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Nouveaux repères [ PV Légion ]

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Sam 2 Sep 2017 - 11:49

Son Gohan venait de se réveiller dans ce nouveau monde alors qu'il y a quelques heures encore il était encore sur le seuil de la mort après avoir été vaincu par les cyborgs C-17 et C-18. Enfin c'est ce qu'il croyait, il n'avait pas la notion de temps ici, du moins il ignorait à quel moment la frise était rendu dans ce monde. Oui, il ne se doutait pas qu'il était arrivé dans le passé de son monde. La dernière chose qu'il avait vu, était Trunks qui s'était enragé et il était partit en croyant que son mentor était mort. Mais non ! Il était ici, rétablit de toute ses blessure, sauf... Oui, sauf son bras qu'il avait perdu au combat avec les cyborgs encore une fois. Il était encore allongé en réfléchissant à tout cela, il se releva donc et remarqua qu'il au beau milieu d'un espace vert ressemblant à un parc. Il regardait autour de lui les gens le scruter bizarrement, sûrement dû à ses habits tout déchiré de la guerre face à ses pires ennemis. En effet, Son Gohan avait la moitié de son GI déchiré de part et d'autre de son corps. Il allait être temps de changer cela en passant par un magasin. Mais où ? Car il ne connaissait rien de cette endroit et plus particulièrement de ce nouveau monde.

*Comment ai-je atterrit ici ? Il y quelques minutes j'étais encore effondrer sur le sol, presque mort. Et voilà désormais que je suis guéri de tout les blessures je ne sais pas comment puis il me semblerait que j'eusse atterrit dans un monde différent du miens...*

Il se posait toutes sortes de questions dont il n'avait pas réponse comme par exemple sa présence dans cet endroit. Dans un premiers temps, il devait se renseigner sur la position actuelle. Il allait bien y avoir une âme charitable qui allait bien accepter de l'aider ici ? Oui sûrement... Il marcha donc dans l'allée central non sans éviter les coups de regards des gens fuyant en voyant sa mine avec une grosse cicatrice ou encore ses vêtements tout déchiré. Mais le plus choquant était et restera son bras manquant, en effet voir quelqu'un se balader avec un bras en moins ne laissais pas indifférent. Maintenant il devrait trouver quelqu'un qui pourrais le renseigner sur les nouveautés de ce monde. Justement un homme était adossé à un arbre donc le demi-saiyan s'avança vers lui doucement pour espérer ne pas lui faire peur. Cet homme était vêtu avec une armure en cuir, renforcée par du métal au niveau des genoux et du bras gauche. L'armure était en train brûler à certains endroits. On ne voyait pas son visage qui était caché, mis à part ses yeux. Il possède une cape avec des traces noirs.

« Heu, excusez moi. Pouvez me dire où on se trouve ici ? »

Cet homme allait sûrement prendre Gohan pour un imbécile mais il n'avait pas le choix si il voulait des informations sur sa position. L'homme qui était en face de moi était certes sombres et froid, il n'en impressionnait pas moins. De toute façon, ce que voulait Gohan était juste récolter quelques informations.

Légion

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Sam 2 Sep 2017 - 18:08

Je regarde mes mains. Des bouts de verre sont à nouveau dans mes métacarpes, alors qu'en face de moi se trouve un miroir brisé. Un sentiment de dégoût s'empare de moi, et je me penche fébrilement, m'appuyant à l'aide de mes bras tendus sur le lavabo en dessus de la vitre détruite. J'ai croisé mon reflet à nouveau. Notre reflet. J'ai essayé à nouveau de revoir mon visage. Mes mains tremblent. Je tente de penser à autre chose. J'essaye de réfléchir à ce à quoi je songeais avant. Ce qu'il y a derrière la glace me perturbe. Je sens des sueurs froides couler sur mon front. Je sens ma respiration accélérer. Mes bras tremblent de plus en plus. Soudainement, le lavabo se brise. La céramique est projetée dans tous les sens alors que de l'eau normalement contenue dans les tuyaux éclabousse les environs. Des bouts s'enfoncent dans mes paumes. Au liquide par terre, s'ajoute la noirceur de mon sang. Je reste figé, les yeux dans le vague. Mon esprit voyage je ne sais où. Un profond sentiment de mélancolie s'accroche à mon cœur sans crier garde, avec le malin plaisir de me rendre triste à nouveau. Reprenant mes esprits après quelques secondes semblant comme une éternité, je me dirige vers la porte de sortie.

Un bar. Voilà l'endroit où je me trouvais. Des gens étaient aux alentours. Des êtres ne pouvant me voir. L'alcool de Dösatz ne porte pas de nom propre à lui-même. Il est baptisé par le nom de la planète où il est créé. Laissant quelques pièces sur le comptoir, j'attrape une bouteille, et m'assoit à une table libre, dans un coin. Je fixe l'horizon en commençant à me chauffer le gosier. L'alcool ne me fait pas bon effet. Mais je ne bois pas pour oublier. Je bois pour me souvenir. J'essaye de ne plus penser à... ce à quoi je pensais avant. Je regarde le siège en face du miens. Il est vide. Je suis seul dans un bar peu rempli, à une table vide, invisible aux yeux humains, et buvant pour me changer les idées sur une mauvaise vision. Pourtant je sens tous les regards portés sur moi. Je me sens jugé. Un malaise s'installe en mon intérieur. Je ne sais pas pourquoi. D'un geste furtif, je regarde les alentours. On m'observe. Et les spectateurs ont tous le même accoutrement : un casque pointu en métal, une armure de cuir, et une cape déchirée rouge, couvrant telle un foulard leurs visages. Ils me fixent, alors que je tourne rapidement la tête. Je décide promptement de me lever, et de sortir, tenant encore la bouteille dans ma main.

Je tente de garder mon souffle calme. Mon cœur bat vite. Le sang cogne sur mes temps. Je titube. J'ai du mal à marcher droit. Un sifflement parcourt mes oreilles. Des portes s'ouvrent derrière moi. Des bruits des bottes. Bottes comme les miennes. Je tourne légèrement la tête pour voir ces mêmes spectateurs me suivre, sortant des bâtiments, sautant des fenêtres. Je presse le pas, esquivant les voitures et autres véhicules tandis que mes poursuivant se les prennent, étant projeté sur plusieurs mètres, avant de se relever sans problèmes. Les conducteurs ne les remarquent même pas. J'avance rapidement, ils avancent rapidement. J'avance lentement, ils avancent lentement. Aucun bruit, aucun chuchotement. Dans un sursaut d'adrénaline je décide de courir. Le sifflement dans mes oreilles s'intensifie. J'entends les battements de mon cœur. Je prends un virage, puis un autre, puis un autre...

