière aucune chance ? Te vexes pas hein, je suis comme toi, je dirais même que je réfléchi toujours avant de choisir qui sera mon adversaire. » Je comprends mieux pourquoi il regardait la télé, il venait de participer au tournoi et on montrait des images de son combat, ainsi que les paroles du vainqueur, cela devait sans doute l’énerver de voir celui qui l’avais vaincu, par abandon certes mais vaincue quand même parler.

« En tous cas tu l’as bien énervé ! Ceci dit si tu cherches à devenir plus fort… Je peux sans doute te proposer quelque chose, ça t’éviteras d’absorber par je ne sais quelle magie la force de ces microbes. »

Bien entendu j’avais déjà senti son aura dès mon arrivé ici, et j’avais aussi nettement remarqué que l’énergie qu’il arrachait venait le rejoindre, mais à ce compte-là, il en avait pour une éternité. Ce type me plaisait bien, et son attitude sanguinaire correspondait exactement au profil de mec pour l’ordre, rester plus à savoir ce qu’en pensait notre ami. Tiens, le sens de convenance, c’est vrai que ce truc existe.

« Je m’appelle Leech, c’est un plaisir de te rencontrer ! »

Voyez-vous ça. Le Namek bleu foncé aux yeux rouges et jaunes venait de faire léviter le chapeau. Non pas psychiquement mais… autrement. Il ne venait pas de faire un usage puissant de son cerveau qui demandait un maximum de concentration. Il était en train de contrôler… je ne sais pas quoi. Mais en tout cas, le chapeau venait de me quitter tranquillement des mains. J’observais ça tranquillement, ma vue non pas contrariée par mon port de lunettes de soleil, car mes yeux étaient supérieurs en tous points à ceux humains. En gros, je portais ça surtout pour le style, parce que ça m’allait, et aussi pour me protéger du soleil. Ben oui, je peux être ébloui, aussi. Une canette ouverte dans la main, l’autre qui se posait le long de mon corps une fois le chapeau flottant vers celle de mon interlocuteur, je regardais ce qu’il prévoyait de faire. Il disait que son crâne n’était pas adapté au port de fédora, mais qu’il savait qui pourrait. Connaissait-il Say-chie-rot-case-aïe ? J’en doute. Il me semble que le maître dans l’art de porter des vêtements de merde sortis de la renaissance parce que c’était un gros conservateur adorait faire son mystérieux. En effet, son port excessif de chapeau fit que personne ne le voyait, enseveli sous l’énorme pile de couvre-chefs qui lui permettait de se camoufler dans la masse. Mais aussi parce qu’il sortait que la nuit, ce qui faisait qu’il avait une peau pâle, dans le but de récolter des chiennes. Ce qu’il en faisait après n’était pas mon souci.

Enfin bon, voilà mon interlocuteur qui lève le bras non occupé au loin, vers l’intérieur du centre commercial. Arrive rapidement, sifflant dans l’air, un cadavre, qui s’arrête immédiatement, dans un craquement d’os et de vertèbres provoqué par le freinage soudain. Le Namek avait un petit sourire satisfait, et se mit à attraper le corps par la gorge. Je remarquai au passage qu’il manquait un morceau du pied du monsieur qui ne respirait pas. Ce moustachu au cou musclé avait en effet un tendon qui manquait. Ainsi qu’un oeil, d’ailleurs. Le Namek venait d’ailleurs de fermer l’un des siens, pour ne garder ouvert que celui en face du bon portant. Un rayon violet apparut l’espace d’un petit instant. Des lasers oculaires ? C’était une technique Namek fort commune, et pourtant je ne l’avais pas vu d’aussi prêt. Enfin, je n’avais jamais vu un laser arriver sur un corps organique. Jusqu’à présent, j’avais été la cible, et chaque attaque m’avait loupé, ou ne s’était pas terminée. Il ne restait en général plus d’oeil du tout, après, car ceux qui m’en voulaient étaient neutralisés avec une non-violence inexistante. Il tire alors au niveau des joues au lèvres une courbe, ressemblant à un large sourire. C’était assez simplet. Néanmoins, on pouvait observer un certain style. Peut-être cette simplification faisait-elle partie de l’oeuvre ?

Ou pas, car le voilà à me dire qu’il ne possédait pas mon “talent”. Quelqu’un qui me complimente. C’est pas commun, ça.

”Merci ?”

Je dois avouer que je suis un peu étranger à ce genre de chose. En général on m’insultait. J’y étais habitué, à ça. On me faisait des discours héroïques qui commençaient à se répéter. Je devrais peut-être commencer à les compter, qui sait ? Non, je tiendrais jamais le compte.

”Au départ je pensais que tu faisais une critique de la société, avec ça, tu sais ?”

J’ai aucune idée de comment rétorquer aux compliments.

