Joyeux Halloween Mothafuck !

Ce qui était bien avec la magie de Démigra, et bien c’était sa justesse et sa précision digne d’un chirurgien en neuro, c’est quoi ? J’en sais rien j’en ai jamais vu, apparemment c’est le docteur qui s’occupe des cerveaux des gens quand ils ont un problème. Pff n’importe quoi, moi je peux très bien m’occuper des cerveaux des gens et sans avoir aucune qualification, les mortels et leurs règles alors, je comprendrais sans doute jamais toutes leurs façon, boarf, ce n’est pas plus mal hein. Nous voici donc de retour sur les terres qui avait accueilli deux morts, bien que la mort du saiyan soit plus poétique et artistique que ce sale Kaioshin, mais au moins il était mort !
En parlant de cadavre qui avait déjà dû se présenter devant le Roi de l’autre monde, celui de notre suicidaire préféré avait disparu… en partie… totalement. Il ne restait même plus les os, seul quelques débris de poussière osseuse demeuré difficilement visibles, nos bon amis se sont sans doutes régalés de sa viande, toutes ces petites auras chétives et mignonnes, je les ressentais à nouveau, ces petites merveilles avait elles aussi goûter à ma magie et s’était transformé et véritables soldats de mort, prêtes à se nourrir de la population du centre commercial de Dosatz.

« J’espère que vous êtes chaud les Marks ! La partie va enfin pouvoir commencer ! Ennnnnnnn Avannnnnnt !!!! »

La colonie de poils et de baves s’aligné les unes derrières les autres, en rangée, en bloc, en divisions. Une véritable armée de crocs se présentait derrière les deux chefs de bataillons qui se tenaient, à la manière de grand commandant, droit comme des I, les mains croisées dans le dos. Magiquement magnifiquement superbement incroyablement réjouissant de classe, désolé pour t’avoir emprunté une partie de ton flow, mais ça rentrais bien dans le cadre de la situation. Nous étions quelques jours avant une fête mortelle nommée Halloween, une fête destinée aux morts et aux plus grandes peurs… La nuit étais totalement tombée sur Dosatz désormais, mais le centre commercial ne fermé jamais, la plus grande ville commerçante du monde allait subir une nuit d’horreur et d’épouvantes dignes de plus grands film Hollywoodien ! Quel est le chant de la nuit ? Le silence mon frère, tel le calme avant le tempête nous marchions sur le territoire ennemi, a une centaine de mètres désormais, se tenait le centre commercial, pas l’entrée, non juste le centre commercial, qui as dit que les méchants passé par la porte d’entrée ? Grotesque idée que d’entré par la voix normale. Un bras levée poing fermé, c’est rigolo de jouer au général, faut vraiment être un mortel idiot pour jouer à la guerre et faire partie d’une armée, mais quand on rigole c’est tout de suite moins con, fin bref ce signe donnait l’ordre de stopper la marche. Toutes les petites pattes griffues se stoppèrent.

« Entrée fracassante dans 3…2…1… »
BOOOM ! Alors le mur ! T’va faire quoi ? Hein ? Ton père le portugais ! Eh oh j’vous vois arrivé ! Ce n’est pas raciste, c’est réaliste, point. J’avais fait exploser le mur à l’aide de mes lasers oculaires, ce même impact créant une brèche dans l’espace commercial ou tous les mortels, yeux ébahis, regardait en direction de l’explosion. Les idiots, ils ne s’enfuyaient pas ? A croire que Daesh n’a pas fait son boulot dans cette timeline… Roooooooh ça va ! C’est de l’humour ! C’est Halloween je me permets d’être salace un peu !

« C’est parti pour une nuit mémorable !!!»

La formation jusqu’à lors d’une rigueur et précision sans pareille venait de s’écrouler, créant une réelle vague noire et grise envahir les locaux luxueux du centre, les premiers cris commençaient enfin à apparaître ! Ce n’est pas trop tôt… Oooh la belle rouge ! Ceci était une métaphore, je parlais des premières giclures de sang !

Non.

Si.

Non.

Si !

Non !

Siiii !

Non !

Si. Si.

Non. Non. Non et non !

Alleeeeez.

Non.

Bordel mais j’ai même pas droit au corps pendant l’espace d’une minute !

Non.

Mec. Laisse-moi le corps pour le tabassage dans le marché du super, et je te laisserais toi-même faire le reste de l’après midi.

Non.

Steupl.

Je te laisserais procéder à la suite du plan de cet après-midi. Là, il y a Leech. Il m’invite à buter du citoyen modèle qui va faire ses courses au supermarché afin de sustenter sa famille et permettre aux enfants des voisins de recevoir des friandises. C’est parfait comme moment pour s’installer dans l’ordre Shuryo. Pour dire qu’on existe. Moi, je préfère utiliser ce moment. Je te laisserais le reste de la journée.

Mouais.

Laisse moi faire mon petit carnage et je te laisserais tranquille.

Meh.

Donc. Nous y voilà. Le supermarché du marché super de Dosatz, qui est une ville et une planète en même temps, et j’ai aucune idée de pourquoi il y a autant de monde ici. M’enfin, j’imagine que c’est parce que c’est bientôt Halloween. Mais, me semblait-il qu’on était au printemps lorsqu’on a tué le Saiyan que nous avons habilement surnommé Nadirdirdir ?

Je ne me rappelle pas de ça.

Qu’on l’ai nommé ainsi ? Moi non plus. Mais j’ai décidé que si, à présent. Bon. Nous voilà entourés de rats. J’en ai jamais vu plus depuis la dernière conférence de l’OPU.

L’Organisation des Planètes Unies ?

Oui. Est-ce que ça existe, ça d’ailleurs ?

Peut-être pas dans cette ligne temporelle.

On verra ça plus tard.

Anyway, Leech fait un cri de guerre, Leech est super excité, Leech aurait la trique s’il avait choisi un corps différent. Je venais d’ailleurs de voler une casquette d’un général à la con que j’ai croisé sur le chemin pour lui poser sur la tête. C’était vraisemblablement très politiquement incorrecte de montrer un Namek habillé comme un militaire humain. Mais la casquette lui allait bien. Le voilà qui avance comme un général avec les rats en arrière qui formaient des bataillons.

Tu m’excuses si je rigole ?

Tu es excusé.

Bwaaaaah ah ah ah ah ah ah ah aaaaaah !

Mmmh. On l’a perdu. M’enfin nous voilà arrivé bientôt au mur. Mur que détruit Leech, bien sûr. D’un magnifique coup d’oeil.

Et c’est parti.

Vous ai-je déjà précisé que je pouvais faire des lasers avec mes doigts ? Ben, c’est le cas.

”Il est midi haut, mes camarades !”

Je vous ai dis que mes lasers pouvaient être mitraillés ? Je vous ai dit que j’avais une assez bonne précision ? Non mais parce que là, je suis en train de faire l’un des plus jolis carnage que j’eusse jamais fait.

Putain cet imparfait du subjonctif.

Bien évidemment. M’enfin j’avais un sacré air de couillon pendant que je tirais partout. C’était des lasers et des éclairs et des couleurs de partout. Ah la la, ça va être diffusé comme raison de pourquoi les musulmans homosexuels inspirés des jeux vidéos sont des criminels. Je sens bien.

Premier étage, liquidé, le rayon jouet n’est plus que du sang. Les gamins sont morts parce que sinon ce serait pas drôle. Je vous ai dis que le mieux pour pas avoir de remords et d’empathie c’est d’écouter de la musique ? Evitez de faire ça quand même. Vous êtes pas des sauterelles immortelles.

Tu parles à qui ?

Il t’arrive jamais de penser comme si tu parlais à quelqu’un ?

Mmmh. J’imagine que si.

Ben voilà. Donc j’ai détruit les jouets. Toy Story reste un bon film. Je vais aller déglinguer la section voiture. Ce que je fis à coup de plus de lasers. Il y avait plein de couleur partout. C’était ridiculement magique et majestueux. C’était une bonne soirée.

Deuxième étage. Mmh. Des rats qui bouffent des gens. Des rats qui arrachent des jambes. Des rats qui arrachent des bras. J’aperçois Freud arracher une bite. C’est magique.

Oh putain de merde !

T’es en streaming direct, toi. Quand je pense que les autres habitants de cette planète n’auront que la télé hier.

Troisième étage, on déglingue, on déglingue. Je crois que je suis en train de faire tout le taff là. Combien de temps il s’est passé, déjà ? Oh putain de merde, deux heures ?

Comment tu sais ça ?

La grosse pendule au milieu du couloir. Mmmh. Tu sais quoi, je vais être gentil. On va aller faire ton déglingage promis plus tôt.

On avait pas prévu d’heure de base ?

Oui mais ta gueule.

Je descends voir Leech. Il vient de rencontrer un gros mec musclé avec une coupe de cheveux de vainqueur. Je viens m’imiscer, sans vraiment écouter ce qu’ils disent.

”Salut les pédérastes homophobes, j’ai une surprise pour l’ordre de prévue, mais il faut que je m'absente un peu plus tôt. Je t’ai laissé les deux derniers étages et le rez-de-chaussée. De toute façon, on dirait que tu t’es fait un copain, Leech. Je vais t’emprunter quelques rats. T’inquiètes, ce que je te réserve va te plaire.

Dis-je en m’en allant tranquillement, après avoir sifflé pour rameuter un bon tiers des rats présents dans le centre commercial. “Quelques” n’était qu’une litote. Je saluais alors le Namek et le sosie de Sylvester Stallone, avant de me diriger autre part. J’étais déjà motivé pour le reste.

