Le duo du haut [PV:Itachi]

La planète des Akai Ari aurait été le « gendarme de l'univers »… Et l’emploi du conditionnel est ici justifié par ce que l'on pourrait appeler « le passage d'un ouragan ». Et oui ! La guigne de ces êtres pourtant si intelligents et travailleurs avait fait que cette tempête de malheur s'était abattue sur eux et personne d'autre, du moins si l'on ne compte pas les centaines de milliers de contrées rasées par sa faute quelque temps auparavant… ce qui fait que la phrase n'a aucun sens… mmh… Bref, la destruction personnifiée avançait vers le prochain verbe à conjuguer perçant le temps de sa capsule lui servant de « je » et passant le temps en fouillant la tête d'une crapule lui servant de jeu. Sans jeu de mots, il  songeait à deux mots « mort » et « amour » ! Mais « l'amour » seulement pour l'amour de la mort… un train de vie pour notre ami le maléfique aux yeux de la couleur du juge des morts.

Cet homme au grand cœur ne conduisait pas . Pourquoi ? me diriez-vous. Et bien, si vous lisiez bien, vous auriez su que, dans sa main dextre, il avait un grand cœur : celui de la même crapule dont la tête siégeait confortablement la pogne gauche de ce dernier explorant l’intérieur du crâne en question. Le vaisseau spatial de taille réduite était programmé pour voler automatiquement dans une seule et unique direction puis de s’arrêter net et de flotter statiquement au moment où le conducteur appuyait sur le gros bouton rouge au centre du tableau de bord. Par le fait, celui-ci  allait avoir le pouvoir de contrôler l'engin à nouveau librement.

Le protagoniste, et non « héros de l'histoire » car tout ce qu'il avait d'un héros était le « r » de Dark, commençait à se lasser de jouer avec la balle qu'il avait fabriquée en serrant fermement un amas d'organes avec un assez long intestin grêle. Il s'ennuyait comme une taupe sans griffes quand soudain, il entendit quelque chose…

« C'est quoi ça encore ? »

C’était un bruit très aigu qui avait cette capacité « anti-namek » de ce que l'on peut qualifier communément de « casser les oreilles d'une violence extrême ». Mais heureusement, il n'y avait pas que les tympans du fils de Héra qui avaient été brisés, mais aussi le calme qui régnait dans ce vide dégoûtant qu’était le cosmos ainsi que la terrible langueur du scélérat quasi-prisonnier de cette petite capsule étouffante.

« Excellent tout ça ! Un peu de distraction je l’espère. »

Ce qui suivit cette phrase était à la fois étrange et très intéressant à voir : Un énorme cube aux faces intérieures aussi blanches que les dents d'un nouveau-né  entoura l’hybride démoniaque qui, tout de suite après, se retrouva seul hors de son véhicule annihilé par on-ne-sait-qui.

Une voix de robot se fit ouïr :

« Le guerrier numéro 47 a été intercepté. Encore 3 éléments pour le début de l’événement, soit une équipe et demi. »

Le membre de l'alliance maléfique, contrairement à tout autre personne normale dans une telle situation, était euphorique et intrigué par ce dit « évènement ». Il avait hâte de voir de quoi il s'agissait. Il décida donc d'attendre, cette fois comme une personne normale.

La machine se prononça à nouveau :

« Le numéro 48, coéquipier du numéro 47, arrive dans trois, deux, un… »

Une lumière éblouissante illumina la salle… Qui était ce fameux « numéro 48 » qui allait émerger d'une minute à l'autre ? Et surtout, qu'est-ce que tout cela signifiait ? S'agissait-il d'un piège ? Ah non, oubliez la dernière question, ça serait tout de suite moins attrayant d'avoir une nouvelle histoire où Dark Jewel efface un pauvre type pas très malin qui pensait l’être…








 

Blanche… blanche était cette salle qui, de par son immensité, pouvait rendre fous même les claustrophobes. Évidemment et heureusement,  le démon sayen savait pertinemment que sa présence en ces lieux n'allait pas être une éternité. Il avait tendu l'oreille pour ouïr cette gracile voix électronique annoncer le début imminent d'un évènement semblant pour le moins distrayant. Et quoi de mieux que de la distraction pour le distraire !?

L'attente fût brève et aboutit à l'apparition du second membre de ladite « équipe 24 » après un éclat de lumière qui réservait une sombre surprise à notre scélérat préféré…

« Hahaha...Comme on se retrouve ! »

Manteau aussi noir que son existence, yeux aussi rouges que le sang de celui qu'il avait magnifiquement trahi,  et apparence aussi trompeuse que ses belles paroles, il était là… et il n'aurait pas dû.