Mais alors qu’il commence à répondre à ma question, j’observe sur son bras du sang qui coule. Un Namek emo ? Ça expliquerait bien des choses. Les Nameks ont-ils des phases, commes les humains ? Serait-ce un membre de leur civilisation en pleine crise d’adolescence que je vois là ? Putain d’humanité, ils ont exportés Linkin Park à la planète verte ! Est-ce là la ligne temporelle alternative où je suis arrivé ? Est-ce là où je suis coincé ? Meeeerde. Et pour continuer dans cette théorie, le voilà qui dit qu’il préfère la boisson qu’il possède à l’eau. Est-ce ainsi qu’un Namek se transforme lors du passage à l’âge adulte ? Il tue des gens dans un centre commercial et boit du soda ? C’est quoi ce zeugme ambulant ?

Enfin, le voilà qui commence à un peu parler de lui. Il disait n’avoir rien à faire avec les “tronches de salades”, comme il les appelait. C’était vraiment facile comme insulte, je trouve. J’allais lui faire remarquer, quand il affirma qu’il était à présent lié à l’histoire des sangsues anthropomorphes. Ou alors il souffre très sévèrement d’insécurités sur son identité, ou alors il est pas souvent Namek. Ces derniers sont amenés, en toute circonstance, à au moins respecter leur propre peuple. Même un rebelle de compétition ne pourrait se moquer ouvertement de son héritage. Ou peut-être que je me trompe ? C’est si différent par ici. Mais voilà qu’il use d’une magie que je ne pourrais pas qualifier de Namek. Son sang s’était durci. Il était Namek en tout sauf couleur, alors je doute que leurs hémoglobines coagulent aussi rapidement. Et surtout pas en pieu. Et surtout, surtout pas en pieux qui volent et qui se plantent rapidement sur les membres  du type grassouillet et pas très très vivant, tandis que le chapeau se pose délicatement sur sa tête. Le corps monte alors en suspension, et se plante en hauteur de sorte à ce qu’il soit vu par une majorité de futurs arrivant. Si l’endroit n’est pas évacué et nettoyé d’abord à cause de nos conneries respectives. Anyway, j’étais pas sûr si ce type était un Namek ado excentrique ou véritablement autre chose. Peut-être était-il lui aussi sous jus de prune. Quoique plus sympathique. Il mord pas, lui. Et puis, il a un regard assez candide face à notre crime contre la dignité humaine et toute civilisation intelligente. Et il aime ce que je fais.

Il répond alors à ma question quant à Majin Végéta. Il me demande sincèrement si c’était à cause de l’écart de puissance, ou à cause de la pitié qu’il m’inspirait que je suis parti. Il me rassure en disant qu’il souffre lui aussi du premier cas. Je réfléchis un instant à ce que je compte lui répondre, tout en posant mes deux coudes contre la limite supérieure de l’enseigne publicitaire, afin d’être un minimum décontracté. J’avais pas vraiment de moyens de me vexer. C’était genre le premier type qui était sympa avec moi. Et c’était un Namek qui était heureux face au meurtre. J’ai vraiment du bol...

”Un mélange des deux, je dirais ? C’était surtout emmerdant. Il était pas drôle. Il n’y avait rien d’excitant. Ce type n’avait rien à offrir. Il restait calme. À quoi ça sert de déblatérer des saloperies s’ils réagissent pas. Je sais même pas comment je m’y suis retrouvé, dans ce tournoi. On m’avait dit à un moment que j’y étais invité. Puis j’ai reçu une voix dans la tête à cause d’une Saiyan qui m’a mordu, parce que… longue histoire. J’ai donc un fluide étrange qui me parcourt les veines, et qui m’offre dans la tête une voix qui se manifeste de temps à autres. Là, elle est calme. Donc j’ai une conversation tranquille. T’imagines pas la galère que ça peut être. Je me suis tiré parce qu’il m’ennuyait. Je ne prenais aucun plaisir à ça. Est-ce qu’il était si supérieur à moi que ça ? Probablement, mais il était limité. J’avais très certainement une chance de lui faire fermer sa gueule. Mais je l’ai pas prise. De toute façon, j’aurais eu à me cogner un autre mec de son alliance, après. Ou alors un type gonflant. C’était pas marrant. Très mauvais line-up.”

L’ennui. C’était là un de mes ennemis principaux. Je faisais beaucoup de décisions sur des coups de tête, et je m’en cache pas. Mais la cause principale, c’est l’ennui. J’ai volé une machine à voyager dans le temps à une famille de scientifiques parce que ce qu’ils voulaient que je fasse pour eux me gonflait. Je suis arrivé et j’ai tué des Saiyans pour me marrer. Je me suis rendu compte que j’avais perdu ma puissance. Et depuis, je fous la merde. Peuh. C’est vraiment naze quand je le dis comme ça. Mais voilà mon Namek qui me propose de m’aider à augmenter ma puissance de façon un peu plus rapide que par l’aspiration de citoyens dans un supermarché. Je lève un sourcil sans vraiment réfléchir à ses commentaires sur mon énervement et ma frustration.

”C’est un rituel Namek de passage à la puissance ? ‘Fin, avec toi, on dirait un pacte avec le diable.”

