Sujet: [Capitale de l'Est] Mise à nouvelles [Solo]
Lun 9 Avr 2018 - 12:35
Dimanche soir, 21h12, QG des résistants, capitale de l'est.
La nuit était déjà tombée à l'est, mais tout le monde n'était pas au chaud chez lui, devant sa télé. C'était le cas de John Ferdinand Kennedy, le Président de ce continent de l'est, membre du Conseil Libéral des Résistants. Cigare en bouche, il était assis à la place arrière d'un taxi. Les jambes croisées, il contemplait les rues paisible de la capitale. Peu de gens s'aventuraient encore dehors à cette heure. JF Kennedy avait pour destination un petit café, nommé : le Café libéral, il faisait référence au groupe auquel dirigeait notre ami JFK, le CLR. Le taxi tourna encore dans quelques rues, s'arrêtant aux feux rouges et finalement, de passer devant le café. JFK tapota l'épaule du conducteur, une liasse de billet entre les mains - qu'il déposa sur le siège passager.
- C'est bon, arrêtez vous là, on est arrivé. Merci !
Il sortit ensuite de la voiture avant de la claquer pour qu'elle se referme correctement. Il regarda autour de lui pour vérifier que personne le suivait puis étant rassuré, il s'engagea dans une ruelle sombre. Le trajet ne fut pas long, seulement une minute ou deux, il s'arrêta donc devant un petit café. Il était ouvert en permanence, c'est ici que les membres du CRL se retrouvaient pour échanger sur les dernières actualités. Il poussa ensuite le battant de la porte avant de faire face à un homme plutôt enrobé, mal rasé et les cheveux plaqués sur le côté. C'était Thomas, il gérait cet endroit. John le salua d'un mouvement de tête avant de continuer sa route vers l'arrière du café. Tout au fond se trouvait une porte, orné d'un cadenas que seuls les membres du Conseil pouvaient déverrouiller. Arrivant à cette porte même, JFK sortit un trousseau de sa poche ; des clefs, il en avait un paquet. Prenant la bonne en main, il déverrouilla donc la porte et referma derrière lui. De l'autre côté, il y avait une salle de réunion, un autre bar, une salle informatique et quelques lits. Le nécessaire était là, les membres du Conseil pouvaient s'y cacher en cas de besoin. Bref, Kennedy se dirigea, lui, vers la salle de réunion. Il tourna la poignée et y accéda facilement, une table était disposée en U, avec un centre la place de JFK, il y avait également un tableau et un vidéo projecteur en cas de nécessité. Tout le monde était arrivé, John était le dernier. Aujourd'hui, il avait simplement convoqué le groupe d'informations, dirigé par Tony. Il ressemblait à un mafieux, cheveux d'une longueur moyenne, lunette de soleil, cure-dent entre ses dents. JFK quant à lui s'asseyait à sa place, au bout du U. Gardant son cigare à la main, il croisa les jambes et prit la parole :[/i]
- Bonjour à vous. On va faire court aujourd'hui, il fait déjà nuit. Alors, Tony, qu'elles sont les dernières nouvelles ?
L'homme en question leva la tête vers Kennedy et retira son cure-dent.
- Les dernières nouvelles qu'on a pu chopper sont qu'une guerre s'est produite sur Terre. L'armée du Roi n'est pas liée à cela, la guerre opposait deux forces différentes. Logiquement, il y a eu quelques morts. Sinon, pas trop de nouvelles. Ah, si, on peut désormais étendre notre influence sur le reste de la galaxie, les moyens de communications entre la planète Terre et le reste seront toujours ok.
JF Kennedy se grattait nerveusement le menton. Une guerre sur Terre où les Black Feathers ne sont pas impliqués ? Étrange. Cela prouvait encore une fois qu'il ne pouvait pas dirigé la planète, il n'avait rien fait pour empêcher cela ! Tirant une bouffée de son cigare, il opina d'un mouvement de tête.
- Très bien. Je vois. Les conflits qui se passent sur Terre ne sont pas bons, il faut tout faire pour éviter cela. Surtout que le Roi ne fait rien pour empêcher cela, ignoble... Pour la galaxie, je compte pas quitter la planète tout de suite, je vais attendre un petit peu, vous serez prévenus. Bon, si c'est tout, nous pouvons déjà nous quitter. Restez à l'affût des actualités. À bientôt.
Il se leva, écrasa son cigare contre le cendrier puis quitta la pièce le premier. Le retour se passa sans encombres, il avait de nouveau prit un taxi pour retourner à sa résidence dans la capitale, somptueuse maison.