Age : 26 Date d'inscription : 17/08/2014 Nombre de messages : 969Bon ou mauvais ? : Sombrement mauvais Zénies : 0 Rang : Z
Techniques Techniques illimitées : Rayon de la mort/Frappe psychique/Disques de la mort Techniques 3/combat : Nova Strike/Psychokinésie Techniques 1/combat : Supernova
Sujet: Aux portes de l'enfer Ven 9 Aoû 2019 - 22:12
L’ombre planait sur le désert, les lacs, les villes. Le temps se couvrait, les rires cessaient, cette aura, cette force, cette présence, elle apportait le désespoir. La nouvelle avait vite couru dans les rues bien vides de la capitale de Freezer : Le retour du fils d’Artic, le retour d’un monstre. Rien n’était caché aux habitants, ceux qui en avaient eu le temps avant aujourd’hui avaient pu fuir, ils disparaissaient de l’horizon de misère qui leur était promis. Mais à quoi bon ? Ce n’était qu’une question de temps avant que l’empire ne prenne le monde entier sous sa coupe… Mais cet espoir qui animait les quelques récalcitrants amusait le Tyran doré. Il jubilait, lorgnant le jour ou ces mêmes lâches devront faire face à leur destin, se heurtant à l’avancée royale sur leur dernier monde reculé. Oui, personne n’arrêtait la marche des forces de l’empereur, tout ceux ayant osé étaient maintenant à son service. Esclaves pour vivre, une vie de misère. La ténacité des êtres faibles restait étonnante, ils préféraient survivre coute que coute quitte à devenir des prisonniers.
L’héritier cadet n’allait pas se plaindre, oh non, Freezer était heureux de voir les gens se plier à ses ordres toujours facilement. Les événements s’enchainaient et offraient au malfaisant démon un avenir toujours plus prometteur. Et c’est grâce à cela que le fils du Roi était si confiant en ses méthodes, si fier de sa cruauté ; elle fonctionnait et lui donnait ce dont il rêvait. Comme l’avait prédit Demigra, un jour viendrait ou Freezer serait paré d’or, asservissant les peuples les uns après les autres, devenu Dieu parmi les dieux. Quel mauvais karma avait ce Cold, mais quelle chance il avait, aujourd’hui, afin de monter son égo à un point illimité, Majin Vegeta lui léguait une planète contre une alliance de circonstance.
Ceci était l’aboutissement d’une philosophie de terreur qui allait pleinement pouvoir s’exercer au sein de la capitale de la planète glacée, tout y été préparée. En ses jours d’été, le temps était normalement propice aux balades, aux jeux. Mais rien de tout cela, le climat avait totalement été bouleversé, laissant la planète entière en proie à une terrible tempête de neige couplée d’un orage dantesque. Le monde criait, ce caillou ne voulait pas d’un être aussi vil, il grondait le Cold, le sommait d’arrêter d’un jeu d’éclairs inquiétants. Mais si Majin Vegeta avait plié le genou, pourquoi avoir peur d’un orage ? Avant l’arrivée du seigneur du mal, les soldats avaient pris possession des villes, ils ne communiquaient pas avec la population et avait ordre de ne rien faire de spécial si ce n’est de sécuriser les lieux. L’arrivée de Freezer devait être éclatante, il était hors de question de décrédibiliser une scène capitale. Comme dans toute citée majeure, une énorme place précédent le château permettant aux souverains de faire écho de leurs intentions. A cet effet, le monstre doré avait fait installer une petite scène similaire à celle qu’il avait ordonné sur Héra. C’est-à-dire un parloir en hauteur, derrière celui-ci des sièges couverts pour l’Empereur et ses meilleurs conseillés.
La population n’avait guère eu le choix d’éviter cet instant, les caméras et toutes les chaines étaient imposées de ne diffuser que cet événement, sept mille personnes avaient étés rassemblées sur la place. La population était très faible sur Freezer, quelques millions d’habitants vivant dans des conditions difficiles. Mais qu’importe : Le Maître des lieux ne s’inquiétait pas du nombre de locaux, son règne risquait même de le limiter davantage. Vingt soldats protégeaient l’accès à la scène : un petit escalier. Le frère de Cooler n’avait pas pris la peine de déplacer plus de monde, il attendait justement une rébellion pour pouvoir faire écho de sa force immense aux quelques réfractaires.
