Le terrien était assis dans son canapé, le regard vide. Insatisfait d’attendre de perdre son temps à attendre quelque chose qui ne viendrait pas, Tobi se leva et se dirigea sans conviction vers le frigo, espérant de combler un manque. Il l’ouvrit, et tout ce qu’il put contempler c’était le néant qui lui gela son corps. Il le referma n’ayant pas pu trouver son réconfort et se dirigea vers son bureau. Il attrapa alors son masque, qu’il posa alors sur la table, et retira même ses habits de l’Akatsuki pour prendre des habits bien plus traditionnel. Tobi se dirigea alors en direction d’un miroir, et une nouvelle fois tout ce qu’il put voir c’était le vide. Le terrien sortit se sa maison, laissant pour une fois son récent passé derrière lui.
J’avance tel un zombie à travers cette population qui n’a que faire de moi. Je ne suis qu’un simple pion sur un échiquier, impossible de me différencier d’un autre, de toute façon je ne suis bon que pour me faire sacrifier. Je rentre alors dans un bâtiment, j’aurais très bien pu choisir un autre, mais celui-ci était le plus proche de mon domicile. J’aurais bien tenté de lutter contre la monotonie de ma vie, mais ma fainéantise l’emportait. J’attrape de diverses nourritures, qu’importe ce que cela contient, j’ai bien plus de chances de mourir à cause de mes propres démons. Arrivé à la caisse je contemple la caissière, pas trop mal foutue. Néanmoins je remarque de suite ce même vide dans ce regard que dans les miens. Ces cachets qu’elle a mal rangé dans son sac qui m’étaient familiers, ne fit que confirmer ce que je pensais. Je payai, et m’en alla, revoyant peut-être pour la dernière fois cette dernière.
Je sors finalement du supermarché dans une obscurité soudaine. Le temps semblait être synchronisé avec mon moral. J’avança dans la rue, traversant cette foule à laquelle j’appartenais. La pluie commence à s’abattre sur la ville, empêchant de savoir si j’arrive encore à retenir mes larmes. Je m’arrête une seconde, je me fais engueuler par la personne qui était derrière moi, qui me maudira pendant un cours instant, mais qui m’oubliera tout aussi vite. Je lève la tête, mêlant finalement mes larmes à la pluie, rentrant en symbiose avec l’environnement. Cela faisait tellement de bien, d’être pour une fois, simplement un humain. Je pleure.
Je retourne chez moi remplissant le frigo avec mes derniers achats, puis je jette un dernier regard à mon corps avant de me rediriger vers mon masque que je replace sur ma tête, disant une nouvelle fois adieu à mon humanité. Il temps pour moi de continuer à faire ce que je fais de mieux, de masquer. Je pleure je masque je ris.