Sujet: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Mer 1 Juil 2020 - 22:18
Au crépuscule, l'agonie
Son teint est livide. Elle a quitté le domaine de Tortue Géniale il y a peu avec la boule au ventre, à cause de cette annonce à la télévision faite par Auros. Setsuka n’avait pas voulu montrer cette facette terrorisé à Pythar et Goku.
Enfin, elle n’avait pas pu s’empêcher de tirer une mine déconfite en écoutant petit à petit ce que cet Auros avait à dire. Le pire de tout, c’est quand Scalio était apparu à l’écran. Dans son sillage des civiles mourrait et il ne semblait pas en faire grand cas.
Que s’était-il passé pour qu’il se retrouve dans cet autre monde, celui de ce type, Auros, à tuer sans vergogne n’importe qui se mettant sur son chemin ? Cela ne ressemblait en rien au Scalio que la Göranienne avait rencontré. Celle-ci avait été dans le déni en voyant cet enregistrement défilé sur le téléviseur de Maître Roshi, et elle l’était toujours.
Son but à présent était de trouver des guerriers valeureux prêt à combattre ce tyran d’Auros. Il y avait déjà Pythar et Goku de motiver pour ça ! Bien que l’ancien roi avait déjà fort à faire avec ce fameux Broly.
Survolant la forêt, cette dernière se pose au bout de quelques minutes dans le coeur de celle-ci. Elle ne se sentait pas dans son assiette. Forcément, avec ce qu’elle venait d’assimiler avec ce fichu discours d’Auros !
Marcher au milieu de la végétation lui fait le plus grand bien. Bien qu'elle déambule dans un accoutrement un peu étrange. Car il lui a été offert par Tortue Géniale, ce qui explique cela. Setsuka n'est pas habituée à porter du simili cuir en guise de pantalon. Ni même de porter un corset en dentelle comme haut ! Heureusement, les chaussures sont des bottes, et ça elle s'y est faite depuis son arrivée sur Terre.
En bref, ce n’est pas la flore ou la faune à laquelle Setsuka est accoutumée depuis sa petite enfance qui se trouve sur cette planète, mais cela fait tout de même un assez long moment qu’elle est sur Terre, alors elle s’est familiarisé avec celle-ci.
D’ailleurs, elle connaît la majorité des animaux de la ville, de ses alentours et de la forêt, puisqu’elle leur permet notamment de venir se reposer et vivre dans le jardin de la maison de Scalio. Laquelle Setsuka a reconstruite après la disparition de son ami, entre autre choses, puisque la Göranienne a également peint diverses fresques et construit quelques bricoles qui n’étaient à l’origine pas là.
C’est ainsi qu’elle croisa le regard d’un corbeau familier, ce qui lui remonta le moral. Les corbeaux sont intelligents, ils voient et entendent tout. Ils colportent beaucoup de rumeurs qu’ils entendent de la part des humains.
“Bonjour l’amie ! J’ai besoin de toi. Je cherche des informations utile sur cet Auros dont tout le monde parle et dont tu dois déjà connaître l’identité. Je cherche également à savoir qui sont les guerriers qui prévoient de se révolter contre lui, car ça il doit y en a voir ! As-tu entendu quoi que ce soit d’intéressant ?”
Le corbeau émit quelques croassements que la petite saiyan comprenait sans mal grâce à sa faculté à communiquer avec la nature et ses habitants.
“Je vois. Il est suivi par une dame à la peau bleue et aux cheveux blancs qui est une grande magicienne. C’est bon à savoir, ça veut dire qu’on a doublement des ennuis ! Est-ce que tu pourrais dire aux rongeurs, aux félins, aux canidés et aux insectes qui traînent beaucoup en ville que je cherche les informations dont je t’ai parlé ? S’ils savent quelque chose, qu’ils fassent passer le message jusqu’à moi. Pour les remercier j’organiserai un festin dans la maison de mon ami, et tu es invité bien sûr !”
C’est un croassement de plaisir qui fut la dernière réponse du corbeau. Setsuka lui fit un sourire et un geste de la main alors que ce dernier s’envolait pour répondre à sa demande.
Un petit rien, un petit échange amical comme ça, ce n’était peut être pas grand chose pour la majorité des gens, mais pour l’autochtone c’était un petit bonheur qui la faisait remonter la pente. Être entouré d’amis est l’une des plus grandes joie pour elle.
La saiyan se remit à la marche et, après une bonne quinzaine de minutes, cette dernière commença à distinguer des traces de sang fraîche au sol. Experte en traque, ses sens de chasseresse s'éveillent. Celle-ci toucha le sang avec son index et son majeur afin de le porter plus près de ses yeux. Rien qu’à l’odeur du sang, elle était capable de distinguer à quelle grande famille appartient la bête.
“Du sang d’être humanoïde…” murmurait Setsuka pour elle-même. “ça me fait penser que j’ai totalement oublié de demander à Pythar où il a trouvé ce médicament-haricot si efficace, zut…”
La Göranienne se mit en quête d’ingrédients pour faire des cataplasmes et des baumes. La médecine à base de plantes est l’un de ses atouts. Il est crucial quand l’on est chasseur et que l’on part plusieurs mois en terres hostiles. Setsuka en savait quelque chose : les animaux sur Görana sont loin d’être tous gentils, bien que beaucoup vivent en harmonie au sein des mêmes terre. La majorité des animaux sont plus grands que ceux que l’on trouve sur Terre, d’ailleurs. Et puis, il y a des dragons sur Görana ! Alors il vaut mieux être sûr de soi et bien préparé avant de partir à l’aventure.
Celle-ci ignorait à quel type de personne elle allait avoir affaire, et pourtant, elle avait prévu de quoi soigner le blessé. Son bon coeur prenait toujours le dessus, bien que l’autochtone soit sur ses gardes.
La Göranienne opte donc pour une méthode de déplacement dans les arbres : c’est discret quand on sait reconnaître les branches solides et que l’on est habile, et ça donne un bon point d’observation.
L’étrangère grimpa donc sans mal à un arbre robuste, comme il y en avait tant dans ces bois. Setsuka se déplaçait comme un poisson dans l’eau dans les arbres. Elle se sert notamment de sa queue de singe pour s’accrocher et se propulser.
En suivant les traces de sang depuis son emplacement en hauteur, celle-ci débouche dans un petit coin calme et sombre, près d’un point d’eau. Il y a quelqu’un adossé contre un arbre qui semble inerte.
Setsuka a une vision bien plus développée que la majorité des gens de sa race. Certainement pas aussi poussée que celle d’un aigle, mais son vécu explique que ce sens soit plus performant chez elle, tout comme celui de l’ouïe. Par ailleurs, elle est également capable de retenir sa respiration une demie-heure sous l’eau sans problème : il y a quelques avantages a avoir vécu comme une lamia !
L’être étalé mollement possède une queue de singe. Encore un/e saiyan ! Décidément, il y en a beaucoup sur Terre !
En douceur pour ne pas l’effrayer, la Göranienne descend de l’arbre en se montrant distinctement afin qu’il ne se braque pas. Une fois au sol, celle-ci met ses mains devant elle en signe de bonne foi.
“Bonjour. Moi aussi je suis une saiyan. Je ne te veux pas de mal. J’ai pisté les traces de sang qui se sont écoulées de tes plaies et je t’ai trouvé.”
Celle-ci avance prudemment et sans geste brusque. Elle a l’habitude, encore une fois grâce à son expérience de vie jusqu’ici sur Görana. Approcher des bêtes blessées et acculées ça la connaît.
“Je sais faire des cataplasmes curatifs. J’aime la chasse, et du coup je m’y connais en médecine naturelle. Si tu me laisse voir tes plaies, je pourrai t’aider !” Elle arrêta de s’avancer une fois proche de l’homme et elle s’abaissa pour se mettre à son niveau. “Je ne fais pas ça par charité ou pour que tu me sois redevable, mais parce que j’ai les capacités de te soigner. À mon avis je ne me retrouve donc pas sur ta route par hasard !”
Son ton enthousiaste, sa sympathie naturelle est communicative en général. Elle espère que cela va détendre son congénère.
Jusqu’ici, elle n’avait pas osé le regarder vraiment. C’est à dire que, comme il était méfiant et elle également, Setsuka se concentrait sur le fait de lui transmettre des ondes positives, de lui montrer le fait qu’elle soit pacifique, qu’il ne courait aucun danger. Sa vision s’était donc un peu brouillée et, parallèlement, son cerveau n’avait pas enregistrer correctement les informations à cause du stresse vécu.
“Je vais sortir les ingrédients que j’ai récolté en prévention pour te porter secours. Je vais les poser là.”
Cette dernière parle d’une voix douce et claire, elle ne semble pas avoir peur même si son estomac est serré. Tranquillement, Setsuka déballe les ingrédients. L’homme a l’air froid, distant, peu engageant. C’est normal, il est en pleine souffrance. Setsuka ne se décourage pas pour autant !
Setsuka comprend qu’il s’agit d’un homme une fois proche de lui. Pour rappel, sur Görana il n’y a que des femmes, et celles-ci ont des morphologies très différentes de la majorité des femmes des autres races peuplant la galaxie. C’est à dire que le ratio muscle/graisse n’est pas le même. De ce fait, les lamia qui habitent Görana sont très musclées, de telle sorte qu’elles ont des torses semblables à ceux des hommes. Du moins pas toute, mais c’est courant. De ce fait, il est plus difficile pour l’autochtone de différencier les deux sexes. Surtout qu’elle n’avait jamais vu d’homme avant de rencontrer Sharotto il y a quelques mois.
Une fois cette information acquise et, la totalité de ses ingrédients déposé, celle-ci prend une grosse pierre et, grâce à sa technique du laser de Gaksa qui irradie depuis ses pupilles, elle taille la pierre en forme de gros bol. L’on sent que c’est quelque chose d’anodin pour une chasseresse de son acabit.
“Et voilà ! Je n’ai plus qu’à mixer le tout dans le bol, à nettoyer tes plaies, à poser les baumes et le tour sera joué !”
Setsuka prononça ces quelques mots en relevant son visage vers l’individu. C’était la première fois qu’elle croisait son regard, et c’est littéralement un choc électrique qui la secoua à ce moment-là. Son sourire s'atténue un peu à mesure que ses yeux prennent connaissance de ce visage.
...Ce visage qui a l’air si familier.
“Est-ce que…” elle eut du mal à déglutir. Ses yeux se mirent à briller. “Non, c’est que… tu ressembles à quelqu’un que je connais, mais il n’a pas de cicatrice comme toi. Tu es peut-être de sa famille après tout. Il s’appelle Scalio, tu le connais ? Ah, et au fait, moi je m’appelle Setsuka ! Et je suis une saiyan un peu bizarre il paraît. Mais c’est parce que j’ai vécu sur une planète très différente de celle où les nôtres vivent, et parce que j’étais isolée là-bas jusqu’ici. Tu sais, ça ne fait que quelques mois que j’ai découvert qu’il y avait d’autres planètes ! Et j’ai même tout récemment découvert qu’il existait plusieurs univers.”
Son sourire mignonnet regagne ses lèvres. La Göranienne se met à réduire en petite bouillie les ingrédients dans son bol de pierre à l’aide d’un petit bâton.
Dernière édition par Setsuka le Lun 6 Juil 2020 - 19:54, édité 1 fois
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Dim 5 Juil 2020 - 22:47
J'étais en vie, bien. Mais pour combien de temps ? La différence de force entre ce type et moi était considérable, et si j'avais cherché un défi à ma hauteur il était désormais clair que le destin avait su me remettre à ma place. J'espérais seulement avoir réussi à le surprendre, peut-être même le blesser, lors de ma dernière "riposte". Quoi qu'il en était, je ne devais penser qu'à une seule chose en cet instant précis, survivre. M'éloigner le plus loin possible de cet endroit, m'enfoncer dans la forêt de manière à me dissimuler au mieux, en espérant que ces dieux à la noix ne soient pas capable de me trouver. Mon niveau d'énergie était si faible qu'il était en effet quasi-imperceptible, un paramètre qui pouvait aussi bien m'aider à me cacher que témoigner de mon état déplorable. Si je parvenais à leur échapper, encore fallait-il que je ne claque pas tout seul.
Mon bras gauche comme seul membre encore en état de bouger, je rampais maladroitement en m'agrippant à l'herbe et à la terre, me traînait de la sorte sur de nombreux mètres. J'estimais m'être assez éloigné de la lisière pour m'accorder une pause, puisque le moindre effort supplémentaire pouvait s'avérer fatal. Arrivant au bord d'un ruisseau, je m'adossais au tronc le plus proche, étendant mes jambes brisées face à moi. Mon corps endolori arrivait à ses limites, celles-là même que j'avais cherché à atteindre en me frottant au puissant Auros. J'inspirais longuement, luttant contre la fatigue que je m'étais efforcé de repousser jusqu'ici. La forêt était calme, apaisante, aucun cri ni autre bruit parasite ne venait rompre ce cadre idyllique qui contrastait véritablement avec le champ de bataille qui pourtant était si proche. M'arrêter était peut-être une connerie, je me sentais vraiment incroyablement lourd, tout comme mes paupières que j'avais autant de mal à garder ouvert que mes prises sur le dieu-roi. Je ne devais pas perdre connaissance, mon état ne me le permettait pas... Il fallait rester concentré. Et merde, j'avais tourné de l'oeil.
Rien d'autres que les ténèbres m'attendaient au delà de ma conscience, d'insondables ténèbres qui m'accueillaient peut-être bien pour l'éternité. Je ne m'en voulais pas, mourir à la suite d'un combat face à un tel adversaire était sans aucun doute la mort la plus digne à laquelle je pouvais accéder... Et je cru bien devoir m'en contenter, avant qu'une lueur ne perce le voile obscur de mon subconscient. Cet éclat, accompagné d'une voix qui m'était étrangement familière, parvint peu à peu à m'extirper de ma léthargie, m'arrachant une réaction digne d'un enfant que l'on viendrait réconforter au réveil d'un cauchemar.
"Mère... ?"
Imbécile, laquelle de tes mères était seulement encore en vie. J'ouvrais péniblement les yeux, découvrant cette figure féminine et familière que j'avais inconsciemment rattaché à une figure maternelle. La bouche à demi ouverte, un filet de bave menaçant de s'écouler à tout moment de cette cavité, je plissais les yeux pour me réhabituer à la luminosité qu'apportait un soleil filtré par la verdure qui couvrait nos têtes. Si j'enregistrais difficilement les mots doux que m'accordait cette femme, je comprenais rapidement à son attitude ainsi qu'au timbre de sa voix qu'elle n'était pas là pour m'achever. Mon regard, dissimulé par les mèches qui tombaient sur mon visage, terni par la fatigue, parvenait malgré tout à découvrir ma bienfaitrice. Elle s'était approché pour disposer à mes côtés de nombreuses plantes, qu'elle présentait comme les ingrédients d'un onguent de soin visant à me remettre sur pieds. Grimaçant, je grognais en tirant sur ma nuque pour relever ma tête et poser l'arrière de mon crâne sur le tronc, me permettant de croiser son regard l'instant qui suivi. Tout comme l'éclat que je perçu dans ses yeux, j'écarquillais les miens en reconnaissant le visage marqué et caractéristique de Setsuka. Douloureusement, je ricanais en l'entendant se confondre en de multiples théories concernant mon identité. Une véritable pipelette.
"Heh. Alors tu as survécu à tout ce joyeux bordel... Cool. Et non, rien de si compliqué, c'est bien moi Scalio... Enfin en partie."
Je pris une certaine pose, déglutissant difficilement, la simple prise de parole m'étant incroyablement douloureuse depuis que la main de fer d'Auros m'avait broyée la gorge.