Je rigole un peu comme un con, pour lui faire comprendre qu’il avait pas le genre de tête à faire confiance, mais que ça m’était égal. Mais le voilà alors qui se présente : Son nom est Leech.

”Bonjour Leech. Moi c’est Project Cell Mark II. Mais Mark II c’est moins chiant. Je viens du futur et je cherche de quoi m’occuper. ”

Je bois un coup de mon soda avant d’enfin lui demander :

”Sinon, pour le coup du gain de puissance, ça m’a titillé les oreilles. Vois-tu, ce corps n’est pas vraiment au meilleur de ses capacités. J’ai perdu un partie des pouvoirs dont il était capable après mon voyage intertemporel. Et si je pouvais les retrouver, ça me ferais hautement plaisir. S’il te plait.”

Entre mon passage sur Namek, ou j’avais assisté à une lutte pleine de sang de violence, le Makaioshinkai ou ma foi un peu plus ennuyeux comparé à mes activités dans les domaines des mortels et cette rencontre inopiné sur Dosatz, et bien y’avait pas chié, je passais de sacré bon moments ! Est-ce que toute ces choses assez banales tout comptes fait était renforcé par le fait que j’ai passé plus de 250 000 ans enfermé ? Comment ne pas répondre autre chose que Oui enfin ! Plus jamais je ne voulais subir un tel châtiment ! Les Kaioshins se prétendaient bon, mais pour faire subir ce genre de supplice il ne fallait pas avoir d’âmes non plus ! Enfin penser à ce genre de chose ne servait à rien, ce qui était écrit ne pouvais être effacé, à part quand on se nomme Démigra mais malheureusement ce n’est pas moi qui ai hérité du pouvoir temporel.
Bon le bon temps n’était autre que celui que je passais en ce moment, prenant plaisir à massacrer ce dosatzien arrogant et hideux ! De toute manière le travail que je portai sur lui corrigeai agréablement le problème. Un chirurgien ? Vous plaisantez j’espère, je suis tout aussi efficace que ces crétins, nul besoin d’avoir ce genre de diplôme pour pratiquer, et je vous le prouvai en chaque instant. Son visage, aussi moche pouvait-il être, s’en trouvai guérit ! Désormais ce bon chauve sera affiché au milieu de la galerie en tant que pièce d’art moderne. Pas peu fier de cette création combiné à la patte de mon ami couturier, c’est en toute logique que n’importe quel désireux de trouver fortune et biens aux seins de cette grande surface, pourrait admirer à partir de ce jour et jusqu’au nettoyage, une œuvre gore d’art contemporain. Le style très particulier ferrai certaine tressaillir les entrailles de certains qui ne résisterons pas au remonté alimentaire de leur estomac, dicté par leur propre réflexe viscéral. Tout cela était vraiment magnifique, si beau, si nouveau, si frais… que mon attention restais dessus, quelques secondes seulement à vrai dire, mais l’instant me paraissait magique que mon esprit se laisser imaginer que cela dura plus longtemps…

Enfin l’épineux sujet se tournait vers le tournoi, en soit pas vraiment le tournoi en lui-même, mais plutôt envers ce Majin Végéta. J’ignore totalement qu’il est ça c’est sûr, en revanche ce que je sais c’est que son aura est aussi sombre que le seigneur des enfers lui-même ! Ouais je parle de ce bon vieux Dabura, tiens je me demande ce qu’il est devenu celui-là d’ailleurs, à l’époque il… Ouais j’men fou en fait. Bon alors qu’est-ce qui est épineux ? Eh bah le criquet la, il avait perdu contre lui il y a peu, quand j’dis peu c’est de l’ordre de quelques minutes en fait, et du coup il ne l’aimait pas. En creusant un peu plus dans sa fausse interrogation accusatoire qui porté comme but premier d’accabler le Majin d’un rang de « pathétique », je cherchais simplement la vrai raison à de tel propos. Je m’attendais pas à le faire autant parler, non ça non, il avait été assez peu loquace depuis notre rencontre, mais pour le coup il vidait son sac, me racontant au passage une partie de son histoire qu’il abrégea rapidement lui aussi. Il ne semblait pas être un gars malhonnête, ses paroles avait sens, du moins pour moi un tel comportement aussi différent que tout autre mortel le cataloguait dans ce registre de genre mec incompris, qui agissait sans vrai raison, pourtant la raison était évidente, ce mec se moquait bien des autres, il me ressemblait un peu au fond, seul ses désirs et ses envies dictait sa ligne de conduite et c’est exactement ce genre de personne qui pourrais correspondre à l’ordre, mais n’avançons pas vite en besogne.