J'arrive bientôt dans un parc. J'avance toujours, essayant de prendre de la vitesse. Un chien aboie en sentant ma présence. Les oiseaux s'envolent. S'ajoutent à ceux qui me suivent des corbeaux. Ils croassent. Ils hurlent. Ils me jugent. Je cours toujours. Le parc est vide à présent. Je me sens faible. Je me sens fatigué. Je ne sais pourquoi. Je n'arrive plus à courir. Le souffle soudainement coupé, je m'appuie contre un arbre. Je dois reprendre ma respiration. Mais derrière moi se trouvent des bruits de pas. Je n'arrive plus à courir. Je ne peux que m'adosser à l'arbre. Fébrilement, je les vois s'approcher. Leurs habits me hantent, leurs casques m'empêchent de dormir, leurs yeux de braise me jugent. Ils ralentissent le pas. Je les vois en face de moi. Par rangées ils sont là. Une formation militaire. Cependant l'un d'entre eux sort des rangs. Il avance vers moi, lentement. Son pas est titubant. Il a du mal se déplacer. À un mètre de moi, il prend la parole.

"Excusez-moi : Pouvez-vous me dire où on se trouve, ici ?"

Le parc est rayonnant, magnifique aujourd'hui. Beaucoup de gens sont venu profiter du soleil pour accompagner leurs enfants et animaux de compagnie. Dösatz est bien la planète où même la végétation de ses jardins publiques parait purement naturelle. En cet endroit qui montre le peu de pollution de la planète, un jeune homme est venu vers moi, alors que je rêvassais. Je venais de me souvenir de ce qui s'était passé la journée dernière. J'ai rencontré Okïn, découvert un meurtrier polymorphe aux attributs proches de ceux d'une machine, et trouvé deux Moojuus homicidaires, dont je n'ai pu décrocher que les noms, puis j'ai donné à Okïn de quoi profiter de l'endroit, le temps d'aller faire autre chose. Un enfant ne devrait pas me suivre. Et pourtant je ne me rappelle pas comment être arrivé dans cet endroit. Ma mémoire ne m'aide pas toujours.

Un jeune homme s’est approché de moi. Il est en sang, avec un gi déchiré. L’une des manches de ce dernier est nouée sur elle même, au niveau de l’épaule, cachant mal le fait qu’il lui manque un bras. Son visage, marqué par les épreuves, est couvert d’une énorme balafre, et son regard triste, dur, est empreint d’une sorte de peur. La même peur retrouvée parmi ceux qui sont en territoire inconnu. Et sa question me confirme cela : Il ne sait pas où il se trouve. Que serais-je hormis un malotru si je ne lui répondais pas ?

"Nous sommes sur Dösatz, dans sa capitale."

Répondis-je de mon éternelle voix monotone. Je n'étais pas doué pour converser adroitement avec les autres. Après quelques secondes, ne sachant pas faire de transition, je lui demande :

"Vous venez de vous prendre une sacré raclée, n'est-ce pas ?"

Je me redresse, arrêtant de m'adosser à l'arbre qui me permettait de tenir debout sans faire d'effort. Je remarque la présence dans ma main d'une bouteille d'alcool. Elle est vide. L’étiquette montre la signature de la marque d'alcool de Dösatz. Avançant vers une poubelle proche pour la l'y jeter, je continue mes questions.

"Pour me poser cette question, vous n'êtes pas d'ici. Et au vu de votre apparence, vos dernières heures ne devaient pas être très joyeuses. Comment en êtes-vous arrivé là ?"

S'il lui était arrivé malheur, je devais savoir.

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Dim 3 Sep 2017 - 0:48

Gohan avait atterrit dans ce monde étrange. Il semblerait que ce soit une autre Time Line que celle où il vivait avec Trunks, peut être même le passé. Il avait éperdument cherché quelqu'un pour me renseigné sur l'endroit et le temps où il se trouvait. Ça n'avait pas été une mince affaire car voir un jeune homme avec un GI déchiré, le visage plein de sang et un bras en moins était certes repoussant. Mais il avait finalement trouvé une âme charitable qui avait accepté de lui répondre : "Nous sommes sur Dösatz, dans sa capitale." Dösatz ? Cette planète n'existait pas dans le monde où il vivait. Mais en même temps il avait été occupé par les cyborgs pour visiter les planètes voisines. Mais ce nom ne lui disait vraiment rien.

« Hum, merci. Je ne connais pas... »

Ensuite pour engager une discussion, l'étranger lui parla de nouveau : "Vous venez de vous prendre une sacré raclée, n'est-ce pas ?" En effet il avait dû déduire cela de part ses vêtements déchirés et plein de sang. Son Gohan venait de livrer un combat à mort faces aux cyborgs qui croyaient l'avoir tué, mais ce dernier avait survécu et avait atterrit ici sans blessures si ce n'est son bras qui avait déjà cicatriser désormais.

« En effet, vous avez vu juste. Deux cyborgs m'ont affronté et m'ont presque tué mais j'ai été bizarrement secouru et atterrit ici sans que je ne sache comment. »

Il ne savait pas et ne saurait sans doute jamais qui l'avait sauvé. Légion s'était relevé de son arbre où il était adossé avec une bouteille d'alcool. Ensuite il semblerait que cet homme voulait en savoir plus sur ce qu'était arrivée à Son Gohan, en lui posant une question : "Pour me poser cette question, vous n'êtes pas d'ici. Et au vu de votre apparence, vos dernières heures ne devaient pas être très joyeuses. Comment en êtes-vous arrivé là ?" Pour ce qui est de son affirmation, il avait de nouveau vu juste. Comme lui, Son Gohan allait lui demander de lui en dire plus sur lui. D'un point de vu extérieur on pourrais croire que l'homme en face de lui était quelqu'un de mauvais et sombre mais en réalité, il ne semblait pas être méchant.

« Comme je vous l'ai dit tout à l'heure je sors d'un combat, où j'y est failli lasser ma vie d'ailleurs. J'ai l'impression qu'ici est un monde parallèle au mien, une autre Time Line. Dans mon monde, c'est le chaos, causé par deux cyborgs C-17 et C-18. Il y a eût plusieurs combats entre nous, ils ont tué tout mes amis et ma famille dont mon père. Je les ai combattu aux côtés de mon disciple Trunks mais malheureusement on a de nouveau été battu et nous nous sommes quitter en croyant que j'étais mort, je me suis évanoui un peu après. Et je viens de me réveiller ici sans savoir ce qui m'étais arrivée... Et vous qui êtes vous ? »

Demanda-t-il à la fin de son mini discours.