"Je suis Scalieco, Scalio fait partie de moi, tandis que l'autre se nommait Boneco. J'remercierais bien les dieux pour t'avoir mise sur mon chemin, mais c'est à eux que je dois mon sale état alors... Meh."
C'était peut-être un peu compliqué en fait...
"Depuis combien de temps est-il au pouvoir le Auros ? Ca se passe comment ici ? Connaissant les habitants de cette fichue planète, je doute que je sois le seul à lui avoir montré un tant soit peu de résistance..."
Elle écoutait, continuant à broyer ses herbes minutieusement, s'apprêtant à me sauver la vie, à moi cet inconnu pas si inconnu.
"Me dis pas que tu venais là pour lui faire sa fête... ? Si c'était l'cas, surtout ni va pas. Non seulement il est fortiche, mais ça s'arrête pas à ce type... Y'a un truc plus gros derrière, lui même ne représente pas la principale menace... Et... Ah putain j'dois te bourrer le crâne avec mes histoires, alors que t'es peut-être seulement là pour agir comme la bonne samaritaine que t'es..."
Je me décidais à lui laisser la parole, m'épargnant des souffrances inutiles en attendant qu'elle n'en apaise les plus virulentes. Je soupirais longuement, à peine quelques heures de vie et voilà que je la confiais à la première venue. Cela-dit, j'aurais pu bien plus mal tomber.
Setsuka
Saiyan
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La première réaction de cet individu avait été de prendre Setsuka pour sa mère. C’était une manière de réagir toute somme évidente au vue de son état critique. Ses pensées se tournent probablement vers l’image, le souvenir de ce qu’il a connu de plus rassurant durant sa vie. C’est un comportement normalisé chez les animaux et les humanoïdes, et c’est ce pourquoi la Göranienne n’avait pas relevé.
Lorsqu’il lui dit qu’il est bien Scalio, cette dernière ouvre de grands yeux et arrête quelques secondes sa tambouille. Le “en partie” génère une confusion, naturellement. Son regard se perd un moment dans le vide, puis son visage stupéfait se lève vers celui de son interlocuteur.
“Mais je t’ai vu à la télévision…” murmure t-elle sans aller jusqu’au bout de sa réflexion.
En omettant de lui expliquer comment cela est possible, celui qui se nomme Scalieco élucide une partie du mystère : il est à la fois Scalio et à la fois une autre personne nommée Boneco.
“!!!”
L’hébétement de Setsuka n’en devient que plus important ! Ses mains se crispent sur son bol de pierre. Il lui est alors impossible de quitter des yeux celui qui semble être un assemblage d’êtres.
Tout d’un coup, elle lance ses bras autours de la nuque de Scalieco pour l’enlacer !
“C’est bien toi ! Comment un tel miracle est possible ! Oh, on s’en fiche ! Je suis juste tellement contente que tu sois encore des nôtres ! et d’être près de quelqu’un de familier !!”
Cette dernière lui a peut-être un chouille fait mal en se précipitant de la sorte sur lui.
“Euh… pardon, je ne voulais pas te faire mal tu sais. Je voulais plutôt te faire du bien en partageant ma joie avec toi !”
L’autochtone se détache de son ami pour reprendre sa place initiale.
Apparemment, ce sont des dieux qui lui ont fait ça.
“Mais quels Dieux de malheur t’ont infligés tant de souffrance ? Pourquoi des êtres divins s’en prendraient-ils aux mortels ? Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais leurs égaux, nous le savons et eux aussi. Quel est le but en attaquant les plus faibles ? Les Dieux créent ou détruisent, mais tu es toujours en vie. Je ne comprends pas le sens d’une telle machination…!”
Il parle d’Auros d’un air familier. Setsuka ne peut pas comprendre qu’il l’a affronté, bien qu’il soit traqué par celui-ci. Tout bonnement car elle n’imagine pas qu’un monstre comme le dénommé Auros aurait pu le laisser s’échapper d’une quelconque manière.
“Je ne sais pas mon ami. Je viens seulement de découvrir son existence sur le poste de télévision chez Tortue Géniale. Et ça ne remonte qu’à une bonne heure.”
Setsuka a envie de continuer, d’embrayer sur tout ce qu’elle a à lui dire. Le fait de l’avoir vu à la télévision détruire une ville, tuer des inconnus. Lui dire que sa tête est mise à prix, avec celle d’un certain Garou qu’il semblait affronter dans cette cité d’un autre monde. Mais, pour une fois, à cause de la fatigue, de l’incompréhension, de toute cette violence, de la peur qui ne quittait plus ses entrailles, de l’état critique de Scalieco, à cause de ces sentiments qui la forçait à être en alerte constante, elle attendit avant de partir dans tous les sens.
Déjà, l’information n’arrivait pas à circuler correctement jusqu'à son cerveau. Cet homme est Scalio. Il n’est pas mort. C’est réel, ce n’est pas un rêve !
C’est l’effet de tous ces mois de solitude qui ne lui facilitent pas la tâche. Elle n’arrive pas bien à réaliser la chose de ce fait. À reconstruire sa maison, seule. À peindre toutes ces personnes bien intentionnée qu’elle avait successivement vu disparaître. Sharotto, Rikki, Nayria, Riki, Kyabe, Scalio… afin de garder une trace d’eux, de leur dévotion pour les autres, pour le bien.
En fait, elle se sent fébrile. Sa poitrine se soulève douloureusement à chaque respiration. Aurait-elle préféré que Scalio soit bien mort ? Bien sûr que non, c’est hors de propos. Mais toutes ces choses à considérer, à assimiler, ça fait beaucoup. Peut-être trop pour quelqu’un qui a vécu recluse sur une planète où les conflits sont d’une ampleur réduite.
Setsuka est consciente que ce n’est pas le moment de flancher. La survie de son ami en dépend.
Il la met en garde comme l’a fait Goku par rapport au fait d’affronter Auros. Entre temps, cette dernière a récolté une huile en provenance de feuilles particulières. Tout en prêtant une oreille attentive à ce que dit Scalieco, cette dernière approche le nectar huileux des lèvres de celui-ci.
“Quelques gouttes sous la langue et tu seras détendu comme jamais tu ne l’as été. Cette plante est miraculeuse !”
Après avoir ingéré cette substance, le saiyan allait ressentir les effets suivants, entre autres choses : effet de relaxation généralisé sur le corps et l’esprit, capacité à se concentrer pleinement, évanouissement des douleurs, impression d’être sur un petit nuage.
“Concernant cet Auros… Merci pour ton conseil. Goku m’a donné le même avant que je ne parte de chez Tortue Géniale ! Il a l’air super fort et cool cet homme ! Je ne l’ai pas vu longtemps, il est arrivé à la fin de l’entraînement que j’ai eu la chance de faire avec Soya, une nouvelle amie que je me suis faite, et Pythar qui est également un ami.”
L’étrangère avait préparé diverses mixtures. Celle-ci commença par déchirer les morceaux de tissus proches des plaies de Scalieco pour ne pas que ceux-ci ne se mêlent aux blessures. Ensuite, elle commença à désinfecter ses lésions avec la préparation adaptée. Setsuka avait attendu que l’huile fasse effet sur le saiyan avant de passer à l’aseptisation tout bonnement pour qu’il ne sente pas les souffrances affiliées à ce geste.
“Alors qui est la principale menace si ce n’est ce… monstre ? Je suis partie de chez Tortue Géniale pour trouver des renseignements sur Auros, et également pour trouver qui sont ceux qui veulent se rebeller contre lui. Car, comme tu l’as souligné, il y a de valeureux guerriers qui foulent ces terres, alors ils ne se soumettrons pas à lui, c’est certain ! Il faut que l’on s’organise, seul nous n’avons aucune chance, mais si nous mettons en commun nos forces, nos compétences et nos savoirs, alors il y a de l’espoir.”
Cette dernière lève son visage quelques instants vers le sien afin de lui sourire. Rien qu’un sourire peut changer une journée. Rien qu’un sourire peut changer quelqu’un s’il vient de la bonne personne. Rien qu’un sourire peut galvaniser, donner du courage, donner ce précieux espoir que l’on perd parfois. Alors, il est très important.
“Je suis une bonne samaritaine qui drogue ses amis pour pouvoir les soigner !” Plaisanta t-elle tout en continuant ce qu’elle avait entreprit. “J’ai tant de questions à te poser ! Mais j’ai peur que tu me claque dans les pattes, alors on va y aller doucement !”
Cette dernière éclata d’un petit rire, franc, rafraîchissant. Il n’y avait qu’eux et le crépuscule ici. Il n’y avait plus de violence, plus de danger. Scalieco pouvait enfin se reposer sur ses deux oreilles.
“Déjà… je suis enchantée de faire ta connaissance, Boneco ! Et c’est incroyable ce que tu m’as raconté. C’est un miracle qu’une telle union soit possible ! Deux êtres dans un seul corps. Votre amour l’un pour l’autre doit être d’une telle puissance… j’en suis admirative ! Mais alors, comment ça s’est passé votre fusion ?”
Setsuka a une envie qui la démange : celle d’enchaîner les questions. Que t'est-il arrivé depuis que l’on s’est perdu de vue ? Comment as-tu connu Boneco ? Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? Qu’est-ce qui est arrivé à Kyabe et où est-il ? Pourquoi t’es-tu battu contre cet homme, Garou ? Est-ce que Garou est mort ? Le poursuis-tu ?...
Nous allons arrêter là pour le moment. Parce que, énumérer toutes les interrogations qui flottent actuellement dans la tête de la Göranienne serait encore très long ! Prépares-toi Scalieco, tu vas te faire assaillir progressivement d’un tas de questions que tu le veuilles ou non ! Sachant que savoir comment une telle union des âmes et des corps est possible était la question la plus croustillante sur le moment à poser !
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Mar 14 Juil 2020 - 17:23
Arg'... Elle serrait fort la bougresse. Je serrais les dents, levant les yeux aux ciels en retenant un râle d'agonie tandis que Setsuka s'écartait en hâte, réalisant qu'elle s'était peut-être un peu trop précipitée. Soufflant finalement, lui adressait un regard paradoxalement amusé en réponse à ses dites "bonnes intentions". Elle était d'une naïveté à toute épreuve, en apparence tout du moins. Cette impression se concrétisait alors qu'elle s'étonnait et s'offusquait d'apprendre qu'une divinité m'avait tant mise à mal, ne parvenant pas même à faire le lien avec ledit dieu-roi qui s'était accaparé la planète bleue.
"Avec un tel pouvoir à sa disposition, n'importe quel être peut décider du jour au lendemain d'asservir chaque autre. Et c'est là où tu te trompes Setsuka, ils ne sont en rien différents de nous autres "mortels". Leur façon d'agir et de réfléchir est sensiblement semblable à la notre, en témoigne la réaction colérique de ce "dieu de la destruction".
J'avalais difficilement ma salive, tâchant de poursuivre ma réfléxion.
"A la manière des nobles et des plus démunis, ils sont la quintessence d'une hiérarchie qui régit le moindre pan de l'existence. Des putains d’enfants gâtés à qui l'on a rempli la cervelle de pseudo-valeurs et autres responsabilités illusoires, leur attribuant des devoirs qu'ils ne sont pas capable de tenir correctement... A rien ne sert de chercher une raison à leurs agissements, chacun de leurs actes ont été, sont, et seront toujours dirigés par leurs putains de caprices."
J'avais côtoyé les dieux bien trop longtemps pour ne pas me rendre compte de l'absurdité d'un tel titre. Nombre d'entres eux furent mes maîtres, mes amis, ou bien même furent à l'origine de ma naissance... Mais je ne me voilerais pas la face plus longtemps. Setsuka semblait suivre le courant de pensée propre à la majorité, mais je savais qu'elle était capable de comprendre mes paroles, aussi blasphématrices pouvaient-elles paraître. Elle avait pris le temps nécessaire à concocter une substance qu'elle définissait comme "miraculeuse", un autre de ces termes qui commençait à me rebuter au plus haut point. Roulant des yeux, je me décidais tout de même à accepter le médicament que la Saiyan avait généreusement préparé à mon égard. Je dégluti, avalant la substance avec un certain mal, mais parvenant tout de même à faire passer le tout. Ce fut bien là le résultat le plus "miraculeux", en effet, que j'avais pu ressentir depuis un bon moment. En l'espace de quelques instants, la douleur qui me tiraillait s'évanouit, tout comme la fatigue musculaire. Je pouvais enfin détendre mes muscles, ce simple fait me délivrant d'un fardeau immense. Sans prononcer le moindre mot, profitant tout bonnement de l'instant, j'écoutais ce qu'avait à raconter ma bienfaitrice.
Ainsi avait-elle rencontré Son Goku, le héros pour lequel j'avais risqué ma vie au cours des nombreuses missions accomplis au sein de la Patrouille Temporelle. Non seulement avait-elle eu la chance de faire de cette légende vivante un "ami", mais en plus il n'était pas le seul. Setsuka semblait bien s'adapter à la vie sur Terre, quel dommage que cette planète ne soit qu'un aimant à catastrophes en tout genre...
”Qui est le monstre hein? Eh bien je suis content de voir que tu veuilles des renseignements sur lui, mais je les ais déjà. Le problème, c’est que je ne sais pas QUI peut en faire quoique ce soit de ces renseignement Setsuka. Si tu connais quelqu’un, fort bien. Autrement, te donnes pas cette peine. Tu sais comment j’ai eu ces renseignements si cruciaux, si importants? C’est simple:
Je suis allé voir moi-même le dit monstre. Je l’ai “affronté”. Et c’est parce que j’en ai trop appris que j’ai terminé comme ça. Bon après heh, j’ai pu blesser le connard, mais il a du s’en remettre depuis le temps. Tu veux des guerriers? Quand je me serais proprement remis, je serais toujours partant pour essayer de mettre une cuite à Auros, mais heh, je suis pas du style à coopérer avec n’importe qui. Si vous pouvez pas me suivre en terme de puissance pure, je te le dis mais….Vous n’aurez aucune chance, Setsuka.”
Son médicament fonctionnait bel et bien, je pouvais enfin enchaîner des phrases longues sans manquer de m’étouffer à chaque mots. Quoi qu’il en était, j’espérais qu’elle comprenne où je voulais en venir. L’idée n’était pas de la décourager, mais bien de la prévenir du danger que représentait le dieu-empereur. J’étais rassuré néanmoins qu’elle fasse partie des quelques guerriers prêt à se soulever contre l’injustice d’Auros, et quand bien même le gouffre de puissance entre elle et le monarque était démesuré, elle représentait une alliée de choix. Ne serait-ce que pour ses petits soins. Tandis que cette dernière pensée traversait mon esprit, j’esquissais un sourire qui répondait parfaitement au sien. Malgré le ton que j’avais pu prendre lors de ma dernière remarque, elle parvenait à garder un air joviale et se mettait même à rire, avant qu’elle ne finisse par… S’ “emporter”.
"Pour commencer, je ne suis pas Boneco. Ni Scalio d’ailleurs. C’est peut-être difficile à comprendre, et je ne dois pas aider en me présentant comme étant “en partie” Scalio, mais ces deux là ne sont plus. Tu as en face de toi nul autre que Scalieco, à rien ne sert de t’adresser à ceux qui n’existent plus."
Venait ensuite les remarques les plus dérangeantes auxquelles j’avais pu faire face depuis ma naissance. Sacrée Setsuka, difficile à croire qu’elle soit une guerrière tant ses remarques enfantines la faisait passer pour une fillette.
"Oi Oi attends une seconde là. T’insinues quoi en fait ? Je crois que tu ne saisis pas la nature de ce qui m’a donné naissance. Rien à voir avec l’amour bon sang !"