* Haahahaaaa ! Le diable ! Mais non enfin ! Hahahahahaaaa ! *

Cela pouvait s’avérer très grossier de réagir ainsi, rire d’une question était souvent perçue comme une provocation, mais lui ne le verrais pas de cet œil, du moins je l’espère car il ne fallait pas du tout prendre tel quel, bien au contraire, mon rire ne pouvais pas être plus sincère ! Mais en fait tout ceci venait de passer à l’intérieur de ma tête, il ne pouvait donc pas l’attendre. Il m’arrive vraiment parfois d’être débile… Bon j’ai une excuse c’est vrai, les 250 000 années tout ça tout ça, mais mon esprit devait reprendre le dessus rapidement désormais, cette excuse ne marcherait pas éternellement. Bien suite à ma petite présentation rapide, il en fit de même, tout en continuant à confier des renseignements sur sa personne. Mais sa révélation fut très étonnante, voyager dans le temps n’était que l’œuvre des dieux, comment avait-il pu réussir un tel exploit… Ouais cette révélation m’avait vraiment atteinte, j’en parlerai avec l’expert en la matière plus tard, pour le moment il fallait finir cette agréable conversation.

« Je ne suis pas à proprement parler un Namek mais si tu es intrigué par ce que je suis vraiment… je peux te le révéler. Je ne suis pas le diable mais tu n’es pas si loin de la vérité ! Je suis bien au-dessus de son rang pour être exact. Je suis un dieu démon, mais cela ne te parles surement pas, toi qui proviens donc d’une autre timeline.»

Je me moquais royalement de cacher mon identité, je ne le faisais jamais et si Mark II n’avais pas compris en voyant les potaras c’est que cela confirmait bien qu’il n’avait absolument aucune connaissance en l’existence d’un monde surpassant celui dans lequel il se trouve actuellement. Pourtant la seule chose pénible dans cette histoire demeurait dans le fait que les mortels n’avaient plus aucune considération de notre existence, j’l’avais malheureusement compris, mais je ne voulais pas me résoudre à le croire, c’est avec amertume et dépit que je comprenais que les choses avait évolué… Des mortels surpassant les dieux ce n’étais même plus exceptionnel, c’était courant, mais après tout ceci était peut être un bien pour un mal, si les mortels vivaient en paix et sans crainte le retour de l’ordre allait leur apporter une seconde vague de misère et d’horreur.

« Si après ça tu souhaites toujours décuplé ta puissance prends ceci et bois. »

Pendant que je réfléchissais et parlais, j’avais déversé une partie de mon propre sang dans le verre ou il y avait précédemment le sirop. Étrange ? Non ce n’est pas ce mot là que vous cherchez. Pétrifiant ? Oui on s’en rapproche déjà bien plus ! Le verre était tendu ! La paille ? Je l’avais enlevé, ce n’est pas comme si c’était un plaisir d’ingurgiter ce genre de chose, si toutefois Mark II en trouvait le courage. Mes yeux étaient planté dans les siens, bon dans mon reflet puisqu’il portait des lunettes, mais manière de montrer que je ne bluffais pas. Rare était les fois où je proposais ceci à quelqu’un d’autre qu’un démon de l’Akumakai, sceptique, mon interlocuteur devait l’être, après tout qui accepterais de boire ce genre de chose, excepté quelqu’un d’absolument insensé.
Je le sentis directement, aucun doute possible, quand on est un dieu on reconnait immédiatement cette différence dans la force. Elle était pure, c’était donc un Kaioshin… Et celui-ci avait atteint un niveau qu’aucun notre n’avait jamais atteint… Putain ça craint… Immédiatement je baissai mon niveau d’énergie au plus bas afin de devenir invisible, même un Kaioshin ne peux pas outre passer la présence spirituelle une fois masquée, fort heureusement le rituel de puissance se basait uniquement sur ma magie, je n’avais donc pas à sourciller. Etait-il venu pour moi ? Ou pour ce saiyan qui possède la marque « Majin » ? Quoi qu’il en retourne, j’agirais en fonction, pour le moment j’étais occupé à quelque chose de bien plus grand.

Spoiler:

Oh génial, quelqu’un qui m’écoute sans m’insulter. C’est nouveau ça. Le Namek qui regardait les yeux larmoyants le résultat de son massacre m’avait écouté sans rien redire. Il n’avait pas porté un mot. Son regard me disait qu’il ne se foutait pas de ma gueule. Aucune réaction sur le coup du pacte avec le diable, par contre. Je m’attendais à ce qu’il fronce un peu les yeux. Mais je n’étais pas face à un Namek des plus normaux. Pendant ce temps, il sirotait tranquillement le contenu de son verre. Ce devait être une boisson à base de fruit. Peut-être un cocktail. Peut-être l’avait-il pris à ce barman ? Car oui, ce cadavre en tablier moustachu, aux muscles mous et au ventre rond ne pouvait être qu’un barman. C’était un cliché ambulant, et je refusais de croire qu’il était horloger ou bien lanceur dans une équipe amateure de Baseball. Peut-être avait-il menacé de mort ce personnage qui semblait n’avoir été modelé que pour servir ce seul rôle de lui servir un verre, sous peine de le tuer, pour au final mettre fin à sa vie misérable. Tellement de questions. En tout cas, pendant que je le parlais, il terminait sa boisson tranquillement.

