Sujet: Re: Réveil Compliqué et Remise en Forme
Mar 18 Fév 2020 - 14:56
Trois jours avaient passé. J'étais allé aux nouvelles concernant Chronoa et père, que je n'avais pas réussi à trouver. Après avoir questionné plusieurs personnes, y compris des membres ou futurs membres de la Time Patrol, j'obtins enfin comme réponse que Chronoa était morte et que père était parti. Cependant, je n'en savais pas plus sur l'endroit où il s'était rendu. De toute façon, je n'avais qu'à localiser son ki, repérable entre mille, et me téléporter jusqu'à lui, mais ce n'était pas encore le moment.
J'avais passé ces trois jours à m'entraîner dans la salle spéciale qu'on utilisait souvent avec père, celle dont le déroulement du temps est modifié par rapport à celui du monde réel. En effet, un jour passé dans le monde réel correspondait à un an dans cette salle spéciale. J'avais donc passé presque trois ans à m'entraîner chaque jour sans relâche pour retrouver mon niveau d'antan. Au début, je souffrais le martyr à chaque fin de séance, chaque partie de mon corps était endolorie et c'était une torture de ne serait-ce que lever le petit doigt. De plus, mes nuits étaient souvent agitées, puisque je me torturais sans cesse avec toutes ces interrogations qui me hantaient concernant la mission précédente.
Mes exercices physiques étaient intenses. Après l'échauffement, l'entraînement pré-matinal se composait de cent pompes, cent abdos, cent squats et dix kilomètres de course. Ensuite, le matin et l'après-midi, j'alternais entre des séances de méditation, des exercices physiques supplémentaires et des combats mentaux, durant lesquels j'imaginais un adversaire avec ses faiblesses et ses forces, et où je m'efforçais de le combattre du mieux que je pouvais. La plupart du temps, Drichi, mon véritable père, Gravy et mon maître, Fiend, étaient mes adversaires imaginaires.
Après trois ans de dur labeur, je pus ressortir de la salle spéciale avec le sentiment d'être à peine meilleur que je ne l'étais avant mon coma. Une chose pouvait me permettre de m'en assurer: un vrai combat contre de vrais adversaires. Malheureusement, les adversaires de mon niveau ou supérieurs n'étant pas là, j'allais devoir me contenter de jeunes combattants, de simples élèves tentant de devenir des patrouilleurs du temps. Je m'apprêtais à me rendre au centre de formation de sorte à prendre quelques élèves qui me serviraient de punching-ball, mais à ce moment-là, je sentis une énergie familière.
Père était là...Et il n'était pas seul.
"Kaikai"