Je pointais du doigt l’une des potaras qui pendaient à mes oreilles.
"Ces bijoux appartenaient à une divinité, on les appelle les “Potaras”. Ils sont à l’origine de la fusion des deux guerriers qu’étaient Boneco et Scalio, alors qu’ils faisaient face à un adversaire au pouvoir démesuré. La déesse du temps, puisque tel était son rôle, m’a confié dans la mort ce présent. En sacrifiant leur personne propre, les deux frères d’armes ont alliés leur forces à jamais pour me donner naissance… Tu vois, rien à voir avec de l’amour."
Je soupirais, espérant à peine qu’elle comprenne, tant qu’elle pouvait ne serait-ce qu’oublier cette idée grotesque qu’elle avait en tête à mon sujet.
"Bon. Peu-importe, je te dois une fière chandelle… Que dirais-tu, en attendant que je me remette pour de bon, de t’entraîner un peu à mes côtés ? J’entends par là me remettre en forme, et puis j’aimerais en profiter pour te faire comprendre à quel point l’adversaire qui nous menace aujourd’hui est dangereux. Qu’en dis-tu?"
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Mer 15 Juil 2020 - 14:38
Au crépuscule, l'agonie
Il n’est pas difficile de comprendre la haine que voue Scalieco aux divins. Pour vous et moi, peut-être.
Setsuka le laisse cracher son poison à leur encontre. Cette dernière reste donc silencieuse le temps qu’il donne son avis, puis lui répond de la sorte :
“Bon, ton ressentiment est justifié. Mais nous restons inférieur de naissance aux divins. Le monde est dirigé par des Dieux ! Donc, jamais des mortels ne pourront changer l’essence même de l’univers.”
Celle-ci commence à constituer des bandages à partir de feuillages étonnamment solide une fois consolidé avec le bon mélange d’ingrédients.
“Mais même les divins ont des sentiments, alors tu as raison : ils sont similaires à nous. Il y a des mortels qui agissent de manière capricieuse tout autant qu’eux mais qui n’ont pour autant pas le pouvoir de tout détruire par leur simple volonté. Voilà ce qui fait toute la différence ! Eux ils ont le pouvoir de réaliser tout ce qu’ils veulent en un claquement de doigt, et nous on ne peut que l’imaginer en général.”
Setsuka ne laisse pas une seule once de haine traverser sa voix.
Ce n’était pas qu’elle se contenait, c’était juste que celle-ci n’en ressentait guère. Le monde était fait ainsi et jamais des mortels ne pourraient réellement le changer, il fallait l’accepter.
Un geste de la main d’une divinité et ils seraient effacés de l’existence. Partant de ce principe, l’on pouvait changer des choses mineures, mais jamais tout d’un univers dirigé par des dieux. C’était tout du moins la pensée de la Göranienne.
Scalieco lui indique qu’il a déjà affronté Auros, d’où son état critique. Cette dernière lui lance un regard pour le moins surpris. Puis elle semble se raviser.
“En fait je t’imagines bien faire des actes valeureux mais suicidaire. Tu n’as pas l’air de réfléchir en prenant une vue d’ensemble, puisque tu y est aller sur un coup de tête, seul.”
Dit-elle en nouant le nœud d’un bandage autours de sa jambe gauche.
“C’est sûr que seul, tu n’étais pas au niveau pour faire quoi que ce soit de concret. Enfin, c'est déjà très impressionnant que tu l'ai blessé ! Tu es fort, mais je ne ressens pas la même énergie incroyable que chez Pythar. Alors, déjà, si lui ne veut pas y aller seul affronter cet Auros… c’est sûr que toi tu n’as rien pu faire !”
Ce n’est pas de la provocation ou de la moquerie. Setsuka affirme juste des faits. L’air très sûr de lui de son interlocuteur lui tire cependant un rire amusé.
“Le but est de mettre ce monstre hors d’état de nuire. Toute aide est la bienvenue ! Alors ne joue pas aux difficiles. Allions nous à tous ceux qui veulent se battre contre Auros, chacun aura un rôle à jouer, peu importe ses capacités !”
L’autochtone parle toujours sans agacement ni quoi que ce soit d’affilié dans son timbre de voix. Cette dernière se concentre toujours sur sa tâche de guérisseuse en étant dans un état d’esprit tranquille.
Lorsqu’il commence à expliquer plus en détails qui il est, cela fait un choc à Setsuka.
Cette dernière appuie un peu brutalement sur l’une de ses plaies sous le coup de la surprise. Heureusement, détendu comme il l’était avec l’huile que cette dernière lui avait administré, il n’avait rien dû sentir.
“Comment ça Scalio n’est plus ? Ton histoire est vraiment bizarre ! Si tu es né de la fusion de deux personnes, alors elles te constituent ! Il est là, en toi !”
Dit-elle en appuyant sur son torse avec son index. Setsuka ne peut et ne veut pas croire qu’elle ne s’adresse pas à Scalio, au moins en partie. Il est bien là, dans cet individu. Il n’est pas disparut, pas mort !
Ce dernier démenti tout rapport avec l’amour dans leur fusion. La Göranienne hausse les épaules en le voyant irrité à cette idée.
Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir de bizarre à imaginer que la fusion de deux êtres peut être un résultat en corrélation avec un sentiment aussi puissant que l’amour ?
Cela peut très bien être une relation d’amour entre deux personnes se considérant comme des soeurs ou des frères.
D’ailleurs, c’était à ça que Setsuka avait pensé.
“Un Dieu avec de bonnes intentions t’as donné le moyen de devenir plus fort afin d’aider à combattre Auros, voilà qui est un caprice divin utile !”
Plaisante t-elle avant de revenir sur un autre sujet :
“Je parlais d’amour car sur Görana il est possible de s’unir à quelqu’un pour qui l’on a un profond sentiment d’amour. Euh, je parle d’amour platonique autant que d’amour amoureux.
Faire ça implique que si l’un meurt, l’autre suivra automatiquement. Du coup, quand les deux personnes meurent, elles se réincarnent dans un même nouvel être vivant.”
Cette dernière vient de finir le dernier bandage. Elle se frotte les mains, satisfaite de son ouvrage, tout en continuant ses explications :
“Mais ce n’est possible qu’une fois de faire ça ! Alors il faut bien y réfléchir.
Quand le nouvel être vivant incarné par ces personnes meurt, cette fois les deux âmes rejoignent le Dieu de leur choix dans la mort. Enfin ça, c’est valable de base pour n’importe qu’elle lamia ! Quand on meurt, on s’en va aux côtés du Dieu que l’on préfère.”
Cela doit probablement révolter Scalieco. Notamment car la Göranienne en parle tout naturellement, comme une évidence et en s’incluant dans le terme “lamia”.
Celle-ci glousse en entendant la proposition suivante de son nouvel ami.
“Bien sûr que l’on pourra s’entraîner… Quand tu ne seras plus au bord de la mort ! Là, il suffit que j'appuie au bon endroit et je te provoque une hémorragie interne, alors tiens-toi tranquille !"
Setsuka comprend parfaitement son envie de s'entraîner. Bien qu'elle n'ai pas reçu l'éducation saiyan, cet engouement pour le combat est présent chez cette dernière.
"Et je n’ai pas cet espèce de médicament magique que m’a donné Pythar. J’aurai dû lui demander où il s’en est procuré, mais ça m’est complètement sorti de la tête, hinhin !”
Celle-ci fit un grand sourire gêné.
“Lors de la fin de notre affrontement, j’étais dans un sale état. Pythar m’a fait avalé quelque chose qui m’a remis sur pied en quelques secondes. Je ne connais pas de médicament plus efficace ! Il faut vraiment que je trouve où m’en procurer.”
Setsuka se lève de sa position actuelle afin de faire une dernière vérification des blessures de son ami nouveau.
“Je t’ai dit que j’ai plein de questions. Même si tu dis ne pas être Scalio, tu possèdes ses souvenirs ? Alors j’aimerai comprendre ce qui lui est arrivé quand nous nous sommes perdu de vue. Et aussi ce qui est arrivé à son ami, Kyabe.”
L’autochtone ramasse plusieurs feuilles de très grandes tailles. Elle s’assoit en tailleur à côté de Scalieco et commence à lui confectionner une couverture avec le large feuillage cueilli.
“De mon côté j’ai dégoté du travail suite à la catastrophe qui a touché la Terre et j’ai rebâti ta maison. Enfin, la maison de Scalio…”
Cette dernière arrête quelques secondes sa besogne et lui jette un regard.
“J’ai du mal à me dire que tu n’es pas Scalio pour l’instant, désolée. Scalio a donné sa vie pour te donner naissance, je respecte son choix. Et en sa mémoire j’aimerai devenir ton amie, alors je vais faire de mon mieux !”
Scalio était mort sans vraiment l’être. Il vivait à travers Scalieco, bien qu’il ne soit évidemment pas vraiment ce dernier. Ce concept pouvait être assez obscur à pleinement saisir.
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Jeu 16 Juil 2020 - 18:52
Comme je l'avais compris, Setsuka était loin de partager mes idées à l'égard des dieux. Bien qu'elle me rejoignait sur certains points, en grande partie mes arguments concernant leurs comportement, elle restait convaincu qu'ils représentaient des entités supérieures. C'était difficile à laisser passer, j'eu envie de la secouer et de lui faire ouvrir les yeux, mais sa sincérité n'était pas à prouver. Elle croyait dur comme fer à ce qu'elle avançait, et je ne pouvais la blâmer de ne pas suivre la voie que j'avais décidé d'emprunter. Un chemin qui allait à l'encontre du bien commun, un esprit révolutionnaire, peut-être suicidaire, duquel il fallait mieux se détourner. Beaucoup, comme mon amie ici présente, avait choisi de se plier aux règles du divin. Ainsi je me contentais de soupirer, pour la énième fois, non pas d'agacement mais plutôt de résolution.
"Tu as raison, ils sont démesurément puissant, capable d'accomplir leur souhait "en un claquement de doigt"."
Je fixais alors intensément la jeune guerrière.
"Et c'est ce contre quoi je me bats. De quel droit détiennent-ils cette toute puissance ? J'aimerais le savoir. Une chose est certaine cependant, ils ne sont pas plus digne que nous d'en disposer, personne ne l'est. Cette force qui les distingue de nous, c'est ce qu'il faut anéantir."
Notre échange se poursuivait, tandis qu'elle continuait à panser adroitement mes blessures. Lorsque j'en vins à lui annoncer avoir affronté seul Auros, elle semblait moins surprise que ce à quoi j'avais pu m'attendre. Cette tête brûlée de Scalio l'avait semble-t-il bien marqué.
"Pythar? C’est pas l’un des Dyarches Saiyans dont tu parles? Si tu en parles familièrement, ça veut dire que tu l’as rencontré?... Attends...Il me semble aussi que tu connaisses son collègue “Sharotto”? ...Eh beh, t’es pote avec de grandes pointures ma belle, pas tout le monde peut en dire autant. M’enfin, tu dis qu'il ne souhaite pas y aller seul, ça veut donc dire qu'il prévoit lui aussi de rassembler du monde ?"
Je tenais là un allié potentiel, et non pas des moindres, le caractère amical de Setsuka se révélait parfait pour trouver des compagnons d'armes. A ce sujet, celle-ci semblait plus ouverte d'esprit que moi au sujet de cette future alliance. Elle avait sans doute raison, le moindre grain de sable pouvait à tout moment aveugler un homme après tout. J'acquiesçais tout bonnement en silence, lui adressant un sourire sincère en retour à son engouement. Par la suite, mon explication sur la nature de la fusion et ce que je représentais en tant qu'être sembla ne pas lui plaire. Aussi me pointa-t-elle du doigt, assuré que Scalio et Boneco vivaient encore en moi. C'était une façon de le voir, certes. Elle profita de mon histoire pour rebondir sur l'ironie de la chose, avançant que malgré tout c'était bien le pouvoir des dieux qui m'avait donné naissance. Je ricanais.
"Disons plutôt qu'utiliser leurs armes contre eux est un premier pas pour les faire redescendre sur Terre. Mon existence même est un crachat sur leur visage, une petite victoire que je suis fière d'incarner ! Quant à Scalio et Boneco… Mon existence est compliquée, mais en tant que principal concerné je t’assures que ces deux-là n’existent plus à proprement parler. Leurs mémoires sont intactes, les amis qu’il se sont fait, ils s’en souviendront toujours évidemment, mais c’est un fait que leurs personnes ne sont plus. Le fait est que je ne suis pas “simplement” une fusion de ces personnages, mais bel et bien une nouvelle personne qui a hérité d’un plus ou moins grand héritage. Après, c’est une question de point de vue je suppose."
Voilà qu'elle embrayait sur un sujet totalement différent, mais non moins intéressant. J'apprenais, avec une certaine surprise, que la culture de son peuple les amenait à effectuer eux aussi une sorte de fusion. Si je ne saisissais pas parfaitement la véracité de ses propos, qu'il s'agisse d'une métaphore ou d'un fait avéré, je comprenais mieux ce qui l'avait poussé à imaginer un quelconque amour entre les deux guerriers. Elle était loin d'être simplette, ses paroles et ses valeurs débordaient de poésie. Une histoire sur son passé qui, tout comme sa présence à mes côtés, représentait un instant de répit inestimable au coeur de ces affrontements interminables. Je ne prêtais pas même attention aux consonances religieuses de ses propos, parvenant petit à petit à accepter qu'elle puisse penser ainsi. Enfin, acceptant sans grande surprise de s'entraîner à mes côtés, elle ne se fit pas prier non plus pour me rappeler que mon état n'était pas favorable à de telles demandes... Dans l'instant du moins.
"Oserais-tu me sous-estimer ?"
Plaisantais-je, bien conscient que le moindre guerrier un tant soit peu habile pouvait à tout moment m'ôter la vie. Je m'en remettais à elle, à sa protection comme à ses compétences de guérisseuse, et savais que cette confiance était bien placée. Tandis qu'elle en finissait avec mes soins, Setsuka relevait l'existence d'un médicament "miracle" - comme il en existait beaucoup semblait-il - que son nouvel ami, accessoirement roi des Saiyans, lui avait fait découvrir... Voilà qu'elle revenait à l'assaut avec ses questions, m'interrogeant sur les souvenirs de Scalio après que nous nous soyons vu pour la dernière fois.
“Qu’est-ce qui était arrivé à Scalio depuis la dernière fois hein? ...
Ok. Je vais tout te dire.
Néanmoins, je t’assures que c’est pas du joli. Malheureusement pour lui.
Bon. J’imagine que tu te souviens du moment où les bombes avaient explosées? Scalio avait bien été pris dans l’explosion avec son adversaire et il avait évidemment survécu. Mais il ne s’était pas réveillé dans la Capitale. Non. Il s’était réveillé dans un vieil hameau tout pourri. Il y avait même le Capitaine. Et même d’autres gens qu’il connaissait pas. Il s’avérait en fait que lui et Kyabe ont été kidnappés malgré eux par un Dieu-Démon nommé...nommé…”
Je pris un moment d’inspiration. Ce nom provoque des pulsions assez violentes chez Scalio en tant normal, au point même qu’il en perd le contrôle. L’avantage que j’avais sur Scalio, c’est que j’étais assez fort pour rester au-dessus de cette perte de contrôle. Mais pas assez pour éviter les pulsions. Désolé Setsuka, je vais peut-être devoir te rendre mal à l’aise un ptit moment.
“Demigra. Un vil fils de pute qui les avaient enfermés par magie dans une sorte d’aquarium qui contenait le hameau, ils étaient tous des moucherons doublés d’incapables à sa merci. Il avait changé l'apparence et même la race de toutes les personnes présentes. Là où un gars était un Démon du Froid, il était soudainement devenu humain. Les Saiyans étaient devenus humains. Et ils avaient tous autant de puissance que les plus faibles des humains.