C’est alors que lui de même se mit à parler un peu plus de ses origines. Moi qui pensais l'incommoder un peu avec mon blabla permanent sur moi. Il disait, et je ne mens pas, être un “dieu démon”. Je n’ai pas vraiment eu beaucoup de chance avec les dieux, on va dire. Mais ils ne m’ont jamais maintenu en place. Pour dire, j’avais été construit pour en tuer deux. Pas forcément des dieux, en fait. Ils disaient l’être, et ne pouvaient pas la fermer sur leur complexe. Y’en a un avec une coupe de cheveux absolument dégueulasse, qui pouvait la changer en rose à n’importe quel moment. C’était absolument génial. À cela était ajouté le pouvoir absolument génial de faire un sourire qui demandait purement et simple d’être émasculé tendrement à l’aide d’une batte de cricket. Et il tirait des lasers roses, aussi. Son camarade avait la peau verte, et un mohawk de cheveux qui partait vers la droite. Je m’en souviens encore. Ces deux cons étaient la raison de mon existence. Ils avaient fait tout un speech sur leur immortalité, sur comment le monde devait être fait. Il n’y en avait qu’un seul, en fait, qui ne pouvait pas mourir. Je me demande s’il est toujours pendu par sa carotide…

Enfin bref, j’avais un peu de ces deux autistes dans mon ADN, et non, je ne parle pas de l’autisme en question. Plus précisément était dans mes cellules le pouvoir de concentrer de l’énergie créatrice et très fortement complexée par la possession d’oreilles bien trop pointues pour espérer pécho dans ma lame de Ki destructeur. Cette dernière pouvait trancher tout. Enfin, tout ce qui était matériel. Mais j’avais eu usage de pouvoir couper bien plus que ce qui était touchable, et constitué d’atomes. J’ai fait meilleur usage de ce pouvoir que des tentatives d’endommagement des omoplates d’un dictateur consanguin. Un jour je retrouverais ce pouvoir. Un jour.

”Un dieu démon ? ça change des autres dieux que j’ai vu dans ma vie. Enfin, si on pouvait appeler ça des dieux. Une estime de soi beaucoup trop grande. Voilà ce qui était la principale caractéristique de deux idiots quelque peu trop sûr de leur immortalité. Ah, ça, de pas pouvoir mourir, ils l’ont regrettés. Je crois que j’en ai même brisé celle d’un des deux. Quand je pense que je tiens d’eux une partie de mes cellules. J’ai honte. Non, j’ai surtout honte de savoir que je suis désormais aussi faiblard. Avant, le Majin, je lui aurai reconfiguré la mâchoire de sorte à ce qu’elle devienne son nouveau moyen de locomotion principal. ‘Tain, tu parles d’une calomnie. C’est les combats comme ça, qui durent trop longtemps, et où il se passe rien, qui me cassent le plus les pieds. Ça me fait me souvenir que je n’ai plus la même emprise sur les capacités qu’a le corps dont on m’a gratifié. Enfin, je suis toujours capable de vider une supermarché, mais bon. Au moins, contrairement à ce que j’ai pensé, je suis toujours plus ou moins immortel.”

Je complimentais ce discours d’un rire jaune. Mais ce que je n’avais pas vu jusqu’à présent était que dans son verre vide séjournait un nouveau liquide, semblable à de l’encre, mais en violet à la lumière. Il me parla à nouveau, me disant que dans cette boisson était la clé de la récupération d’une puissance perdue. Après avoir vidé ma boisson à moi, je pris le verre, et le levant, me mis à fixer le liquide à l’intérieur. Je n’avais rien à craindre. Ma résistance était supérieure à celle de la plupart des humains. Pourquoi voudrait-on me piéger, moi, en plus ? Cependant j’hésitais quand même. Je ne pouvais le nier. La voix rouge n’avait rien à dire. Elle s’était calmée depuis plus de dix minutes. C’était étrange. Peut-être n’avait pas envie de causer ? Peut-être que ma récupération du corps durant le combat l’avait énervé  ? Je suis du genre à prendre des décisions sur des coups de tête, et ça, la voix rouge l’aimait pas. Hey, tant mieux, ça me fait des vacances. Avoir une conversation indépendante des sens, qui n’est concentrée que sur le cerveau, c’est vraiment, vraiment chiant. Le regard du Namek ne cachait aucune malice, et on pouvait le voir à travers son regard. Son. Regard. Son visage n’était hurlait au sadisme, et pourtant il semblait honnête. Esquissant un demi-sourire, je me parle à moi même, pour me rassurer. :

”Allez, cul sec.”