L’arrivée du Cold était des plus discrète, il s’était simplement assis sur l’un des sièges à l’arrière sans rien dire, un acte qui n’imposait pas vraiment l’autorité ou la confiance. Cette non présence au-devant de la scène provoquait la surprise chez les uns, ou l’hilarité chez les autres. C’était bien un serviteur qui prit les devants, un simple moins que rien de l’armée régulière de l’empire, porteur du message du Tyran. Ce pauvre alien en armure sans réelle gradation avait sur ses épaules la délégation des premiers ordres de Freezer. D’une hésitation coupée par la peur de se voir embroché net, le soldat de basse caste déposa son discours sur le plat du pupitre, ses mains reposaient décentrés. Il était temps pour ce minable de transmettre la volonté du maître.
« Bonjour peuple de la planète Freezer. Je parle au nom de votre nouveau seigneur et maître… Freezer. »
Il n’y avait pas d’engouement particulier dans le public, en même temps rien n’avait encore été dit des nouvelles à venir.
« En sa qualité de grand souverain, il garanti votre protection des autres royaumes, notamment des brutaux saiyans ou des malicieux Black Feathers. »
Le serviteur ravalait alors sa salive, là ça allait piquer.
« Et… En toute logique, vous, ses vassaux, lui devez votre vie, lui qui l’assure par de nombreux efforts. Ainsi… Vous serez tous dépossédés de vos propriétés, de votre argent et vous n’aurez plus le droit de quitter la planète sans autorisation. »
Immédiatement, des chuchotements bruyants traversèrent la foule, parmi les nombreux aliens, certains plus dangereux que d’autres qui ne cachaient pas leur mécontentement. Dans la foule, quelques cris provocateurs se firent alors entendre. Des réponses qu’attendaient impatiemment le Tyran doré, confortablement préparer à gérer la crise imminente.
« C’est mort enfoiré ! »
« Va dire à ton maître d’aller se faire enculer ! »
« Je ne crois qu’en la parole de Majin Vegeta ! »
Tss, certains avaient plus foi en un absent qu’en un lâche visiblement, mais bientôt, les cartes seraient révélées. Malgré la discorde grondante, le soldat poursuivi son discours dans le brouha ambiant.
« Il vous sera donc demandé de confier la moitié de vos enfants à l’armée pour qu’ils subissent une éducation liée à l’empire dans le but de faire disparaitre vos traditions locales inutiles. Pour ce qui est des prisonniers, ils seront tous exécutés dès demain et… »
Un grondement sourd dans la foule, suivit d’une émanation d’énergie fit taire le message qui leva les yeux de son texte pour fixer ce qui semblait être un démon. Vu l’armure du personnage aux cheveux hérissés d’ivoire, c’était un mercenaire. Le ton hargneux de l’homme démontrait bien sa motivation à défaire le seigneur doré.
Spoiler:
« Ferme ta gueule ! Toi aussi tu seras exécuté demain ! »
Beugla le démon à la peau d’azur en flottant dans les airs, maintenant visible par la foule.
« J’en ai assez de ces ordres minables ! Ce « Freezer » croit pouvoir acheter une planète et la gouverner comme si nous étions des esclaves ?! Je vais nous rendre libre ! Amenez-moi ce Tyran ! »
Un brouha plus important encore amenait la foule à s’agiter, protestant les consignes injustes d’un nouveau seigneur absent. Sous la perte de contrôle, le soldat prononçant le discours commençait à paniquer.
« Hum… s’il vous plait… Nous pouvons trou— »
Trop tard, pour le plus grand bonheur de la foule, le minable venait d’être transpercé par un rayon mortel, triste fin d’un énième serviteur trop las. Le démon ayant échauffé les esprits s’anima alors d’une joie considérable, remerciant l’auteur armé de cette première étape de rébellion.
« Celui qui a tiré mérite d’être notre Roi, plus que cette autre merde ! »
Puis, un léger tremblement du sol fit se taire l’agitateur, puis le reste du rassemblement quelques instants. Cette anormale sensation n’était pas anodine, elle était la résultante de l’émanation énergétique du plus dangereux des Colds. Un rire suivit cette inquiétante manipulation du terrain. Un rire narquois, fin et ampli d’une confiance démesurée.