Mais heh, ce n’était que le début bien sûr. Avant de poursuivre: sache que tout ce que Scalio a pu faire de mal dans sa vie, y compris le terrible accident dans l’univers d’Auros....
...C’est à cause de Demigra.”
Je reprenais mon souffle, je me préparais au récit qui allait suivre. Quand bien même je ne suis pas Scalio, ses souvenirs enfouis sont bien les miens aussi… Bordel, je n’ai vraiment pas envie de me remémorer tout ce qui s’est passé. Scalio a eu une belle vie de merde, mais là c’était la cerise sur le gâteau.
“Scalio était coincé dans un jeu sadique, “Le Jeu du Diable”. Dans son hameau qu’il appelait “Chuteliere IX” qui était en fait un anagramme pour le mot “Thiercelieux”. Qu’est-ce que Thiercelieux? Un jeu terrien où parmi des villageois, certains étaient en fait des Loup-Garous qui avaient pour but de tuer tout le monde. Eh bah c’était ça qui se produisait ici. Les règles étaient presque les mêmes, avec des enjeux supérieurs. Scalio était désigné comme Loup Garou.
Il avait puisé dans son être pour ne pas dévorer son camarade Kyabe. Il a du se repasser les pires instants de sa vie pour ne pas penser à la faim insoutenable, pour résister à l’appât de la chaire humaine en la personne de Kyabe.
Scalio avait vécu 4 jours dans ce village.
Entre temps, il avait été forcé de tomber amoureux d’une psychopathe, son influence ayant corrompu Scalio d’une mauvaise manière. Il a...il…”
Je déglutis. Ce que j’allais dire me dégoûtait énormément.
“Il avait... dévoré un autre être humain. Il avait fait en sorte qu’un autre type se fasse dévorer par sa nouvelle “conquête” qui était elle aussi un Loup Garou. Scalio...A ce moment là Scalio était déjà foutu mentalement. Le 4ème jour, sous l’influence d’une bouteille de vin il s’était transformé en Loup Garou, mais cette fois.... Il n’a pas eu de chance. Un homme muni d’une armure solide et d’une épée…..
...avait tranché Scalio en deux, le tuant.”
Je fis une pause.
”Tu sais Setsuka...J’ai encore les souvenirs de Boneco et Scalio, leurs morts en tout cas. Mourir...eh bien...ce ne serait pas si horrible que ça si j’en avais pas les souvenirs. Si je n’étais pas vivant. Si ILS n’étaient plus vivants. Mais ils l’étaient. Scalio a eu la pire expérience par contre. Au royaume de l’au-delà, c’était encore plus éprouvant. Car pendant le jeu, Kyabe avait apprit à Scalio qu’ils ne venaient pas de cet univers. Scalio et Kyabe sont nés dans “l’Univers 6”. Ici, c’est apparemment l’Univers 7. Eh bien figures-toi que Scalio ne pouvait pas rejoindre l’au-delà de son propre univers. Pire encore, il a été envoyé dans le néant à cause de ses actions! Si le Jeu du Diable ne l’avait pas suffisamment brisé, le néant l’avait achevé mentalement.
Le néant...il porte bien son nom. Rien. Il y a rien. Juste du...noir a perte de vue. Rien de solide. Tu flottes, tu tombes, la seule chose que pouvait faire Scalio était d’essayer de dormir. Mais il pouvait pas. Les morts n’ont pas besoin de dormir après tout. Il y avait passé 7 jours. Sept jours cruellement longs. Après quoi, le Roi Enma, la personne qui décide où tu vas après la mort, avait dit qu’il était temps pour Scalio de revenir à la vie.
Et v’là. ll s’était réveillé dans son bureau dans les ruines du commissariat de Satan-City. Il s’était remémoré ce qui lui était arrivé et pourquoi c’était le cas. Dans sa rage, il a transcendé son état de simple Saiyan. Ses yeux devinrent verts, ses cheveux blonds. Il était devenu un Super Saiyan. Depuis, il avait fait tout son possible pour activement sécuriser et organiser les survivants de Satan-City pour les réparations. Mais Scalio était un homme changé. Il était beaucoup plus….impitoyable, envers ses ennemis. Normalement un policier ne doit pas tuer sans raison. Règles d’engagement: Tu ne tires jamais le premier coup. Mais Scalio tirait en premier, à chaque reprise.
"Toutes les vermines doivent crever. Si on leur laisse le bénéfice du doute, ils n’hésiteront pas à nous tuer!"
Tel était sa nouvelle philosophie quant aux divers groupes de criminels.
Pendant que lui et le reste de la police attendaient un assaut d’un groupe organisé de criminel, Garou, un autre participant du Jeu du Diable, avait lui aussi fait son apparition et foutu sa merde en ville. Si le nom de Garou te dis quelque chose, c’est normal: Auros veut sa peau aussi. Et là, je vais t’expliquer qu’est-ce qu’on avait fait pour s’attirer la colère d’Auros. Pour faire simple, Garou et Scalio s’affrontaient, Scalio avait largement l’avantage de base, mais il avat par-dessus ça sa transformation de Super Saiyan qui faisait que Garou n’avait aucune chance de gagner face à Scalio.
Entre en scène ce chien de Demigra.
Sa simple présence était suffisante pour que Scalio perde tout contrôle de sa raison et entre dans un état de pure rage destructrice. Ne faisant plus distinction de rien, voulant juste écraser la présence de Demigra. Ce-dernier avait rendu Garou aussi puissant que Scalio, et les avaient transportés dans l’univers 13, l’univers d’Auros. Ils avaient continué leur carnage chez Auros.
Quand Auros s’est mêlé de cette affaire, il avait de manière tout à fait accidentelle sorti Scalio de sa fureur. Ce-dernier ne se souvenait de rien. Il avait coopéré avec l’ange d’Auros en espérant éventuellement régler la situation. Comme un bon policier. Mais même avec l’implication évidente de Demigra….Maintenant que j’y pense, j’ai pas l’impression qu’elle en ait parlé à Auros. Elle a juste retenue que Scalio était né dans l’Univers 6...mais qu’il venait de l’Univers 7. Et voilà. Une chose en avait suivie une autre, Scalio a fait la connaissance de Boneco, se sont entraînés ensemble, se battus ensemble contre toute adversité...Ils m’ont donné naissance par pure nécessité et….maintenant je suis là de nouveau avec toi.
La boucle est bouclée on dirait haha."
Je lui souriais malgré tout, ce cauchemar était derrière moi désormais, d’autres atrocités m’attendaient certainement plus loin. Elle avait, en effet, du mal à me considérer comme un être à part. Pour Setsuka, j’étais celui qu’elle connaissait, j’étais Scalio. Elle disait vouloir s’y faire, qu’elle respectait mon choix, son choix, qu’elle aimerait devenir mon amie.
"Heh, son choix ? Il n’a pas eu le choix. Disons que ça aurait pu être pire, je suis plutôt satisfait d’exister malgré tout. Et comme je te l’expliquais, là est le bon côté de la fusion, je te considère déjà comme une amie. Non pas parce que tu viens de me sauver la vie, mais parce que dans mes souvenirs, je ne te vois que comme tel." Elle pouvait m’appeler Scalio si ça lui chantait, si ça la rassurait, peu m’importait à vrai dire. Setsuka s’occupait de moi comme elle l’aurait fait pour lui, ainsi la façon dont elle m’appelait ne changeait rien. Pressé de pouvoir à nouveau me servir de mes muscles, de m’exercer aux côtés de ma camarade Saiyan, je ne pouvais pas pour autant résister à la fatigue et au bien-être apporté par ses soins. Aussi je m’assoupi à nouveau, lui laissant peut-être un instant de répit, à elle qui se donnait tant de mal, laissant mes cellules guerrières faire le reste du travail.
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Ven 17 Juil 2020 - 20:35
Au crépuscule, l'agonie
Setsuka n’a jamais envisagé le fait que la puissance des divins soit une injustice. Chaque chose à sa place, et ce tout forme un équilibre. Ce n’est peut-être pas si simple que ça, mais c’est cette simplicité qui permet d’apporter de l’ordre.
C’est cette simplicité qui fait que l’on peut garder les pieds sur terre. Se poser trop de questions apporte le chaos. Résister à la folie n’est pas une tâche aisée. La Göranienne commence à se poser des questions qui troublent sa tranquillité d’esprit, jusqu’alors intacte, à ce sujet.
S’ensuit une discussion à propos des dyarches.
“Voui ! Ce sont des gens importants dans l’univers, ça je l’ai compris ! Ils font des choses bien pour notre peuple, mes copains Sharotto et Pythar !
C’est Sharotto qui m’a trouvé en premier. Il cherchait sa femme, Nayria, qui avait disparu. Et de fil en aiguilles, il a atterrit sur Görana. Je n’avais jamais vu d’autres capsules spatiales que la mienne. Celle dans laquelle on m’avait placée bébé pour m’envoyer sur Görana.
D’ailleurs, j’ai tenté de la réparer pendant longtemps ma capsule ! Mais il existe des composants de technologies très avancées dans ces transports spatial que je n’aurai de toute évidence jamais pu trouver sur Görana.
Je n’avais jamais non plus vu quelqu’un de ma race avant Sharotto. C’est grâce à sa queue de singe que j’ai compris ! Par contre, je n’avais jamais vu d’homme avant lui non plus. Il n’y a pas de mâle humanoïde sur Görana. Je te raconterai pourquoi si tu veux plus tard !
De plus, la seule espèce humanoïde de Görana sont les lamia, et ce sont des femmes très musclées en général ! Du coup, elles ont des carrures, des bustes, des bras et des traits faciaux même qui sont semblables à la majorité des hommes de l’univers ! Du coup, j’ai encore un peu de mal à distinguer les femmes des hommes.”
Cette dernière parle en faisant souvent des grands gestes avec ses bras et ses mains. C’est une des manières qu’a Setsuka pour exprimer ses sentiments.
“Et du coup Sharotto m’a appris plein de choses sur les saiyan ! Et on est devenu copains. Et puis j’ai rencontré Rikki, son frère, il est sympa comme lui. Par contre, quand Sharotto m’a emmené avec lui sur Vegeta, je ne me suis pas trop fait d’amis là-bas. Ils sont pas très sympa ou accueillant en général les gens de notre race !”
Celle-ci hausse les épaules d’un air toujours abasourdie par cette vérité. Elle ne comprend pas trop les caractères impulsifs, agressifs et xénophobes des saiyan.
“Enfin, ce qui n’est vraiment pas de chance pour Sharotto, c’est que j’ai rencontré sa femme, Nayria, qui était enceinte en plus ! Alors que lui il a disparu pile à ce moment-là. D’ailleurs, je n’ai rien pu faire pour la retenir mais elle est partie à son tour à la recherche de son mari.
C’est dur de voir la réalité en face, surtout quand on porte un bébé dans son ventre. Je crois malheureusement que Sharotto est mort, parce que j'ai ressenti son énergie et puis d'un coup, plus rien... J’espère qu’elle a des amis ou de la famille chez qui elle est allée. Cela ne ramènera pas son mari, mais il faut qu’elle soit forte au moins pour son enfant à venir. ”
Comme d’habitude, Setsuka raconte longuement les histoires qui lui sont arrivées, mais toujours avec cet air bienveillant et passionné. On sent qu’elle respecte son prochain, qu’elle aime les autres naturellement. Entre temps, elle avait terminé son ouvrage en feuillage : la fameuse couverture.
“Et pour Pythar, je l’ai rencontré chez Tortue Géniale. On s’est entraîné ensemble parce qu’il cherche à vaincre un certain Broly. Apparemment ce guerrier l’a détrôné.
J’ai cru comprendre que mon copain Pythar va s’occuper de Broly en priorité, car c’est une grande menace comme Auros ! Mais il encourage notre initiative de rassembler du monde pour venir à bout du type à la tête en métal. Goku aussi ! D’ailleurs je suis certaine qu’il viendra avec nous Goku !”
Par la suite, lorsque Scalieco lui dit que son existence est en soi un blasphème pour les Dieux, cela la fait tout de même doucement rire. Elle ne lui en veut pas d’être enragé contre eux. Il a ses raisons, qu’elle ne connaît pas encore vraiment. Et puis il ne s’agit pas des Dieux Göranniens, même s’il a l’air révolté contre l’ensemble des personnes que l’on peut qualifier de divin.
Son corps tressaille lorsqu’il affirme que Scalio et Boneco n’existent plus. Celle-ci arbore un sourire désolé, mélancolique. Il n’y a rien de triste pourtant, et elle se dit que c’est stupide de réagir ainsi.
“Je comprends. C’est pour cela que je dois arrêter de te manquer de respect : tu n’es pas Scalio. Tu es un être à part entière. Tu es le fruit de son sacrifice et celui qui a hérité de son patrimoine. Celui de Boneco aussi. Je ne l’ai pas connu mais il devait être quelqu’un de bon pour donner sa vie aux côtés de Scalio !” Articule t-elle en tremblant légèrement de la voix malgré son sourire.
Le sujet redevient un peu plus léger avec la proposition de l’entraînement. Il est important de faire ce genre de transition dans des discussions trop lourdes. Ajouter quelques phases plus douces. Il est dangereux de rester trop longtemps dans la noirceur. L’on peut s’y noyer aisément.
“T’es une demie-portion après tout ! T’es qu’une moitié de deux hommes ! Enfin je crois. Boneco c’était bien un garçon ?... Elle est où la deuxième moitié d’eux que tu n’as pas assimilée, hein ! ?”
Le taquine celle-ci en lui donnant un léger coup de coude dans les côtes afin de ne pas lui faire mal. Cela fait du bien de pouvoir plaisanter avec lui. Il n’est peut-être pas Scalio en vérité, mais il en est tout de même l’avatar quelque part.
Lorsque ce dernier se décide à lui raconter l’histoire de Scalio suite à leur séparation, ses yeux se mettent à pétiller. Son sourire, suite à leur rigolade, perdure avec gaieté. Elle s’assoit en tailleur et pose ses mains sur ses cuisses d’un air excité.
Son sourire s’amenuise un peu lorsqu’il la prévient que ça ne sera pas facile à entendre. Cette dernière prend un air un peu plus sérieux et un peu moins niais de ce fait.
Très expressive, Setsuka ouvrit tantôt de grands yeux, ou la bouche, ou hochait de la tête avec intérêt durant son récit.
Cette histoire est des plus rocambolesques. Un Dieu malfaisant nommé Demigra avait enlevé plusieurs personnes pour les enfermer dans un jeu glauque. En plus, il a le pouvoir de changer l’espèce d’une personne ! Et forcément, Scalieco ne pouvait en parler qu’avec rage et désespoir. Cela fit sursauter l'autochtone à plusieurs reprises durant ses explications. Le fait qu’il soit si virulent dans sa manière de s’exprimer. C’est tout à fait justifié, mais ça n’en reste pas moins prenant !
“Je suis convaincue que Scalio est un homme bien.” dit-elle simplement, au moment opportun lorsque Scalieco justifia les actions mauvaises de son prédécesseur.
C’est aussi une manière pour elle de garder cette vérité en tête afin de ne pas perdre pieds durant ses explications. Parce que l’histoire devient de plus en plus sombre. Il ne faut pas qu’elle perde de vue que Scalio est un type bien malgré tout ça.
Setsuka essaie sincèrement de garder un air calme et à l’écoute. Mais elle est tant expressive que son visage se déforme à chaque coup dur du récit.