Je bus alors le contenu du verre. Au début, il ne se passa rien. Je tournait le regard vers le Namek qui n'était pas un Namek. Il était en train de réciter quelque chose. Une chanson ? Je me mis alors soudainement à tousser. Dans ma gorge était une boule de pétanque l’espace d’un instant, et je ne peux m’empêcher de tousser. Dans mes veines circulent rapidement un fluide noir, et on pouvait le voir à travers ma peau pourtant épaisse. Je me sentis trembler, ou bien serait-ce le sol qui tremblait ? Je ne pus le dire. Des bruits de cassages des écrans de télévision aux alentours se fit entendre. Mon cou se contracte. Mes doigts se contractent. Mes yeux s’injectent de sang à travers mes lunettes qui restent miraculeusement intactes. J’ai envie de vomir. J’ai envie de m’arracher les tripes. J’ai envie de me détruire pour me réassembler mieux. Dans une expiration troublée, je vois le monde passer au rouge, alors que se groupent mes bras vers mon torse. Je peux apercevoir le noir de mes veines. Et soudainement, dans une onde de choc qui résonne dans tout le centre commercial, plus rien. Je ne sens plus rien, hormis la satisfaction. Je suis debout, à côté de Leech, et je me sens bien. Me touchant la poitrine à l’emplacement de mon coeur, afin de vérifier que tout va bien, je prends une grande inspiration. Le monde a repris ses couleurs. Je regarde aux alentours : il y a un sacré bazar. Me tournant vers Leech. Je le regarde, sérieu.

”C’était avec seulement une veine, ça ? Que se passe-t-il si je te bouffe en entier ?”

J’arme ma queue, avant de soudainement éclater de rire. Je rie trentes bonne secondes, tentant deux-trois fois de me reprendre, mais ne pouvant le faire. Je tente néanmoins de le rassurer.

”M-Mec… Si tu voyais ta… tê-hé-hé-héte !”

Ah, oui, il y a des moments où je n’étais pas très malin.

Tout le temps ?

TG.
Je reprends néanmoins mon calme, souriant toujours. Je regarde mes mains. Mes cellules ont repris de leurs capacités. Mais il me reste du chemin.

”En vrai, merci beaucoup. Ça fait du bien de reprendre des forces perdues. C’est pas là où je fus un jour, mais… ça le fera, pour l’instant. En attendant… Qu’est-ce qu’on fait à présent ?”

À ce que je sache, il devait avoir des projets pour moi, non ? On ne vient pas comme ça rencontrer un individu, et lui augmenter sa force pour le plaisir. À moins que ce soit un démon gardien. Genre, l’inverse d’un ange gardien, quoi. Qui aide les gens à foutre la merde.

Le moment où je faisais des erreurs n’existait pas, ou du moins très peu, j’observais généralement avec intuition et profondeur les choses avant d’en déterminer leur nature. Ceci semblait assez surprenant mais pour moi cela était une routine, j’avais appris à agir comme ça même si au premier regard sur mon comportement on pouvait me prendre tout sauf au sérieux, d’une pierre d’un coup, ainsi non seulement j’analysai et en plus je donnais une fausse information sur ma personne ce qui était généralement rattrapé quand j’annonçais ma réelle identité. Cette façon de faire je la reproduisais un peu pour tout, sans pour autant le montrer, et plus particulièrement, si je me trouvais ici en ce jour c’est que j’avais préalablement un peu tâté le terrain. Et pourtant je venais de faire deux erreurs, une moins importante et pas si évidente, où l’autre était bien plus dangereuse et imprévisible. Mettons de côté celle qui plus tard allait attirer grandement mon attention au point de me faire passer un léger frisson.

Premièrement donc, je n’avais pas anticipé que ce monstre la pouvais être si bavard, non mais vraiment, finalement il aimait bien raconter sa vie ! Attention ça ne me pose aucun problème, écouté une histoire ça permets de toujours mieux identifier son interlocuteur, et puis quand on survécu plus jeune aux enseignements de Mechikabura, on peut réellement tout entendre et écouter. D’ailleurs ce qui étais intéressant de noter dans tout ce flot d’information mélangé se résumer en deux point : le premier étais qu’il existait des dieux dans la timeline de notre ami PCM II, j’ai bien dit « existait » et non « existe » puisque tout simplement celui-ci se vantait de les avoir démoli. Honnêtement, ça ce comprends, tuez un dieu ça doit quand même être putain de glorifiant pour son égo, enfin-moi si je venais à tuer un Kaioshin c’est sûr que je jubilerai aussi ! Pas forcément la même raison qui pousse à la joie, ma joie quand même. Enfin la seconde était qu’il était autrement plus puissant avant, son changement d’ère aurait donc atténuait grandement sa vrai force, mais de là à dire qu’il aurait défoncé ce Végéta seul, c’était quand même osé, mais bon après tout.
Pendant ce temps, le temps où il parlait j’avais préparé de mon sang, que je lui tendis. Naturellement il fut hésitant, et qui ne le serait pas à part un fou ! Ok cul-sec, ce type est fou. Non en fait ce type me plaît de plus en plus, il avait la carrure et les idéologies requises pour surement rejoindre Shuryo, maintenant qu’il avait bu, Mark II était lié à moi par le sang, je sentais mon sang pénétré à l’intérieurs de ses veines, tout était prêt.

