Sujet: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Ven 26 Juil 2019 - 3:37
Bordel mais qui se donnerait comme nom de scène “Satan” ? Sérieusement, tu m’étonnes qu’ils ont laissés des abrutis comme les Plumes Noires au pouvoir sans froncer un cil avec un héros avec un tel nom. Si j’ai bien compris, il a écrasé un insecte pour son titre de “sauveur de la Terre”. Et ben, bouge de là, tu n’es plus le bienvenu. Place à un vrai champion du peuple qui le guidera vers des grandeurs inexplorées pour leur civilisation. Seul problème quand j’atteindrais le rang de dirigeant de ses pouilleux, ça va être renommer cette ville : j’ai déjà une ville nommée Jackville dans mon empire. Je sais comment je la nommerais ! Nisha ! Une vraie défenseure de la loi et de l’ordre et le meilleur hommage que je pourrais lui donner : elle serait le début d’un nouvelle ère pour ce monde mais également pour Hyperion, tout comme elle a été pour moi… tu me manques tellement, ma chère… enfin bon, pas le temps de se morfondre, on a des survivants à motiver et surtout à ravitailler. Et bien sur, le premier contact est très important.
Les cinq navettes survolaient les terres désolées à la recherche d’un groupe de survivant réunis pour lesquelles donner tout ce beau butin. Oh, et aurais-je oublié, j’ai des drones caméra pour enregistrer tout cela. Bien sur, pas en live, on va faire du montage et supprimer les passages indésirables qui pourraient se passer avec les autochtones. C’est que les rescapés d’un désastre peuvent autant agressif que amadouer par de la bonne bouffe. Après quelques minutes à traverser ses ruines sans fin à la recherche de vie, je tombe enfin sur un campement de terriens qui s’était certainement formés suivant l’explosion. Il était installé devant un hôpital qui avait mangé cher dans l’explosion massive fait par les singes de l’espace.
“Ok, les enfants, on atterrit devant le campement, pas directement à l’intérieur. Vous me laissez sortir en premier, je me charge de tous. Suivez juste mes ordres quand je les donne et vous aurez votre salaire !” Sinon, tout ce fric ira à la fondation Beau Jack pour les PDGs en manque de fonds. C’est à dire que ça revient directement à moi vu qu’un chef d’entreprise n’a jamais suffisamment de fric ! Faut bien faire marcher la machine après tout ! Les véhicules touchent enfin le sol alors qu’un groupe de deux, uniquement deux, péquenots armés de quelques armes basse qualité se rapprochent de nous. Je sors sereinement, ce n’est pas ça qui allait m’intimider, loin au monde. Je sers les bras alors que je regarde les deux abrutis me mètrent en ligne de mire avant que l’un d’entre eux semblent connecter neurone 1 avec neurone 2. Son regard change drastiquement. Au début, il voulait être intimidant mais maintenant, il y avait cette étincelle si naïve d’espoir dans ses yeux.
“Mec, baisse ton arme, c’est le Beau Jack !”
“Le Beau qui ?”
Toi, une fois que tu te retrouves dans une allée sombre, tu vas crever une mort rapide mais surtout sans preuve quelconque.
“Excusez la méconnaissance de mon camarade, je vous ai vu à la télévision quand votre message a été diffusé sur nos ondes. Venez ! Nous avons des gens blessés à l’intérieur !” Un sourire satisfait se dessine sur mon visage et c’est toujours une sensation que je me lasserait jamais. De toute manière, s’il s’agit d’un piège, il gagne déjà un semblant de respect pour être plus astucieux que ses connards de bandits sur Pandore. Sinon, ça va être une excellent pub pour les relations publiques de Hyperion.
“Très bien… ramenez vous avec tout ce qu’on a ramené, navette numéro un !”
Et ainsi, une armée de soldats sortie avec, dans leurs bras sauveurs et filmés, des caisses de nourriture,s d’eaux fraîches, des distributeurs à médicaments mais surtout, une boite à ville et à bagnoles. On va pas l’activer tout de suite, surtout à au milieu du campement des survivants mais quand les relations seront meilleurs, on verra !
Je m’avance entre les masses réduite avec mes hommes portant d’amples cadeaux. Certains me reconnaissent directement et semblent être excités à l’idée de pouvoir retrouver des conditions de vie acceptables (ça, on garde pour les caméras) alors que d’autres sont dans le pessimisme et la passivité (ça, on vire) ! L’homme me fait signe de rester à l’extérieur de l'hôpital pour certainement chercher l'homme derrière ce refuge pour organiser tout cela. Soit, même si ça serait plus poli de me dire “Grand et incontestablement cool Beau Jack, veuillez patienter ces quelques secondes pour vous amener notre moins impressionnant leader !”. Ça, ça serait respectueux et, tant qu’on y ai, vrai ! Il ne restait plus qu’à attendre la surprise du chef. Je n’ai pas tout mon temps devant moi, j’ai plus de peuple à sauver, et surtout d’images à choper pour continuer à donner espoirs aux sinistrés.