"J’imagine que toi aussi ils t’ont arraché d’où t’étais pour t’emmener ici. Tu sais ce qu’ils attendent de nous ?"

Jewel ne répondit pas. L'air amusé et l’âme brûlante, il le regardait seulement. Celui-ci réfléchissait… il réfléchissait à… cette chose… comment déjà ? Vous savez… euh… le truc qui lui collait à la botte partout où il laissait le pas… le… non, la…

« Mort. Tu connais ce mot je suppose… Et bien... Je le trouve beau ! Beau et bien formé en plus. Quatre lettres, une syllabe… un sens. Je ne sais pas ce qu'ils attendent de moi, mais je sais ce j'attends de moi-même. Et je sais aussi ce que ce mot attends de moi… »

Oui, il avait répété beaucoup trop de fois « moi »… mais ce n’était pas grave puisque ça n'arrivait qu'une fois par mois. Ce qui semblait être une expression d’égocentrique obsédé par sa propre personne se suivit d'un rebondissement inattendu pour les nouveaux lecteurs et habituel pour les habitués des comportements si caractéristiques du destructeur écarlate :

« …le réaliser ! »

Un sourire terrifiant aux lèvres et sa fidèle lame tranchante à la main qui, soit-dit en passant, occupait le vide ordinaire séparant le menton du traitre antipathique de son torse, il était désormais dans le dos du dernier cité.  Des menottes énergétiques avaient entouré les poignets ainsi que les chevilles de l'ex-maléfique désormais prisonnier du manieur des adapts indestructibles. Celui-ci lui chuchota à l’oreille :

« Alors imbécile ? On a peur d'un débile touffu ? Tu as fuis la guerre par peur de souffrir pour me retrouver moi… Dark Jewel… pauvre fou ! Je vais me faire un malin plaisir à t'arracher chacun de tes doigts pour les fourrer là où je pense. Mais avant tout, une dernière volonté ? »

Suite à cela, il lui donna un coup de pied si puissant que même l'air fut transpercé par le choc. Normalement propulsé à quelques mètres, Itachi voyait l’hybride s’approcher de lui à petits pas après avoir gracieusement prononcé les mots suivants :

« Non, tout compte fait, je m'en fou. TU VAS DISPARAÎTRE TOUT DE SUITE. Pour moi, la vengeance a bon goût à toutes les températures.»

Le protagoniste continuait de marcher en direction de sa victime qui semblait sur le point de dire quelque chose. Et pendant ce temps, alors qu'ils n'y prêtaient pas attention, le robot de l'espace annonçait qu’il ne restait qu'un seul et unique participant à trouver avant le début du fameux jeu évoqué quelque temps auparavant.

Quelles allaient être les probables dernières paroles du ninja de l'ombre ? Est-ce que cette rencontre allait être le point final du paragraphe déjà assez long de sa vie ? Et surtout, le plus intéressant, C'EST QUOI CE PUTAIN D’ÉVÈNEMENT  ?!

(hrp : ouais ça fait bizarre de terminer le texte comme ça, mais c'est apaisant, donc ça va.)  
 

Oh malheur ! L’innocente et fragile proie était sur le point de dire adieux au monde des vivants à cause du méchant prédateur ! Triste est la réalité et dure est la loi de la jungle ! Pauvre petit ninja… ses jolies mirettes rougeoyantes n'allaient donc plus jamais effleurer la si douce lumière du jour ?! On aurait tellement aimé le voir vivre un peu plus pour suivre ses belles aventures et admirer sa belle personnalité… oui, il aurait sûrement eu un bel avenir dans ce beau monde qui lui correspondait tellement bien, lui,  bel et honnête homme qui, jamais de la vie, n'aurait trahi les siens. Face à l’adversité et au beau paquet d'imbéciles touffus qui lui barraient la route, il aurait bel et bien versé du sang pour aider son prochain… c’était ballot !