« Ti o ti kò ṣe afẹyinti kuro lati mi ìfilọ, gba ebun yi titun agbara ! »

Spoiler:

L’effet de la magie noire combiné à mon sang ne tarda pas d’un poil à se manifester, les muscles de la créature bleu se gonflait et montré leur veines, tout ceci n’étais que la première partie de la transformation, la douleur allait peut être lui être insupportable quelques secondes, difficile de juger avec des lunettes de soleil pensez-vous ? Mais les yeux ne sont pas les seuls facteurs qui exprime une émotion, non, il y a aussi les mouvements des membres, le corps et ces multiples réactions, comme le tremblement en autres, les petits grimacements de sa bouche etc… cela ne m’amusait pas, car je savais que cette souffrance lui serait bénéfique, et après un petit instant son corps se stoppa, une nouvelle forme de puissance se dégagea de lui, allant jusqu’à terrorisé l’édifice commercial lui-même.
C’était avec seulement une veine, ça ? Que se passe-t-il si je te bouffe en entier ? J’avais entendu sa phrase, et mon regard marqué une angoisse, je ne me sentais pas bien actuellement, un sentiment d’insécurité me gagnait, moi-même, un dieu démon n’était pas confiant. Vous vous rappelez sans doute de ce que j’évoquais plus haut ? Mais si, les deux erreurs que j’avais commise ! Eh bien la seconde c’était ça, vous ne croyez quand même pas que c’est Mark II qui ai pu m’intimider… Non, c’était ce Kaioshin que j’avais senti, il venait de monter d’un cran… Sa force, dépassait l’entendement d’un Kaioshin normal, jamais un dieu de la création n’avait atteint de tels sommets… Qu’est-ce que cela présageait ? Rien de bon pour moi en tout cas.

Un rire assez franc sortait de la bouche du criquet bleu, qui pensait m’avoir effrayé de lui-même. En temps normal cela m’aurait gêné plus qu’autre chose, mais fallait-il vraiment lui donner la vraie cause ? Un point sur lesquels j’hésitais encore grandement, pour être franc le fait qu’il rigole comme ça pendant un moment me permettait de jauger ce niveau incompréhensible. Mark II réussit finalement à mettre fin à son hilarité tout en se payant ma tête au passage, il ne fallait pas lui montrer non plus trop, alors je me ressaisi instantanément et reprenait ma tête habituelle qui esquissait généralement un petit sourire enjouée malaisant.

« Hahaahahaaa ! Tu m’as bien eu ! J’ai failli faire exploser ton cœur et ta cervelle avec la concentration massive de mon sang à l’intérieur, ça aurait été dommage de te perdre si prématurément, alors que nous venons tout juste de faire connaissance. »

Si notre ami voulait s’essayer en matière de menace, il était tombé sur un bon client, à l’heure actuelle cette menace n’était que du bluff, tout simplement car je ne souhaitais pas tué Mark II qui était vraiment une personne dont le caractère me sied à merveille, et que ma puissance magique avait été largement réduite, autrement dit, un sort de ce niveau-là n’était plus dans ma maitrise, mais ça PCM ne s’en doutait pas, surtout après ma première démonstration.

* Bon que faire… J’aimerais voir à quoi ressemble ce Kaioshin, mais je ne peux pas non lui en révéler d’avatange, bon disons le minimum. *
« Bon autant te le dire clairement ce n’est pas ta fausse menace qui m’as effrayé, et comme je m’y attendais tu n’es pas au courant de ce qu’il se passe non loin de là, sais-tu masqué ta force, au point de masquer totalement ta présence ? Il y a quelque chose que je dois absolument voir par mes yeux et je pense que tu ne seras pas déçu toi non plus ! »

Je comptais sur ce moment pour lui proposer de rejoindre l’ordre, mais il faut toujours que les Kaioshins gênent nos plans. Décidemment ces fumiers avaient eux aussi survécu à travers les âges, bon rien d’étonnant, il avait gagné la guerre, mais la seconde qui se préparé risquer de rebattre les cartes. Mon choix était fait, j’avais déjà effacé ma présence depuis un bon moment, pour rappel au moment même où le Kaioshin posa pied sur la planète, cela avait peut-être permis de me masquer à temps, mais je me demandais pourquoi il était allé voir ce « Majin Végéta »… Mais oui ! J’ai compris…

Une fois mon rire terminé, voilà Leech qui me répond. Sa mine change immédiatement, passant de gêné à riant également. Lui aussi se met alors à me menacer, me disant qu’il aurait pu faire exploser mon cerveau ainsi que mon coeur, à l’aide de son sang qui à présent coulait dans mes veines. Je me mets à rire de plus belle. J’aimais bien ce type. À n’importe quel moment nous pouvions nous entretuer. Mais nous ne le faisions pas. En même temps, ma capacité de régénération était très avancée, et lui, s’il était véritablement dieu démon, pourrait certainement survivre sans son corps de Namek. On reconnaît l’entente quand on voit que deux personnages qui n’ont aucun mal à enlever la vie d’un corps et faire passer l’âme d’autrui dans un monde où ne règnent pas beaucoup de choses très très sympathiques ne se sont pas entièrement réduits mutuellements en bouillie pour le fun et la joie et l’amour des oiseaux et des fleurs. En gros, j’aimais bien ce type, et je pense que c’était mutuel.