Légion

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Dim 3 Sep 2017 - 14:52

Son regard se remplit d'incompréhension à la mention de "Dösatz". Ses yeux baissent légèrement, tandis que les prunelles admirent le vague. Viendrait-il de se faire kidnapper, déplacé contre son gré ? Cela expliquerait les déchirures et traces de sang couvrant ses vêtements, et son visage. Cependant, il semble être en bonne santé, capable de rester debout sans problèmes. Peut-être bénéficie-t-il d'une régénération rapide, ou bien d'un manque de nerfs pour lui faire ressentir la souffrance. Je prends le temps pour l'observer. Le sang séché sur son visage couvre un visage sérieux, marqué par une souffrance inconnue, mais qui pourtant semblait destiné à sourire béatement, alors qu'une énorme balafre part du centre de son front pour arriver jusqu'à sa joue gauche, traversant son œil pourtant intact. Il doit avoir eu de la chance pour ne pas perdre son globe oculaire dans la bagarre où on lui infligea cette blessure. Son crâne est couvert de cheveux courts, mais une poignée de cheveux bouffis se démarquent sur la droite. Il doit faire un mètre quatre-vingts, et est relativement bien bâtit, son bras restant plus musclé que ceux de plusieurs sportifs humains, de nos jours, ce qui laisserait penser qu'il doit être un Saiyan, et couplé à des épaules larges, me laisse réfléchir à qui aurait pu lui infliger une telle correction. Il a dû tomber dans une embuscade. Ou bien alors le sang sur son visage n'est pas le sien.

Il commence, le ton bas, une phrase, coupée par me première question. Il relève la tête, et m'informe que mes suppositions furent justes. Il venait de manquer de se faire tuer, avant de se faire sauver par un inconnu, ou plutôt, à en juger par son discours, une force inconnue. Il venait ainsi d'éviter miraculeusement la mort. Le monde d'ici n'est vraisemblablement le sien, à en juger par la phrase prononcée avant sa réponse. Cependant, ce qui attire le plus mon attention est la mention de ces "deux cyborgs". Il se trouvait que dans mes cibles actuelles était une créature semblable à celle d'un cyborg, un monstre fait de cellules semblable réfléchissant chacune comme un mini ordinateur. Certes, il n'était pas simplement un être vivant amélioré par des machines, mais il restait dans la définition de la chose. De plus, ses capacités de dédoublement pourrait expliquer le manque de combat singulier vis à vis de ce jeune homme. En effet, devoir gérer deux attaquants avec un seul bras s'avérait être un défi bien trop gros pour un seul homme.

Je m'assoie sur un banc non loin de là, alors qu'il répond à mes autres demandes vis à vis de son passé. Ce qu'il dit ensuite est assez impressionnant : Ici est un monde parallèle au sien. Une autre "Time Line", ou ligne temporelle. Comment serait-il arrivé à cette affirmation aussi vite ? Suis-je face à un fou ? Comment aurait-il voyagé dans le temps ? Me raconte-t-il des histoires ? Et cependant l'improbabilité de son histoire ne fait que grandir au fur et à mesure qu'il la raconte : L'univers d'où il viendrait est ravagé par le chaos, causé par les deux cyborgs mentionnés avant. C-17 et C-18. Ainsi seraient-ils différents ? Ils sont donc loin de celui que je poursuis. Il s'est opposé moult fois à ces derniers, mais il semblerait qu'ils tuèrent à chaque fois un de ses proches. Peut-être son histoire serait un moyen de supporter une tragédie qui lui serait arrivée ? Mais voilà qu'il me raconte avoir un disciple, nommé "Trunks", avec qui il fut séparé, à cause la même mort qu'il avait esquivé par un miracle. Et voilà où il en était jusqu'à présent. Son discours est direct.

Était-il fou ? Venait-il de me raconter son histoire précisément ? Dans cet univers de malheur, tout est possible. Prestement, je me lève, et le prend la tête de mes mains. Il est plus petit que moi : je fais un peu plus d'une tête de plus que lui. Ses souvenirs m'apparaissent. En deux secondes, je vois sa vie : Un monde en ruine. La perte de tous ses proches. La disparition de tous ses protégés. Il ne lui restait que sa mère, de qui il s'est éloigné, afin de la laisser en vie, cachée dans un village de montage. Seul le fils du rival de son père restait vivant, fruit d'une union d'un soir, et délaissé par son patriarche avant sa mort. Il ne restait aux jeunes garçons que des parents choqués, et à jamais transformés par leurs expériences. Je n'étais pas face à un fou paranoïaque, mais véritablement à un autre homme d'un autre temps. La Terre rongée par le mal... Une chose dont j'étais habitué jusqu'à présent. Et pourtant je sens un dégout s'installer dans mon ventre. Ma respiration s'alourdit un peu. Je suis toujours aussi écœuré par le massacre gratuit de vies intelligentes. Des êtres humains, chaque vie avec une histoire derrière. L'homme que j'avais en face de moi n'était qu'un autre optimiste s'attaquant à une force bien trop forte, s'accrochant à l'espoir comme à une force invincible qui le ferait gagner. J'en ai vu plein, comme lui. Beaucoup m'avaient opposé. Je prends une grande inspiration. Après ce qui parait trois secondes pour celui dont je lis les mémoires, je m'éloigne, enlevant mes gants métalliques de son visage.

"Veuillez m'excuser. C'est une simple mesure de sécurité. Votre histoire est assez invraisemblable, voyez-vous ? Je devais m'assurer de ne pas être en face d'un paranoïaque au mental détraqué. Mais rassurez-vous, je vous crois à présent. Vos souvenirs sont réels."

Je m'assoie à nouveau sur le banc, en face de mon interlocuteur. Les visions que je venais d'apercevoir étaient terrifiantes, mais j'ai vu pire. Bien pire. De ma ceinture je décroche mon flacon, et en boit une gorgée. J'avais besoin de me changer les idées.

"Qui je suis ?.."

Voilà une question que je n'aime pas trop.

"Mon histoire est certainement aussi incroyable que la votre. Voyez-vous... rares sont les gens qui peuvent me voir. Si vous regardez autour de vous, vous apercevrez peut-être des gens vous regardant bizarrement. Ils ne m'entendent pas, ne me voient pas, hormis si je le souhaite. Je ne suis qu'un épéiste inconnu qui arpente les rues, tentant de rétablir le bien, et de s'opposer au mal, car telle est la chose à faire. Durant les mille ans de ma courte vie, j'ai vu le monde brûler maintes fois, et opposé des ennemis plus coriaces et excentriques les uns que les autres. Je m'appelle Légion, et je suis un Spectre."