Cardinal Iscariot
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Dim 28 Juil 2019 - 22:28
L’appel qui trucidait le visage joyeux des gens heureux venait d’être passé à tous. Les proches étaient barrés dans les livres des vivants, jetés dans le Styx avec leurs cercueils de ciment. Dans le béton qui protégeait du froid et des envahisseur dormaient à jamais des familles et des innocents. Des figurants, des gens qui passent en rond dans l’arrière-plan des films, des paroles prononcées rapidement dans les livres d’histoire et ignorées par des gros lards adulant le meurtrier de masse comme un sauveur. Il fallait panser les plaies, réparer les fondations, laisser les cadavres nourrir les arbres de demain. C’était dans cette optique que Cardinal avait accepté la proposition de cette communauté soudée dans les ruines de Satan-City de devenir leur leader improvisé… quand bien même il n’était pas doué pour cela. Il ne faisait que suivre les conseils et utiliser ses pouvoirs pour arroser les premières plantations, ainsi que pour fournir cet hôpital en électricité. Servait-il vraiment à quelque chose dans cette grande horloge éternelle ? Pas vraiment. Ceux qui se relevaient des lits allaient être poussière d’ici un bon siècle. Ce n’était pas une raison d’abandonner. Il avait déjà fait figure dans plusieurs folklore, avec différents attirails et des accessoires en tout genre. Peut-être le déluge venait-il de ses actes ? Peut-être fut-il l’un de ces Démons tambourins des fresques du Nippon ancien ? Avait-il été l’inspiration pour Zeus, Jupiter et tous ces châtieurs fulgurants ? À vrai dire, il n’en savait rien. Il suivait juste un conseil de Fubuki.
”N’oubliez pas de mettre du sel. Nous avons… plein de réserves."
Il parlait ainsi aux cuisiniers qui s’occupaient de touiller avec leurs imposantes louches dans les marmites destinées à produire de quoi nourrir les centaines de blessés qui jonchaient dans les couches difficilement désinfectées. Des légumes mis dans d’énormes woks, produisant des soupes fortement utile pour nourrir en masse les survivants. Leurs regards de cent lieues traversaient les murs blancs de l’immense infirmerie. Des âmes brisées qui, on l’espérait, ne seraient pas découragées pour refaçonner le monde à partir des morceaux qui restaient. Ce n’était pas du recollage mais du renouvellement qui était nécessaire. Mais qui pourrait donc être à la hauteur parmi les loups en pelage d’agneaux ? Il leur fallait un leader. Un chef, pour les unir tous durant cette épreuve impitoyable qui les attendait. Pauvres humains, vous qui étiez grisés par le pouvoir autant que l’alcool, trouveriez-vous le berger qui saurait vous guider ? C’était peu probable. Le Cardinal observa son téléphone durant un soupir. Plusieurs noms figuraient derrière la vitre, listés sur l’écran comme des courses à faire. Un seul l’intéressait véritablement. Mais cela signifierait sacrifier beaucoup pour les habitants de cette planète. Non, il n’y avait pas d’intérêt à ce qu’elle tombe entre les mains de Victor.
”M’sieur Iscariot ? On a une visite… c’est le Beau Jack.”
”Le Beau qui ?"
Un nom comme ça ne pouvait pas annoncer quoi que ce soit de bon ni d’humble. Mais cette suite de mot que l’on pouvait qualifier de réflexe n’était rien d’autre que ce qui était acquis après avoir capté le message suintant de propagande de ce mystérieux sauveur venu d’ailleurs. Mais il ne parvint pas s’exprimer ouvertement face au reste du personnel, ainsi qu’à tous les patients qui voyaient en ce ridicule maigrelet à grand sourire de quoi faire ressusciter leur société écrasée. Quel sauveur pouvait-il être s’il anéantissait les étoiles dans les yeux des victimes de cette tragédie ? Descendant les escaliers sans dire un mot, il fut accompagné de quelques secrétaires improvisés en tout genre, lui présentant des statistiques qu’il était incapable de comprendre et un entourage qu’il ne désirait pas. Son silence en disait long sur son leadership inexistant. Il n’y avait rien à tirer de lui. Ses conseillers étaient bien plus qualifié. Il n’était que petit symbole parmi tant d’autres. Il avait les épaules assez larges pour supporter la pression, mais pas assez de cervelle pour tout maîtriser. Ou bien alors c’était son introversion naturelle qui l’empêchait d’assumer son plein potentiel en tant que guide. Après tout, il savait motiver les héros et justiciers durant ses petits têtes-à-têtes… Il lui arrivait d’envier à Quatre sa folie. Il était plus facile de vivre avec un tel masque. Les portes coulissantes s’ouvrirent devant lui.
”Salutations..."
Au moment où il apparut devant l’énergumène qui faisait de son mieux pour se montrer sous son meilleur jour, un éclair illumina le lieu, laissant Cardinal apparaître comme une simple figure d’ombre devant le PDG d’Hyperion pendant un court instant. Un personnage colossal aux yeux cachés par des binocles éclatantes, mesurant un bon mètre quatre-vingt et quelques, affublé d’un manteau pourpre et d’un chapeau large adéquat. Et la pluie suivit, cet élément qui esquivait miraculeusement les blessés mais s’écraser sur belle coupe de cheveux de ce héros au sourire qui cachait beaucoup trop. Son parapluie contre l’épaule, il inspecta les environs. Des soldats en armure futuriste, mais comparables à des scaphandres de carton. Et des petits robots volant, avec ce qui semblait être des lampes… Non, des focales de caméras. Etait-ce pour filmer ? Son hâvre de paix était un simple outil de propagande. C’était donc très fortement dommage pour ce Beau Jack quand l’orage nouvellement arrivé provoqua un court-circuit dans les drones volants, sous le regard cyclopéen des gardes légèrement paniqués.
”Attention à votre… matériel… Il semble être déficient. Ne blessez pas… les réfugiés… Mais prenez la peine d’entrer."
Inspirons et expirons. On ne pouvait pas refuser comme ça un personnage si adoré et qui amenait des ressources si importantes à la survie l’entrée dans cet hôpital délabré. Se plaçant sur le côté, il laissa au chef d’entreprise le privilège de mettre les pieds à l’intérieur du refuge. Il lui sembla entendre un sifflement immonde, comparable à celui d’une théière contenant de l’eau bouillante, tandis que le magnifique autoproclamé entama son avancée à l’intérieur du bâtiment.
”Nos entrepôts sont au sous-sol, vous pouvez y déposer… vos offres. Je me présente : Cardinal Iscariot. On m’a nommé… maître des lieux."