« Hohohohoho ! »
Il s’était levé, de son apparat d’or, Freezer sortait de l’ombre, son bras droit était tendu vers la première victime de son règne : Son messager. Le visage du mercenaire leader était alors torturé d’une grande incompréhension, cet être venait de tuer son propre serviteur ? Le Cold s’avançait face à une population calmée, assez pour que le maître du mal fasse son œuvre sadique. « Je vois que vous n’avez pas bien compris qui je suis. »
Déclarait le démon du froid en se présentant face au pupitre. « Je vais vous épargner de longs discours et vous faire une petite démonstration. »
Sous le silence général, alliant opposition et peur, une aura étrange sembla traverser tous les manifestants. Ce n’était point l’écrasant aura de Freezer qui les forçaient à s’agenouiller comme sur Héra. Non, c’était une toute autre invention du Tyran, une plus sombre punition. A la manière de Nappa, le Cold tendit son bras droit vers la foule, la paume vers le ciel, il leva légèrement le bras. Cette action était une preuve de télékinésie, une gigantesque majorité des 7000 citoyens présents s’envolèrent sans ne rien pouvoir y faire, comprenant le réfractaire mercenaire. Évidement, la foule n’allait pas rester silencieuse dans ces conditions. Les enfants pleuraient avec leurs mères, les guerriers fidèles à Majin Vegeta s’agitaient vainement dans les airs. Le chaos était total, ils ne pouvaient rien y faire. Cette panique, ce regret des rebelles, cette peur, Freezer s’en délectait. Il fallait le dire : Le fils du Roi avait volontairement ordonné à une loque sans valeur de faire son discours pour énerver les locaux. Au plus grand malheur des habitants résonnaient ainsi le rire du Tyran sanguinaire, lui bien heureux de prouver sa supériorité totale.
La tension montait, et les milliers de personnes formaient une masse terrible, survolant la ville comme un cimetière ambulant. Oh que oui ils allaient payer. La main crochue de malice du Cold se refermaient lentement sous son sourire pervers. Il était le bourreau immortel, éternel et tout puissant. Et en refermant sa poigne, une explosion d’une cruauté sans égale eu lieu. Tous emportés dans des milliers explosions ensanglantées, le ciel de la capitale peuplée de dizaine de milliers de personnes fut carmin. Une atmosphère aura Bordeau que Freezer était mauvais, apportant au reste de la population une fraction des capacités du monstre doré. Une pluie alors terrifiante s’abattu sur les rues de la cité, couvrant de sang la glace. Les caméras avaient tout filmer, tous savaient, tous ceux en capacités de le savoir, tout ceux capables de l’accepter.
Cette scène marquait le début d’une longue agonie. Freezer n’était pas qu’un dictateur liberticide, il était aussi un dangereux psychopathe et un mégalomane avisé. Le monde fut alors grandi par ses projets. Les habitants furent tous réduits en esclaves, implorant parfois le pardon, la pitié, ou le retour de Majin Vegeta. Quelle ironie, le chef des maléfiques était au moins apprécié en ces temps sombres par sa cruauté hors de compétition avec celle de Freezer. Interdiction des religions, sauf celles de vénérant l’Empereur Dieu doré. Des statues précieuses et géantes, signe d’un culte de la personnalité probant. Une omniprésence de gardes, recrutant tout comme sur Héra les pires brigands pour s’assurer de la terreur dans les rues des villes. Les enfants furent mis au travail, les démons du froid, pour le peu qu’il en restait, ne furent point épargnés et subissaient le même traitement que les autres. Le désespoir s’emparait ainsi de la capitale, puis de chaque ville : Exécutions publiques, propagandes des enfants, lavage de cerveau. La situation du Freezer était en fait pire que sur Héra, car ici, l’armée était préparée et habituée aux opérations de répression à grande échelle grâce à la précédente conquête du Cold. Ainsi, personne ou presque n’échappait à l’autorité du maître du mal.
Et c’est dans la mort de la lumière que Freezer savourait son vin le plus précieux, observant d’un œil avisé depuis la fenêtre d’un palais de glace son ombre planer sur les villes. Elle ne partirait pas, la cicatrice resterait toujours.