Je laisse s'échapper un soupire alors que je me courbe sur moi-même, m'appuyant les coudes sur mes jambes, toujours assis sur ce banc propre, faux témoin d'un beau monde. Je regarde le sol avec une certaine tristesse, mon casque cachant mon regard à mon interlocuteur.

"Quand j'y pense, mon histoire ne vaut pas la peine d'être racontée. Il y a de moments que j'aimerais oublier. Sachez que je ne vous veux pas de mal."

Je relève la tête vers le jeune homme. D'un claquement de doigt je fais apparaître quelques flammes, et les envois sur lui. Précisément, elles brûlent le sang sur son visage et ses vêtements, ne touchant rien d'autre. Au moins, il avaient moins l'air d'une victime d’agression. Les flammes disparaissent peu après.

"Je ne sais si je devrais vous féliciter d'avoir survécu. Le monde d'ici est bien moins pire que le votre, mais il n'est pas le meilleur. Ce n'est pas un monde pour les héros ici. Des égocentriques à la force surhumaine et au pouvoir impressionnant se disputent les planètes existantes du système solaire. D'autres se dressent contre eux, et des conflits éclatent, emportant des millions d'innocents. Cette planète est à peu près épargnée, mais la chienlit continue de s'étendre... Dans toutes les possibles continuités dans lesquelles vous auriez pu tomber, vous n'avez pas eu beaucoup de chance..."

Je marque une pause dans mon récit, avant de reprendre.

"Hum. Enfin, il y a toujours un espoir... Autour de vous reste un magnifique jardin publique, un paradis de la végétation. J'ai... vu le monde bien pire que maintenant. J'ai vu même pire que cet univers. Bien pire..."

Tendant le flacon qui m'était lié à jamais au jeune homme en face de moi, je termine ma prise de parole :

"Buvez. Cela vous reposera l'esprit. C'est une boisson divine aux propriétés de soin incroyables. Peut-être que cela aiderait votre bras, qui sait ?"

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Lun 4 Sep 2017 - 11:47

Son Gohan avait raconté son histoire ou plutôt ce qui s'était passé avant de quitter son monde, brièvement. Cet homme devait le prendre pour un fou à lui raconter qu'il venait d'une ligne temporelle différente de celle ci, enfin c'était sa supposition étant donné qu'il était sûr de ne pas être dans le monde où il vivait habituellement, où pourrait-il aller autrement ? Bien évidemment, son interlocuteur devait le prendre pour un fou atteint d'un problème mentale à lui raconter cela. Puis il fit qui surpris Gohan, il posât ses mains sur son front et semblait y lire des choses, mais quoi ? Était-il capable de lire dans les pensées ou les souvenirs, cet homme était mystérieux. Après avoir enlevé ses mains, II semblait dégoûté ou du moins choqué. Il prit ensuite la parole : "Veuillez m'excuser. C'est une simple mesure de sécurité. Votre histoire est assez invraisemblable, voyez-vous ? Je devais m'assurer de ne pas être en face d'un paranoïaque au mental détraqué. Mais rassurez-vous, je vous crois à présent. Vos souvenirs sont réels." Son Gohan avait vu juste, l'homme semblait croire qu'il était fou, enfin avant de voir ses souvenirs comme il l'avait pensé. Mais au moins maintenant il croirait Son Gohan sur son passée et sa vie probablement.

« Il est vrai que mon histoire semblait invraisemblable et que vous deviez me prendre pour un fou, mais au moins maintenant vous savez toute l'histoire sur moi... »

Après cela, il avait demandé à son interlocuteur d'en savoir plus sur lui, c'était une question un peu indiscrète, Gohan le savait mais il avait bien vu ses souvenirs donc il pouvait bien en savoir un peu plus sur ce dernier. Après hésitation, il lui répondit : "Mon histoire est certainement aussi incroyable que la votre. Voyez-vous... rares sont les gens qui peuvent me voir. Si vous regardez autour de vous, vous apercevrez peut-être des gens vous regardant bizarrement. Ils ne m'entendent pas, ne me voient pas, hormis si je le souhaite. Je ne suis qu'un épéiste inconnu qui arpente les rues, tentant de rétablir le bien, et de s'opposer au mal, car telle est la chose à faire. Durant les mille ans de ma courte vie, j'ai vu le monde brûler maintes fois, et opposé des ennemis plus coriaces et excentriques les uns que les autres. Je m'appelle Légion, et je suis un Spectre." Il pouvait paraître aux yeux du monde si il le souhaitait, c'était un peu étrange mais après tout son histoire ne l'était pas aussi ? Il lui dit aussi qu'il œuvrait pour "le bien" ce qui le rassurait car il se pouvait qu'il attendait le bon moment pour le tuer ? Mais il semblait sincère, Son Gohan n'avait pas trop à s'inquiéter de Légion comme ce dernier venait de le dire. De plus, Légion était un spectre ce qui était surprenant à vrai dire mais bon, cyborgs ; namek ; saiyan donc pourquoi pas des spectre ? Il n'y avait plus rien de surprenant à découvrir de nouvelle choses.

« Eh bien, nous sommes du même côté si vous oeuvré pour le bien, Légion. Votre est quand même surprenant et plutôt pratique. Et à ce que je vois, vous avez menez une vie aussi dure que la mienne. »

Il avait rejoins Légion et s'était à ses côtés tout en l'écoutant. Ensuite Légion lui appris que ce monde était certes moins chaotique que le siens mais ce n'était pas le paradis non plus. Il y avait apparemment des tyrans qui régnait la terreur sur les planètes voisines et que celle ci était épargné par les grands de de monde. En effet il avait pas beaucoup de chances... Au lieu de répondre, il hochait la tête avec la nostalgie de ce monde, bien évidemment il allait combattre ces forces du mal en s'entraînant sans relâche. Il ne vivra jamais paisible, c'était normal. Ayant fini de parler Légion tendit un flacon à Gohan qui permettrait de lui reposer l'esprit et de le soigner son bras, enfin ça c'était pas sûr. Décidément ce Légion avait des propriété de médecine incroyable car il avait raccommoder les vêtements et le sang qui perlait sur son visage.

« Très bien, merci Légion. »

Il regarda ensuite le flacon et bût qu'une seule gorgée. Cela prit effet à la seconde où il avait bu une goutte de ce récipient. Comme prévu son esprit s'apaisa, les souvenirs de la guerre s'adoussit et mes guerres à l'intérieur de son esprit avait disparut. Mais malheureusement, son bras n'avait pas repris place. Peut être cela venait du fait qu'il est déjà cicatriser ou encore qu'il vienne d'une Time Line différente. Ensuite il se retourna vers Légion, maintenant qu'il était complètement soigné il devait tester ses nouvelles capacités étant donné qu'il a perdu toute sa puissance d'antan, il le sent au fond de lui. Il se tourna vers Légion.