"À plus Namek sociopathe et culturiste castré. À la prochaine ! "

Ah, enfin à moi

Puisque la demi-Saiyan n’avait délaissé ses deux précédentes rencontres il n’y a qu'à peine quelques minutes et se trouvait présentement au centre commercial, il lui aurait été difficile d’ignorer l'existence de ce sujet à l’anglais mal écrit. L’énergie divine que dégageait le responsable de ce qui allait se passer avait su le faire passer inaperçu jusqu’à présent, mais les cris qui suivirent furent bien moins discrets et suffirent à interpeller l’attention de la demoiselle. En constante recherche d’excitation, la gamine à la couette ne risquait de laisser une telle situation lui échapper. Profitant de la remarquable hauteur de chaque étage du bâtiment, Yukko prit les airs pour éviter tout risque de bousculade qui menaçait de la ralentir, suivit les hurlements et se dirigeait en sens inverse de toute la foule qui s'enfuiyait afin de parvenir à l’origine de tout ce fracas. Plus elle avançait et plus la scène devenait perturbante, alors que les cadavres commençaient à se multiplier, jonchant le sol maintenant décoré d’un liquide rougeâtre. L'emballement de la demi-Saiyan laissait rapidement place au dégoût, l’adolescente portant sa main au visage pour se boucher le nez et mieux supporter le parfum méphitique que dégageaient les corps. Observant la scène depuis la sureté de son envol, Yukko parvint à distinguer ce qu’elle estimait être les auteurs de ce massacre ; des rats. Le second étage du complexe grouillait de rongeurs fous, attaquant les passants avec une violence inouïe bien peu naturel chez cet animal.

Quelques Kikohas partirent en direction des petits mammifères, les carbonisant sur place et permettant à un petit groupe de personnes de s’en aller. Malheureusement, c’était un piètre geste comparativement au nombre d’attaques se déroulant simultanément, et il serait impossible pour l’habitante de la Terre de réussir à elle seule à tous les arrêter avant que le mal ne soit déjà fait. Devant se résoudre à n’aider que les passants qu’elle rencontrait en chemin, Yukko poursuivait sa route avec une urgence renouvelée. D’autant plus qu’une source de Ki venait désormais de faire son apparition et paraissait, du peu d’informations dont la patrouilleuse disposait, que sa position corresponde avec l’épicentre de ce malheur.

Une fois arrivée sur place, ce furent deux silhouettes qu’elle aperçut, ce qui était fort surprenant. Elle était pourtant certaine de ne ressentir qu’une seule émanation d’énergie venant du petit groupe. Et la personne qui paraissait dégager cette aura n’était nul autre que Broly, le super guerrier légendaire. Un flot d’angoisse envahit alors la demoiselle, qui déduisit immédiatement, et peut-être un peu hâtivement, que le fils de Paragus était l’auteur de ce chaos. Elle connaissait le personnage de Broly, pas personnellement bien sûr, mais était bien au courant de son statut de guerrier légendaire et la force hors-normes que cela lui octroyait. S’il fallait pour sauver tout ces gens qu’elle batte le guerrier de l’espace, la gravité de la situation en prenait tout de suite un coup pour le pire. Bien avant de s’interposer, Yukko pris également connaissance de la seconde personne présente sur les lieux. On aurait dit un Namek mais en le scrutant plus attentivement du regard, la fillette du futur ne put s’empêcher de remarquer la paire de boucle d’oreilles qu’il portait. Aucun doute, il s’agissait de Potalas. L’expérience dans la Time Patrol de Yukko lui avait permit de profiter d’une assez grande connaissance de la société divine, et elle connaissait donc la signification que portait ces artéfacts. Ceci combiné à l’absence de Ki venant du Namek à la peau bleue ne pouvait signifier qu’une seule chose ; il s’agissait d’une divinité.

Voilà un fait dont Broly n’était manifestement pas au courant, puisque la demi-Saiyan parvint à entendre la remarque du guerrier de l’espace concernant l’absence d’énergie de l’extraterrestre aux antennes. Prenant confiance en sa force, la demoiselle prit également son courage à deux mains et poursuivit son vol jusqu’à entrer dans le champ de vision des deux présents guerriers. Elle se posait au sol et toisait ces personnages d’un air sévère, n’adoptant pour le moment pas de position de combat mais ses deux jambes légèrement fléchies qui lui donneraient l’impulsion au cas où elle aurait à réagir et à se déplacer rapidement.

« Très bien. Qui est responsable de tout ce bordel ? »

Le fils de Paragus s’y connaissait certainement en massacre, comme la tête écrasée d’une passante se trouvant sous la semelle du guerrier légendaire en témoignait. Néanmoins, l’invasion des rongeurs était bien plus inhabituelle et ressemblait tout de suite beaucoup moins à quelque chose qu’aurait su causer Broly. Le Namek lui était très clairement méchant. Je veux dire, il a les yeux rouges, il est forcément méchant. En plus il sourit comme un être maléfique. Donc l’un comme l’autre n’apparaissent pas très innocents en l’état. Peut-être même qu’ils étaient de mèche mais ça serait étonnant vu que Broly n’avait pas l’air de connaître le dieu démon. Quoiqu’il en soit, Yukko serait prête à faire parler ses poings, à défaut d’être habile dans les autres moyens de communication.

« Parce que je vais pas laisser passer ça. »

(HRP : Bon j’ai tenté de prendre en compte tous vos rps pour votre arrivée à chacun, au moment où vous le décrivez, ce n’est pas simple avec autant d’arrivée, sachant que certains précise arrivé avant d’autre etc etc… donc j’espère avoir pris toutes les informations en compte, dans l’autre cas n’hésite pas à me mp ou direct sur skype si il faut que j’édite ^^)

Le chant de la nuit, le chant de cette nuit… La confrérie noire pouvais bien l’appelé : le Silence mon frère, moi j’étais plus : La terreur mon frère ! Halloween… vieille fête rupestre mortelle durant laquelle tous s’amuse à porter des fioritures dites effrayantes en se trimbalant un vieux sac tout pété rempli de bonbons. Grotesque, aujourd’hui Dosatz allait connaître un véritable Halloween ! Un comme on l’aime, nous les méchants ! Oui parce que nous sommes les méchants, et quel que soit le point de vue en fait, faut arrêter avec ça, je prenais plaisir dans la souffrance et dans le sang, tel était ma nature ! Ouais… que c’était délectant… Les cris d’angoisse qui, avant de finir par s’estomper, se voyaient se changer en cri de supplice et de douleur formant ensuite musicalement un tel orchestre de saveur et délices pour mes purs tympans de méchant. Ce soir-là, plus que tout autre, je me sentais de nouveau libre, ravie et comblé, le genre de sensation de pure liberté envahissant le corps, envahissant une âme, amenant à la délicieuse satisfaction qui est de se sentir vivant, je me distinguais, au milieu de cette marée noire et rouge de sang, par un sourire hérissé de machiavélisme et d’un zeste de folie apparent.

Le sadisme prenait forme de nouveau, dans ce même centre commercial où j’avais fait la connaissance de Mark II et de son art. Je prenais plus de plaisir à délecter les visages horrifiés des hommes et des femmes se faisant littéralement bouffé les tripes sous mes yeux, que de prendre part directement à ce carnage, étais-je fou ? Un fou ne sait pas qu’il est fou après tout… Oui, après tout, qui s’en soucie ? Personne ne s’en soucie… Si je ne suis qu’un fou dépourvue de tout sentiments excepté ce rattaché à la voix du mal, alors j’accepte la folie à cœur ouvert. Cette profonde et intéressante réflexion sur moi-même qui venait de duré approximativement dix secondes trouvais fin pour toujours. Ironie de la chose, je m’étais tranquillement assis au même endroit qui fut mon siège des heures plus tôt, le bar de l’homme dorénavant baptisé, The smiley, référence à un célèbre film horrifique. Bien entendu pour ceux ou celles qui ignorent de quoi j’parle, je fais référence au mécréant de mes précédentes aventures dont j’avais troué le visage et affiché le cadavre en plein milieu du centre, à la vue de tous. A mon aise j’avais pris possession de ce bar en tant que patron accompli, des rats ramenés des clients en les tirant par de nombreux morceaux de chair, des unijambistes, des manchots, on accueillait les plus démuni ici, n’est-il pas sympa comme manière de faire, la clientèle beaucoup moins ! Gémissant sans relâche malgré les nombreuses propositions de boissons suggéraient. On s’amusait bien ici avec nos potes les rats, on jouait tantôt au roi du bruit, celui qui arrête de crier en premier perdait, bon il était sans doute mort, la plus part u temps. 1,2,3 soleil, mais bizarrement personne ne comprenait les règles et bougeait sans cesse donc on avait rapidement effacé cette suggestion, puis à chat perché. Tiens d’ailleurs ce nom n’étais pas adéquat vu que le « loup » étaient mes toutes mignonnes créatures, fin très honnêtement, le nom, on s’en branle, du moins on s’en branle mentalement pas physiquement.