Ses yeux se plissent de douleur en imaginant les scènes. En imaginant la souffrance mentale et la perte de contrôle de son propre corps, de ses propres actions. Du fait de devenir spectateur dans un corps qui n’est plus nôtre. D’être tiraillé par la faim. D’être forcé d’aimer quelqu’un qui est malade mental. De voir des gens s’entre-tuer dans des conditions crasseuses et cruelles.
Elle avait envie de demander pourquoi ceci, pourquoi cela. Mais ses questions s’évanouirent aussi vite qu’elles étaient venu. Sa curiosité s’arrêtait là où les choses devenaient malsaines. En fait, il n’y avait nul besoin d’éclaircir les zones d’ombres de cette histoire abjecte.
Il y eut ce pic de terreur dans l’affaire. Lorsqu’il affirma succinctement que Scalio avait dévoré un autre être humanoïde. Qu’il avait partagé ce festin avec la personne psychopathe qu’il avait été forcé d’aimer. Puis qu’il s’était fait tuer à son tour, tranché en deux comme un vulgaire bout de viande.
Ces images, à s’imaginer malgré soi durant le déroulement des mémoires de Scalio, étaient si pénibles pour la Göranienne que celle-ci détourna le visage et le regard, pressant une main contre sa bouche et l’autre contre son estomac noué. Du liquide lacrymal s’était accumulé au bord de ses yeux maintenant clos.
Cette idée que plusieurs univers existent était toujours dure à avaler. Déjà, cela ne faisait que trois ou quatre mois que Setsuka avait découvert le monde en dehors de la planète Görana. Donc, savoir qu’en plus il existe carrément d’autres mondes… Un univers étant déjà infiniment vaste, avec toutes ses grandes galaxies ! Alors plusieurs mondes… comment un cerveau pouvait-il réellement assimiler cette réalité ?
Setsuka avait déjà entendu parler de l’au-delà. Plusieurs personnes connues étaient revenu d’entre les morts plus d’une fois. Cela dit, elle ne pensait pas de son côté qu’elle irait dans l’endroit où vont en général les autres gens de ce monde. C’était à cause de ses propres croyances.
Quoi qu’il en soit, cet endroit nommé néant semblait avoir été le clou pour rendre barjo Scalio. Ce dernier était devenu intransigeant, impitoyable. Ce qu’il avait enduré justifiait sa psychose.
Ce fameux Demigra semble vraiment avoir une dent contre Scalio. Puisqu’il est venu se mêler des affaires de celui-ci avec le fameux Garou. Cette histoire est sans queue ni tête pour la Göranienne, qui n’arrive pas à comprendre les motivations du dieu en question.
Celle-ci avait terminé d’écouter son ami avec une main à plat contre son front, le coude appuyé contre l’une de ses jambes relevée vers elle. L’autochtone avait changé de position à plusieurs reprises, ne sachant plus comment se mettre en écoutant ces visions horrifiques qu’il dépeignait.
Setsuka avait comprit qu’Auros était accompagné par un ange. Elle ne sait pas ce que c’est, mais la question sera pour plus tard.
Pour une fois, elle est sans voix. Elle aimerait bien savoir quoi dire, mais que dire face à une histoire pareille ?
Ce dernier poursuit en la rassurant sur le fait qu’il la considérait déjà comme une amie. Cela fit, pratiquement instantanément, apparaître de nouveau le sourire sincère et agréable qu’arborait Setsuka dans ce genre de circonstance touchante.
“Je suis contente que ça soit le cas.”
Elle eut du mal à prononcer cette simple phrase. Setsuka s’était retenue de pleurer tout du long. Pas par fierté, mais par égard envers Scalieco. C’était lui qui avait enduré tout cela, et verser des larmes alors qu’il était toujours là, en vie, qu’il se battait, ce serait faire passer le mauvais message. Alors elle se devait d’être aussi forte que lui !
Un silence s’installe quelques instants. Suffisamment longtemps pour que son ami se soit assoupi.
Celle-ci dépose la couverture en larges feuilles sur Scalieco et le borde correctement. Setsuka s’adosse contre la paroie rocheuse derrière elle, puis déplace consciencieusement son copain de sorte à ce que son crâne se retrouve sur ses cuisses. Cette dernière lui caresse tendrement les cheveux. Sa queue de singe vient s’entrelacer avec celle de Scalieco. Peut-être ne s’était-il pas tant trompé que cela en faisant la liaison entre l’idée d’une mère bienveillante et Setsuka, aux premiers abords.
Elle finit par s’endormir à son tour.
Un peu plus tard...
La Göranienne se lève sans un bruit et s’engouffre dans la végétation alentour, en quête de gibier. Il faut savoir que Setsuka, qui comprend donc les animaux et les créatures fantastiques comme les golems, les élémentaires, etc. chasse pour manger uniquement, et ne chasse que les animaux qui terrorisent et tuent les autres par plaisir.
Son odorat, son ouïe et surtout sa vue sont particulièrement développé grâce au fait qu’elle ait toujours chassé durant sa vie. De ce fait, elle possède quelques avantages et connaissances non-négligeable en matière de traque.
Cette dernière revint donc une dizaine de minutes plus tard avec un gros dinosaure sur le dos. Le bougre devait être très lourd, mais pour une saiyan cela n’était pas grand chose.
L’autochtone dépose avec la plus grande attention l’animal mort, lentement, au sol pour ne pas réveiller son partenaire.
Ensuite, elle commence à construire tout un abris avec du bois mort, mais utilisable, et des ressources affiliées. Tout ça autours de Scalieco pendant qu’il dort, et avec la discrétion d’un ninja. Ce qui n’est pas son truc d’être discrète habituellement !
L’étrangère monte un véritable petit camp douillet pendant le sommeil de son copain. Il y a un feu de camp avec leur futur énorme dîner à côté, un abris avec une toiture tout autours de Scalieco. Et là, Setsuka vient de confectionner une bassine à même dans de la pierre.
à l’intérieur elle y dispose des ingrédients pour créer un liquide lavant. En somme, du savon dilué dans de l’eau claire. Elle a fabriqué des gants en fibres et en coton. Notons qu’elle a tissé des grandes serviettes à base de fibres également. Cela pourra servir plus tard.
Ses aptitudes de survie sont très développées. Setsuka est capable de survivre dans des conditions très rudes.
Cette dernière vient s’asseoir en tailleur près du feu de camp, non loin de son ami. Elle commence à dépecer le dinosaure qu’elle a vaincu.
Dans son esprit, elle se pose encore bien des questions. Qu’a vécu Boneco de son vivant, quant à lui ? Est-ce que, en tant que Scalieco, tu désires toujours combattre Garou ? Et que comptes-tu faire par rapport à ce Demigra ? Atteindre un Dieu paraît impossible !
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Dim 26 Juil 2020 - 23:07
Bon sang, qu'est-ce qui m'a pris de parler autant ? Retracer les récents événements de la sorte m'avait donné l'impression de les revivre, tandis que Setsuka assistait à tout cela bien sagement, m'offrant une oreille attentive là où je n'en cherchais pas... Pourtant, quel bien ça pouvait faire, de se sentir écouter. Elle aussi en avait vécu des aventures, cette espiègle sauvageonne aux nombreux "copains" comme elle aimait les appeler. Moi dont l'existence ne rimait qu'à combattre, j'étais fatigué. Peut-être était-ce la l'héritage éreintant des deux vies ayant précédées la mienne, ou bien simplement ma faiblesse dissimulée qui finissait par surgir, mais je fus emporté par le sommeil. A quoi pouvait ressembler mes rêves ?
Je pouvais sentir une sensation familière, me rappelant de vagues souvenirs, ceux d'un autre temps, d'une autre vie. Cette friction entre ma queue de singe et celle de la femme qui m'avait mis au monde, la féroce combattante me tenant dans ses bras alors que notre foyer était en flamme. Une silhouette sur laquelle je ne parvenais plus à mettre de visage depuis bien longtemps nous faisait signe de le suivre, s'enfuyant à travers les flammes qui ravageaient la planète toute entière. C'était ces mêmes souvenirs qui, sans cesse, avaient guidés mes actes par le passé. Ces yeux de braises qui avaient hantés nombre de mes cauchemars, cette silhouette reptilienne arrachant la vie à celle qui avait combattu pour sauver la mienne... Un héritage dont je me serais bien passé, mais qui faisait de moi ce que j'étais. Si seulement l’héritage de Scalio pouvait être meilleur, mais lui c’était un enchaînement de catastrophes. Purée, seulement le fait d’imaginer que j’ai failli me faire vendre, ou voir tous mes amis dans l’armée mourir un à un pendant une guerre sanglante… Enfin, j’emplois “je”, mais ce ne sont pas les souvenirs que “je” me suis fait. Mon héritage pourrait être vraiment bad-ass: “Né pour devenir l’être ultime et affronter des ennemis exceptionnellement puissants, et surtout, des dieux.”
Ouais, si on omets les détails comme moi me prenant une déroulée des enfers par l’un des dis dieux, ça passe comme héritage en vrai! Je peux cependant que rêver du moment où je lui ferais mordre la poussière. Je peux comprendre ses intentions, après tout il est vrai que son peuple a été cible d’un massacre gratuit...dont Scalio avait fait parti malgré lui… Mais ce dieu, il s’en branle en vérité. Quoi de mieux qu’une invasion de son égo pour commencer la conquête d’un autre univers? Quoi de mieux qu’une nana pour lui cacher la vérité ? Quoi de mieux qu’une grosse mytho pour l’inciter à continuer ses plans de conquêtes ? Putain, autant le mec en soi est fautif, mais cette femme tourne pas rond non plus. Mes “pensées” étaient toutes réunis à l’unisson pour déclarer la guerre à Auros, mais à ce moment Morphée a décidé de se tirer et donc j’entamais le procédé du réveil. Et ce qui m’attendait au réveil était...
Je dois être encore en train de rêver haha, il y a quelques heures il y avait pas de semblant de civilisation ici, ‘ s’est passé quoi là ? Je reniflais, une odeur de viande grillée comme je n’en avais pas sentis depuis des lustres. Un filet de bave s’échappa d’entre mes lèves, que j’essuyais en hâte avant de me relever d’un coup. Il faisait jour désormais, j’avais dû dormir un bon bout. Plus étrange encore, je remarquais que j’avais retrouvé l’usage de mes jambes. Si elles étaient encore engourdies, aussi bien par les blessures que la drogue de Setsuka, ces longues heures de sommeils avaient fait leur office.
”Hoy’. C’est du jolie gibiet que t’as chassé là, tu permets ?”
Question rhétorique que celle-ci, je me permettais bien évidemment de me joindre à ma camarade autour du feu, attrapant un morceau de viande avant de l’engloutir tout entier.
”Oh… Mounch… Bordel… Gloups… C’que ça fait du bien.”
Ainsi j’engloutissais des kilos et des kilos de cette viande finement cuite, ne m’arrêtant qu’une fois ma bedaine bien gonflée. Je m’allongeais ensuite, soufflant de plaisir. De cette manière, j’en profitais pour balader mon regard sur le campement qu’avait assemblé Setsuka, sifflant en réalisant encore un fois tout le travail accompli.
”Franchement, des souvenirs que j’ai, jamais vu un tel talent. T’as appris à faire tout ce merdier toute seule ? Même à l’armée, Scalio faisait pas la moitié de c’que t’as réussi à nous pondre.”
Prenant le temps de digérer, du moins attendant que mon estomac se décharge d’un peu de son poids, j’effectuais une roulade pour me relever en un bond. Posant mes poings sur les hanches, j’inspirais longuement avant de toiser la jeune Saiyan de ma hauteur.
”Allez, fini la sieste ! On avait parlé d’entraînement non ? Bah j’pense qu’il est bien temps de cramer un peu toute l’énergie ingurgité. Premièrement, j’pense qu’il serait bon de te montrer à quel point la différence de niveau entre Auros et nous… Et toi… Est énorme. Parce que tu peux me croire sur parole, t’es vraiment pas prête.”
Prenant un appuie solide, je dressais mes poings à hauteur d’épaules en commençant à libérer mon énergie. L’air ne tarda pas à se charger en électricité, des crépitements et arcs électriques se formant tout autour de nous. Soudain, dans un hurlement bref, je libérais la puissance du Super Saiyan 2.
Une terrible bourrasque naquit de cette transformation, non pas suffisante à bousculer le campement solidement bâti par la trappeuse, mais assez violente pour balayer les plantes et les herbes qui nous entouraient. Mon regard, bien plus froid désormais, fixait cette dernière intensément.
”C’est parti.”
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Mer 5 Aoû 2020 - 15:45
Au crépuscule, l'agonie
La Göranienne dépèce sa proie vaincu, puis le découpe en morceaux généreux. Dans l’entrefait, son ami se retire des bras de morphée. L’expression qu’il arbore fait sourire Setsuka : c’est toujours appréciable de surprendre quelqu’un par des talents qu’il ne nous soupçonne pas !
“Coucou ! Voui, c’était un dinosaure cruel de son vivant. Il mérite donc d’être notre repas ! Sers-toi donc !”
L’autochtone se sent satisfaite en voyant l’air béat de Scalieco durant le repas. Elle aussi mange bien, mais juste ce qu’il faut. Ce qui est tout le contraire de ses congénères saiyans, qui mangent bien au-delà de ce qu’ils devraient en général. Setsuka ne supporte de toute façon pas de se sentir ballonnée.
Ses joues virent au rouge lorsqu’elle comprend que ce sifflement soudain est à son attention. Elle met ses mains grandes ouvertes devant elle et les secoue de gauche à droite pour signifier que ce n’est pas grand chose.
“C’est vraiment la base de ce que l’on apprend chez les lamia, alors je n’ai pas vraiment de mérite ! C’est primordial car, sur Görana, on fait un voyage à travers la planète à ses quinze ans. Ce voyage dure plusieurs années, et on y rencontre les autres peuples de la planète, on apprend à survivre seul dans des climats hostiles, on découvre des ruines de lieux antiques… C’est très enrichissant, ça ouvre l’esprit et les chakras ! C’est en voyageant que j’ai acquis la majorité de mes compétences ! Après tout, on apprend toujours de tout et de tout le monde.”
Son enthousiasme naturel resurgit lors de son récit. La tête pleine de souvenirs, elle puise dans ceux-ci pour se galvaniser. Les temps sont durs, et il faut savoir se raccrocher à d’heureuses mémoires et de l’espoir pour avancer.
“Je peux t’apprendre quelques trucs si tu veux un de ces quatre ! Vu que tu as le savoir de Scalio, et qu’il a déjà un certain niveau grâce à son passage dans l’armée, ton apprentissage serait facilité !”
La joyeuse petite saiyan s’étire après avoir ingurgité son dernier morceau de viande, plus lente que son homologue pour se nourrir. Celui-ci se redresse par ailleurs peu de temps après.
Celui-ci veut déjà s’entraîner. Cette dernière fronce les sourcils d’un air inquiet. Il possède de sérieuses blessures, et il risque de les rouvrir en passant tout de suite à l’action. Cependant, avant que la Göranienne ne puisse ouvrir la bouche, l’aura de son ami explose d’un coup et se répand autours de lui. Ses cheveux deviennent blonds, chatoyants, et ses yeux changent de couleur.
La bouche entrouverte de Setsuka le reste un moment alors qu’elle observe ce changement soudain.
“Ooooh ! Tu maîtrises cette forme ! J’en ai beaucoup entendu parlé durant mon séjour sur la planète des nôtres ! Mais il paraît que seul des êtres d’exception peuvent avoir accès au panel de transformations saiyan ! J'en ai vu une bizarre en combattant Pythar d'ailleurs, mais lui il avait les cheveux bleus et je ne ressentais plus son aura !”