« Dis moi, que dirais tu d'un combat ? J'aimerais bien tester ta force ainsi que la mienne, car j'ai beaucoup perdu durant ce voyage temporelle. »

Il avait fait une proposition maintenant il devait attendre sa réponse.

Légion

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Mar 5 Sep 2017 - 16:53

Je n'ai aucun souvenir de ma vie antérieure. Je ne me rappelle de rien avant de devenir Légion, hormis pour mes regrets. Je n'ai jamais connu de père, de mère, de frère, ou de sœur. Je suis l'enveloppe d'un amalgame refusant désespérément la perte de vie. Et pourtant je comprends la souffrance de ce jeune homme. Privé à moult reprises de son père, harcelé par une mère croyant bien faire, et exposé à la mort bien trop de fois pour un développement mental sain. Et les seules activités de ce même père, durant ses quelques présences, furent des combats sans fin, perpétuels. Il ne pensais qu'à cela. À repousser ses limites, cherchant la puissance et poursuivant ce doux plaisir qu'il y avait à se battre contre des ennemis de plus en plus fort, au détriment de ses proches. La recherche de l'adrénaline, de cette sensation si puissante et si plaisante. L'état de danger, de survie, et de douleur intense mais dont on ne voulait pourtant pas se séparer. La tension des bras en direction du visage de l'adversaire, le contact des jointures avec le crâne, et le sang tachés sur les poings, avec la douce musique des cris de douleurs de l'ennemi... Non. Non, ce n'est pas une douce musique... Non...

Gohan semble soulagé de savoir que je le crois. Il y a toujours une joie à pouvoir être compris des autres... Savoir le futur sans pouvoir avertir les autres. La vérité de Cassandre... Un personnage de mythologie, une Nymphe poursuivie par Apollon et qui, comme cadeau d’amour, se vit offrir le pouvoir de voir dans le futur, avant de se faire maudir par ce dernier lorsqu’elle le rejeta, ce qui lui valut de ne jamais être crue dans ses prédictions. Ainsi perdit-elle sa famille, sachant comment ils mourraient, et ne pouvant rien faire, triste fatalité signature des Grecs. De son nom fut baptisé le phénomène de personnes délivrant des prédictions précises du futur, avant de n’être irrémédiablement pas écoutées par un monde basé sur les faits et preuves, avant que ce même monde ne souffre des événements narrés. Et le “fou” sera amené à prononcer : “Je vous l’avais dit.” J’en ai déjà vu, des phénomènes comme cela. Trop, à mon goût…

Le jeune homme, à présent assis à côté de moi, attrape le flacon et commence à boire. Les cernes sous ses yeux disparaissent, son souffle revient au repos, et ses nerfs tendus à cause de l’inquiétude ne le sont plus. Malheureusement, son bras ne s’en retrouve pas régénéré. Mais au moins, il ne souffrira plus de son membre fantôme. Je reprends mon flacon après qu’il m’ait remercié, et alors qu’il se relève, pensif, je regarde au loin. C’est un bel endroit que ce parc. Les couleurs sont répandues comme la peste au moyen-âge. Ce beau monde ne devrait pas être souillé.

Gohan se tourne alors vers moi, l’air résolu. Sa question m’est inattendue : Il désire se battre. Je dirais à haute voix que c’est dû à son sang Saiyan, si je n’étais pas étonné de ce soudain défi. Je bois un coup de mon flacon avant de laisser s’échapper un petit rire. C’était soudain. Je ne pouvais que difficilement m’en empêcher. Me levant, je fais quelque pas m’éloignant de lui. Un combat... cela fait longtemps que je ne me suis pas battu amicalement, avec un adversaire fort. Mes poursuites des ordures infestant ce système solaire prenait la majorité de mon temps, et rares étaient les moments où je pouvais à nouveau sentir mes poings se faire érafler par le frottement rapide de mes doigts sur le visage d'un autre. Je sors ma dague de ma ceinture, et mon épée longue de mon dos, et les laisse tomber sur le sol, avant de prendre une grande respiration. Si il voulait un combat, il allait en avoir un. Mais je ne devais pas le tuer. Je devais éviter de le blesser. Trancher un ami en deux pouvait être malencontreux.

Je me retourne face à l'homme aux vêtements déchirés, sans dire un mot. Une vague de flamme traverse les environs, ne détruisant rien, faisant uniquement peur aux passants. Ils n'allaient pas être blessés. Nous étions au centre de ce terrain de combat improvisé, entourés d'arbres et de plantes. Tout être vivant venait d'être effrayés. On entend des cris, de la peur, puis rapidement, plus rien. Le parc allait être fermé pendant deux jours pour le spectacle son et lumière auquel ils venaient d'assister. Mais ce n'était pas grave.

"Si tu désires te battre contre moi, je ne t'en empêcherais pas. Mais tu dois savoir deux choses : Nous ne devons pas détruire cet endroit, et tu es en droit de demander l'arrêt à n'importe quel moment."

Après avoir bu une dernière gorgée de mon flacon, je le jette en arrière. Il réapparaîtra à ma ceinture quand j'en aurais besoin. Droit, les bras le long du corps, j'attends son assaut.

"Je tâcherais de ne pas m'emporter."

[Oui, post court, mais je ne sais pas initier les combats Razz

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Mer 6 Sep 2017 - 21:04

Il avait proposé un combat face à Légion, bien évidement, il allait devoir de renouveau tester sa nouvelle force beaucoup plus faible qu'avant malheureusement. Il allait devoir se réentrainer durement pour acquérir le super saiyan une nouvelle fois. Légion lâcha un petit rire à l'annonce du combat. Ensuite il sortit une dague de sa ceinture ainsi que la grande épée qui ornait son dos, il ne semblait pas vouloir les utiliser pour combattre le demi-saiyan. Sûrement parce qu'elles pourraient le trancher net en deux, surtout que ce Légion était sûrement très fort. Il se retourna vers moi sans parler, des grosse flammes apparurent, Gohan eût un mouvement de recule face à ces dernières mais il comprit que c'était destiné à faire fuir les passants afin qu'ils n'assistent pas à ce fameux combat qui se déroulerait entre Gohan et Légion. Légion lui dit qu'il n'empêcherait pas le combat et il devait pas détruire cette endroit sous aucun prétexte et que Gohan pouvait arrêter le combat quand il le souhaiterai.