Il tendit maladroitement la main vers le sauveur au visage imparfait, tentant de faire bonne figure pour le personnel qui voyait en cet humain venu d’ailleurs comme un nouveau Messie. Mais Iscariot avait toujours eu du mal avec ces derniers.
Le Beau Jack
Terrien
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Lun 29 Juil 2019 - 3:01
Tic-Tac, Tic-Tac, Tic-Tac. C’est quoi ce bruit d'horloge que je fais dans ma tête ? Oh, il ne s’agit que le temps qui passe à attendre un connard alors que je pourrais déjà passer à un autre campement pour secourir davantage de vies et faire grimper ma côte. Maaaais non, on va laisser les blessés et les affaiblis à la proie de tarés qui se sont laissés aller dan,s la folie et le cannibalisme. Quel putain de bonne idée ! Dépenche ton gros cul de sortir pour que je puisse livrer ça, faire quelques images sympathiques avec les survivants et que je passe au prochain amas de civilisation encore debout ! Et puis enfin, le salaud se décide de se présenter et putain, c’est encore un gars trop énigmatique pour John, 4 ans. Bordel, c’est à la mode ici ? Regardez moi le tas de vêtements qu’il porte ! Pff mais quel blague.. AH ! PUTAIN DE PLUIE ! Et ces gouttes passent à travers les quelques endroits fuyant de son masque. En quoi c’est un problème ? Oh, je ne sais pas… ÇA TOUCHE DIRECTEMENT MA PUTAIN DE BLESSURE FAIT PAR CETTE SALOPE DE LILITH ! Dans ses rares moments, je suis obligé d’appliquer de la pression contre ce magnifique masque pour éviter davantage de douleur. J’ai beau d’être maso dans mes moments intimes mais ça change pas que je n’aime pas la douleur extrême ! Oh, et c’est comme par hasard quand tu sors de cette hôpital que la pluie se ramène ? C’est toi à qui est derrière tout ça. Et puis, quelques bruits de court-circuit se faisaient entendre… génial, peu d’images alléchantes pour le 20 heures. Attends, elles sont sensés être imperméable à la pluie, ses trucs ! Ça cloche trop… oh toi, une fois que je trouverai quelque chose pour t'inculper pour le fils de pute que tu es, ta tête va rouler sur plusieurs continents… en boucle !
Il invite enfin de rentrer à l’abri de l’eau tout en précisant de ne pas blesser les réfugiés. Non mais, il est con ?
“Écoute ! Si mon plan était de faire du mal au peu de gens rationnels que cette planète possède, je pense que je n’aurais pas fait chier à ramener de quoi les faire survivre. Bon, tout le monde sauf celui qui a la ville en boîte rentre dans l'hôpital. Va te trouver un abri en attendant !”
Je ne peux pas laisser une de ses meilleurs de technologies dans un endroit restreint. Imaginez si ce con tombe et l’active sans faire gaffe, ça serait une véritable catastrophe ! Tellement de ressources gaspillés pour rien. Je rentre dans l'hôpital alors qu’un bruit strident m'accueille aussi joyeusement que l’homme aux milles foulards. Il me prévient que le soul sol sert d’entrepôt pour leurs déposer nos offres ? C’est plus que des offres, abruti ! C’est de la charité tout droit sorti de ma poche ! Tu sais combien ça coûte à commander autant de distributeur médicaux ? Mais enfin, je dois serrer la main du maître du lieu pour faire preuve de bonne foie.
“Enchanté. Je suis le Beau Jack : PDG de Hyperion. Bon, vous autres, placez tout ça dans le soul-sol, laissez juste un distributeur médical à l’entrée pour que les blessés puissent accéder à leurs soins.”
Que ça te gène ou non, Iscargot, ça va rester là pour le bien des survivants sous ta juridiction. Oh, et je le précise, ses distributeurs sont programmées pour être gratuit… le temps que je prenne le contrôle de cette planèt, bien entendu. C’est à ce moment-là que mon système ECHO reçoit un message pour le moins intéressant.
Vous avez reçu un nouveau message:
"Mr. Beau Jack,
Ici Palmer, du département spatial de la Shin-Ra. Enchanté, oui, enchanté de faire votre connaissance, hihi! ...Je suis certain que vous vous plairez par ici ! ca doit faire un sacré choc de voir une telle pagaille sur notre morne planète! Pour ma part, bof… Cette destruction massive m'a fait cogiter comme tout le monde, alors toute cette migration de masses pour voltiger autour de notre planète comme des rapias...C'est juste un comble de plus. Mais bon, comme on dit "No pain, no gain"! Il n'y a pas meilleure plaisir et espoir que de rebondir et de reformer un tas de projet, et votre venue va totalement dans le sens de mon département ! Nous serons ainsi très certainement mené à nous recroiser à nouveau. Mais trêve de bavardage, je ne suis pas là pour bavarder sur le beau temps mais bien pour vous communiquer quelques mots sur ordre de notre Vice-Président, Rufus Shin-Ra. Celui-là même vous salue d'ailleurs "chaleureusement", et ce sont bien ses mots, oui, fufufu...
Mais, malgré tout l'espoir que pourrait faire vibrer nos petits cœurs d'humains transis de froid et de peur, il en va sans dire que nous ne sommes pas dupes vis-à-vis de votre présence. A mon sens, vous nous avez fait un bien merveilleux speech, bourrée d'ambition, plein d'entrain et de moyens, hmhm. C'est très jeune, assez frais et innocent... Mais vous savez, faudra faire plus. Défier le capitalisme d'une autre planète, c'est comme affronter un requin dans une mer que vous ne connaissez pas, avec ses us et coutumes, vous savez? Ce n'est pas un pays que vous vous apprêtez à conquérir. Non, "dans cette gigantesque marée aux poissons tous plus petits et grands les uns que les autres", il y a ceux qui vivent à la surface, ceux qui bullent dans les eaux claires, et d'autres encore dans les abysses profondes. Insondables. Alors il faut parfois se montrer ouvert d'esprit, comme dit Rufus, et prendre les taureaux par les cornes, en supposant ne pas la briser non plus, parce que ça n'aurait alors plus aucun sens dans ce monde. Et le sourire...Le sourire de tout le monde ne serait alors plus qu'une ombre béate et poussiéreuse...et ce serait un drame ! Oh et puis je m'égare !