La nuit battait de son plein et j’eu rapidement marre de ces petits jeux épuisants, le rez-de-chaussée du centre commercial avait presque été entièrement nettoyé, on ne pouvait pas marcher ici sans s’en foutre plein les pieds, pour un maitre mage de sang pour moi cela ne posait aucun problème, l’image d’un prophète cité dans certaines religions j’ouvrais un passage propre laissant entrevoir de nouveau un carrelage brillant, une vague de sang de chaque côté, se refermant après mon passage. Ce passage ne sert à rien, mais je trouvais ça badass à signaler, en revanche je pouvais ressentir que ma très chère sauterelle bleue prenait son pied dans ce funèbre massacre, et je prenais mon pied à voir que ce membre était un excellent choix pour l’Ordre. Il n’y avait pas que Mark II et moi ici, il y avait quelqu’un d’autre ici, et ce quelqu’un d’autre était un saiyan… encore un saiyan, cet univers pullulait de saiyan plus que tout autre chose ou quoi ? A noté que celui-ci étais impressionnamentement énorme. Je sais c’est un mot inventé, encore, et alors ? Je peux inventer des mots si je veux non ? V’la-t-il pas qu’il se ramène pour parler de ce que tout saiyan adore… Manger ? Non… Se vanter ? Oui ! Mais non… Tuer ? Euh possible ouais, mais au fait t’es qui ? Personne continu. D’accord… Bref ce gros gaillard bien bâti voulait faire la bagarre et donc comme une vidéo moisie de théorie à la con… ses cheveux venaient de virer à un bleu qui n’est pas du bleu, seulement un effet de contraste logique de couleur du à la nuit et au ciel donnant un reflet d’apparence bleu. Mais bon puisqu’il veut des cheveux bleu et avoir l’air idiot, alors il aura des cheveux bleu ! Mais c’est débile. Oh oui c’était bien débile ! Mais qui sommes-nous pour juger, seul Dieu peux juger ! Tu es un Dieu. Ce que tu dis est vrai, je peux donc juger.

* Mais… Comment peux-tu te faire chier avec un désordre pareil ! Il est timbré ce mec… j’aime bien !*

Ouais ce mec-là, enfin ce truc énorme aux muscles plus saillants que son espèce elle-même, il voulait quoi en fait ? Se battre, mais il n’a pas assez de gens à massacrer ici pour que tu viennes me proposer ça à moi. Je pensais bien lui répondre, j’étais toujours courtois et poli, ma maman me disait de toujours l’être avec les inconnus, même que je ne connaissais pas ! Bon elle me disait aussi de leur planter une dague dans le cœur avec de sincères salutations, mais si je procédais comme ça à chaque fois que je croise quelqu’un, je serais éternellement seul.

« T’es défoncé ? Il est tout seul la sauterelle et il s’amuse comme un petit fou d’ailleurs tu ne trouves pas ? Quand il est dans cet état il est difficile de l’arrêter, en général il faut attendre qu’il se lasse, ça lui pète d’un coup comme ça donc bon ! Sinon moi je suis… »

Alors que je me trouvais dans une situation conviviale de partage et de discussions avec notre très cher tank humain, un dernier résidu d’espoir vivant gisait au sol, une dernière petite merde qui n’avait pas fini de crever silencieusement et qui, sans doute dans sa dernière lueur de bon sens, penser réussir à s’extirper de la situation et eut l’audace attitude de crier et beugler devant ma gueule, j’avais déjà préparé une petite surprise pour elle sauf que ce gros molosse venait littéralement de la défoncer. Mais genre défoncé hein ! Et encore j’pense vraiment que le mot est faible, il venait d’exploser la boîte crânienne de cette pauvre créature laissant ainsi une liquide rougeâtre, ainsi qu’une cervelle toute fraîche, s’extirper en dehors. Leech.exe ne répond plus. Je restai ainsi durant quelques petites secondes, les yeux dirigeaient vers le sol alors que ma bouche ouverte avait stoppé la suite de ma phrase qui s’annonçait moins palpitant que cette dernière péripétie.

Spoiler:

Je me reprenais finalement. Levant d’un coup sec un bras vers le saiyan en le pointant

« Toi ! Toi ! Tu sais t’es sympa ! T’es mon copain ! J’sens qu’on va faire des trucs ensemble ! »

Spoiler:

Décidemment cette soirée semblait se diriger vers une mémorable nuit d’Halloween ! Ce saiyan me plaisait beaucoup, faut dire il venait de réussir l’examen d’embauche haut la main ! Rester plus qu’à lui annoncé la bienvenue dans l’ordre. Il n’a pas postulé hein… Et alors j’m’en fou, il va quand venir chez nous c’est écrit dans le scénario, ça se voit pas ? Ce n’est pas assez flagrant pour toi ?! Avant que je m’emporte narrativement, c’est Mark II - qui après s’être… calmé ? - reviens finalement vers moi avec une de ses phrases d’accroches aux propos sympathiques comme toujours et qui avait la merveilleuse intention de paraitre toujours très flatteur. Ceci est bien sur ironique hein, c’est juste un gros con, mais moi j’aime ça, et puis je ne suis pas ce bon vieux roi, j’m’enflamme pas pour si peu. Humm patati patata, ouais donc en gros il veut se casser quoi, pourquoi il vient m’le dire ? J’n’suis pas son père, il fait ce qu’il veut c’est un grand garçon, bon allez entrons dans son jeu !

« D’accord mon grand ! Mais ne t’éloignes pas trop hein ! Amuses-toi bien ! »

Alors que ce bon vieux Mark II allait nous quitter une fine aura, si faible, mais pourtant si familière s’éleva instantanément. Non… Enfin si c’était réel, mais je n’y croyais pas… ceci étais comme impossible … Je venais de sentir un ki que je n’avais plus ressenti depuis des millénaires, aussi faible était sa lueur, le ki divin reste très différent de celui des mortels. Je cachais ma surprise, afin de paraître comme un homme qui avait anticipé et remarqué son arrivée alors qu’au fond il venait juste de me trouer le cul. Jigen, dieu-démon de la dimensionnalité. Finalement la renaissance de l’Ordre n’était désormais plus un acte anodin, les dieux-démons se réveillaient tous les uns après les autres, et ainsi le monde, que dis-je, l’univers pouvait se mettre à trembler.

« Tiens donc ! Toi aussi ! Tu sais ce corps est tout bonnement merveilleux pour moi, il ne faut pas être jaloux, ce n’est pas bien ! »

Pourquoi changé ? Vous pensiez quoi, qu’on était des sentimental ? Près à sauter dans les bras de quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis 75 millions d’années ? Et bien non, mais ça ne veut pas dire qu’on s’apprécie pas… Et je parle amicalement, non je précise parce que… voilà, bref. J’étais bien trop occupé, mon cerveau gérait trop d’informations à la seconde, Le tas de muscle qui me parlait, Jigen qui se ramène à travers sa forme spectrale, Mark II qui dit qu’il va faire une surprise et maintenant ça ! Comment ça… «ça» quoi ?
Je senti qu’un groupe de rats venait de se faire dézinguer d’un seul trait…* Ah… Enfin… Je me demandais si la cavalerie arrivait un jour ou pas. * Machinalement j’avais tourné ma tête en direction de cette énergie, laissant de nouveau mon sourire machiavélique envahir la partie inférieure de mon visage. J’avais hâte d’apercevoir la proie que j’avais réussi à appâter avec ce spectacle d’horreur, plus de deux heures… il leur en fallut du temps pour arriver tout de même. Je me répète, ce n’est pas bon, mon cœur s’emballe, je tremble un peu, il faut que je me calme, oh nom de moi je suis excité, si excité, j’en oublie même le tas de muscles sauvage que j’ai oublié de capturer, oh lala, je suis dans un état…. Respire Leech… Respire… Les tremblements cesse enfin, mais mon visage parait toujours aussi sournois, une silhouette se distingue enfin, une silouh… Une gosse ? Sérieusement.
Vous savez. C’est étonnant. De savoir que Dosatz soit incapable d’envoyer autre chose qu’une simple enfant. Loin de moi l’idée de remettre en cause la potentielle force de cette fille qui semble au moins en avoir dans le pantalon, façon d’parler bien sûr. Non en toute franchise ce qui est choquant c’est qu’il n’y aucun homme pour avoir le courage de se ramener ! Ça c’est pathétique, ça me ferait presque de la peine… si j’avais seulement une étincelle de compassion au fond de mon cœur… Malgré l’arrivée tardive mais attendue du dit «sauveur», qui par ailleurs montrait du mieux qu’elle pouvait une certaine assurance, je ne pouvais que penser que tous les gens que je raconte ici on soit un grain, soit sont suicidaire, il est utile de rappeler la vie arraché à ce saiyan rencontré à l’extérieur du centre commercial. La demoiselle venait donc d’en terminer avec son arrivée qui laissait place à une question, ma foi, très simple et dénué de sens logique. Peut-être avait-elle une surchauffe du cerveau elle aussi, soit sympa et réponds lui gentiment me dis-je alors. « Bah enfin… Ce sont ces petites bestioles, ça ne se voit pas ? » avouais-je alors en tenant de deux doigts la queue d’une de ces bêtes et de ma main libre désignant très platement celle-ci. Peut-être allait-elle me dévisager du regard de manière à me faire bien comprendre : « Tu me prends pour une bouffonne ou quoi ? » Réflexion faites elle allait surement tirer ce genre de gueule, mais après tout je répondais précisément à sa question. Un mur ! Quoi un mur ? Bah juste là un mur ! Oh ! Ah oui, pourquoi ce mur viens de traverser la pièce, il se passe quelque chose c’est sûr ! Non ??? Tu es sur ? Merci Sherlock heureusement que tu es la !