La Göranienne se relève précipitamment. Elle s’approche de Scalieco, visiblement pas encore prête à engager l’entraîner. Celle-ci l’observe de plus près. Certainement pas comme une bête curieuse, mais avec admiration.
“Maintenant tu as des yeux d’une couleur claire, comme moi !! Alors que tout le monde sur Vegeta m’a dit que c’est une tare génétique !”
S’exclame t-elle inopinément avec un grand sourire.
“Je suis impressionnée, mais en même temps ça ne m’étonne pas que le successeur de Scalio soit un être assez fantastique pour devenir un super saiyan.”
Cette dernière, après l’avoir analysé encore quelques instants recule à bonne distance. Elle prend un air un peu plus sérieux, ce qui ne lui est pas vraiment habituel.
“Bon, n’empêche que ce n’est pas très malin de s’entraîner tout de suite. Je te préviens, tes blessures vont très probablement se rouvrir. Tu te sens peut-être en forme, mais tu es censé être en convalescence encore quelques jours.”
En voyant l’air certainement impatient de Scalieco, celle-ci ajoute :
“Tu es prévenu !”
Un sourire gagne à nouveau son visage. Cette dernière s’élance alors joyeusement dans le combat qui l’attend.
Le zanzoken lui permet d’appuyer sa vélocité en donnant l’illusion qu’elle se trouve à un endroit où Setsuka n’est déjà plus. La force brute n’est pas la compétence la plus développée chez la Göranienne : c’est plutôt une “reine de l’évasion” et des prises. Elle attaque puis s’évapore. Un coup vous la voyez sur votre droite, mais dans la réalité cette dernière est dans votre dos. Une vraie mouche !
De ce fait, la Göranienne se retrouve en un clin d’oeil à glisser entre les jambes de Scalieco dans un dérapage maîtrisé ! Ses yeux se mettent à briller.
Elle l’attrape par la jambe gauche en appuyant comme un bourrin sur sa plaie encore douloureuse à ce niveau - avec un air de "je t'avais prévenu éh oh !!" dans les yeux - tout en passant entre les jambes de Scalieco. Le but de la manœuvre est, à son issue, de tirer d'un coup sec sur la jambe prisonnière pour faire culbuter la victime vers l'avant - ce que l'autochtone fait.
La Göranienne se redresse en faisant volte-face une fois dans le dos de son ami et après avoir relâché sa jambe, et de ses yeux étincelants sortent un rayon éblouissant qui veut venir percuter la colonne vertébrale du super saiyan 2.
Après une pirouette tout en souplesse pour prendre un peu de distance, la lionne fait un court sprint qui se termine en un prodigieux saut. Ce dernier l’amène sur les épaules de son adversaire, et immédiatement ses cuisses s’enroulent tel un habile serpent autours de son cou.
Setsuka tend les mains devant elle, et la terre se met à bouillonner sous les pieds de Scalieco. Le terrain devient de la boue, semblable à du sable mouvant. Rapidement, les membres inférieurs du combattant fusionné devraient donc se retrouver coincés dans le parterre piégé.
Ses cuisses, pendant ce temps, exercent une pression sur sa nuque, la globalité de son cou, mais aussi sur sa bosse de bison, ce qui force certainement son opposant à se tortiller voir à ployer le genou pour ne pas finir rapidement étouffé !
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Sam 8 Aoû 2020 - 2:13
Setsuka était bien différente de nos congénères, et si elle s'était débarrassée de cette queue de singe j'aurais eu grand mal à la reconnaître comme Saiyan. Néanmoins, c'était peut-être pour le mieux, puisque son caractère n'avait rien à envié aux nôtres. Comme je m'en doutais, l'idée de s'échanger quelques coups aussi tôt dans ma convalescence ne semblait pas plaire à celle en charge de mes soins. C'était sans compter le sang guerrier qui coulait dans ses veines, et qui, si ce n'était mon entêtement, avait fini par la convaincre de se laisser tenter. La qualité de son traitement se reflétait dors et déjà dans ma capacité à me transformer, revêtant sans mal ma forme la plus puissante. Si mon énergie demeurait significativement faible comparé à ce que j'avais été capable de fournir face au tyran, il n'en restait pas moins intimidant. J'haussais les sourcils toutefois, alors qu'elle s'avançait pour mieux m'inspecter. Le Super Saiyan 2 ne lui était pas inconnu, paraissait-il qu'elle avait observé d'autres de nos transformations par le biais de ses amis Saiyans. Son tour d'inspection terminé, la jeune femme ne se priva pas d'éloges à mon égard avant de m'avertir concernant l'état de mes blessures. Je ricanais, avant de prendre une position défensive et la toiser intensément, relevant le doigt pour lui faire signe d'approcher.
"C'est pas malin comme tu dis, alors viens donc profiter de ma naïveté et approches."
Lui lançais-je sur un ton confiant, impatient à l'idée de voir ce qu'elle avait dans le ventre. Peut-être avait-elle apprise deux-trois techniques intéressantes aux côtés de son Pythar. Elle ne comptait pas se faire prier. D'un bond, elle fusait dans ma direction en ligne droite. La sauvageonne était rapide, mais sa vitesse était encore bien loin d'échapper à mes capacités de perceptions. Une pareille attaque frontale laissait la porte ouverte à une riposte directe et intransigeante, mais sûrement en était-elle consciente. Je pris une demi-seconde pour me rendre compte que l'adversaire que j'observais n'était plus qu'une image rémanente, réagissant ainsi une autre demi-seconde trop tard pour l'empêcher de glisser entre mes jambes. La maligne ne s'y trompait pas et avait décidé de ne pas me faire de cadeau, agrippant sans retenue l'une des plaies qui décoraient mes jambes. Je serrais les dents pour retenir un cri d'agonie parsemé d'injures, tandis qu'elle achevait son mouvement en tirant un coup sec pour me faire basculer. Manquant de m'écraser face contre terre, j'arrêtais ma chute en posant ma main droite à terre et reprenait rapidement mes appuies. Me retournant aussitôt, je ne dû réagir rapidement à l'attaque qui suivait. Brandissant ma main gauche face à mon visage, je laissais s'écraser le rayon destiné à mon échine contre ma paume.
"Outcheeeuuh... Tu n’y vas pas de main morte.... Heureusement pour toi !"
Le style de combat de Setsuka tranchait véritablement avec le miens, tout comme celui d'Auros et des nombreux adversaires que j'avais pu rencontrer jusqu'ici. Ne se reposant pas sur une force brute colossale, celle-ci faisait fi de cette dernière pour orienter ses assauts de manière à surprendre et surmener son adversaire. J'esquissais un sourire en coin en utilisant ma paume ouverte pour libérer une charge de ki à bout portant alors qu'elle s'était élancé de nouveau. Bien évidemment, l'acrobate esquiva sans mal le projectile en effectuant un saut majestueux. L'instant d'après, elle s'installait confortablement autour de ma nuque en prenant soin de m'étouffer à l'aide de ses puissantes jambes. Lorsque je voulu bondir pour me servir de cette position contre elle, je me rendais compte que mes jambes étaient embourbées dans un sol anormalement boueux. Combien de tours du genre avait-elle en réserve ? Grognant, je tirais du mieux que je le pouvais pour lutter contre la pression qu'elle imposait à ma gorge, avant de me résoudre à envoyer la patate à mon tour.
Mes veines se mirent soudainement à gonfler alors que je déployais mon [ BLITZ ], l'onde de choc libérée par son activation suffisante à balayer la substance visqueuse qui entravait mes mouvements. Empêchant dans le même temps la combattante d'en profiter pour s'échapper, j'avais maintenu fermement ses jambes de manière à ce qu'elle ne quitte pas son poste malgré la déferlante d'énergie. Ma grimace suffocante se transforma en rictus amusé alors que j'enfonçais soudainement deux doigts pour chaque main dans ses obliques avant de les remuer frénétiquement. Cette technique ridicule était si désagréable qu'elle provoquait un mélange de douleur et de chatouille bien souvent insoutenables chez les adversaires capable d'en ressentir les effets... Et j'étais persuadé que la jolie Setsuka était loin de rester impassible face à pareille torture. Qu'elle finisse par lâcher prise ou non, j'attrapais ensuite ses bras pour l'envoyer valser à mes pieds et l'écraser plus brutalement cette fois contre le sol encore ramolli par sa technique.
"'tention j'te conseille de l'esquiver."
Affirmais-je en levant le poing, l'abaissant soudainement pour qu'il vienne frapper de toutes ses forces à l'emplacement de cette adversaire sournoise. Le sol boueux absorba le choc en surface, mais l'on pouvait entendre la terre se fracasser et se fissurer dans les profondeurs, tandis que certaines de ces fissures naquirent le long de la rivière qui jonchait notre camp. Je me redressais, retirant fermement le poing de l'impact, attendant de voir ce qu'il était advenu de la sauvageonne.
"Allez allez, impressionnes-moi !"
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Sam 8 Aoû 2020 - 17:21
Au crépuscule, l'agonie
Setsuka ne peut avoir conscience de la puissance de son adversaire. Tout du moins, pas en ce début de match.
Bien qu’il ai expliqué qu’il soit né de la fusion de deux êtres, la Göranienne ne s’imagine pas pour autant que sa force puisse être autant décuplée qu’elle l’est. C’est aussi pour cela que son étonnement n’en fut que plus grand lorsqu’elle le vit sous sa forme de super saiyan 2.
Un “nouveau-né” avec un tel niveau ? Il y a de quoi être surpris ! Et puis, tout ce concept de fusion-là est totalement étranger à l’autochtone. La fusion des êtres sur Görana n’a rien à voir !
Notre petite chasseuse n’est donc pas au bout de ses peines avec ce début de combat qui cogne brutalement d’entrée ! Rien que part la transformation extraordinaire de son adversaire.
Son adversaire, robuste et assuré dans ses manoeuvres, encaisse ses premières offensives. Bien qu’il se soit fait berné, on sent qu’il a confiance en ses capacités. Scalieco est nimbé d’une aura de témérité qui est intimidante. Cela dit, le contact du rayon boréal de la Göranienne dans la paume de main de son ami lui a fait tiré un “outcheuh” tout drôle ! Du coup, la sauvageonne avait laissé échapper un petit ricanement sur le coup.
Mais cette bonne volonté, cette joie de combattre qui l’anime va vite se tasser.
La charge de KI qui la frôla de près lors de son saut agile fut le premier indicateur. Elle n’était pas passée loin, et le feu ardent qui se dégageait de cette simple vague d’énergie était anormale. Cela interpella la combattante, mais pour autant elle se devait d’être concentrée pour réussir sa stratégie actuelle.
Sa mise en place maîtrisée sur les épaules de son ami lui assurait une posture des plus efficaces pour l’étouffer entre ses muscles abducteurs, entre autre. La petite futée s’était assurée que le saiyan ne puisse pas bouger alors qu’il subissait cet étranglement.
C’était sans compter sur une augmentation soudaine de la masse de Scalieco, ce qui lui permit de se dégager du terrain boueux. Une énergie redoutable se dégagea de lui à cet instant, ce qui fit trembler les membres de la Göranienne à son insu.
Un nouvel indice qui lui mit la puce à l’oreille : sa force semble dépasser celle de Pythar lors de son affrontement contre ce dernier. Mais comment est-ce seulement possible ? !
Secouant la tête pour chasser ses pensées parasites, Setsuka tente de s’élancer vers l’arrière, afin de se réceptionner sur les mains et faire une gracieuse roue pour s’éloigner de son opposant. Cependant, il exerce une pression telle sur les jambes de l’autochtone que cette dernière ne peut s’extirper de cette position qui la rend maintenant vulnérable.
à l’instar de ceux d’un certain kryptonien, ses yeux se mettent à luir. Elle croit que brûler les doigts de son concurrent est une bonne option pour qu’il la libère de son emprise.
Toutefois, avant qu’elle ne puisse agir, Scalieco glisse habilement ses mains de ses cuisses jusqu’aux côtes de Setsuka. Ce dernier agite son index et son majeur frénétiquement pour la chatouiller, et l’effet est immédiat.
“HIIIIIIIIIIIIH HIHIHIIIII ! NOOOOOOOOOOOOON !!!”
Setsuka éclate d’un rire sonore qu’on ne lui avait jamais connu auparavant ! Sa queue de singe fouette violemment et de manière incontrôlée le dos de Scalieco en conséquence.
Il peut se rendre compte à cet instant que la queue de singe de Setsuka possède une force au-dessus de la moyenne. Cela s’explique par le fait que cette dernière l’utilise au quotidien, et notamment en combat rapproché. D’ailleurs, elle soulève des charges lourdes avec celle-ci. Comme lorsque l’étrangère se déplace dans les arbres : celle-ci se suspend régulièrement à sa queue de singe, alors que Setsuka pèse environ soixante-cinq kilos.
“C’EST DE LA TRICHIIIIIHIHIHHIIII !!!!”
La sauvageonne se tortille dans tous les sens, ses petits doigts recouvrant ceux de Scalieco pour essayer de l’empêcher de continuer. Impossible d’arracher ces doigts maudits qui lui font subir l’une des pires tortures !
“VIRES TES… HIHIHI !!... GROS… HIIIIIIIIH…. !... DOIGTS… HUHUHI… DE Là !!!!!!! HIHIHIHIHIHI HUHU!”
Ses yeux cessent d’étinceler. Le brillant doigté de son homologue saiyan interrompt son attaque ! à la place, des petites larmes se nichent aux coins des yeux de l’autochtone.
Les mains de la guerrière s’accrochent, en réaction, dans la chevelure de son copain. Ses doigts entremêlés dans ses cheveux tirent convulsivement sur ceux-ci, alors que son rire résonne dans la forêt alentours. Les talons de ses pieds frappent furieusement aussi, de leur côté, le torse de son agresseur. Ce moment de calvaire, parsemé de légèreté, touche à sa fin aussitôt que Setsuka se fait agripper par les bras. Elle est loin de s’attendre à ce qui va lui arriver.
Son dos se fait fracasser contre le sol. La chute est si brutale que cela lui coupe le souffle, elle ouvre donc la bouche pour crier sa douleur mais rien ne peut sortir.
*Il est bel et bien plus puissant que Pythar ! Comment…. ? !*
Cette phrase résonne dans son for intérieur alors que ses yeux s’ouvrent en grand. Cette manoeuvre n’a dans l’âme rien de bien compliqué, pourtant la recevoir de la part de Scalieco est diablement particulier !
Sa force est telle qu’un véritable festival de douleurs s’empare du corps de l’étrangère. En particulier sur l’arrière de son corps, mais le choc nerveux est si grand qu’il se répercute dans l’ensemble de celui-ci.
*Je dois absolument trouver son point faible… !*
C’est notamment le muscle du grand dorsal qui morfle, mais l’intégralité du dos se fait également atteindre par une sorte de paralysie couplée à une sensation de brûlure intense. Les longues secondes durant lesquelles elle ne peut toujours pas exprimer oralement sa souffrance semblent durer une éternité. Les petites larmes qui s’étaient accumulées aux coins de ses yeux se mirent à couler sur ses joues rougies par la violence de l’impact.
*Je m’en souviens maintenant !... oui, je sais où frapper pour le stopper !*
Le goût désagréable du sang dans sa bouche s’accumule : elle s’est mordue la langue pendant sa dégringolade barbare contre le sol. Et pourtant... heureusement pour la Göranienne, la terre est encore amollie !
L’esprit de la Terre, en réaction, se met à bouillir, à s’agiter autours d’eux.
Setsuka ne peut pas lui hurler de s’arrêter alors qu’il brandit le poing. Sa capacité respiratoire revient trop lentement.
*Je vais mourir !!!!!*
Cette pensée critique embroche son âme. De grosses larmes brouillent sa vision. Pris de spasmes, son corps traduit le fait qu’elle est terrorisée.