Pour l'heure, notre cher Vice-Président est injoignable hélas, et notre Président est beaucoup trop occupé…Mais je suis persuadé qu'un responsable de notre fière Compagnie se verra curieux de rencontrer Hypérion , tôt ou tard..." "Je ne suis pas occupé Palmer ! Donne moi ce fichu téléphone que je puisse parler à ce profiteur qui veut probablement se confronter à mon prétentieux de fils…" "Non Monsieur le Président, vous n'êtes pas en état, c'est le docteur qui l'a dit! Ce téléphone est le mien ! Nah!"
"Mais bon jeune homme, je ne peux que vous souhaiter de sourire tranquillement, vous verrez que les Terriens ne sont jamais, jamais satisfaits de ce qu'ils ont de toute façon : c'est le propre de l'Homme. Ca finit généralement par s'essouffler ainsi...A MOINS d'avoir le génie de la créativité et du travail bien fait, pour votre confort, et seulement le votre. Comme la Shin-Ra, par exemple!"
"PALMER! SI VOUS NE ME DONNEZ PAS CE PUTAIN DE TÉLÉPHONE ET QUE VOUS CONTINUEZ A DIRE N'IMPORTE QUOI, COMPÉTENT OU NON POUR MENER DES PROJETS SPATIAUX, JE RÉDUIS VOTRE SALAIRE !"
Et ben, ceci fut instructif, et je viens de remarquer que le système ECHO était à fond et que l’autre ducon a pu entendre ce fabuleux message transpirant la connerie et un cul qui va se faire projeter dans l’espace via une roquette dans ce dernier. En attendant, ça montre le vrai visage de cette corporation. Je vais le garder sous la main pour détruire leur misérable réputation. Ça va laisser des sourires, ça, c’est sur. Et puis, affronter le capitalisme d’une planète ? Bitch please, le jour auquel cette abruti va entendre parler de la guerre des corporations, il va avoir son cul collé dans sa chaise… avec une roquette au bout, bien sur ! “Le toupet de la Shin-ra, tu amènes de quoi faire survivre les terriens et ils t’accusent de vouloir les manipuler, tout en leur crachant dessus. Héhéhé, ça va tellement leur tomber sur le coin de la gueule quand je laisserais ce chaleureux accueil fuiter.“
Et puis, une gamine descendit rapidement les escaliers extrêmement heureuse . Elle ne semblait pas pouvoir contenir de l’énergie positive qu’elle avait. Bien sur que c’était mon arrivée qui…
“Narumi est à l’écran ! “
Oh, ce n’est pas vrai. Mais bon, il est temps de savoir le danger qu’elle représente selon ce bon vieux et mourant Palpatine.
“Où est la télévision ? Ça m'intéresse.”
“Suivez nous, Beau John”
Oh putain, je vais lui apprendre les bonnes manières à cette malpolie ! Mais ça sera plus tard, commençons par savoir quoi de beau elle raconte. Je monte les escaliers avant de me retrouver dans une salle bombé de personne avec le volume de la TV à fond. Et je vais vous faire plaisir de vous épargner ce pavé césar, mais sachez juste que j’ai eu droit à des regards peu chaleureux quand la salope commençait à tenter de ruiner ma réputation. Tu veux jouer à ça? On va jouer à ça, bottom bitch !
Je sors de la salle qui avait explosé en débat entre les spectateurs sur tous les sujets qui ont été abordés. C’est le soucis du Cardinal de gérer le soucis, moi, j’ai une réponse à faire. Je sors et je me rends dans la navette pour rejoindre mes techniciens. “Bon, brancher mon système ECHO sur toute les signaux possible sur Terre. Il est temps de lui montrer comment on joue dans la cour des grands !”
“Très bien, Monsieur… un instant… c’est bon !”
“Parfait, lancez le discours en live dans 3… 2… 1 !”
Que le show audio commence. “Salut la Terre, c’est le Beau Jack ! Je vous parle depuis Satan-city pour vous annoncer la bonne nouvelle. Les rations sont là et les distributeurs médicaux que j’apporte sont gratuit pour soigner les malades et les blessés. Néanmoins, je suis forcé de prendre une pause de cette action humanitaire pour répondre à Na...ru...mi Ka..ru...za..ki ? C’est comme ça que ça se prononce ? Enfin bon, laissez moi vous éclairer sur la fraude qu’elle est, voulez vous ?”
Un instant de pause le temps que l’information passe dans leurs cervelles pour comprendre la vérité qui va atterrir sur le coin de la tronche.