En fait, pour être plus précis, plusieurs morceau de murs avait traversé la grande salle du centre commercial ou nous étions, tous de la même forme, plus ou moins un cercle, la précision de celui qui avait causé ceci était remarque, si j’avais un petit papier blanc avec des chiffres écrit dessus, j’aurais levé un p’tit 8 sur 10. A travers ce corridor de fortune, une vraie silhouette se distinguait à présent, no offense madame, mais il devait bien s’agir d’un homme, quoique… après tout cette personne possède un masque. Son manteau noir et ses épis soyeux flottait dans l’air en harmonie avec sa démarche. Ok. J’avoue. Il est swag, vraiment propre comme arrivé ! Un second poisson dans la marre ? Oh que je l’espère ! Celui arriva finalement au niveau du groupuscule qui se rassemblait finalement, parce q’ y avait pas eu un chat depuis deux heures et maintenant c’est le carnaval de Rio ! Et tout en dégainant d’une manière «smooth» son sabre de combat il ouvrit finalement la bouche, laissant ainsi reconnaitre un timbre de voix qui se rapprochait de celui de l’homme ! Bon par contre… Il aurait juste mieux fait de terminer son arrivée en tirant son katana…

« Héhé… Haha… Haaahahaaaaahaaaa ! A mon pauvre ! Tu avais l’air tellement classe mais tu viens de montrer un réel manque de discernement ! Hahahaaaa ! Haaaa… Tu m’as bien fait rire, comme si je comptais prendre le contrôle d’une planète, tu entends ça Jigen ! »

Alors j’en avais entendu des conneries, mais alors la… Il n’y avait pas beaucoup mots qui qualifiaient cette espèce de bouffon sans cerveau ! Conquérir Dosatz ! Conquérir une planète tout court ! Quelle débilité profonde, c’est un plaisir mortel ça, se battre pour savoir qui aura la plus grosse ! Y a un truc que Leech ne sait pas, c’est que pour son chef, à ce type, être méchant se résume de près ou de loin à ce genre d’activité, du coup on n’peut pas lui en vouloir vraiment, c’est juste un pion de plus sur un grand échiquier. Tu as dit un truc ? Non du tout. Autant pour moi alors.. J’en étais où ? J’avais rigolé… Hummm… Oh oui la baston ! LA BASTON !

« Bien, nous avons fait le tour du sujet hein, tu disais vouloir te battre c’est ça… Je crois que ces personnes sont prêtes à satisfaire ton souhait, et de mon côté il est temps que je me remette dans le bain… de sang ! »

M’adressant alors logiquement au monstre de compétition culturisme qui se tenait debout à mes côté, la dernière tonalité de ma phrase en revanche avait démontré un sérieux et une voix bien plus stressante auditivement parlant. Par ailleurs j’avais extirpé de chacun de mes avant-bras une partie de sang afin de crée deux dagues sanguines. Celui qui se nommé Broly, mais dont je n’avais pas encore le nom serait surement le premier à bondir, attaquerait-il la petite fille, ou la pédale idiote qui n’avais aucun cerveau, peu importe après tout, puisque je me préparai déjà magiquement à saisir une des jambes de la cible qui serait à son goût grâce au sang coulant à flot sur le sol, déstabilisant alors la dite proie et lui faisant perdre l’équilibre. Du moins c’était LE PLAN !
Alors que les rats formaient à présent un cercle délimitant une sorte d’arène de rue, je prononçais oralement des paroles de magies noires que seuls mes semblables pouvaient encore réussir à déchiffrer.

« Igbesi aiye akọkọ rẹ jẹ ikuna yaniyan, dide ni bayi, ki o si jẹ apa mi !»

Qu’avais-je prononcé ? Vous vous attendiez vraiment à ce que vous le dises… Innocent… Ce soir sera votre dernier soir dans ce monde, alors profitez bien de ce combat, car en venant ici, vous n’avez fait qu’entamé votre descente en enfer.

Ce triste spectacle qu’était le massacre du centre commercial en était un que la demoiselle se refusait de laisser passer les bras croisés. Parcourant les allées du bâtiment désormais délabré et complètement envahi par ce miasme obscur et nauséabond, notre héroïne parvint à remonter à la source de cette dévastation et rejoint le groupe de personnages qu’elle estimait être les fautifs. Sous ses yeux se présentaient donc un couple de mécréants, l’un d’eux étant un individu particulièrement remarquable que la réputation précédait. En tout cas pour Yukko, qui avait connaissance des aventures qu’avaient connu Goku et ses amis, il lui était impossible de ne pas reconnaître le super guerrier légendaire. Le monstre naissant tout les mille ans et doté d’une force hors du commun était l’un des auteurs de ce carnage et sa simple présence instiguait un certain sentiment de crainte chez la gamine qui doutait tout d’un coup de ses chances de réussir à mettre un terme à ce répréhensible évènement. Néanmoins, il était déjà trop tard pour faire demi-tour et même si la situation en devenait immédiatement beaucoup moins accommodante, c’était une trop belle occasion pour elle de pouvoir se frotter à une légende. Son sang de Saiyan bouillonnait, voilà enfin un challenge à sa hauteur, un défi qu’elle serait folle de refuser. S’interposant finalement devant les individus, son arrivée fut accueillie avec à peu prêt autant de sérieux qu’elle ne méritait, c’est-à-dire beaucoup moins qu’elle n’aurait aimé en recevoir. Malgré la confiance que pouvait la guerrière de sang mêlé en sa force, il était vrai qu’elle restait guère intimidante en raison de son physique.

À ce même moment, une sorte d’entité ayant la forme d’une sphère d’énergie violette se matérialisait depuis un portail sortit de nul part et sa première réaction, enfin après avoir échangé quelques mots avec le présent Namek qui était apparemment son ami, était de discréditer la combattante de la Time Patrol. Broly y laissera également son petit commentaire discutant de la futilité de l’intervention de Yukko qui ne trouvera en ces lieux que la mort, à l’image de la pauvre blonde dont la cervelle venait de décorer la chaussure du millénaire. La présence de la demi-Saiyan peinait bien à inspirer le respect dans cette scène et cette dernière commençait à être agacée par celà. La jeune fille ne savait que trop penser du Namek ; c’était très clair qu’il était le méchant, d’ailleurs il ne s’en cachait nullement. Mais au-delà de ses actions répréhensibles, son caractère atypique de plaisantin montrait bien que tout ceci n’était pour qu’un jeu pour lui. Il blaguait beaucoup mais son petit jeu avait déjà coûté la vie à beaucoup trop de monde pour que Yukko soit vraiment d’humeur à rigoler. Le démon au ki divin parlait beaucoup, surprenament beaucoup même, mais lorsqu’il se mit à bouffonner sur la subtilité du fait qu’il n’était pas réellement auteur de ce massacre puisque ses petits rats avaient fait le gros du boulot, la terrienne commençait à perdre patience.

« Ok c’est bon, ferme-la. »

Ainsi donc, alors que les bétises du démon Namek continuaient de pleuvoir, le petit échange qu’il avait avec Broly fut brutalement interrompu par la soudaine, et relativement impressionnante, venue d’un nouvel arrivant. D’une rangée de trous dans les murs apparaissait un homme masqué, marchant sans pression pour rejoindre le petit groupe dans leur pièce en démontrant de cette manière une assurance déstabilisante. Le personnage au masque était vêtu tout de noir, à l’instar d’un méchant, et Yukko assumera donc pendant un instant que ce gaillard ira rejoindre l’extraterrestre à la peau bleue pour l’appuyer. Étonnamment, il n’en fut rien ; le combattant anonyme dégainait un long sabre qu’il levait en direction de Broly et son compagnon en clair signe d’opposition. La jeune fille observait le pseudo justicier mais n’arrivait pas à le reconnaître, et restait incapable de dire s’il s’agissait vraiment d’un allié, cependant la façon dont le Namek s’exprimait laissait entendre qu’ils ne se connaissaient pas. La demi-Saiyan ne dirait pas non à un peu d’aide, même si elle espérait orgueilleusement en son fort intérieur être capable de gérer à elle seule ces deux adversaires. Elle regrettait presque de ne pas pouvoir profiter de l’expérience qu’aurait été cet affrontement en deux contre un. Au coin de son visage se dessinait un sourire dédaigneux qui ne faisait qu’embellir l’arrogance de la personne qu’était Yukko tandis qu’aux côtés de son allié inattendu, elle s’exprimait.