Tout allait mal dans cet histoire ! Tout était laid ! Le laid allait achever le bon et la scène se déroulait dans un endroit dégoûtant qui rappelait le vide infini. Ça par exemple, c’était terriblement laid ! Il ne se passait que des malheurs jusqu'ici  et la soi-disant surprise tant attendue n'allait sans doute jamais arriver. Ça aussi, il fallait l'avouer, c’était plus laid qu'un champs de blé après une tempête ! Matière blanche riche en calcium issue des vaches des montagnes de Bretagne. Trouvez moi plus lait que ça !  Bref… c’était probablement la fin pour notre cher ami Itachi … à moins que…

”Ahahah, tu parles d'un certain Itachi Uchiwa n'est-ce-pas ? De cet insecte dont le sang a perlé sur la lame de mon Kunaï ? Je comprends désormais la confu…”

À moins que quelque chose d'autre qu'un mensonge, plus irréaliste que n'importe lequel de ses songes, eut été ce qui sorti de sa bouche en premier. Et c'était tout l'inverse de ce qui eut lieu, du moins si l'on suivait la vision que le fameux cuisinier aux délicieuses brochettes de macchabées s'était faite de la situation. Et allier trahison et sottises n'était sans doute pas la meilleure démarche à entreprendre pour espérer « discuter » avec un pareil fou. Un tel acte relevait justement de la folie ! Et quelle folie qu'est de jouer au fou avec un fou plus fou que soi et en face de qui on parait plus doux que soie. Ce qui lui paraissait sans doute comme « une parfaite tromperie » était alors l’épée qui allait lui trancher la gorge d'une traite… mais, alors que Dark Jewel venait de libérer sa proie des chaines incassables qui lui avaient scié les jambes pour lui déformer les os dans les règles, Lenny émit un bip répétitif qui poussa ce dernier à le sortir de sa poche à son état cubique et réduit qui permettait de l'y maintenir. Une fois dehors, l'esclave à l'albe carcasse se prononça :

« Je peux vérifier, par l'analyse de certaines de ses caractéristiques génétiques ou anatomiques tel que son sang, s'il s'agit du même Itachi ou d'un autre. Et une vérification des traces présentes sur sa lame pourra m’indiquer si celle-ci a servi à l’élimination du traître dit « original ». Puis-je ainsi procéder avant que vous ne le supprimiez potentiellement ? »

Quelque peu dégoûté suite à l’énonciation de cette information supposée « utile et bénéfique », il prononça ces mots après avoir soupiré et s’être brusquement arrêté dans son élan de meurtre sauvage :

« J’espère au moins que tu m’annoncera une bonne nouvelle… DIS MOI QUE JE VAIS POUVOIR ME FAIRE UN BEAU BILBOQUET AVEC SA CALEBASSE DE CLÉBARD ! »

Le cube blanc parlant s’exécuta dès lors, mais… hélas… il ne répondit pas aux attentes de l'amateur de vieux jouets et lui annonça, après avoir passé une poignée de secondes à balayer la salle entière de son laser imperceptible, que ce mauvais engrais en était finalement un bon. Chose admirable ! Oui, chose admirable… Tant pis… Notre enragé allait déverser sa rage dans d'autres parages contre des guerriers qui, espérons-le, n'allaient pas manquer de courage. Pour le moment, enfermé dans sa cage blanche, il allait rester sage comme un ange, mais pas pour longtemps…

Résumons donc le tout de manière très simple : le tueur dont le but était de tuer un autre tueur, n'allait donc pas tuer le tueur de celui qui, par sa tueuse traîtrise, avait indirectement tué le plus fort des tueurs, car il l’avait justement tué… mmh, dans ce cas, monsieur le tueur, qui tu es si tu l'as vraiment tué ? Une question que se posait le tueur de tueurs et qu'il s'apprêtait à poser au presque tué. Mais Mr Desputes Jean-Nétué, organisateur de ce grand tournoi et tueur universellement notoire, vint tuer son élan par l’intermédiaire d'un message qu'il fit apparaître en hologramme au centre de la pièce :

« Messieurs les guerriers, vous avez ici été interceptés pour participer à un événement EXEPTIONNEL ! Meurtre, amusement, boucherie , sang… TOUT Y EST. Vous avez été sélectionnés, pour ceux qui étaient de passage, selon votre capacité à combattre et votre vice. Vous serez dans quelques instants, envoyés vers un autre monde à l’organisation précise pour passer un bon moment et vous mettre, par équipe de deux, en opposition selon des règles bien précises qui vous seront énoncées par la suite. C'est tout ce que je peux vous dire pour le moment. Vous en saurez plus arrivés à destination et ce que je vous promet… C'EST QUE ÇA VA ÊTRE CHAUD PATAAAATE ! »

Cette nouvelle vint arracher un beau sourire  à l’écarlate qui, se mettant en position pour la téléportation prochaine, dit à Uchiwa :

« Bien, tu sembles avoir dit la vérité. Nous discuterons de tout cela plus tard. »