“Tu as un charisme évident, je peux en dire autant mais ne pense pas que ta manipulation fonctionne sur moi, membre des Plumes Noires. Tu l’as dit toi même, tu n’as aucune preuve de ta bonne foie, la seule chose que tu aies fait est rendre une armée plus puissante qui ne fut pas suffisammente pour encaisser les saiyans et empêcher l’apocalypse sur la Terre. Belle exploit, je dois l’admettre. Tu es de retour pour te venger des tes compères qui ont fait péter ses bombes ? J’ai qu’une question pour toi, Narumi ! Qu’est-ce que tu fous encore sur Terre alors que tu pourrais déjà partir de cette planète avec des volontaires pour les attaquer directement là où ça fait mal ? Dark ! Mais non, tu es là à rallier les masses contre les aides humanitaires que j’envoie de ma poche pour les sauver de la folie et leur donner des conditions de vie digne d’eux. Étrange comme manière de mordre la main qui vous ai tendus… Laissez moi plutôt vous dire ce qui se passe véritablement, Terriens. Elle a jamais quitté les Plumes Noires. Tu t’es sacrifiée pour préserver une ville ? Et pourtant, te voilà encore parmi nous. Je ne connais pas encore avec exactitude votre galaxie pour savoir comment tu l’as fait mais je suis certain que tu savais que tu reviendrais. Et que tu pouvais ainsi facilement dorer ton blason et faire disparaitre toute suspicions. SK, et je ne vais pas me faire chier à dire son nom en entier car c’est une purge, tiens encore au joyau que représente la Terre, même après qu'elle soit détruit. Et quoi de mieux pour garder un œil dessus que sa femme trophée. Elle était la plus aimée et certainement plus marketable que le clown. Un parfait appât pour diriger tout cela depuis les ombres. Et vous n’allez pas mordre dedans mes amis terriens, n’est-ce pas ?”
Les graines du doute sont plantées, continuons.
“Sache néanmoins que tes menaces de vouloir attaquer mes troupes sous la suspicion que je souhaite forcer mon idéologie sur ce monde ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Tu fais toujours partie des Plumes Noires donc saches que je n’hésiterai pas à donner tous les moyens disponible de mon entreprise pour protéger les masses qui foncent droit dans la gueule du loup. Tu veux aider la Terre ? Quitte-là et prouve ta sincérité en ramenant la tête de SK, et non, je ne parle pas du bout de ta friandise préférée. Tu souhaites aider les terriens à se réformer ? Laisse mes hommes leur apporter de quoi survivre et se réorganiser pour pouvoir ensuite juger qui mérite de les gouverner. Tu veux les sauver ? Tu as déjà échouée en t’alliant avec les Plumes Noires ! Maintenant, laisse celui qui a ramené le monde chaotique de Pandore en havre de paix faire son travail. Néanmoins, je vais te donner un bon point, ta méfiance de Rufus est justifiée, et j’en ai la preuve ! Technicien, lance le dernier message que j’ai reçu sur les ondes !”
Et le message fut rendue publique avec le véritable visage de la Shin-Ra exposé. Tente de revenir de cela, mon con ! “Enfin, je dois vous laisser, j’ai encore des gens à secourir de cet enfer que tu leur à créée, Narumi. J’espère que je te croiserais une fois que tu auras prouvée ton innocence…”
Sinon, il faudra que tu reviennes d'entre les morts une seconde fois.
Cardinal Iscariot
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Sam 3 Aoû 2019 - 0:48
”Ville… en boîte ?"
“Ville en boîte” ? Une cité… dans un carton ? Etait-ce quelque chose de gonflable ? Un hologramme tangible ? Une cible pour un bombardement de bâtiments ? Peut-être même des graines de maisons. La technologie était-elle suffisamment avancée dans la partie de la galaxie dont provenait cet humain extraterrestre pour que l’on ait à simplement appuyer sur le bouton d’une caisse pour permettre la création d’infrastructures administratives, de stations énergétiques, de ghettos en tout genre et d’hectares dédiés à l’agriculture et à l’élevage ? Encore une fois, Iscariot n’avait pas vu les temps changer. Ce qui demandait un abreuvement infernal de sang et de sueur dans une époque ancienne pouvait soudainement apparaître d’un claquement de doigt et l’actionnement d’un interrupteur. La sûreté de plusieurs personnes au bout de ses gants. Il pouvait aisément parvenir à loger les rescapés de l'hôpital, ainsi que du reste de cette ville détruite. De là, il pourrait reprendre la route venteuse l’amenant vers ce qui restait de la Terre, à la recherche d’autres êtres vivants à faire perdurer malgré l’Armageddon qui dévorait leur courage à chaque seconde. Une ville en boîte… Il en faudrait plein. Une par centre-ville dévasté… Le monde reprendrait racine bien aisément s’il lui était permis de revenir immédiatement à son confort de vie d’antan. Est-ce qu’il lui faudrait acheter tout cela à ce maniaque au visage charcuté ? Est-ce que ce n’était qu’un échantillon offert comme un vulgaire parfum ? “Une première salvation, mais le reste se méritera ?”
”Attendez..."
Un “distributeur de médicament” ? Etait-ce une autre preuve de folie ? Non, impossible. Cela aurait été d’un ridicule inatteignable par un personnage avec autant de sous-fifres. Sa présence était synonyme de communication, de propagande absurde et burlesque, certes… mais il lui était impossible de charmer les agneaux égarés pour les envoyer dans son abattoir avec une telle idiotie : les antibiotiques ne pouvaient tout soigner, l’eau de mer non plus. Il y avait des dizaines de centaines de pathologies et de tares qui ne pouvaient être soignées qu’avec une seule plante décantée d’une façon particulière. Offrir des fluides aux effets inconnus mais sois-disant “miraculeux” n’était qu’un attrappe-souris. Le Cardinal observa son interlocuteur être distrait par un appel, et en profita pour s’élancer à travers une marche rapide vers cette machine thaumaturgique. Son imposante carrure se courba pour faire face aux sachets présents, contenant des flacons… d’Instant-Health… Un nom étrange. Il enleva ses binocles un instant. Sa perception oculaire s’en retrouva quintuplée. Il lui semblait voir le monde au ralenti, mais tout en gardant sa vitesse banale. Chaque ligne de détail, chaque misérable et microscopique petite lettre placée sur le plastique ne put échapper à sa rétine supérieure à celle de n’importe quel être vivant. “Accentue la régénération naturelle”; “Aide le système immunitaire à reconnaître les substances qui lui sont nocives”; “Compatible avec n’importe quel organisme !”... Personne ne regardait. Jack écoutait toujours ce message inconnu à l’intérieur du bâtiment. Iscariot fit vite, plus vite que son corps humain ne pouvait comprendre. Il retroussa sa manche droite et enleva son gant du même bras. Son index gauche appuya sur le bouton du distributeur. Le tumult du sachet qui s’expulsa couvrit le bruit de l’auriculaire que s’arracha le Premier des Traîtres. Le plastique fut déchiré, et la pointe de cette seringue contenant un liquide rosé fut directement enfoncé dans sa veine… Incroyable. Ce qui était arraché se mit à repousser immédiatement. Il lui fallait plusieurs journées pour réparer un hôte violenté de la sorte. Mais aujourd’hui, ce n’était pas le cas. Couvrant à nouveau son bras musclé et terriblement veineux du tissu de son élégant manteau violet, et masquant sa main écharpée à l’aide de son gant, il revint discrètement dans le bâtiment. Derrière ce toquard se cachait un véritable potentiel de sauveur. Mais son égo démesuré ressortit soudainement alors qu’il s’égosillait contre une… Shin-Ra ? Un accueil ?