« Du deux contre deux ? Les pauvres. Ils n’ont pas une chance. Le combat était alors sur le point de commencer, et pendant que Leech usait de sa technique de manipulation du sang pour concevoir deux dagues, le sabreur masqué fit la remarque à Yukko qu’elle aurait tout à gagner à se transformer dès maintenant.Ceci interpella courtement la demoiselle, trouvant étonnant qu’il la sache capable de changer de forme. Rien ne laissait vraiment à penser que la jeune fille était une Saiyan, celle-ci possédant bien plus de sang Terrien qu’autre chose. Enfin soit, elle répondit d’un ton sec à son camarade de combat. Ne me dis pas ce que je dois faire ! »

En dépit, ou peut-être à cause des commentaires précautionneux du nouvel arrivant, la gamine s’élançait vers son ennemi sous sa forme normale. Ce n’était possiblement pas la meilleure idée qu’elle n’ait eu, notamment parce qu'elle était tout bonnement incapable de déterminer le niveau de puissance du Namek en raison de la nature divine de l’énergie qu’il possédait. Pour autant, Yukko se sentait toute capable de terrasser son adversaire avec niveau actuel, mais un événement inopiné vint presqu'instantanément et ironiquement remettre en cause ses pensées. Comme stoppée net dans ses mouvements, la demi-Saiyan devint alors spectatrice du changement si caractéristique de Broly. Une concentration d’énergie phénoménale vint changer l’atmosphère des lieux, alors que la puissance pure que dégageait le guerrier millénaire causait un cataclysme météorologique amenant mauvais temps et orages. L’énergie de la foudre qui venait creuser le sol autour du fils de Paragus n’égalait en rien l’aura dégénérée du guerrier de l’espace dont l’apparence physique se mettait brutalement à changer. Une onde de choc traversait la zone avec autant de violence que le Super Saiyan gagnait en masse musculaire, devenant un mastodonte de plus de trois mètres de haut. Une goûte d’inquiétude se frayait un chemin sur la tempe de Yukko lorsque cette dernière se retrouvait désormais confrontée au super guerrier légendaire sous sa forme la plus dévastatrice. Ce petit spectacle avait littéralement fait pleuvoir du sang, mettant la bonne ambiance pour ce qui risquait de suivre. Pour autant, l’enthousiasme de la fille à la couette ne faiblissait nullement. Affronter les plus grands guerriers de l’histoire était sa raison de vivre et Broly n’était qu’un palier de plus à franchir en vue de l'accomplissement de cet objectif. Néanmoins, la lycéenne fit finalement le choix d’écouter la suggestion de l’épéiste vêtu de noir et adopta dès à présent sa forme de Super Saiyan.

Sans grande surprise, le guerrier millénaire ne perdit pas de temps et s’élançait en direction de ses deux adversaires. Bombardant le combattant masqué de sphères d’énergie à l’aide de sa main droite, le colossal bras gauche du fils de Paragus vint brutalement frapper Yukko d’un geste visant à la plaquer contre le sol. La super guerrière parvint à se protéger de l’attaque en croisant ses deux bras face à elle mais la simple force de l’impact dû la puissance titanesque de Broly suffit à l’expulser tout de même contre le sol du centre commercial. L’adolescente s’éloignera rapidement du mastodonte en s’appuyant contre le sol pour enchaîner une multitude de saltos vers l’arrière. Au cours de sa gymnastique, elle pilonnait le bras droit du Saiyan légendaire de simples Kikohas afin de perturber son Eraser Canon et d’en affaiblir la précision afin que le combattant au katana ait moins de mal à éviter les attaques. Le fils de Paragus se décidait alors de focaliser son assaut sur la demoiselle en tentait de la matraquer de coups mais une offensive aussi directe aurait bien du mal à fonctionner sur l’Artiste Martiale qu’elle était. Broly restait rapide malgré son énorme gabarit mais la forme de Super Saiyan de Yukko ne pêchait pas non plus côté vitesse et ceci permit à la gamine de se défaire des coups de son agresseur, s’efforçant à les éviter complètement plutôt que de chercher à les encaisser.

Éludant le dernier coup de Broly, la jeune fille prit appui sur le bras du géant Saiyan pour se propulser dans les airs et derrière son dos. Se faisant, elle déchargera une Kamehameha à bout portant en visant la nuque du fils de Paragus. Faisant ensuite jeu de son Zanzōken, l’adolescente laissait un mirage d’elle-même toujours dans la même position que lorsqu’elle avait balancé la vague déferlante pour dissimuler sa véritable position. Yukko s’était entre temps propulsée dans les airs à l’aide de son aura dorée avant de se rediriger à toute vitesse vers le guerrier millénaire. Un uppercut détonnant vint tenter de frapper le colosse au niveau de l’abdomen, à l’issue de quoi la Super Saiyan s’éloignera en se baissant pour profiter de la différence de taille entre les deux personnages. De retour à l’assaut, l’une de ses jambes partirent balayer les pieds de Broly dans une tentative de lui faire perdre appui, la participante du tournoi assénant ensuite un rapide coup de pied retourné au niveau du cou de son adversaire. Elle s’éloignera ensuite de nouveau, glissant sur le sol ravagé pour ouvrir la distance avec le monstre de muscles et d’un saut, s’élever au dessus de lui pour obtenir un angle de vue vers Leech. Avec un geste sec, elle donnera un coup de la paume de la main en fléchissant les phalanges, le mouvement à distance créant une légère onde de choc se dirigeant vers le Namek qui pourra au moins le perturber. Ceci fait, Yukko se maintenait dans les airs à bonne distance de Broly, adoptant sa pose de combat d’Arts Martiaux en l’attente de l’inévitable assaut de son adversaire.

Le savoir, c’est le pouvoir. Tel était une des nombreuses philosophies de ce monde. Détenteur absolu de la vérité, détenteur de l’information. Il est vrai que le pouvoir peut osciller avec ces facteurs. Il serait de toute manière idiot de ne pas assimiler la connaissance à une forme de pouvoir. Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui. Qu’en est-t-il pour cette soirée. Est-ce que cette utopie est telle une vérité ou un mensonge ?
 Depuis des milliers et des milliers d’années. Voilà en résumé le nombre imprécis de temps ou je ne m’étais pas senti si vivant. Etais-je incorrigible, fallait-il nécessairement pour moi que ce soit la voix du sang qui excite mon âme, mon esprit, mon corps. N’y avait-il vraiment que ça ? Je n’étais qu’un dieu du mal, m’amusant toujours au même désir interdit, au même pêché, au même tortures effroyable selon l’entendement mortel. Oui, je l’étais, je le suis, je le serai. Ma vie entière ne prend sens que durant ses moments bénins, ou je me libérais inconsciemment, me perdant alors dans la violence. Tel étais ma nature, tel étais ma vie. Et ma vie me conduit aujourd’hui ici, dans ce pitoyable centre commercial ou j’avais décidé de déchaîner le malheur et la désolation, ou les protagonistes de cette histoire se rassemblaiten tous un à un pour écrire ensemble l’histoire. Ecrivons donc mes amis.

Il y a beaucoup à écrire, beaucoup à raconter, beaucoup à résumer, préciser, aligner, synchroniser. Les péripéties ne s’arrêtaient pas seulement à l’apparition surprise des personnes présentes, le mélange entres toutes ces individualités amener lentement, mais inévitablement à un affrontement aussi splendide que bordélique. Dans une première partie, je vous ai résumé l’état d’esprit dans lequel chacun se situait. Passant par l’héroïne fougasse, jusqu’à ma folie sanguinaire. Inutile de tergiverser encore plus longtemps, ce qui semble alors logique pour l’un, ne l’ai pas pour l’autre, en soit, si l’on compare de façon parodique ce moment de « calme avant la tempête » on assiste à une discussion visant à démontrer que toutes personnes ici présentes sont simplement abruti. Mouais… ça je le compris bien assez vite, malgré que le roi du bal maqué m’avais quand même bien fait rire. Héhé au passage j’avais aussi perturbé le calme de la petite en me détachant de toute responsabilité qui me revenait quant à ce massacre, ce n’est pas si important, mais moi ça m’avais quand même bien plu.
 De son propre avis, le géant saiyan qui attirait finalement tout regard adverse pris mon parti. J’avais sans doute l’œil pour trouver les bonnes personnes au bon moment. En y réfléchissant, l’inverse étais tout aussi vrai, mais dans ce cas-là, j’avais tout de même pousser le bouchon un peu trop loin pour espérer ne voir personne débarquer. Avant de m’égarer comme à mon habitude, je vais refermer cette parenthèse correspondant à la phase « présentation », même si on ne connait pas les noms des deux sauveurs de Dosatz. Par ailleurs une familière impression arrivai jusqu’à mon esprit, qu’est-ce que cela pouvait être ? Voyons je ne vais pas vous le révéler, vous n’avez qu’à faire attention, moi j’ai bien saisi de quoi il s’agissait.

Commençons alors la phase « combat », celle qui est de toute la plus palpitante et impressionnante ! Le second adjectif illustrant alors la précédente phrase venait de trouver sens directement, celui qui se nommait alors Broly venait de simplement nous procurer un spectacle d’une rare rigueur. L’énergie de ce démon, tel était ces mots, nous parvenaient surement à tous d’une manière très explicite. C’est dans ces moments que je me dis que j’ai vraiment le flair, si il avait voulu se battre avec moi je n’aurais jamais eu l’aimable élégance d’accepter. Les rats inquiets de cette situation venaient de briser le cercle d’arène de rue qu’ils avaient précédent construits, s’enfuyant alors plus loin dans le centre commercial. Au moins il y aura encore plus de victimes à déplorer, un mal pour un bien il n’était plus dispensable ici. Le sang des victimes s’écoulant alors sur le sol semblait être affecté par cette concentration massive d’énergie émanant du guerrier, lévitant alors de manière anormale, opposé à la loi de la gravité, et je peux vous jurer que ce n’étais pas moi qui faisait ça. La météo amenait la suite, le plafond de verre du centre commercial qui donnait une vision sur l’amas infini d’étoiles venait de se retrouvé masqué derrière des nuages encore plus sombre que la couleur de la nuit. L’explosion d’énergie fit pleuvoir du sang sur la scène, un spectacle de nouveau angoissant en théorie, mais à croire que cela n’effrayait pas cette courageuse gamine. Si je ne parle pas de l’autre, c’est qu’il a simplement un masque… donc niveau émotion visible... voilà.

