Base de lancement

Après des jours de voyage dans l’espace, la capsule de Nappa rentre dans l’atmosphère de la planète Vegeta. Le vaisseau fend les cieux jusqu’à être entouré par un bouclier de feu, le pod s’écrase dans une sorte d’énorme piste d’atterrissage en forme de coussin. Le Saïyan ouvre la porte de sa capsule, puis il sort de là. Il se craque la nuque tout en trifouillant son scooter, il prend contact avec son ami Saïyan qui lui a demandé de venir sur Vegeta. 


— Allo. 


L’homme répond. 


— Oh, Nappa. Tu as fait vite, rejoint moi à la tour de combat, j’ai quelque chose à te montrer. 


La montagne de muscles s’envole à toute vitesse vers la tour de combat, il est pressé de voir son camarade.

Après s’être dégourdi les jambes, Nappa revient à la base de lancement, son camarade Saïyan a eu une urgence, il est obligé de partir sur une autre planète pour régler un problème diplomatique ou un truc dans le genre. C’est le souci de l’armée, lorsqu’on est gradé et surtout calé en politique, on est souvent missionné pour ce genre de mission. Le chauve est énervé, il décide de partir de la planète, il en a marre de Végéta. Il se pose dans sa capsule après l’avoir ouverte.

— Cette planète me rappelle de mauvais souvenirs, puis ce nom m’énerve.

Il appuie sur sa télécommande, son vaisseau se ferme. Il traverse le ciel de Végéta surnommé « la planète écarlate », il se dirige vers une autre destination.

Après des jours de voyage dans l’espace, la capsule de Nappa rentre dans l’atmosphère de la planète Vegeta. Le vaisseau fend les cieux jusqu’à être entouré par un bouclier de feu, le pod s’écrase dans une sorte d’énorme piste d’atterrissage en forme de coussin. Le Saïyan ouvre la porte de sa capsule, puis il sort de là. Nappa regarde autour de lui, tout en affichant un sourire arrogant.

- Héhé... Me revoilà planète Végéta.

Dit-il en s'entrechoquant les poings. Il s'élève dans les airs, puis il fonce en direction de la ville.

À la base de lancement se trouvent quatre Saïyan, attendant l'arrivée du chauve, ainsi que leur capsule. Il y a trois enfants ainsi qu'un adulte, ce dernier est là en tant que superviseur. 


- Tss... Qu'est-ce qu'il fout ce con, j'ai les poings qui me démangent !


Clame Peprik, le guerrier à la chevelure hirsute et au regard de braise. Une Saïyanne, assise sur son pod spatial, lui fait la morale.


- Ah non, tu ne vas pas recommencer ! On nous a dit t'attendre, on attend, t'as compris ?!


La jeune Veleta n'aime pas que son camarade laisse parler sa fougue au détriment de sa raison, ce qui l'énerve à son tour. Peprik n'aime pas recevoir d'ordres, il ne pense qu'au combat. Lorsque Veleta lui ordonne de se calmer, ça le rend d'autant plus combatif. Au milieu de ceux-là, se trouve le silencieux Radok, soupirant comme à son habitude lorsque ses camarades rentrent en conflit.


- Pffff... Je m'en fous d'vos histoire.


Clame le guerrier, à la longue chevelure en bataille, adossé contre son pod. Dans ces cas-là, leur maître et superviseur, Branol, tente toujours d'apaiser les tensions. 


- Allons, les petits, on se cal...


Mais c'est à chaque fois pareil, Peprik s'emporte contre lui.


- Ta gueule, le vieux ! 


La jeune Saïyanne à la coupe carrée réprime son camarade, sous les soupirs de Radok et le sourire nerveux de leur superviseur. 


- Ils vont finir par me tuer, ses gosses… Tiens bon, c'est la dernière fois que tu les as dans les pattes.


Pense-t-il. Péprik s'énerve, il va jusqu'à marteler le sol avec ses poings, créant quelques fissures.


- Putain !!! Ça fait une heure qu'on attend, il fout quoi l'autre ! J'en ai marre, on s'barre !


Le regard des trois autres Saïyan exprime de la stupeur et de la peur. Péprik affiche un air triomphant.


- Vous voilà raisonnable, vous écoutez enfin l'alpha... Il se rend compte que le regard de ses proches est dirigé au nord, ils transpirent. Péprik se retourne légèrement avant de se prendre un coup de pied dans le ventre, ce qui le fait valser sur quelques mètres.




- Aaaaah... !!! Gyaaark... Putain... !!! Hurle-t-il allongé sur le dos, se tenant le ventre avec ses mains. Il redresse sa tête pour voir le responsable, lorsqu'il l'aperçoit, il grimace. 


- T'es trop lent, gamin. Même une saibaman aurait esquivé ce coup digne de faire plier une mauviette.


Péprik ne peut tenir plus longtemps, il relâche ses muscles, s'affale au sol, respirant avec difficulté. Nappa regarde distinctement les soldats, il s'arrête sur chacune d'elles, prenant le temps de l'observer. Les soldats sont terrifiés, surtout les deux plus jeunes, ils s'aperçoivent que Nappa vient de rétamer le plus puissant d'entre eux en un coup. Branol s'approche de Nappa, se mettant au garde-à-vous, affichant un air sérieux, accompagné par des gouttes de sueur sur son visage.


- Comm... Commandant Nappa ! Je suis Branol, responsable de cette équipe. Je suis heureux de vous compter parmi nous. 


Nappa ricane légèrement.


- Héhéhé… J'espère que vous tiendrez plus longtemps sur le champ de bataille. Votre sens de la détection laisse à désirer, ça fait trente minutes que je vous observais du haut de la base. Et, vous ne m'aviez toujours pas repéré. Passons. Allez, mauvaise troupe, la mission nous attend !


Le pod du chauve atterrit brusquement dans la base de lancement, Nappa ouvre sa capsule avec sa télécommande. Il rentre dedans, sa porte se ferme lentement, la dernière image que Peprik et les autres ont de Nappa est d'un homme massif, les bras croisés, les yeux clos, se reposant calé au fond de son siège. Les Saïyan sautent dans leur pod et s'envolent aux côtés de l'ancien garde du corps de l'ancien prince Vegeta. Ils fendent les cieux de Vegeta avant de partir dans le vide intersidéral en direction de la planète Garak. Dans sa capsule, Peprik récupère du coup, tout en nourrissant une certaine rancœur pour le chauve.