Il venait juste de manquer quelque chose de très important. Encore une fois.
”Vos… offres nous seront utiles, qu’importe l’estime que vous… mmh… portent certains."
Une fillette parvint à le sortir de ce pétrin avant même que ce dernier ne puisse être remarqué. Il n’avait eu aucune sueur froide, aucune peur. La réalisation d’avoir avorté toute tentative de manipulation de cet énergumène avant l’heure. Fort heureusement, le sujet venait de fuir comme la gamine. Narumi passait à la télévision. Narumi Karuzaki. Il semblait à Cardinal qu’elle était l'administratrice principale de la terre. Ou plutôt, elle le fut jusqu’à ce que son compagnon ne lui laisse payer les pots cassés de son départ tonitruant. Iscariot suivit l’enfant, le bruit de ses pas couvrant les gouttes de sang traversant le tissus de son gant. Son doigt déjà reconstruit était pourtant parvenu à peindre le blanc de sa manicle. Le discours de la louve résonna dans les couloirs rouillés de l’hôpital où les vies disparaissaient bien plus qu’elles n’étaient sauvés. Il ne bouscula aucun estropié, il ne poussa aucune infirmière. Ses oreilles entendirent. Ses lèvres empêchèrent à ses remarques de s’échapper. Il ne fit rien. Le vent ne soufflait pas contre les vitres. La pluie ne broyait pas le verre des fenêtres. Ses binocles avaient perdu leur splendeur habituelle. Les débats commencèrent. Les violences verbales suivirent. Se pourrait-il que tout cela ne soit qu’un discours appris par coeur durant la disparition de la chienne personnelle du grand SK, ajouté à un excellent maquillage sur son dos ? Il suffisait de quelques pinceaux et de beaucoup de patience pour se transformer en un nouvel homme, et c’était sans compter sur l'ambiguïté du contrôle sur ses capacités de métamorphose. Impossible ! Notez son engouement ! Sa force ! Elle ne peut pas mentir !
Et pourtant il existait, dans la poche d’un rescapé de huit cent apocalypses, contre le coeur d’un mort habité par un dieu, face à l’oeil d’un parasite ayant vu le centre de l’univers cligner devant lui, un petit tas de métal. Un morceau de bombe, dont la source n’était pas déblayée. Un amas de fer qui pesait de plus en plus lourd à chaque jour qui passait.
Elle avait l’air si sûre d’elle...
Le tonnerre retentit tandis que son canon se pointa vers le ciel. Un éclair venait de traverser le plafond pour annoncer aux adversaires idéologiques qu’il était temps de disposer.
”Messieurs-dames… vous êtes souffrants. Harnachez vos doctrines… Reprenez du repos. Une nouvelle… technologie nous est apportée en ce jour funeste. Infirmiers ! Allez chercher les… mmh… panacées dans le dispensateur à l’entrée… Distribuez-les à chaque pauvre âme… qui souffre et gémit… Je vous prie..."
Le Beau avait fuit la scène par la cour. L’oeil du cyclone le suivit, si indécis, si faible malgré sa carrière militaire si séraphique et sa puissance élémentaire primordiale. Encore une fois, il ne savait que faire. Ennemi du temps, ses choix étaient infinis, mais les bonnes actions à faire ne l’étaient pas. Et chaque grain filant de l’autre côté du sablier, passant entre ses doigts comme des millénaires se fracassant contre sa psyché, chaque larme de sable était un autre de ses actes thaumaturges qui disparaissait pour ne laisser place qu’à son regret. L’inaction était son fort. C’était celui de chaque titan et de chaque dieu qui avait observé la vie sans y poser la plume. Il aimerait bien être ce mortel qui se recoiffait et observait son reflet dans cette vitre brisée tandis qu’il tarnissait la réputation de la Louve déjà meurtrie. Elle était faible, cette femme. Elle se voulait forte, mais elle était incapable de faire quoi que ce soit d’autre que d’hérisser le poil. Ce ne serait que le désespoir qui ferait mouvoir son squelette. Elle était un pantin articulé dont les fils étaient une tristesse sans égal. Elle fut un pion dans un massacre. Cardinal connaissait ce sentiment. Quiconque vivait assez longtemps croiserait cette expérience exécrable, qui s’attarderait à prendre le café avec vos sentiments et à vous présenter sa virtuosité à la clarinette. Mais de l’instrument à vent ne sortirait que du sanglot. Les yeux de l’hôte du Judas n’étaient pas trop endommagés pour pleurer. Mais son âme n’avait plus de temps à perdre face à tant d’accablement.