« C’est officiel, j’adore ce mec ! »

Je n’avais guère perdue de mon humour ni de mon caractère, enfin ça c’était ce que l’ennemi devais se dire, j’étais un expert en jeu d’esprit, ainsi je pouvais changer intérieurement de caractère, tout en le dissimulant d’une façon très simple, en conservant mon visage, mon attitude, mes mimiques et mes phrases sur le même ton que depuis la rencontre. Cela peut paraître totalement inutile, mais une sensation froide me parcourait, malgré qu’il ne puisse être capable de ressentir mon niveau, il ne semblait pas effrayé et je soupçonnai chez chacun d’eux une force très potentiellement supérieure à la mienne.



 Ainsi je venais d’entrer dans un état d’analyse et de concentration, je ne comptais absolument rien laissé au hasard dans la suite de ces évènements, et les évènements qui arrivent sont digne d’un combat mythique de Shonen. Après l’étonnante transformation colossale, les débats étaient lancés, la gamine qui avait même voulu prendre les devants s’était arrêté pour observer le déluge de force. Le premier qui finalement engagea les hostilités fut donc notre grand gaillard, qui sous son impulsion décida de prendre pour cible les deux adversaires. Décomposant alors un peu les actions, une multitude de boules vertes foncèrent en direction de celui qui semblait être plus un homme qu’une femme, ces mêmes boules saisit par notre dieu démon de la dimension furent redirigé de manière à semer le trouble et amener une difficulté supplémentaire à l’adversaire de s’en sortir indemne. De mon côté j’avais toujours en main mes dagues et je regardais avec insistance le duel et ce qui m’intrigua au plus haut point fut de constaté que le sang des victimes venait d’agir comme bouclier. Stupéfiant… cet individu serait donc capable de recourir à une méthode pour manipuler le sang, voilà qui n’arrange pas mes affaires.

* Aurais-tu tout de suite compris que ma force réside dans la magie sanguine… Impossible… Tu veux seulement t’en protéger avant de savoir ce dont je suis capable, c’est finement joué… Mais tu ignores encore trop de choses hélas ! *

Celui-ci avait non seulement profiter d’une attaque allié pour réduire drastiquement mes angles d’attaques, mais en plus de ça son aisance en matière d’agilité lui avait permis de très bien sortir de cette situation, il avait plus que d’agilité la dedans, ça manière de disparaître et réapparaitre n’est pas anodine et cache quelque chose. Décidément ce mec, puisque j’avais décidé qu’il en était un, méritait mon attention, en dépit de sa situation il avait réussi à me bloquer, c’était bien vu.

Avant de continuer ici, un petit regard rapide me permis de constater que la gamine était une super saiyanne, ainsi donc il y avait des hybrides possible chez cette race, sans chercher réellement à continuer à regarder les mouvements de l’homme masqué, qui de toute évidence avait fort à faire, je tournais mon visage au moment où la gamine passa dans le dos du colosse, ses mains rayonnant d’une lueur bleuté assez vive. Sans prendre le temps de vérifier devant moi, puisque je savais finalement que le moment d’Abadon était venu, j’utilisais main droite de laquelle je laissai s’échappait ma dague pour lancer un laser maléfique aux couleurs sombres dans le dos de la saiyanne qui n’avait en l’occurrence aucune information possible quand à cette attaque. Œil pour œil, dent pour dent, kaméhaméha pour laser maléfique. Sous cet angle impossible de dévier le tir de la jeune fillette, et même si c’était une possibilité, j’aurai agi de la même manière, à savoir viser l’ennemi. Ce laser n’étais pas en rade en terme de puissance, surement que le dos de cette dernière le comprendrais bien vite et à ses dépens.

Je disais donc le moment de mon frère étais venu, voilà ce que j’avais finement remarqué plus tôt et ce que tous les autres, à l’exception probable de Jigen n’avait pas soupçonné. Abadon, dieu démon de la haine et du malheur, et d’un tout autre nombre de qualificatif. Sans avoir recours au moindre effort nécessaire pour conserver ma concentration je décidais de me la jouer comme à mon habitude afin de tromper à nouveau le petit monde.

« Il semblerait que cette soirée me réserve encore trop de surprises ! Je suis trop gâté ! »

Impossible de cacher ma joie, mais caché mon état ça c’était chose faite. L’entrée en scène de mon autre frère n’avait pas pour but de paraître extravagant. En même temps, s’il y avait un dieu démon encore plus sinistre que la mort elle-même, c’était bien Abadon ! Je disais donc son entrée fut spectaculaire à sa façon, son rayon du chaos heurta le pauvre homme masqué, qui se débattais des explosions, et traversa son bras gauche, laissant ainsi apparaitre un couleur de peau beige, amoché et laissant quelques petites perles de sang rouge coulait le long de la manche de son manteau maintenant déchiqueté.

* Tiens tiens, tu es donc un humain… Reste plus à déterminer réellement ton ethnie et nous en apprendrons d’avantage sur toi, en attendant, laisse-moi simplement te montrer la suite des opérations. Jẹ ki ẹjẹ rẹ jẹ ẹni ifibu fun akoko yii, rin si opin ọna ... *

Qui pouvait bien se douter que mes incantations magiques pouvaient être prononcées mentalement. Un duel d’esprit nécessite de penser, formuler une hypothèse simple : Qu’est-ce que mon adversaire prépare. Un télépathe ne pourrait même pas prendre d’avance sur moi, ils sont déjà perdue, depuis qu’ils ont mis un pied ici, ils ont scellé la fin de leur aventure… pourtant je ne pouvais qu’admirer l’ingéniosité de cet humain, le jeu allait se poursuivre maintenant, plus que jamais.

La tension retomba après cette dernière action, et pourtant tout ceci ne s’était déroulé qu’en quelques secondes. Cette dernière action n’était pas l’arrivée du nouveau dieu démon sur le pas de danse, ou encore moins la mystérieuse formule prononcé précédemment. La dernière péripétie eu le privilège d’attirer l’attention de tous, lorsque que Leech aperçu que Mike détourna la tête vers cette nouvelle explosion d’énergie, il comprit.

« Comme j’étais impatient de te voir lancé ce sort Jigen ! J’ai bien cru que j’allais devoir m’en passer. N’est-ce pas Abadon, je suis sûr que toi aussi tu étais impatient ! »

Une réponse made by Leech. Son attitude depuis le début n’avait clairement pas changé, toujours aussi amusé de tout, prenant plaisir dans la violence, et toujours aussi éloquent. Alors comment Mike King allait-il faire pour comprendre ce qu’il lui était arrivé d’ici quelques instants, comment allait pouvoir réagir à présent, le savoir… c’est le pouvoir.

Ma théorie serait-elle la bonne ? Trop tôt encore pour en être convaincu, profitant de ce moment où nous autres Dieux démons firent tranquillement causette, l’homme changea de cible après ce premier échange. Il fit quelque chose qui eut le mérite de me replonger dans mon hypothèse précédente. En tout cas il semblerait qu’il est un pouvoir de contact. Comment le déduire, en réalité il venait de trop en dire, pourquoi approché le guerrier massif, feinté une attaque et après avoir pris appui, s’en éloigner… De plus sa phrase laissé clairement entendre un indice flagrant, cela dit, il valait mieux vérifier directement et ne pas se fier à l’adversaire, démêler le vrai du faux, voilà un jeu plaisant ! Tout ne tarda pas à se mettre place, juste après avoir agi, la deuxième manche entre lui et Abadon allait débuter, alors que je me tenais fin prêt à l’accueillir une force me fit décoller et je fus entrainer en arrière, laissant alors seul mon frère au prise de l’adversaire… Excellent. Son attention étant porté sur l’attaque, j’utilisais la dague qu’il me restait en main comme projectile, celle-ci à l’inverse de ce qu’il aurait dû se produire ne se planta pas dans la jambe de mon opposant.

« Haha ! Tu as vraiment la faculté de voler les propriétés d’une personne ! Splendide ! Absolument merveilleux !!! »

Pauvre idiot, tu te dévoiles trop, et je suis donc contraint d’en faire autant en te montrant que je reste à l’écoute malgré mon attitude, mais ne pas réagir à ça serait encore plus louche que de ne simplement rien faire… Qu’importe le sang avait déjà dut réussir à affecter son corps après tout ! Précédemment la formule prononcé par Leech pouvais se traduire de cette manière : Que ton sang soit maudit à compter de cet instant, avance vers ta mort. Mais comment ? A quel instant ? Mike avait pourtant pris soin de supprimer ce liquide rougeâtre de la surface de combat… Mais il était bien trop sûr de lui, les éclaboussures provoqué par la pluie de sang lors de l’explosion de force de Broly avait tacheté de toute part ses habits, pour un maitre sanguin, faire passer le sang à travers un tissu et à travers la peau es un jeu d’enfant, en revanche observer une tache rouge sur une tunique noire, aussi minime soit-elle, et dans un duel aussi éprouvant relevé de l’impossibilité. Il recule enfin, peut être commence-t-il enfin à sentir ce que je lui ai injecté. Formant alors une barrière de débris, il venait finalement de me donner l’information tant attendu, il ne maitrisait pas le sang mais la télékinésie, une maîtrise vraiment parfaite pour réussir à manipuler un fluide, mais il était trop tard, et pas seulement moi pouvais constater que la vitesse de rotation des débris autour de lui venait de réduire drastiquement, mon poison agissait enfin, en principe c’est immédiat, il faut reconnaitre qu’il est plus solide qu’il en a l’air.