« Très bien, je ne veux aucun mal de toute façon. »

Légion lui dit qu'il ne tâcherait pas de s'énerver.

« Ne t'inquiète pas, je ne suis pas du genre à provoquer durant les combats ! Bien commençons... »

Il commença direct. Il chargea un Kihoha senpo qui eblouirait quelques temps puis il se téléporta derrière Légion en tentant de lui éclater une simple boule d'énergie pour entamer le combat. Ensuite j'attaquais au corps à corps avec le seul bras que je possédais mais ses mouvements étaient assez rapide car il n'avait pas perdu ses réflexes tout de même. Il se téléporta plus loin en essayant d'éviter une contre attaque rapide et concentra son énergie comme lui avait appris son ancien mentor qui étais mort : Piccolo. Il relâcha son makankosappo. Il se mit en positon de combat en attendant la riposte de Légion.

Légion

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Ven 8 Sep 2017 - 22:29

Le jeune garçon est un chic type, ou bien il paraît ainsi. Malgré un passé rempli de tragédies, dont l'absence perpétuelle d'un père qu'il ne connaîtra que peu avant sa mort inarrêtable, et dont la seule présence familiale fut une mère surprotectrice, perpétuellement apeurée par l'idée de perdre l'autre membre de sa famille, et tentant de lui offrir une éducation qu'il ne voulait pas. Quelle triste famille. Et pourtant ses intentions sont pures. Il ne désire aucun mal, ne souhaite pas provoquer la destruction, et ne veut qu'arrêter les deux sources principales des maux dont son monde est victime depuis ses six ans. Sa seule figure paternelle fut un guerrier se croyant démon, originaire sans le savoir de Namek, et qui pensait en faire un guerrier à son image, le manipulant avant de finalement s'attacher à lui. Et comme lui il devint mentor d'un jeune homme, fils du rival de son père, un prince Saiyan avec un complexe de supériorité. Leurs efforts furent vains, et il crut mourir dans un dernier combat, une dernière tentative de neutralisation de ses ennemis. Sa dernière vision fut de voir les centaines de boules d'énergie foncer sur son corps tombant à Terre. Il n'est pas un mauvais bougre, et dit ne pas provoquer les gens durant les combats. Je le sais honnête.

Ainsi suis-je debout, face à lui, au centre d'un parc, dans un rond de terre que l'on pourrait imaginer pour ce genre de chose. Mes bras le long du corps je l'observe. Il est grand. C'est un Demi-Saiyan ayant hérité des meilleurs gènes physiques de son père. Je n'en ai pas mis un au tapis depuis deux ans. Ses vêtements déchirés ainsi que ses cheveux en pointe n'arrivent pas à cacher la profonde mélancolie qui l'habite. Malgré la position de combat qu'il affiche, il y a un calme olympien dans sa démarche. L'optimisme qui aurait pu l'habiter durant l'enfance n'est plus. Mais l'espoir est toujours là. Il est prêt à se battre. L'énergie qui dégage de lui est aussi calme que son visage. C'est un homme bon. Ses cheveux se mettent à voler au vent alors qu'il libère peu à peu son énergie. Les lambeaux de ses vêtements font de même. Il est en pleine forme. J'espère en mon fond qu'il m'épargnera trop de souffrance.

Sans que je puisse le voir venir une boule d'énergie se retrouve enfouie dans le sol, avant de causer sous terre une explosion. La lumière causée part dans tous les sens, et mes yeux en souffrent. Je suis aveuglé un instant. Par réflexe, je me couvre le visage de mes bras, et les points étincelants sur les paupières des mes yeux clos mettent un instant à disparaître. Pas assez rapidement en tout cas pour me laisser voir arriver l'attaque suivante. Je sens dans mon dos une douleur vive, touchant la surface, et me projetant en avant. Je suis lancé sur quelques mètres, touchant le sol deux fois fois en roulant sur le côté, avant de me rétablir, face à mon adversaire qui était il y a une seconde dans mon dos, usant de mes mains et pieds pour ralentir ma course. Un faible grincement se fait entendre. La douleur dans mon dos est toujours présente. Un poids lourd venait de me percuter la colonne vertébrale de plein fouet. Assez pour défigurer un être humain à jamais. Mais je n'était plus un être humain, et je me devais d'être bien plus : Ce massage n'était qu'un avant goût...

Mes yeux sont de nouveau en bon état. Je vois clairement un être vivant s'approcher comme un avion à réaction de mon corps. Je place mes avant-bras en avant pour contrer un double coup de pied en avant, destiné à mon buste. De quoi me couper le souffle, et me mettre à en position de faiblesse pendant de très longues secondes. Seuls mes pauvres membres supérieurs n'en furent victimes. La douleur n'est pas énorme. Elle n'est que présente. Elle m'énerve. Par cette petite colère apparaît l'adrénaline. Mon cœur s’accélère. Mes tempes frappent comme un tambourin lors d'une parade militaire. Mes poumons filtrent l'air, ne cherchent dans l'oxygène que ce qui est nécessaire. J'étais capable d'économiser mon souffle, mais le sentiment de vie qui m'habitait encore dans mon corps d'ectoplasme, ce sentiment de profiter comme tout le monde du quatrième élément de chaque planète, était ce qui me permettait d'être encore attaché à ce plan de la réalité. Le plan duquel je ne voulais à tout pris me séparer.

De son bras encore restant, un bras qui en valait trois, il suit son coup de pied double, tentant de briser la parade que je venais hasardeusement de me doter. Je décroise les mains avant qu'il ne puisse me toucher, et je tente de le frapper au visage. S'ensuit un coup de pied retourné, que j'évite fébrilement, puis un autre, direct cette fois-ci, qui me touche. Je me retrouve repoussé légèrement, courbant les jambes légèrement, avant de les tendre pour me projeter sur lui, lui assenant un crochet vers la joue. Alors tente-t-il de me frapper lui-aussi. Je lui attrape-le bras, et le fait basculer à terre, par dessus mon épaule, avant de tenter de lui assener un direct dans le ventre. Mais je ne touche que la terre. Je n'ai touché que le sol, et la marque de l'impact est visible. Mes jointures, mes doigts, mon poignet souffrent le martyr. Si je l'avais touché, peut-être le combat aurait-il était déjà fini.