Un cumulonimbus se manifesta dans le ciel tandis que le justicier entama une marche… à l’opposé du visiteur. Il marcha à nouveau dans le couloir blanc et taché de péchés. Il fit résonner ses souliers contre le béton délabré de l’escalier. Il sortit en trombe de cet hôpital. Le parapluie le rejoignit, lui qui restait dehors quand il n’avait plus de place à prendre. Le seul compagnon du solitaire était son reflet. Quel meilleure image pouvait-il avoir de lui-même autre que ce pébroc qui le suivit à travers les âges, changeant d’apparence comme Iscariot changeait d’hôte. Mais celui-là était bien plus important que les autres. C’était un cycle dans lequel cette passivité cesserait. C’était une incarnation où son utilité pouvait peut-être dépasser la simple fonction de guide…
À qui mentait-il ainsi ? Ce n’était rien d’autre qu’une motivation passagère qui disparaitrait après quelques jours. La panique optimiste d’un adolescent éternel.
Le pépin se mit à fendre l’air, voyageant à la recherche de quelqu’un en particulier. Les gants rouges et blancs du premier des traîtres attrapèrent l’une des caméras laissées à même le sol. Aucun soldat dans les environs. Aucun garde. Les réfugiés s’amaissaient dans des tentes et des ruines pour échapper à la pluie. Parfait. Ce plan était foireux. Il était destiné à échouer. Mais il ne pouvait subir aucune répercussion. Immortel et assidu dans son altruisme, il cherchait juste à tenter. Il tenta bien des fois, dans d'innombrables vies. Les holocaustes filaient devant lui comme une tapisserie carmine, mais ils restaient rares. Il lui fallait essayer d’en réparer au moins un.
Une satisfaction plus grande que celle d’octroyer à un héros en détresse sentimentale un second souffle motivateur lui ferait du bien.
Le parapluie revint et lui indiqua sa cible. L’énorme masse pourpre s’élança à nouveau. Ses pas rapides étaient inaudibles dans le déluge qui se déversait autour de lui. Son pistolet était dans sa main, la caméra était dans l’autre, et la vérité était dans sa poche droite. Ses jambes le menèrent vers un garage abandonné. Aucune personne ne pouvait s’y trouver, hormis une seule. Un coup de vent intense fit s’ouvrir la porte. Le nuage qui surplombait les décombres laissèrent s’échapper un éclair derrière lui. Une ombre vengeresse aux yeux brillants venait d’entrer dans cette salle où seul un ingénieur avait pris place. Sa vision, auparavant rivée sur son portable, fût à présent octroyée à l’être étrange qui venait d’apparaître dans cette grange en ruine. Il était assis sur une caisse; cette “ville en boîte” à la marque d’Hyperion.
Devait-il faire marche arrière ?
”Je veux que cette caméra… passe ce que j’ai à dire... en direct sur chaque transistor."
Le pantin sous-payé regarda de droite à gauche. Oui, c’était à lui que Cardinal parlait.
”Je, euh, je pense pas pouvoir vraiment faire ça m’sieur.”
Un éclair passa à côté de son visage.
”... serait ce que j’aurais dit si je n’étais pas menacé par un mec avec un pistolet d’orage chelou ! Ah ah !… Passez moi ce machin, j-je vous le fixe !”
L’engin de communication lui fut envoyé entre les mains. Dans le gant de l’armure cubique du soldat sortit un chalumeau, puis quelques outils si spécifiques qu’Iscariot ne pourrait les décrire. Il se plaça fébrilement face à la tempête, avant d’appuyer sur un bouton, et de signaler à l’aide de ses doigts qu’un compte à rebour s’était enclenché avant qu’il ne soit dans chaque écran et dans chaque radio.
Comment faisait-il déjà ? Inspiration ? Expiration ? Il lui enviait tant cette sociopathie.
”G-go !”
”Les bombes étaient enfouies sous le sol depuis longtemps… L’explosion était préméditée."
Il ne sut pas vraiment pourquoi il commençait avec cette phrase. Le dialogue ne fut jamais son fort. Il sentit quelque chose de rare. Quelque chose de très rare, même : son battement de coeur s’accélérait. Ses doigts allèrent chercher le morceau de vérité enfoui contre son orbite et son coeur. L’amas fut présenté devant la focale.
”Ceci… est un fragment d’une bombe cachée dans la Gare-Ouest de Satan-City. Cette dernière n’explosa… pas. Je l’ai… désarmé in-extremis, durant son déclenchement. Le reste… mmh… gît sous les pavés de cette station. Ce qui restait des autorités ne l’ont pas retiré. Ils n’eurent pas… le temps… Je..."
Ne sois pas silencieux, Cid. Laisse-toi guider par le monologue.
”L’installation de ces… mines de destruction massive datait. Les charges… étaient placées depuis longtemps sous le goudron, le béton, et les briques… C’était un plan B intentionnellement cruel… Il n’avait pas pour cause les Saiyen, ni quelconque autre extraterrestre… Les engins étaient trop gros pour être enterrés discrètement par des groupes… mmh… d’espions. Non… les Plumes Noires avaient déjà prévu le coup… Tout était planifié… Et ce, depuis longtemps. L’hécatombe était sous nos souliers depuis tout ce temps."
Il prit une inspiration.
”Cette transmission n’est à la solde de personne… J’ai détourné la fréquence de cette caméra de moi-même. Aucune action… humanitaire ne sera critiquée par mon discours."
Quelque chose d’exceptionnel apparut. Sa voix trouble, semblable à celle d’un visiteur dimensionnel couplé à un vétéran de guerre au coeur lourd… se cassa un instant dans un semblant d’émotions.
”J’aurais tant voulu vous croire, Narumi."
Le parapluie vola discrètement jusqu’à la caméra, avant de s’ouvrir et de se placer en dessous, comme pour la maintenir à son niveau. L’employé put ainsi déguerpir avant que Le Beau Jack ne l’expulse de l’entreprise. Etrangement, il fit un signe de remerciement à Iscariot. Cela lui rendit quelques forces.