”Un cerveau et un coeur, c’est bien ce qui me manque !”

Tu te dénigres tout seul à présent ? Je te manque autant que ça ?

Non, c’est pour continuer dans la lancée. Une blague sur sois-même, ça permet d’établir l’amitié, non ?

Ah, je vois, c’est pour le trahir en temps voulu.

Mais non, andouille pourrie sur le bord de la route, j’aurais fais ça si j’étais avec les Black Feathers. Mais là, j’apprécie sincèrement ce type.

Ouais, ok, tu deviens chiant, quoi.

C’est pas moi la voix rouge qui n'arrête pas d’insulter le seul type avec qui elle peut communiquer pour montrer qu’elle est la plus forte.

Ouais ouais. J’étais venu te parler au sujet du sang du démoniaque Namek bleu en face de toi.

Et qu’est-ce qu’il y a à propos du sang du démoniaque Namek bleu en face de moi ?

Et bien vois-tu, le schtroumpf possède un sang dont les propriétés sont comparables à celles du sérum noir. En gros, on dirait bien que cette augmentation de puissance pourrait être comparable à celle que je t’offre.

Ah merde. Je vais pas avoir une troisième voix dans la tête, si ?

Non. Le phénomène de nouvelle personnalité est conçu pour forcer l’être à devenir mauvais, et obéissant à celui qui a conçu le sérum. Le sang de démon ne fait juste que rendre un peu plus sadique le bénéficiaire. Tu verras, tu auras des moments où tu seras sérieux, à présent.

Ah.

Bon, je m’en vais à présent, j’ai à tenter de m’associer avec ce même sang afin de tenter de prendre le contrôle du corps, à plus.

Ouais, à plus. Tocard.

J’en étais où, moi ? Ah, oui. Je venais de finir de rire. Il était temps de voir si ce corps était à nouveau possesseur de certaines de ses capacités. Tiens, voyons voir. Je me rappelle d’une technique que j’avais mise en place, et que j’avais nommé d’après une musique. Ça consistait en quoi, déjà ? Ah oui, je me rappelle. Je tends les bras, et des fils cassés sort alors de l’électricité. Des lumières se forment autour de mes bras, et sortent des écrans brisés des éclairs. Je regarde à ma gauche : une autre panoplie de moniteurs d’ordinateurs intacte. Des mes doigts sortent des rayons d’énergie. La couleur était violette, le Ki destructeur provenant d’un parent, donneur malgré lui d’ADN pour ma cause. Un démon du froid avec des problèmes d’ego, et qui aurait dû être un peu moins chouchouté durant son enfance. À cela était rajouté une électricité divine, que maîtrisait l’un des deux autistes qui se disaient dieux mentionnés précédemment. Ce mélange était assez pour faire des dégâts à tout être vivant, mais aussi pour passer outre toute armure, et protection. C’était un outil de torture comme une attaque pure. C’était parfait pour faire mal, comme pour détruire une attaque ennemie grâce à l’électricité qui parcourait le rayon fin et douloureux. C’était une trouvaille que j'appréciais particulièrement. Thunderstruck, c’est comme ça que je l’ai appelée. Les rayons filent vers les écrans et les touchent chacun en plein milieu. Une impeccable précision. J’imagine qu’il doit en être de même pour d’autres techniques. Je le verrais en tant voulu. Pourquoi est-ce que je gaspillerais d’avantage d’énergie ?

Voilà alors Leech qui reprend la parole. Il disait ne pas avoir été réellement effrayé par ma menace, me faisant lâcher un “oooh” de déception. Il me dit alors que non loin de là se tramait quelque chose. Quelque chose que je n’avais pas senti. Interloqué, je continue d’écouter. Il me demande si je suis capable masquer entièrement ma puissance. Il ne devait pas savoir que j’étais capable non seulement de ça, mais aussi de camoufler d’autres signes qui pourraient trahir ma présence, comme mes ondes cérébrales ou mes battements de coeur. Enfin, il m’affirme que ce qu’il voulait absolument observé pourrait également m’intéresser. S’il avait raison, pourquoi refuser ?

”Oui. Je suis capable de cacher mon énergie totalement, et même plus que ça. Je te suis, en espérant que tu ne me vends pas du rêve.”

Comme dit plus haut, je le suivrais. Je n’avais pas grand chose à faire, de toute façon, hormis tester mes pouvoirs que je venais de reprendre. Baissant mon Ki de sorte à ce qu’il ne soit plus perceptible même par les être tels qu’un dictateur d’un mètre soixante quinze. En espérant que ce soit plus intéressant que bouffer des civils dans un centre commercial !