Mes nuits sont bien plus sombre que les votre
Il était temps de rentrer après avoir fait un détoure pour échapper à toute éventuelle filature de la part de notre chère inspecteur Mac Allan. C'est là que j'habite à présent dans un sous sol miteux d'un bar offert par une connaissance, monsieur Barry, oui monsieur Barry est le gérant du bar. A vrais dire c'est le seul qui ma tendus la main quand j'avais tout perdu. Barry est une vieille connaissance, il s’en fou un peu de tout du moment que son bar rapporte de l'argent, il n'est pas plein au as mais dans une ville tel que cella il n'a pas à ce plaindre. Je le vois rarement, il a pour habitude de me déposer un plateau de bouffe sur mon piano. Je retire mon gant pour plonger mon doigt dans la nourriture pour vérifier la température elle est froide comme toujours. Aujourd'hui c'est purée avec un steak, à en juger à la température ça fait bien longtemps qu'il la déposé. Parfois quand j'ai de la chance de rentrer plutôt le plat est tiède. Barry est un homme plutôt costaud toujours habillé avec un tablier, il gère tout seul son petit bar, au fond c'est un gars bien mais il ne le montre pas. Je venais souvent avant comme client il me disait que j'étais le seul habitué acceptable dans son bar, les autres il voudrait bien leur foutre des tartes dans la gueule, mais il me disait qu'il fallait bien gagner sa croûte.
Dans ce 15m² je m'éclaire essentiellement à la bougie, à vrais dire cella me dérange pas, je trouve ça apaisant et quand je me perd dans mes pensés je plonge mon regard vide dans la flamme de la bougie. C'est comme si le temps s'arrêtait autour de moi, comme si plus rien n'avait d'importance. Bien souvent la bougie n'as pas le temps de ce consumer et de s'éteindre d'elle même, c'est le fort courant d'air qui passe sous la porte qui s'en charge, c'est à ce moment là que je sais que la nuit vas être long, froide et pesante. J'ai l'habitude, je préfère rester dans le noir pour ne pas voir quel genre de vie je mène. A coter de mon lit ce trouve une petite table de chevet sur le quel j'ai poser une photo d'elle. Plongé dans le noir elle ne verra pas la honte que je suis. Alors pour m'excuser au prêt d'elle je me pose sur le siège de mon piano, j’effleure un instant les touches avant de commencer à jouer.
- Spoiler:
Comme à mon habitude je joue quelque chose de triste, mais dans tout ça je me demande qu’es qui est le plus de triste, de jouer une mélodie triste ou dans être conscient. Je ne sais même plus depuis combien de temps je n'es plus joué quelque chose de joyeux, ai-je déjà joué quelque chose de joyeux d'ailleurs ? Ou avais-je tout simplement pas le temps parce que je goûtais au bonheur, personne n'as la réponse pas même moi. Je viens de me rendre compte que je ferme les yeux quand je joue, inévitablement des images du passé refont surface, jusqu'à ce moment précis, où je peux encore sentir l'odeur du feu, des liquides que les fioles contenait. Ma vie ce résumera donc à vivre dans une boucle infinie d'images que je voudrais plus voire, triste une fois de plus. Malgré cela ce moment de piano ma fais du bien. J'espère au moins d'où elle me regarde qu'elle peut entendre ce que je lui joue, qu'elle dise que cette mélodie lui fait ce sentir bien, que ça l'apaise autant que moi.
Maintenant je vais passer un moment désagréable aurais-je le courage cette fois d'aller au bout, en effet je vais retirer mon masque, qui ce colle toujours un peu plus à ma peau brûler, ça fait bien longtemps que je ne prends plus de précaution quand je fais ce genre de chose, la douleur prend le dessus oubliant les précautions que je prend. Je commence donc à prendre le bas du masque et à le tirer vers le haut, la douleur est quasiment instantané, mais je connais cette douleur, je ne la connais que trop bien. Naturellement je sert les dents, continuant à tirer le masque, la partie des joues et le bas du visage n'est pas une partie difficile, le plus douleur reste au niveau des yeux. après avoir retiré une partie du bas du masque j'en profite pour prendre une bouchée de purée et un morceau de steak. Je peux sentir l'air frais ce glisser sur ma peau et c'est étrange mais cela ne me fais pas du bien, ça me démange, mais je ne peux toucher ma peau. Un halo de lumière de la lune arrive à passer entre la porte en bois, j'arrive ainsi à regarder vers le bas où j'ai poser un morceau de miroir, je peux ainsi voir l'étendus de dégât et l'horrible visage que j'ai.
J'essaye d'appliquer de la pommade mais même cela me fais atrocement mal, je sert le poing et les dents. Même cette pommade me feras pas du bien, la douleur et telle que cela me fis tirer une larme. Je ne sais pas quel heure il est, par conclusion je sais depuis combien de temps j'essaye d'apaiser mes douleurs. Avec délicatesse je repose le masque sur ma peau, je peux enfin souffler. Shadow mon corbeau entra par la fenêtre cassé, il a pour habitude de ne pas tout de suite rentrer, en générale il vas ce nourrir, il n'as jamais mendié au prêt de moi, comme s'il s'avait qu'il serais dure pour moi de donner un morceau de mon repas, même si je n'arrive pas à le finir. Je lui tend tout de même un morceau de steak qu'il refusera en premier lieu, puis qu'il engloutira quand je tournerais le dos.
Il fera bientôt jour, je le sais je le sens, mais il était temps de ce reposer je me demande quel temps il fera demain, verrais-je à nouveau Mac Allan, certainement ces derniers temps il rode pas mal dans les parages, il vas de nouveau pointer son arme sur moi, me menaçant. Je ferme les yeux alors que la dernier chose que je vois c'est Shadow posé sur mon piano avec cet air comme s'il veillait sur moi, comme elle ferait certainement elle aussi et je lui remercierais pour ça, je n'aurais pas besoin de lui dire elle serait naturellement. J'imagine que Shadow aussi le sais, ce corbeau est la seule chose qu'il me reste.