Un bruit assourdissant se fit ouïr puis la salle disparut au milieu du vide cosmique telle une planète détruite par le claquement de doigts d'un dieux de la destruction…

Les deux protagonistes, après quelques minutes de voyage, se retrouvèrent dans ce qui semblait être une gigantesque bibliothèque aux vastes couloirs. Que faisaient-ils ici ? Le gérant de l’événement allait-il tenir sa promesse et impressionner nos participants ? Ce serait dommage de décevoir ce gamin tout excité par « le meurtre, l'amusement, la boucherie, et le sang ». Regardez moi ça, il observe le livre des misérables de Victor Hugo en haut de l’étagère avec des yeux brillants. Son grand père lui racontait souvent cette histoire quand Il était plus jeune… Il est si mignon !

*Si je déboite la rondelle à une guerrière avec ce livre, est-ce qu'on peut dire que j'ai créé un « Jean Vagin »… mmh*

L’événement allait commencer ! Tout le monde brûlait d'impatience et chaque participant était aussi enthousiaste que l'autre à l’idée d'affronter des combattants à leur niveau ! Ça sonnait comme le début de tous ces mangas d'aventure où le protagoniste devait combattre les plus forts guerriers jusqu’à tomber à terre puis se relever avec héroïsme entendant la voix de tous ses amis qui le poussait à dépasser ses limites. Tout cela pour ensuite dire, dans la plupart des cas, face à un ennemi très très très très très très très… - voilà autant de traits que lui faisait apparaître, sur les joues, son sourire semblant presque forcé – puissant, sans le regarder dans les yeux directement, - généralement pour mettre de l'ombre sur son visage pour rajouter du style à la scène - il prononçait  cette fameuse phrase qui lui donnait du charisme « je… je.. je n'abandonnerai JAMAAAAAIS ! ». Et en criant le « AAAAIS » vers la fin, il levait sa tête et libérait toute son énergie et, par le pouvoir de l’amitié et des fleurs, il battait le méchant de l'histoire qui allait probablement réapparaître dans une autre saga voulant se venger mais, encore une fois, comme l’aurait dit un sage petit homme vert qui n'a rien à voir avec cet univers-ci, « qu'une patate ne pouvant se manger ».

Malheureusement dans cette histoire-ci, il n'y avait ni héros, ni amitié, ni petite homme vert… EN REVANCHE… Il y avait un super méchant qui avait « trait » grand sourire. Mais lui, il était moins sympa que l'autre… Ça allait mal se terminer, et comme l'aurait dit un voyou qui n'a rien à voir avec cet univers-ci : « khapta stenda ». Ça voulait dire dans la langue des habitants de cette dimension « Oh mon dieu, ils ont tué Itachi ! »

Et oui ! Dark Jewel était tellement excité qu'il se transforma en super saiyan 2 kaioken et assomma, à cause de la vague d'énergie qui s’en suivit, tous les participants, qui eurent alors des hémorragies internes et en moururent, à l’exception de cet homme résistant habillé en noir, qui forçait le respect de par sa puissance phénoménale et ses armes de ninja tranchantes. Ah et il y avait aussi Itachi.

Ce personnage mystérieux qui l'observait de loin entre les débris de bâtiments, lui fit un signe de la main avant de disparaître autant physiquement que spirituellement. Mais qui était-il donc ? Une connaissance du sanguinaire aux génocides innombrables ou simplement un inconnu qui le poursuivait depuis un certain temps ? La quasi-totalité de son visage étant masquée par une sorte de cache-nez, son identité ne pouvait être révélée…   Cela intrigua le destructeur mais il se ressaisit, tourna la tête et devinez qui il vit… Et bien notre cher petit acrobate qui se prenait pour un bandit ! N’ayant plus rien à faire et ne faisant pas trop confiance à ce dernier, il décida de se défouler sur lui. Quoi de plus normal pour quelqu'un d’anormal !

Il forma donc plusieurs épines d’énergie qu'il lança en direction de sa cible de sorte à l’accrocher au mur derrière lui. Lenny, son petit esclave à l’albe carcasse, lui donna ensuite une hache suite à sa demande. Il la lança vers lui et elle se planta dans sa gorge détachant sa sale calebasse de son corps de lâche faisant fuser le sang comme dans une fontaine. Après que sa tête soit tombée, l’écarlate retira les épines, introduit une des barres de fer par terre dans son œsophage. Celle-ci sortit à travers son anus et il mit le macchabée à griller comme un kebab. Sauf que contrairement au kebab, il le laissa brûler car il était impropre à la consommation. Fin.