Prise de panique, elle use de toutes ses ressources disponibles pour tenter de se protéger de ce coup meurtrier. Son corps se nimbe d’une aura bleue clair formant un bouclier protecteur arrondi. De plus, une partie de la terre s’interpose en formant un dôme terreux habillé de piques à l’endroit où se dirige le poing. Le reste du terrain continue de convulser sous Setsuka.
Le poing s’écrase sur la première couche de défense, la terre. Cette dernière se fait éclatée en petits morceaux au bout d’une demie-seconde de contact. Le poing s’abat par la suite sur l’aura bestiale de Setsuka, c’est à dire son deuxième bouclier, plus puissant.
Au moment où le coup touche le bouclier, une bourrasque de vent digne d’une tempête est soulevée par cette très grande accumulation d’énergie au même endroit. Remuant ciel et terre, propageant d’abasourdissantes vibrations dans le terrain, une épaisse couche terreuse se soulève, gâchant la vue des deux partenaires de combat l’un sur l’autre.
La protection semble donner plus de résistance face au poing cependant, mais elle finit à son tour par céder.
Craaaaaaaac
Ce son sourd fait fuir les oiseaux alentours. à cause de la pauvreté de la visibilité, ceci dit, l’on ne sait pas exactement ce qu’il est advenu de Setsuka. Celle-ci est épouvanté à l’idée qu’il enchaîne sur une autre offensive.
C’est mue par son instinct de survie que cette dernière agit, sous la dernière phrase pleine de raillerie de son compère.
Sous les pieds de Scalieco, la terre se met inopinément à gronder. L’instant d’après, un poing tendu en surgit. Ce poing fermement résolu à atteindre son but est destiné à entrer en collision avec les testicules de son ami. C’est le point faible le efficace qu’elle lui a trouvé, en se souvenant de son coup de fessier maladroit dans les parties génitales de Scalio à l’époque.
Tout le corps de Setsuka sort progressivement de sous la terre. En effet, le terrain qui remuait tant tout à l’heure sous l’autochtone avait fini par l’engloutir entièrement. D’une part pour mieux l’aider à s’extirper de la situation mortelle précédente, et de l’autre pour l’appuyer dans cette attaque surprise désespérée.
Que le coup ait percé ou non, Setsuka, comme une bête sauvage que l’on pousse dans ses derniers retranchements, s’accroche par la suite de toutes ses forces à la queue de singe de Scalieco et tire brutalement dessus. Dans son élan, la guerrière tombe à genoux au sol.
“ARRÊTES-TOI SCALIECO !”
On sent que quelque chose dans sa voix gêne la clarté de ce qu’elle dit. Le sang qui s’est embourbé dans sa gorge et dans sa bouche lui fait défaut.
La Göranienne lâche la queue de singe de son partenaire, et brusquement elle jette son lest sur le sol. Plusieurs secondes durant, son sang bouillonnant, qui se déverse hors de son corps, consume la chair de son gosier au passage. Les larmes, générées par l’intense supplie qu’elle subit, ne cessent de dégringoler sur son visage tourmenté.
Après cet épisode des plus tortueux, Setsuka réussit à pivoter douloureusement son buste vers son ami. Si la chasseuse avait été un prédateur, un animal, ses pupilles seraient actuellement rétrécit, signe que celle-ci se sent toujours acculée. L’angoisse et l’épouvante marque son regard autant que son visage lorsqu’elle plante ses yeux dans les siens.
“Tu as failli me tuer !”
En disant cela, elle attrape son bras gauche avec son bras droit en serrant les dents. Son épaule gauche est déboîtée. Son os, le radius, est affreusement sorti de sous sa peau. Il est à l’air libre. Une partie de l’os est d’ailleurs brisée au bout. Ses côtes du côté gauche sont visiblement bien amochées également. Il n’y a plus de tissu à cet endroit, et un gigantesque bleu-violet recouvre la zone.
Malgré la protection du dôme de terre, plus celui de sa barrière protectrice, les dégâts sont monstrueux.
Les vomissements reprennent quelques instants, dans les larmes qui commencent à se calmer bien que la souffrance soit toujours prononcée.
Exténuée, Setsuka reste à genoux et reprend faiblement sa respiration.
“Je pense que j’ai compris le message concernant Auros. Ce n’est pas en m’ôtant la vie que je vais être utile ! Alors, s’il te plaît, détransformes-toi !”
La terre sous Setsuka forme une plateforme qui la déplace jusqu’au courant d’eau. Celle-ci se rince la bouche à plusieurs reprises, frénétiquement, alors que ses yeux cernés et grand ouvert n’arrivent pas à se détacher du reflet de son corps brisé.
“Aides-moi à replacer mon épaule, s’il te plaît…”
Cette dernière regarde encore quelques secondes son reflet dans l’eau, avant de se redresser. Toujours à genoux, elle serre son seul poing en état et frappe le sol rageusement.
“... Je suis désolée de ne pas être à la hauteur ! Mais je vais tout faire pour le devenir !”
Celle-ci se retient d’éclater en sanglots. L'autochtone mord si fort sa lèvre inférieure que cette dernière en saigne. Le goût du sang, elle y est tant accoutumée depuis plusieurs longues minutes que cela ne change pas grand chose.
Elle s’assied en tailleur lorsque Scalieco arrive à son niveau, s’il accepte de l’aider à remettre en place son épaule.
Scalieco
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Ven 14 Aoû 2020 - 1:15
Setsuka semblait bien sensible à ma petite surprise, puisqu'elle s'était mise à hurler de toutes ses forces dans l'espoir que je lâche prise. Elle allait bien vite comprendre quel genre de guerrier impitoyable j'étais, et s'était alors mise à lutter comme elle le pouvait en gigotant dans tous les sens. Les quelques coups de queue qu'elle accorda à mon dos eurent toutefois le don de me surprendre, puisque l'un d'entres eux parvint à secouer ma cage thoracique suffisamment pour que mon souffle soit coupé l'espace d'un court instant. Cette simple constatation m'arracha un sourire en coin, qui ne dura pas longtemps puisque je me décidais à mettre fin à cette torture tandis qu'elle commençait à s'en prendre à mes cheveux. D'un geste abusivement brutal, je l'avais étalé au sol, avant d'armer un poing que je lui conseillais d'esquiver. Pour autant, je ne lui en laissais pas le temps. J'apercevais pourtant son visage crispé de douleur, ses lèvres se mouvoir pour prononcer des mots qui ne parvenaient pas à sortir... Ces larmes qui coulaient sur ces joues ne contenaient plus une once d'amusement. Son regard me suppliait d'arrêter, alors pourquoi continuais-je ? Pourquoi, en réponse à tous ses signes de détresse, je restais impassible et n'arrêtais pas mon coup ? Peut-être était-ce un moyen de passer mes nerfs, quand bien même elle était celle qui m'avait sauvé... Je disais vouloir lui porter une leçon, mais qu'avait-elle demandé ? Rien. C'était la triste réalité, mais c'était ainsi, elle allait devoir faire face à la mort et y survivre quoi qu'il lui en coûte.
Réagissant juste à temps, la sauvageonne parvenait à dresser une barrière suffisante à arrêter mon poing... Pour un temps du moins. L'impact resta d'une brutalité hors-norme, et mon attaque ne tarda pas à briser son rempart. Petit à petit, les couches qui séparait la guerrière effrayée de mon poing funeste furent détruite. Mon regard dur restait planté sur l'emplacement de ma cible, mes muscles contractés et mon poing serré, tout comme mes dents. A la place de cette bienfaitrice et camarade, j'imaginais le visage malsain de cette "ange" qui avait résisté sans mal à ma plus puissante frappe... Une offense qui semblait-il m'avait profondément marqué, et dont la frustration se retrouvait malheureusement dirigée vers la jeune Saiyan. Fronçant les sourcils de rage, j'enfonçais soudainement mon poing dans cette dernière couche, atteignant enfin ma cible... Ou ce qu'il en restait ? Setsuka avait disparue, me laissant planté dans ce sol ramolli qui cachait les profondeurs ravagées par ma colère. J'observais un long silence, réalisant doucement ce que je venais d'accomplir... Etait-elle... Non, je sentais encore son énergie. Elle était toute proche ! D'un geste vif, je dressais mon pieds droit sur ce poing qui surgissait des profondeurs pour atteindre mes parties intimes. Setsuka avait semble-t-il identifié l'un des points faible de la gente masculine, qu'elle disait ne pas bien connaître... Mais je partageais son expérience, Scalio en avait bien souffert.
"Oh que non, pas cette fois."
Lançais-je simplement, secrètement rassuré de constater qu'elle était encore en état de se battre. Je la voyais ensuite se glisser doucement dans mon dos, comprenant rapidement qu'elle visait le second point faible qui nous caractérisait nous autres Saiyan. Malheureusement pour elle, j'avais pallié à ce défaut depuis longtemps déj-... Hein ? Alors qu'elle avait réussi à agripper sa cible, je fus pris d'un léger vertige. Manquant de déchanter, j'enfonçais solidement mes pieds dans le sol en faisant mine de rien, attendant qu'elle relâche son étreinte. Qu'est-ce que...? C'était minime, mais son astuce avait fonctionné ? Je comprenais avec stupeur que si Boneco avait bel et bien entraîné sa queue de singe afin qu'elle ne lui pose plus de problèmes, semblait-il que les gênes de Scalio, n'ayant jamais eu à entraîner une queue qui n'a jamais poussé, avaient réintroduit le problème. Je soufflais, espérant que cette Setsuka au bout du rouleau n'ait pas pu constater cet instant de fébrilité. Une chance qu'elle ait été celle qui m'ait fait remarqué m'a faiblesse, puisqu'un autre aurait bien pu en profiter. Je me tournais alors pour faire face à la guerrière agonisante, qui ne semblait pas réaliser l'occasion qu'elle venait de louper. Elle m'accusait de l'avoir presque tuée... C'était un fait, qu'elle ait survécu à cette attaque dont la brutalité déraisonné ne lui était clairement pas destiné était un véritable miracle. Si je ne trahissais aucun signe d'apitoiement, je déglutissais tout de même difficilement en observant son état lamentable. Une partie de moi souffrait de mon acte, une anomalie d'opposition naissante à travers mon esprit fusionné, qui dura un court instant avant d'être balayée. C'était moche, mais j'avais mes raisons.
Tandis qu'elle me criait avoir compris le message, m'informant avec raison que la tuer n'allait pas me permettre d'en faire un alliée de choix, elle fit appelle à ses pouvoirs sur la terre pour atteindre la rivière. Sans mot dire, je m'avançais pour la rejoindre doucement, n'accédant pas pour autant à sa requête en gardant ma forme électrisée en état. Elle demandait mon aide pour soigner son bras, soutenant une réponse qui ne venait pas avant de frapper le sol fermement. Sa détermination n'était pas à prouvé, mais se morfondre de la sorte n'allait pas l'aider à avancer.
La question était froide, mais lourde de sens. C'était en effet à elle de trouver un moyen de devenir plus forte, et certainement pas à moi de forger son corps à coup de poings. Pour autant, c'était mon rôle de lui faire comprendre de quel genre d'ennemi il était question, et ce qu'elle devait être prête à mettre en jeu pour espérer pouvoir y faire face... Je ne la retenais pas, et ne comptais pas l'obliger à se battre à mes côtés, mais si elle souhaitait me prêter main forte alors il fallait la mettre en garde, qu'elle soit consciente des risques. Je fini par m'abaisser à son niveau posant une main sur son épaule encore en place en inspectant avec attention celle qui ne l'était plus.
"Bon, allonges-toi."
Portant un regard aux alentours, je trouvais rapidement un bout de bois suffisamment épais pour qu’il ne se brise pas entre ses dents. En effet, je lui tendais le bâton devant la bouche en lui faisant comprendre de mordre dedans. Ceci fait, je faisais appel à l’expérience de Scalio pour tâcher de réparer un tant soit peu les dégâts. Je commençais par placer son bras en position neutre, ne m’attardant pas sur les grimaces qui pouvaient naître sur son visage pour ne pas faire durer l’opération. J’étendais alors son avant-bras à 90° tout en plaçant ma main gauche sous son coude de manière à supporter le tout. Ma seconde main vint alors attraper la sienne en la serrant fermement, comme au bras de fer. On pouvait entendre le bois craquer sous la force de sa mâchoire, tandis que j’effectuais doucement une rotation du bras dans ma direction.
"Tsk."
Comprenant que le problème était plus grave que prévu, je passais à la seconde étape. Ainsi, je ramenais cette fois-ci son bras tout entier de façon à placer sa main derrière son crâne. Je fronçais les sourcils, ça ne fonctionnait pas. Il était donc temps de passer à l’étape supérieure, et bien que mouvoir son bras de cette façon lui procurait certainement davantage de douleur je comptais bien aller au bout du processus. Je bougeais à nouveau son bras pour faire en sorte que sa main touche son oreille gauche, faisant passer par dessus le visage dans la manoeuvre. Soudain, je sentis le spasme qui devait marquer la réussite de l’opération.
" Ça devrait être bon là, tu peux essayer de bouger tes doigts pour voir ?"
Annonçais-je doucement, avant de relâcher mon emprise sur son membre.
"Peut-être serait-il temps d'aller chercher ce produit miracle dont t'as parlé ton Pythar, si tu souhaites continuer tout du moins."
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Sam 22 Aoû 2020 - 14:08
Au crépuscule, l'agonie
La manoeuvre de détresse de Setsuka lui avait épargné une mort certaine. Bien qu’elle n’avait pu atteindre le point faible principal de son adversaire comme escompté, l’autochtone avait au moins réussi à le paralyser courtement en s’agrippant à sa queue de singe.
La réaction sèche de son ami lorsque ce dernier lui répond lui pince le coeur. Mais la chasseresse n’en montre rien. De toute façon, bien qu’il l’ait réfrigérée avec ce commentaire proche du mépris, sa rancoeur ne peut être lisible : la guerrière est de toute façon déjà déconfite d’apparence. Des larmes aux coins de ses mirettes cernées, ces mêmes yeux rougis tout comme ses joues et un teint pâle.
“J’ai entendu parlé de guerriers aux pouvoirs divins. Des êtres capable de rivaliser avec des dieux. Ce sont des histoires qui se racontent chez les terriens, en tout cas. Il paraît que le grand tyran Majin Vegeta est capable d’utiliser cette transformation divine, et qu’au tournoi d’une planète appelée Dösatz, l’un de ses sous fifres aurait usé de cette transformation. Ce qui lui aurait d’ailleurs valu d’être disqualifié. J’ai aussi entendu dire qu’une guerrière se prénommant Claire et vivant dans la forêt terrienne avait également accès à ce pouvoir, mais elle est décédée malheureusement.”
La Göranienne ne regarde plus du tout Scalieco. Son regard est perdu dans l’eau qui ondule calmement sous le passage d’araignée d’eau qui sautillent paisiblement à sa surface.
“J’ai cru comprendre que ces personnes n’ont rien d’ordinaire, pourtant ce sont des mortels, tout comme nous. Alors je pense que nous avons notre chance aussi d’accéder à ce pouvoir divin. Et puis… je crois que le mieux renseigné sur le sujet est mon copain Pythar. Parce que, paraît-il que cette transformation divine fait bleuir la pilosité des saiyans quand ils l’utilisent. C’est exactement ce qui est arrivé à mon ami à un moment donné du combat.”
La jeune femme fait silence un moment. Son ton avait été involontairement aussi sec que celui de Scalieco, et c’est seulement maintenant que l’étrangère s’en rend compte. Cette dernière se pince les lèvres, un peu honteuse de sa réaction immature. Après tout, il avait le droit d’émettre des réserves ! Même si ça ne mange pas de pain non plus d’être un peu plus empathique.
