Un lieu de rep.... entraînement ?!

La mort, c'est une chose inqualifiable, du moins pour une personne vivante. Cet état d'un corps restera toujours inexpliqué pour les mortels. Cette fameuse mort a entraîné la création de plusieurs histoires afin de pouvoir mieux la vivre sûrement ? Du moins, comment quelqu'un pourrait bien vivre le fait d'être éloigné de ses proches définitivement. Cependant, comme aurait dit Epicure « Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. » Je sais, les paroles philosophiques n'intéressent que peu de monde, mais cette phrase reflétait bien l'état d'esprti d'un certain Braveta à l'époque de son vivant, cela paraît lointain n'est-ce pas ? C'est évident, cela fait un an. Un an depuis cet accident sur la planète Terre qui lui a coûté la vie. Est-ce triste ? Bien évidemment que ça l'est. Qui aimerait se sacrifier pour tuer quelqu'un ? Qui aimerait se comporter en héros pour ensuite être rappelé par la réalité ! On ne joue pas avec la vie, c'est la rédemption de Braveta envers lui-même. Un moyen de se faire pardonner sa stupidité de Saiyan, les gens pensent que le Paradis est un endroit joyeux ? Vous vous trompez ! Bien évidemment, au départ, ce lieu est nouveau, on peut l'explorer, mais cela devient bien vite une boucle infernale qui ne s'arrête jamais. Il y a de quoi en devenir fou, il faudrait être stupide pour croire que se rendre au Paradis est une aubaine. Un cadeau du juge. NON ! 

Ce n'est que des mensonges pour se rassurer, il faut se réveiller, que ce soit depuis le Néant, l'Enfer ou bien même le Paradis... La mort, c'est la mort et pas autre chose, ceux qui pensent le contraire devraient arrêter de se croire dans le monde des Bisounours. L'état mental de Braveta a en effet bien changé en un an. Cependant, une chose est certaine si il était encore vivant, il continuerait à protéger les êtres humains des menaces. Pas au péril de sa vie cependant, mais il ne souhaite à personne de se retrouver dans un tel endroit. Pour lui le repos éternel n'est pas fait, c'est une torture moral. De plus physiquement aussi Braveta avait prit la décision de stopper tout entraînement ne pensant clairement ne jamais revenir dans le monde des vivants, Brava ne voyait aucunement pourquoi perdre du temps et de l'énergie pour quelque chose qui ne lui servirait plus à rien de sa "vie". Sa vie ? Il est mort. C'est indéniable, personne ne peut le nier. Il n'y a plus de vie pour lui. Si il avait une vie il ne penserait pas avoir tourné la page.

Loin de là l'idée de revoir un jour son père celui qu'il considère comme la pire des ordures, ou bien même son cher frère. Kaito, il avait beau peu le connaître en dehors de l'entraînement, il restait du même sang. Celui d'un fameux Nasu, l'homme qui avait trahit sa mère et provoqué à l'intérieur du corps du jeune saiyan, une malédiction totalement stupide dont il est heureusement débarrassé depuis quelques années déjà. Le passé, pourquoi ne s'en rappeler seulement maintenant et pas avant ? Tellement de souvenirs, revenaient actuellement à Braveta en particulier l'entraînement qu'il avait effectué durant plusieurs mois avec son demi-frère. C'est douloureux, la mort est comme une prison avec une peine d'une durée infinie et le problème, c'est que le seul crime qu'a commis le condamner et d'être mort. Quelle ironie du sort non ? Dans le fond, ne lui aurait-on pas trop donné dans sa vie. La vie lui a offert un frère, un maître, des amis. Ne serait-ce pas trop pour un être vivant ? C'est une réflexion qui traverse continuellement l'esprit de l'ancien guerrier. Comme je ne compte pas effectuer un rp de 6 mois de plus au Paradis, je ne vais pas tout énumérer, cependant encrez dans votre esprit qu'une âme a des regrets et des envies, malgré la disparition de certaines notions lourdes de la vie, la mort n'est pas une libération. 

Je parle depuis des heures de l'état d'esprit de Braveta, mais que fait-il actuellement ? Cela vous intéresse, n'est-ce pas ? Bah, il passe tout simplement tout son temps à réfléchir comme je l'ai fait auparavant, chiant n'est-ce pas ? C'est tout ce que je souhaitais vous transmettre, ce que ressent Braveta depuis un an, c'est tout simplement de l'emmerdement. Ne soyez pas étonné, vous l'avez forcément compris depuis bien longtemps non ? Pour lui, actuellement, rien ne pourrait arrêter cela. Heureusement pour lui, personne n'a toujours raison. Il ne le sait pas encore, mais peut être que dans sa dystopie intérieur, il reste une petite lueur. Cette dernière, ne porterait-elle pas un nom ? Serait-ce celui du grand juge suprême Enma ? Serait-ce celle d'une personne qui l'observe continuellement ? Serait-ce celle de Kaito ? Serait-ce celle d'une personne au-dessus des dieux ? Le mystère règne encore dans son esprit, mais pour combien de temps encore. Serait-il utile d'y répondre ? Non, je pense que ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas celui de Braveta non plus, mais une chose est sûr. Il ne reste que peu de temps. Peu de temps avant de savoir la vérité, mais sur quoi ? Avec l'aide de qui ? Braveta va t'il enfin arrêter de méditer au Paradis et se libérer. Se libérer est impossible pour lui de toute façon, car ce n'est qu'un vulgaire pion dans ce monde. Il n'est qu'un vulgaire pion dans un terrible monde et personne ne pourra changer cela. Ni vous, ni moi.

Enma était incroyablement occupé, dossier sur dossier, jugement sur jugement, il vivait une répétition d'événements qui rendaient sa vie chaque jour plus morne. Mais loin de se languir de son cruel destin, le géant cornu avait finalement eu conscience d'un oubli de sa part. Si le pauvre Braveta devait bien séjourner chez les morts, c'était pour 1 mois et non pas 1 an. Croisant les bras un instant en observant ce qui semblait être une catastrophique erreur et une punition injuste, le titan fit écho de sa voix plate d'excuses.

"Mh, Braveta, désolé ça fait environ un an que tu devais sortir mais... Enfin tu es libre quoi."

Le saiyan frère du demi-dieu Kaioshin du temps disciple de Chronoa Kaito le grand monarque fut donc téléporté hors des zones les plus calmes du Paradis. Il allait maintenant retourner chez les mortels afin de peut être retrouver l'activité qu'il peinait tant à retrouver. Le grand géant n'allait pas plus juger que cela, c'était bien lui qui avait oublié le jeune homme un an durant.