Je ne sais où il est. Derrière-moi ? Devant-moi ? Je sens une puissance émaner d'un endroit particulier. Ma droite. Il est là. Deux doigts sont sur son front, tandis qu'une énergie s'en dégage. Serait-ce une sorte de circuit ? Emmagasine-t-il, tel une pille, la force qui servira à sa prochaine attaque ? Son visage se tend alors, et son bras fait de même dans sa direction. De ses deux doigts part un rayon. Un faisceau de lumière et d'énergie multicolore fonce droit vers moi. Il reste cependant encore dans sa position de tir. Peut-être aurais-je un avantage si je parvenais à faire quelque chose d'inattendu ? Je déplie mes jambes, piquant un sprint vers l'attaque qui arrivait rapidement vers moi. Le sentiment d’inquiétude comment en s'installer en moi. Doux stress, comme tu m'as manqué. La peur du danger, le manque de confiance en ses propres mouvements. L'inattendu de ses propres tactiques et de la puissance des autres. Toutes ses choses qui ont fait ma vie d'antan. Tant de plaisirs dont je me sens coupable à présent.

Arrivant face à l'attaque, je tente de mettre mon plan en place. D'un revers de la main, je frappe le rayon vers la gauche, continuant toujours ma course effrénée vers mon opposant. La douleur est presque insupportable. Mes doigts se serrent en poing. Mes nerfs douloureusement stimulés sont bruyants. Mon cerveau reçoit une avalanche de message. Et pourtant cette souffrance, je ne la sens même pas. Je sais qu'elle est là, et pourtant... Pourtant, j'y semble habitué. Ma main atrocement brûlée s'enflamme. Le feu. Les flammes maléfiques que je manie à la perfection. La torche qui me permet de voyager sans peur dans la nuit, et fait peur aux malveillants. L'incandescence qui punit ceux qui ont le malheur d'être mes ennemis. J'arrive à porté du demi-Saiyan, espérant qu'il ne s'y attende pas, et je saute, genou en avant, afin de lui couper la respiration, afin de le mettre à terre. Je continue sur quelques mètres sur mon élan, avant de tourner, dérapant sur moi-même en usant de ma main non-enflammée pour effectuer cette manœuvre difficile, prenant appuie sur elle comme un skieur utiliserais des bâtons. À nouveau en direction de mon adversaire, je saute. Mon poing en flammes est celui qui touchera mon opposant. Au contact, les flammes se propagent, formant une mince explosion. Pas assez pour détruire les environs. Juste assez pour causer des dégâts supplémentaires. Je saute en arrière pour éviter d'être déstabilisé par la déflagration.

Je sens enfin véritablement la souffrance de ma main, respirant fortement, le genou à terre, tout comme le poing. Je sens du sang couler de mon trapèze, de mon poignet. Chère douleur, heureux de te retrouver. Cela fait du bien de se dérouiller.

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Dim 17 Sep 2017 - 18:54

Je venais de lancer mon Kihoha Senpo en tentant d'aveugler mon opposant à qui j'avais proposé un combat amicale, ce dernier avait accepté. Ensuite je m'étais téléporté derrière Légion en lui éclatant une boule de KI qu'il ne pût éviter par manque de rapidité dû à son aveuglement. Il fît quelques roulés boulé sur quelques puis arrêta sa course avec ses pieds ainsi que ses mains pour enfin se retrouver debout face à moi. Il courut vers moi avec vitesse en essayant de me donner deux coups de pieds à la suite que je contra avec justesse ce qui me coupa littéralement le souffle. Son bras fondît dans ma direction mais je réussis à le parer avec aisance, ensuite je tentait de l'affaiblir avec un autre coup de pied qu'il para de nouveau pour ensuite me frapper de son poing au visage qui aurait suffi à casser la mâchoire d'un simple être humain mais heureusement pour moi, je ne l'étais pas. Après ce coup au visage, je tenta de porter deux coups de pieds à Légion qui esquiva le premier mais ne pût éviter le deuxième. Il fût quelques peu repoussé, il me toucha avec un beau crochet puis je tenta de nouveau le frapper à mon tour mais il me prit le bras et l'explosa au sol avec violence ce qui lui procurait une douleur vive mais avant d'y penser d'avantage je roulais sur le côté afin d'éviter le poing de Légion qui frappa le sol, heureusement pour moi car ça aurait pût être la fin. Je m'étais téléporté de nouveau et mettant mes deux doigt sur son front en chargeant mon énergie. Je plaçais ma main devant moi en relâchant toute l'énergie emmagasiné se dirigeant tout droit sur Légion. Ce dernier fît quelque chose de surprenant en fonçant droit sur la rayon et le dévia de sa seule main, incroyable ! Ensuite il fonça sur moi avec une de ses mains qu'était enflammé en essayant de me mettre un coup de genou que je contre avec difficultés avec mes mains en avant. Ensuite Légion recula pour me recharger cette fois avec son poing enflammé en plein milieu de mon visage qui me fît valsé au sol quelques mètres plus loin dont on ne voyais plus mon corps dû à l'explosion de l'attaque de Légion.

Il se passa quelques minutes où j'étais au sol, sans bouger. Il commençait à pleuvoir sur la métropole de cette planète qu'était Dösatz. Cela me fît penser à la fin de mon combat contre les cyborgs C-17 et C-18. Il était temps pour moi de me relever, j'avais encore assez de force pour attaquer au corp à corp et faire durer ce combat assez amicale. Mon visage ruisselait de sang ainsi qu'une petite marque de brulure dû au poing de feu. J'usa de nouveau de ma technique de téléportation afin d'arriver dans son dos afin de lui éclater mon poing dans la nuque, il me reteleporta en face de lui pour à mon tour lui éclater mon genou dans le ventre. Ensuite je m'éloignait avec quelques back flip, je chargeas ensuite mon One Handed Kaméhaméha Mark 2 avant de le relâché avec force provoquant une énorme explosion ainsi qu'un apache de fumée.

Légion

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Sam 30 Sep 2017 - 17:40

Quelle est la différence entre une poupée de chiffon et un corps humain ? Est-ce le fait que le dernier est ou fut hôte d’une vie ? Avec la bonne technologie, ou la magie adéquate, ce n’est pas un problème. Serait-ce les organes ? Sans le chiffon à l’intérieur, une poupée est vide, et comme pour la marionnette au fils nerveux, elle est frêle, et perd de son intérêt. Le jouet, s’il est habité de vie comme le corps, souffrira de même face à la perte de ses entrailles faites en matière première. Peut-être est-ce la résistance ? Proportionnellement, elle ne change pas de l’un à l’autre. C’est une question stupide que je me pose. Une question stupide qui apparaît stupidement et par hasard lorsque je joue au jeu de vilain qu’est la violence sur un autre. Une question assez crétine pour qu’elle traverse ma tête durant un combat. Une question qui s’est installée dans mon crâne après la propulsion de mon adversaire suite à l’infernal coup de poing que je venais de lui administrer. Le spectacle qui s’offrait à mes yeux pouvait sembler amusant à celui emprunt d’un profond sadisme. J’aurais pu rire d’une telle vision. Mais je ne riais pas.