« Alors mon grand ? On a un peu mal à la tête d’un coup ? Oh ne t’en fait pas, ce n’est que le début. »

Ce n’était pas très malin de lui révéler qui étaient l’origine de ce poison, instinctivement j’allais passer sur l’échelle de priorité quant à sa cible, mais d’un autre côté il ferait immédiatement rapprochement avec celle que j’ai prononcé tout haut… Mais c’est vrai… Qu’ai-je vraiment prononcé il y a quelques minutes de ça ?



Au milieu de cette orage, sous le ciel noir de la nuit, avancé jusqu’à nous une silhouette humanoïde que nul excepté les dieux ne pouvait sentir approché. Une forme noire, une ombre en somme perdu dans la nuit, avançant jusqu’à son maitre sous la flotte. Il était arrivé à présent depuis seulement quelques secondes, il guettait le bon moment. Non, il attendait, son esprit était mêlé au mien et il n’était plus qu’une forme de chair infesté et recréée à partir d’un bout d’os. L’énergie que dégageait ce spécimen s’appropriait la nature de son détenteur, et son détenteur c’était moi.

« Qui as-t-il gamine ? Toi aussi ça se bouscule à l’intérieur ? »

Une nouvelle tirade provocatrice et révélatrice, elle aussi avait été touché par les goutteles de sang et à son tour semblait être en proie à la douleur plus qu’au questionnement. Je ne m’étais pas retenue dans le pouvoir que j’avais donné dans l’incantation, jusqu’à doubler son effet (en gros considéré que j’ai plus qu’une seule utilisation pour parole noire « majele »). Un coup de maître orchestré par mes soins, une attaque invisible du à leur propres négligences dans le choix de leur cible, de tous les personnes face à eux, peut être m’avait seulement-il prit pour le luron de la bande et à présent, c’est le corps reconstitué de ce saiyan se nommant Tekateki qui achèvera mon plan de jeu. La voici la silhouette qui marchait depuis le début du combat afin de retrouver le lieu du massacre. Broly ne devait pas être en reste non plus dans l’histoire, restait plus qu’à ce saiyan de se synchroniser avec mon zombie. Une boule chargé de couleur bleuté apparut à nouveau dans le dos de la fillette, ne pouvant plus dissimuler l’aura de nouveau mortelle que le zombie dégageait à présent en utilisant ses propres techniques, c’est à ce moment que tous les acteurs encore dans le flou allait s’en rendre compte. C’était le Big bang attack de ce cher saiyan précédemment meurtri et assassiné par la main de Mark II et de la mienne.

* Et maintenant si mon hypothèse est exacte… Mike, ta future action sera de t’interposer pour aider ta copine, mais ça je ne te laisserai pas faire.*

Devant le visage de l’homme dissimulé apparut celui de Leech, le sourire plus hérissé que jamais. Son corps brumeux lui avait permis de traverser le barrage de débris sans le moindre mal, et l’apparition du zombie Tekateki lui avait permis de disparaitre des yeux du masqué. Se mouvant alors sous forme brumeuse, sans le moindre bruit, l’attaque était plus discrète que jamais, et en réapparaissant dans sa forme physique, le deuxième laser maléfique fut projeté sur celui qui s’attendait à maitriser la situation. Finalement… peut être que le pouvoir… c’est le pouvoir.

La situation continuait de s’envenimer et n’avait plus grand chose à voir avec celle dans laquelle Yukko pensait s’impliquer. Elle ne désespérait pas pour autant, malgré le fait qu’elle faisait maintenant face au super guerrier légendaire, un titan de puissance qui avait su pétrifier le fier prince des Saiyan. Mais contrairement à cette mauviette de Vegeta, l’adolescente savait déjà que le descendant de Paragus pouvait être vaincu. Et il était vraiment le seul obstacle un tant soit peu intimidant dans cette scène apocalyptique, chose que Yukko ignorait puisqu’elle était incapable de déterminer le niveau d’énergie des divinités qui s’opposaient à elle mais dont elle se rendrait compte bien assez tôt. Quelque soit l’issue de cet affrontement, le simple fait de pouvoir se mesurer au Super Saiyan Légendaire était une véritable aubaine pour la gamine qui sautait sur n’importe quelle occasion de pouvoir participer à un combat dantesque, et rendait à ses yeux n’importe quel sacrifice admissible. Ainsi, et malgré l’évident danger que représentait Broly, la demi-Saiyan n’avait aucun mal à répliquer en utilisant ses propres techniques, ne laissant nullement la peur l’emporter car elle avait encore totalement foi en ses chances de victoire.

Le Kamehameha de la demoiselle déferla à toute vitesse vers le Saiyan Légendaire, le submergeant de son énergie bleutée jusqu’à finalement disparaître et révéler l’absence quasiment totale de dégâts sur le corps de Broly. Ce dernier venait d’encaisser de plein fouet la vague déferlante avant d’émettre des doutes quant à l’utilité de cet assaut. Le colosse essaya dans le même temps d’attraper le crâne de Yukko mais son geste fut vain et se contenta de passer au travers de l’impression de la jeune combattante. Au même moment, le laser pourpre de Leech se dirigeait dangereusement vers la Super Saiyan et la traversa de part en part. Malheureusement pour notre Dieu démoniaque, Yukko avait eu la jugeote de laisser une image rémanente dans la position de son Kamehameha, et Leech a totalement mordu à l’hameçon. Non seulement son rayon avait manqué sa cible, la trajectoire de celui-ci rendait Broly vulnérable, qui n’avait pour le coup aucune information possible quant à cette attaque. Que la montagne de muscles ne se soit prit ou non le tir fratricide de Leech, l’agile guerrière poursuivait sa bataille en se glissant habilement en face de son adversaire et lui assénant un puissant uppercut qui lui soulevait le menton, suivit d’une balayette qui le fit chavirer. Broly profitait de son rapprochement du sol pour y prendre appui de son bras et envoyer un coup de pied à Yukko, éloignant la demoiselle qui encaissa durement le coup dans son abdomen. Lorsqu’elle s’apprêtait à attaquer le démoniaque Namek, une sorte de sphère d’énergie partageant la couleur du Ki du fils de Paragus vint l’entourer. Le bouclier absorba donc l’onde de choc que l’adolescente avait généré à l’attention de Leech, mais lui servit aussi et assez justement de bouclier contre les nombreux débris que le tout dernier arrivant, Abadon, venait de lui balancer. Et oui, une autre de ces pourritures venait de faire son apparition, certainement pour accroître le sentiment de contrariété qui trônait chez la demi-Saiyan face à ces multiples apparitions. Elle eut au moins la chance de pouvoir se défaire assez facilement du bouclier du guerrier de légende, ce dernier étant logiquement affaibli par l'absorption de ces deux assauts.

L’adolescente s’était donc éloigné de Broly, s’assurant une certaine sécurité avant de prendre connaissance du nouvel arrivant. L’apparence démoniaque de celui-ci était la plus évidente, à tel point qu’on aurait dit qu’il portait un costume d’Halloween pour avoir l’air volontairement méchant. Un costume avec certes beaucoup de budget tout de même. Le prénommé Abadon était donc, tout comme Leech et Jigen, un Dieu Démon, et par ce fait son énergie était imperceptible pour la Super Saiyan. L’être divin pensait certainement pouvoir profiter de la nature invisible de son ki pour prendre par surprise l’adolescente, mais il se rendrait vite compte de la futilité de sa sournoiserie. Le savoir de la guerrière lui était ici indispensable, ayant déjà été témoin d’affrontements impliquant des individus ne dégageant aucune forme d’énergie. La solution était des plus simples, lui suffisant de diffuser son aura de Super Saiyan dans un certain rayon autour d’elle qui logiquement devrait résonner au contact de tout objet physique. Ce qui comprend les attaques d’énergie, puisqu’elles ne sont pas intangibles. Ce stratagème avait plutôt bien fonctionné contre Yuno, cette dernière ne pouvant pas même se réfugier derrière ses techniques de subterfuges pour prendre de dos la demi-Saiyan. Mieux encore, Yukko savait que cette astuce permettait de lire bien plus que juste que les attaques. Un pratiquant expérimenté pouvait discerner n’importe quel mouvement se produisant dans le champ de son ‘sonar’. Mais cette contre-mesure adressée à ces divinités du mal ne l’aurait pas pour autant préparé à ce qui allait suivre.

La petite boule violette, certainement le plus mauvais de tous, usa d’un de ses nombreux talents pour augmenter de manière importante la puissance du super guerrier légendaire. Comme si il en avait plus besoin. Le scène causa à la demi-Saiyan d’avaler sa salive avec anxiété tandis qu’un nouveau spectacle de force démesuré s’offrait aux yeux des deux héros de Dösatz. L’aura à la teinte singulière qui l’entourait n’était pas sans rappeler des souvenirs à Yukko, qui reconnaissait ici le genre de contrôle mental qu’opérait Démigra, un autre individu infâme qui fut le seul suffisamment sage de toutes ces déités mégalomaniaques de ne pas se rendre sur la planète. Le Super Saiyan Légendaire se déplaçait désormais à une vitesse inouïe, prenant par surprise la combattante de sang mêlé qui se reçu une décharge d’énergie massive à bout portant, l’éloignant plus loin dans une écharpe de fumée. Reprenant ses sens, la demi-Saiyan fit exploser son énergie pour repartir à l’assaut mais fut abruptement stoppée dans sa charge par une sensation inopinée. Un malaise certain accompagné de douleures insidieuses infiltrèrent son corps, la stimulant à porter ses deux au niveau de son abdomen dans l’espoir de faire taire cette affliction qui la rongeait de l’intérieur.