”Les Saiyen ne sont pas la source… de vos maux. Les seuls coupables sont les membres de cette autocratie ténébreuse… qui se cachent encore dans les autres planètes sur lesquelles son emprise… persiste comme la tenaille d’un corbeau..."
Il ne pouvait s’empêcher de laisser sortir des métaphores. Les pages de livres en tout genre demeuraient sa source principale de vocabulaire. Il avait passé plus de temps dans les bibliothèques que dans les restaurants.
”Je me fiche de votre civilisation… de votre espèce… de votre race… Je demande simplement à la bienveillance naturelle de chaque être intelligent de… mmh… se réveiller. Apportez votre aide… logez les sans-abris. Nourrissez les affamés..."
Est-ce que cette prochaine partie atteindrait ses cibles ? Il n’en était pas si sûr.
”Habitants de Namek… Habitants de Dark… Fuyez avant que votre roi ne vous massacre… Dösatz est une planète riche, fertile, remplie d’associations en tout genre… elles vous aideront… Pour la survie de chacune de vos âmes, disparaissez..."
C’était bientôt fini.
”Je me fiche des… propagandes de conglomérats cherchant le pouvoir… Que votre charité continue… Je veux juste voir les terriens sourire à nouveau..."
La caméra s’éteignit. Il était seul dans la grange.
Le Beau Jack
Terrien
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Jeu 29 Aoû 2019 - 11:29
Bonjour les enfants, c’est le Beau Jack ! J’ai le malheur de vous dire que mon roleplayeur ne peut pas se bouger son cul pour écrire une réponse compétente et bien amenée. Donc, pour avancer l’histoire, il se contentera de ce poste de piètre qualité. Je vous demande de ne pas l’excuser pour le dérangement et je vous souhaite une lecture au mieux merdique et peu agréable.
Je vais vous épargner chaque réactions à chaques discours, vous savez lire même si devoir s’asseoir et lire autre chose que du Beau Jack est une torture (quand l’autre n’a pas la flemme de faire son taff, du moins). Je vais aller dans le gros de l’histoire. Allez, on commence. La chiotte m’a répondu et maintenant, je veux sa tête au bout d’un pique que je foutrais devant un refuge pour animaux. Pour rappeler au propriétaires de petites bêtes qu’au moins, leurs saloperies ne font qu’aboyer et ne peuvent pas former de phrases… allez, on va être gentil et dire que les saloperies sont un tant soit peu cohérentes.
Alors, je suis sur le point de faire tomber l'Armageddon sur la chienne détraquée mais un petit message de notre futur “mort de vieil âge” préféré se pointe le bout du nez et m’annonce la bonne nouvelle : il a manipulé le maître espion de la salope pour nous faire passer pour des… bonnes personnes ? Connard, je suis le héros que la Terre a besoin pour sortir de ce mauvais pas ! Bien sûr que je suis une bonne personne ! Je dirais même plus, je suis la MEILLEUR personne que cette foutu galaxie a eu l’honneur de voir depuis sa création ! Mais je m’écarte de la deuxième chose la plus importante dans cette histoire : Si l’autre connasse me fait confiance, ça me fait moins de ressources à dépenser à l’éliminer ET elle pourra se charger de ses amis les emplumés pour moi. Si elle a véritablement changée de camp. Sinon ? Bah, un bain de sang de bandits se refusent pas ! En attendant, je dois répondre à Pallatrine, le temps est contre lui.
“Merci pour l’assistance, Empereur. Je vous renverrais la faveur !”
Puis vient l’autre connard trop mystérieux se ramène dans la discussion. En premier lieu, j’étais tenté de faire une exécution en public pour montrer qu’on me nique mes caméras pour les refaire fonctionner derrière sans aucun soucis dans le plus grand des mondes. Mais il a renforcé la possibilité que Narumi se foutait un peu de la gueule du monde avec ses bombes. Après, il veut que la charité continue ? Je vais exaucer son souhait !
“Bon, les enfants, on a servi ce campement avec nos ressources. Prenez les caméras endommagés, la ville en boite et on se tire. Elle sera plus utile pour un camp plus endommagé que celui-ci. Au suivant !”
Je me tiens devant les vaisseaux en attendant que mes hommes reviennent avec tout. Et entre nous, ce camp avait besoin d’une ville en boite mais je ne vais pas la donner à un fils de… monstre Eldritch qui bosse la nuit qui me détruit mes moyens de propagandes pour ensuite les utiliser. Non, non, monsieur. Une fois que je dirigeais cette planète, sa tête roulera. Voyons si il a quelque chose à me dire d’ailleurs, ce salaud avant qu’on se casse.
Cardinal Iscariot
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre] Lun 2 Sep 2019 - 18:35
”Il est parti ?"
C’est ce que l’infirmière affirmait. Beau Jack, disparu sans demander son reste, tel un murmure dans le vent. Iscariot était resté plusieurs minutes seul dans sa grange, en face d’une caméra éteinte, anxieux à cause d’une observation troublante qu’il put faire : la ville en boîte avait disparu. Et son parapluie virevoltant à travers la fenêtre lui informa qu’il n’y avait aucun signe de l’ingénieur qu’il avait subtilement ramené à sa cause. Ouvrant la porte de l'hôpital, il put observer que toutes les ressources mises en place pouvaient servir à nourrir et protéger la population de ce campement pendant… des millénaires ! Et la conquête diplomatique de la Terre risquait de se faire dans peu de temps. Cela signifiait donc qu’il n’y avait plus vraiment besoin de lui ici.
Tant mieux...
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Sujet: Re: Jackville Secundo ? Non, j'ai mieux ! [Libre]