Les flammes disparaissent petit à petit de ma main. Je la secoue afin de faire s’en aller la douleur, ou du moins de m’en donner l’illusion. Mon adversaire était au sol. Une fine pluie commençait à s’installer, faible bruine qui semblait être un parfait décor de tragédie. Je m’étire les doigts, me craque les phalanges, et le bruit de mes os se détachant légèrement les uns des autres m’apaise. Je me redresse, prenant une grande inspiration, permettant à mon cerveau d’enfin réfléchir sans être manipulé par un désir de violence. Je lève mon visage pour accueillir la fraîche pluie de Dösatz. L’intensité de cette dernière augmentait petit à petit. Je laisse s’échapper une bouffée d’air. La température semble descendre, le soleil est caché par les nuages obscurant le ciel. La bruine devient averse. Pourquoi la pluie venait-elle m’accompagner durant cette bagarre presque infantile entre moi et un envoyé du futur ? Le ridicule de la situation m’apparut. Je me battais avec un jeune homme qui venait à peine de survivre à un combat, et de se déplacer dans le temps sans son accord. Ce n’était pourtant pas aussi stupide que d’autres rencontres que j’ai pu faire jusqu’à présent. Entre Okïn et ses créatures inconnues, ou bien ce misérable Gervais, me battre contre un jeune homme au bras coupé me paraissait normal.

Ce dernier se relève, difficilement, avant même que j’ai le temps de m’inquiéter. Son visage est en mauvais état. Le sang s’accompagne aux larmes du ciel, et ces dernières nettoient sa face couverte de rouge et de noir. Je repensais à ses mémoires. Ce climat était le dernier qu’il avait vu durant sa vie précédente, sa vie qui se déroulerait dans quelques années. Les nuages sombres, les éclairs de lumières tombant sur lui, et deux personnages aux sourires malveillants laissant s’écrouler mort et dévastation de leurs paumes. Sa peau avait été brûlée, et une mèche était encore accompagnée d’une petite flamme. Nous sommes face à face, et je le regarde sans jugement. Il a été touché par mon attaque, et semble avoir du mal à se tenir droit. Mille ans de cela, j’étais à sa place face à un autre. Je pourrais dire qu’il avait de la chance : il était en difficulté contre quelqu’un qui n’allait pas lui faire de trop grand mal. Je me demande quelle allure j’ai face à lui. La pluie devient orage, et le grondement du tonnerre commence à s’installer aux alentours. Des gouttes circulent sur mon casque et tombent devant moi.

Comme si une règle dramatique régulait ce combat, son offensive fut accompagnée d’un flash de lumière provenant du ciel : Un éclair éclaira la scène, et nos deux coeurs se remirent à bondir, et à se surmener. Il n’est plus devant moi. J’esquive non sans mal un coup de poing destiné à l’arrière de ma tête. Mes bras se tendent et lui attrapent le poignet, et je le lance rapidement en face de moi, avec comme cible le sol. Mais il disparaît de ma vue à nouveau, et ma poitrine souffre d’un coup de genou. Mon souffle est coupé, et mes os résonnent. Je ne peux m’empêcher de tenir la zone qui fut attaquée, par réflexe. Mon regard se perd un instant. Je tousse, et reprenant mon souffle, mes yeux se recentrent sur une gigantesque vague de lumière me fonçant dessus. Je suis déstabilisé, bousculé, propulsé en arrière. Mais je tiens, ou plutôt, je tente de tenir. Bientôt, la force de l’attaque m’emporte, et je tombe après avoir volé sur quelques mètres. Je roule encore un peu, sonné, et dans les pommes.

Je reste à terre un long moment. Je vois à mon tour la tristesse du ciel grisâtre. Le sol autour de moi est tout chaud. Je venais de me prendre une sacrée raclée. Un rire m’échappe. Un rire qui n’était pas empli de mépris. Un rire simple. Un rire que l’on a lors d’une retombée de l’adrénaline. Je me relève péniblement. Gohan est en face de moi.

”Il suffit. Tu as gagné.”

Je dégoupille mon flacon, et laisse le liquide tomber au sol. Ce dernier, endommagé par nos dernières attaques, pourra ainsi se reconstruire. Je bois ensuite une gorgée, avant de lancer le récipient à mon adversaire. Je continue de parler, tout en ramassant mes armes.

”Tu mises trop sur ton attaque, ainsi que ta capacité à esquiver. Bien que tu infliges des dégâts conséquents, c’est au détriment de tes capacités défensives...”

Après qu’il ait bu, je fais réapparaître le flacon dans ma main.

”Mais, c’était un beau combat. Tu es plutôt fort. Je te souhaite bien du courage pour la suite.”

Aurais-je pu gagner ? Très certainement. Mais je ne sais pourquoi, je n’avais nulle envie de continuer... Remettant mes lames dans leurs fourreaux, je parti, laissant Gohan, soigné, seul.

Son Gohan (futur)

Demi-Saiyan

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Sam 7 Oct 2017 - 13:35

Je venais de lancer mon Kaméhaméha précédé de quelques backflips, Légion était au sol, ne bougeant presque pas. Finalement, après de longues secondes ou des minutes peut être, Légion se releva péniblement. J'étais en face de lui, il annonça la fin de de combat en annonçant que j'avais gagné. J'avais bien combattu en utilisant des techniques qui permettaient d'exécuter des enchaînements après. Mais heureuse ment pour moi, il ne pouvait pas se battre à fond en dépit de ses techniques meurtrières qui auraient fait mal, c'en était sûr. Je le regardais en souriant faiblement.

« D'accord, mais j'ai conscience qu'à pleine puissance de ta part je n'aurais sûrement perdu ce combat. En tout merci pour ce beau combat. »

Après l'avoir remercié, je le regarde engloutir son flacon puis de le laisser tomber au sol pour que ce derniers se reconstruise prochainement. Puis il me lança le flacon flambant neuf puis je bût deux gorgé me revigorant, puis je l'écouta faire des commentaires et conseils sur ma manière de combattre. Il dit que je misais trop sur mon attaque et ma faculté à esquiver ce qui laissait des failles dans ma défense même si je donnais des dégâts considérable. Il me dit que c'était un beau combat et que j'étais assez fort. Il me souhaite ensuite un bon courage pour la suite de mes adversaires.

« Toi de même, bonne chance pour la suite. »

Je tourna les talons pour me diriger vers la base de lancement en même temps que Légion.

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Sujet: Re: Nouveaux repères [ PV Légion ]

Nouveaux repères [ PV Légion ]

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