*Merde… J’espère que c’est pas la crêpe, ça !*

Cette pensée humant d’insouciance pour le coup assez déplacée vu la situation vu rapidement coupée par les paroles du Namek. Sa provocation dévoilait sa participation quant au soudain tourment qu’elle devait subir. Elle se serait bien plu à lui rétorquer que la sournoiserie de ses tactiques n’étaient qu’une preuve de sa faiblesse mais non seulement elle se doutait que le bavard homme bleu n’en n’aurait strictement rien à faire, elle faisait l’effort mental perpétuel de se convaincre que sa victoire contre ces démons, qui était à ses yeux simplement inévitable, serait une bien meilleure leçon que n’importe quelle raillerie. En l’état cependant, il serait trop dangereux pour la gamine de s’approcher du fils de Paragus. La technique du Zanzōken de Yukko avait beau rappelé au colosse un adversaire qu’il avait déjà affronté, cela n’empêcherait pas à la fillette d’éviter le nouveau bouclier que Broly avait généré. Restant en mouvement, l’adolescente restait en mouvement pour ne pas rester une cible facile. Mais sa course se retrouva rapidement interrompue par l’arrivée d’un énième adversaire. Est-ce que tous les mauvais de l’univers se trouvaient présentement sur Dösatz ? Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Majin Vegeta ne fasse son apparition, aurait-elle pensé si elle n’avait pas déjà l’esprit complètement occupé par la sphère d’énergie bleue qui se dirigeait vers elle. Par chance, le Big Bang Attack d’un simple corps zombifié ne peut égaler la technique d’un guerrier entraîné. Une simple Kamehameha permit à Yukko de se débarrasser de cette inconvénience, même si elle avait causé à la super guerrière d’utiliser plus d’énergie qu’elle n’en aurait voulu. Un rapide coup d’oeil lui permit d’identifier l’auteur de ce Big Bang qui n’était nul autre qu’un Saiyan, mais mort-vivant, certainement une invocation de l’un des Dieux Démons de la même manière que les rongeurs fous.

« Bon, et bien ils sont cinq ! On a tapé dans le nid de fourmis on dirait ! »

Ce guerrier possédé n’était pas venu seul néanmoins, puisqu’une petite dizaine de mangeurs de cervelle naviguaient aussi vite qu’ils ne le pouvaient, c’est-à-dire pas vite du tout, en direction de Yukko. Abadon espérait probablement que la présence de ses serviteurs zombifiés occasionnerait une gêne chez la demi-Saiyan. Et il avait presque raison. L’intention de Yukko n’était nullement de causer des dommages à quiconque n’étant pas responsable du chaos qui sévissait dans le centre commercial, mais la Time Patroller n’était pas une enfant de coeur et avait aussi le sens des priorités. Une onde de choc vint les frapper et les projeter violemment contre les quelques murs qui avaient su rester debout, se brisant les os avant de chuter contre le sol, désormais bien moins dangereux. Dans leur état, il n’était pas impensable qu’ils puissent perdre la vie s’ils ne recevaient pas de soins assez rapidement, mais Yukko ne voyait pas en quoi c’était différent de s’ils avaient simplement été victimes des attaques de rats engendrées par le démon à la peau bleue. Leur état n’avait de toute façon assez peu d’importance puisqu’ils se retrouvèrent tous assez rapidement désintégrés et calcinés par la prochaine attaque de zone de Broly. Son Météore Gigantesque mis à mal ce qui pouvait rester du centre commercial, transformant la zone en énorme cratère jonché de quelques cadavres brûlés. C’était une attaque très impressionnante, à défaut d’être efficace. En effet, bien qu’elle ne puisse pas forcément en dire autant des artifices de Leech et sa bande de joyeux lurons, Yukko connaissait sur le bout des doigts toutes les techniques employées par les amis comme les adversaires du grand Son Goku, et Broly en faisait parti. La demoiselle avait reconnu l’attaque d’énergie du guerrier légendaire et s’était empressée de détaler. Grâce à son Déplacement Instantané, elle s’était mise bien à l’abri puisqu’elle se trouvait désormais juste derrière Abadon et Leech. La distance qui la séparait désormais de Broly devrait suffire à gâter toute tentative de la part du fils de Paragus de protéger ses maîtres. Il était maintenant temps de tester son hypothèse comme quoi le colosse Saiyan serait véritablement le seul guerrier redoutable du lot.

« Je comptais garder ça pour le tournoi, mais je pense qu’un peu d’entraînement ne me fera pas de mal ! »

D’un coup, l’énergie de Yukko explosa, son aura doublant de volume et envahissant de sa lumière dorée tout les décombres qui leur servait d’arène. Même si la scène n’avait pas le mérite d’être aussi impressionnante que la transformation de Broly, quiconque pouvant ressentir cette émanation de ki devrait s’inquiéter. Elle venait d’adopter sa forme de Super Saiyan Dai Ni-Dankai, sa puissante étant montée en flèche au point que seul le légendaire guerrier de l’espace ne puisse espérer l’égaler. Ses muscles avaient également gagné en volume, bien que ce ne soit pas vraiment remarquable sous ses amples habits, à l’inverse de ses cheveux dont les mèches étaient désormais légèrement plus longues et saillantes sans pour autant défaire sa remarquable couette. La force de la Super Saiyan ne manquant de dépasser celle des Démons auxquels elle faisait face, il n’y avait nul doute que le coup de genou qu’elle s’apprêtait à porter aux côtes du Namek risquait de provoquer d’importants dommages. Son aura, dès lors parcourue de quelques étincelles électriques, lui permettrait également, comme dit plus haut, de détecter ces personnages à l’énergie divine ainsi que tout mouvement dans l’environnement proche de Yukko, que sa vitesse supérieure lui suffisait à éviter. Elle ne restait jamais sur place plus longtemps qu’elle n’en avait besoin, se déplaçant sans cesse afin de pouvoir rapidement réagir à n’importe quelle action de la part de quiconque ne subissant pas sa ruée de coups.

Suivant sa frappe du genou, un coup de pied retourné vint écorcher le visage de Leech, tandis qu’en se propulsant vers l’arrière, un revers de sa main créait un mouvement d’air assez puissant gêner un quelconque mouvement de l’extraterrestre à la peau bleue. S’élevant dans les airs, elle envoyait un enchaînement de déferlantes d’énergie en direction de Jigen, avant de disparaître aux yeux de personne; puisqu’une Image Rémanente avait gagné sa position. Entretemps, Yukko s’était jetée sur Abadon, le démon ailé s’étant fait projeté par la dernière attaque du sabreur masqué se voyait maintenant victime d’un puissant coup de coude venu lui fracasser le dessus du crâne. Dans son élan, elle tirait un Kamehameha en direction du corps zombifié de Tekateki. Devoir surveiller en permanence chacun de ses côtés était un exercice stimulant, et un que son expérience au sein de la Time Patrol dans sa timeline d’origine avait su lui faire travailler. Ses mouvements abruptes rendaient illisibles sa trajectoire, mais sa course sous la couverture de son Zanzōken la menait irrémédiablement vers Leech. Quelques secondes en face du chef des mauvais où l’attention de la Super Saiyan se portait à l’esquive de quelconque attaque lui étant adressée afin de placer son contre, un revers du poing droit contre la jugulaire suivit d’un coup de pied circulaire porté à la hanche. Ce dernier ne s’était cependant contenté que de traverser le Namek, le mirage de Yukko masquant sa véritable position, à mi-chemin entre lui et Abadon. Même si le démon parvenait à placer une frappe, cette dernière serait probablement accueillie par une image rémanente. Non, pas qu’une, mais une douzaine. Plaçant à l’unisson les deux mains ouvertes de part et d’autre du visage, tous les mirages s’approprièrent la pose de la Morsure du Soleil. Et il ne se passait pourtant rien !

Au milieu de toutes ces copies, la véritable Yukko sortit du lot pour placer un placer un coup de la paume contre le plexus de Abadon. Le maître des ténèbres se verra certainement paralysé par cette frappe, le laissant vulnérable à ce qui allait suivre, à savoir la vraie Morsure du Soleil. Se passant bien des gestes de la main, l’adolescent fit jaillir de son corps une intense lumière n’ayant aucune pitié pour les rétines de ses adversaires. Dans cet état, il leur serait naturel de se référer au Ki dégagé par la puissante forme de la gamine pour se repérer, et c’est en se basant sur cette conjecture que Yukko envoyait, du bout de ses doigts, une légère décharge d’énergie à l’attention de Leech. La fin éclair d’énergie n’était en réalité qu’un leurre, éclipsant la réelle attaque qu’était le Sōryūdan, par nature une technique invisible. La soudaine surpression de force dégagée par l’onde de choc risquait bien de mettre à mal la pauvre personne qui s’en retrouvait victime. Mais pas le temps de niaiser. Yukko était déjà en mouvement pour éviter la prochaine tentative sournoise de n’importe lequel de ses nombreux adversaires, et ça compte aussi pour toi, Broly ! A moins que le légendaire n’ai tourné le dos à toute la scène, il y avait de fortes chances qu’il soit également aveuglé par le précédent Taiyōken de Yukko.