“Je vais devoir me surpasser avant d’arriver à un tel niveau, mais j’ai la détermination nécessaire pour me lancer dans un projet d’une envergure pareille ! Alors tu peux prendre un air dédaigneux si tu veux, ça ne me fera pas reculer pour autant !”
Le sourire naturel et égayant de la saiyan reprit sa place sur ses lèvres, malgré la douleur physique et mentale. Celle-ci lève enfin les yeux vers Scalieco tout en lui adressant ce témoignage de sa sympathie à son égard.
Par la suite, ce dernier somme l’autochtone de s’allonger. Un bout de bois solide entre les crocs, cette dernière s'exécute. Ce n’est pas la première fois que Setsuka se casse un membre. La vie sur Görana est sauvage. Cela s’explique en partie par le manque de technologie. Chasser sur cette planète où, naturellement et pour toutes les races d’animaux, leur taille rien qu’en étant des bébés équivaut à la taille d’un lion adulte, ce n’est pas de tout repos ! Eh oui, sur Görana la faune est bien plus grande et grosse que dans la majorité des autres écosystèmes du monde.
De ce fait, la chasseuse ferme les yeux et se concentre sur sa respiration. Dans son esprit, elle s’imagine sur les côtes d’Averhni. C’est un lieu paisible à l’est de Görana, où la roche, le sable et les plages prennent des formes atypiques. Cet endroit se trouve sur le territoire des dragons, lesquels virevoltent en coeur et en harmonie à basse altitude dans le ciel pastel qu’offre le coucher du soleil.
La Göranienne fait de son mieux pour se concentrer sur ces images qui la renvoie à des souvenirs plaisants et reposants. Son corps se tortille inévitablement sous le coup des différentes postures que son compagnon lui fait adopté. Ses yeux se crispent aux moments critiques, et ses gencives se mettent petit à petit à saigner à force de mordre si fort dans le bois. Ses cris douloureux sont étouffés par le bâton, et Setsuka n’arrive même plus à sentir la chaleur des larmes qui coulent sur ses joues à mesure du temps, tant la souffrance prend le dessus sur le reste.
Au moment crucial où un craquement se fait entendre, et alors que l’affliction avait atteint son paroxysme, ce relâchement soudain a un effet immédiat. Le corps de Setsuka cesse de frétiller et de gigoter quasi-instantanément. Cette dernière ouvre grand les yeux, prenant des grandes bouffées d’air alors que sa respiration commence à reprendre son rythme habituel. Celle-ci s’empresse de faire bouger ses doigts : bien que ça soit douloureux au départ, ce n’est rien en comparaison avec ces dernières minutes d’agonie !
Setsuka se redresse et retire le bout de bois de sa mâchoire.
“Fiouuuu… merci ! Ce n’est jamais agréable de se faire remboîter un membre !”
Ensuite, son ami lui propose quelque chose de crucial afin de pouvoir continuer leur entraînement. Cette dernière hausse les épaules d’un air embarrassé.
“Je n’ai aucune idée d’où provenait ce haricot miracle. Je suis vraiment tête en l’air ! C’est trop bête d’avoir oublié de lui demander une information aussi importante ! Mais c’est tout moi, ça !”
La saiyan ricane doucement en se grattant l’arrière du crâne comme une bécasse.
“Mais bon ! Ne t’en fais pas, je n’ai pas besoin de ce haricot. Comme je te l’avais dit tout à l’heure, sur Görana il est de tradition qu’à quinze ans, on parte pour explorer la planète. On est livré à soi-même, et on doit se débrouiller pour survivre seul ! Bien sûr, aller à la rencontre des autres races de la planète aide. Mais quand on sort de combats épuisants, on n’est pas forcément à proximité de village et de soigneurs !”
Tout en parlant, la petite autochtone qui, visiblement commence à reprendre de sa gaieté naturelle, se met à genoux et trace une sorte de symbole représentant un papillon. Cependant, ce dernier semble avoir de grandes mandibules et des épines sur son corps, il a donc l’air plus agressif que l’idée que l’on se fait généralement des animaux de son genre.
“Alors ça ne va sûrement pas te plaire, mais il existe des dieux sympa desquels on peut se rapprocher, et présentement ça va bien me servir ! Regardes, je vais invoquer les enfants de Gaksa !”
L’insigne, tracé à même dans la terre, s’illumine lorsque Setsuka s’incline respectueusement devant lui. Des particules de lumière s’échappent progressivement de l’emblème. Ces molécules se rejoignent entre-elles et forment de petits papillons. Ces derniers semblent rendre leur révérence à la Göranienne. Celle-ci se met à sourire, alors que les petites bestioles se mettent à tournoyer autours de celle qui les a appelé.
Une fine poudre étincelante tombe sur l’autochtone, et petit à petit ses plaies se referment magiquement. Son teint redevient brillant et non plus harassé. Les lépidoptères ont donné leur énergie à Setsuka, qui a retrouvé sa forme d’avant l’affrontement.
Le symbole terreux s’efface au vent quelques secondes après, et les enfants de Gaksa se sont eux aussi volatilisés.
D’un bond, revigorée, la saiyan se lève.
“Aaaaah ! Eh bien voilà qui est mieux !”
Celle-ci fait volte-face vers Scalieco tout en lui souriant d’un air enjoué.
“Ne tires pas cette tête-là ! Gaksa est à la fois la mère et le père de notre planète. Il est hermaphrodite. C’est lui qui guérissait les plaies de notre terre à l’époque où il y avait encore des guerres. Et comme tu peux le voir, il soigne aussi ceux qui respectent la nature.”
La saiyan fait quelques étirements qui prouvent sa rapidité et sa souplesse afin de se remettre en jambe. Celle-ci se met ensuite en posture défensive. C’est une garde naturelle semblable à celle de l’aïkido, que l’on appelle hanmi.
“Bon, alors on y retourne ou pas ? Seulement si tu ne prends plus cette forme de super saiyan. Sinon, c’est sûr, je vais trépasser !”
Scalieco
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Des mortels usant des pouvoirs divins ? Setsuka était bien renseignée. Si j'avais déjà pu observer des êtres tels que Kaito Shan avoir recourt à ces mêmes pouvoirs, ces derniers avaient un lien de parenté direct avec lesdits "dieux". Ainsi donc, ce pouvoir phénoménal était à notre portée ? C'était une idée qui me déplaisait fortement, bien qu'elle représentait peut-être la clé de notre victoire. Je mettais de côté ces informations pour me concentrer sur la blessure de ma camarade, celle-ci faisant montre une fois encore de sa détermination avant de s'allonger pour me laisser opérer. Après un instant qui pu lui paraître une éternité, j'en eu fini de sa blessure et la laissais se remettre doucement de ses émotions. A ma question concernant son médicament miracle, la jeune femme fit à nouveau montre d'un semblant de naïveté en me confiant n'avoir pas pensé à lui demandé l'origine de ce qu'elle décrivait comme des haricots. Ecarquillant d'abord les yeux d'incrédulité, je fini par me laisser porter par sa jovialité soudaine et ne pu retenir un soufflement de nez amusé, tandis que mon visage se fendait d'un sourire en coin.
Accroupi à ses côtés, je l'écoutais et l'observais alors qu'elle traçait au sol un étrange graffiti. Une énième divinité à en croire ses mots, plus sauvage cette fois-ci, qu'elle qualifiait de "sympa". Toujours sans mot dire, je me contentais d'observer avec attention la scène qu'avait mise en place Setsuka. Lorsqu'elle eu fini de parler, le symbole se mit à luire intensément, libérant par la suit un nuage de petites créatures semblable à des papillons. Tous se rassemblèrent autour de la Saiyan, ne tardant pas à la recouvrir de fines particules lumineuses. Ainsi, sous mon regard presque ébahi, je percevais les nombreuses blessures de ma bienfaitrice se refermer une à une. Bientôt, il ne resta plus une seule trace de notre affrontement sur son corps, et à l'instant où tout ce petit spectacle commençait à s'évanouir dans la nature Setsuka se redressa d'un bond. Sans perdre plus de temps, celle-ci effectua ce qui pouvait s'apparenter à un petit checking de son état, avant de se mettre en garde à nouveau. Décidément, ses sautes d'humeur étaient véritablement imprévisibles.
"Et bien, on peut dire que tu n'as pas froid aux yeux toi."
Lançais-je finalement, d'un ton amusé. Mon air grave s'était évanoui, pour le moment du moins, constatant que la jeune guerrière avait suffisamment cogité sur ce que je voulais lui montrer. Cette fois-ci, il n'était plus question de lui donner une quelconque leçon, mais bien de me rendre compte de tout ce dont elle était capable. En effet, mon petit doigt me disait qu'elle avait d'autres jolies tours en réserve. J'accédais alors à sa requête, délaissant ma forme électrique pour retrouver ma chevelure ébène, l'atmosphère se déchargeant soudainement de toute la pression engendrée. Résultant de ce changement, une bourrasque plus légère cette fois naquit de mon emplacement pour balayer les alentours.
"Ne va pas croire que ce sera plus facile pour autant, vas-y sérieusement ou tu le regretteras."
Prenant un appuie solide sur mes deux jambes, je relevais mes poings à hauteur de nez de manière à préparer une garde digne de Scalio. Contractant soudainement ma jambe arrière, j’effectuais un grand pas dans la direction de la sauvageonne, déployant un jab rapide qui visait son nez. Scrutant avec attention son prochain mouvement, je tâchais de l’anticiper en dressant mon genou de sorte à frapper son abdomen. Suite à ça, je continuais mon jeu de jambes toute en me déplaçant de quelques pas en arrière. De nouveau, je prenais un instant pour analyser sa réaction, m’assurant de percevoir le moindre signe de contre-attaque. A l’instant où je le discernais, j’usais d’une [ UNION SCINDEE ] pour passer dans son dos tout en misant sur l’effet de surprise.
"C’est par ici que ça se passe !"
Lui lançais-je au moment où je passais mes bras sous ses aisselles pour l’arrêter net. Le droit glissa rapidement pour attraper l’une des lanières qui décoraient ses hanches. D’un geste ample, je la soulevais et la faisais passer au dessus de moi, avant de la lâcher brusquement en ayant généré un élan capable de l’écraser contre le sol.
HALF AND HALF SUPLEX:
Affichant un sourire en coin, je reprenais rapidement ma garde en attendant le retour de bâton. Ses esprits allaient-ils lui venir en aide, ou bien était-elle capable de me tenir tête à elle seule ?
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco) Mer 9 Sep 2020 - 19:04
Au crépuscule, l'agonie
C’est en souriant à pleines dents que Setsuka reçut la provocation de son compagnon. Elle commence à être habitué à son audace et sa fierté.
“Cesses-donc de jacasser, je vais te mettre une dérouillée !”
Surenchérit-elle en riant doucement. Se prêter à ce genre de jeu est l’avant-goût annonciateur d’une récréation plaisante. Le fait qu’il ait quitté sa forme de Super Saiyan la rassure : il est enfin question d’entraînement, et plus de massacre.
Le premier assaut de Scalieco pour se mettre “en jambes” laisse Setsuka sur la défensive. C’est un véritable mur de terre qui se dresse entre lui et elle pour arrêter sa première offensive. Cette dernière suit attentivement les mouvements de son opposant. Bien que la Terre constitue un allié des plus précieux, notamment pour se protéger, son adversaire a de la ressource ! Après tout, il a fait face à Auros !
Les forces telluriques se muent en un sable collant et alourdissant par la suite, afin de ralentir le coup de genou qui ne tarde pas à venir. Cette dernière dû tout de même dévier le membre de son semblable : bien que ralenti par l’action de la Terre, Scalieco possède une agilité et une force supérieure par rapport aux autres personnes du même “niveau” que lui. Le genou percuta donc tout de même son avant-bras, et la guerrière pu deviner à l’avance qu’un bleu ne tarderait pas à se former à cet endroit. Pendant ce temps, les yeux de la Göranienne luisaient.
“Ce n’est pas très malin de m’attaquer de manière aussi directe !”
Après avoir lancé cette mignonne petite raillerie, l’onde boréale qui s’éjectent de ses pupilles ne fait que percuter le sol : Scalieco semble avoir disparut soudainement, et une sensation bizarre lui triture le buste. Une envie de dégobiller accompagne ce ressenti.
Comme si quelque chose avait remué l’espace-temps, touché à ses cellules, à son corps, l’avait altéré d’une quelconque manière. Cependant, l’autochtone n’eut pas le loisir de méditer cette pensée étrange : bien que le quolibet à son intention atteignit ses oreilles et que Setsuka soit particulièrement véloce, la combattante n’avait pas encore bien comprit comment Scalieco avait fait pour se retrouver derrière elle de la sorte.
Avant que la Göranienne ne puisse réagir, donc, son semblable la soulevait et la balançait comme un poids léger par-dessus lui, dans les airs ! Sa seule réaction fut d’essayer de s’agripper à lui, et dans le désespoir le plus total la pauvre autochtone n’arracha qu’une touffe de cheveux à son opposant !! Laquelle était tout de même conséquente.
C’est donc une Setsuka un peu honteuse qui s’écrase contre un sol attendrit, presque semblable à de la guimauve. Cela dit, ça reste terreux, et en plus elle a atterri n’importe comment. De quoi se faire un torticoli ! La guerrière se relève d’un bond agile, mais se masse la nuque avec une expression douloureuse. Quelques déchirures et entailles pointent le bout de leur nez sur les parties de sa peau non protégée par une armure.
“Vraiment désolée pour…”
La Göranienne se met à rougir jusqu’aux oreilles en regardant la touffe de cheveux toujours présente dans sa main. En fait l’étrangère ne sait pas trop si elle doit lui rendre ou la lâcher. Du coup, Setsuka la pose sur une grosse pierre non loin.
“... Ne t’en fais pas je connais une mixture qui fait repousser les cheveux en un rien de temps !”
Un petit rire embarrassé accompagne sa remarque. Le sourire en coin de Scalieco avait dû foutre le camp à la malheureuse découverte de cette perte de crinière notable.
Après quelques secondes passées dans la gêne la plus totale, Setsuka reprit un air plus sérieux. Elle fit de grands mouvements avec ses bras, et à chacune de ses actions les forces telluriques se mouvaient pour répondre à son appel. Des mains géantes, faites de cette Terre-mère qui est l’alliée précieuse de la Göranienne, dansaient sous le commandement de l’autochtone.
Au départ, les mains tentèrent de l'aplatir contre le sol à tour de rôle. Ensuite, elle se mirent à tourbillonner autours du saiyan pour limiter ses portes de sorties. Une main formait un poing pour venir le percuter, et l’autre main, la paume grande ouverte, n’attendait que de le réceptionner d’une grande gifle pour le renvoyer à l’envoyeur et perpétuer ce cycle infernal !
Enfin, les mains d’argile éclatèrent volontairement afin de créer un nuage de particules terreuses, de quoi brouiller quelques instants la vision de leur victime et laisser place à la suite !
Le sol se mit à gronder, et alors que la Göranienne s’élance en se déplaçant avec son zanzoken pour venir à la rencontre de son opposant, sautant au-dessus de celui-ci pour l’attaquer visiblement par les cieux, des lames de roc sortent du sol pour poursuivre Scalieco dans ses mouvements, limitant son accès à celui-ci.
Sa dernière image rémanente stabilisée au-dessus de son adversaire est là pour l’induire en erreur. La Göranienne dirige frontalement son attaque, finalement, apparaissant devant le Super Saiyan. Ce dernier devait se dire que c’était de la folie que de venir directement l’attaquer de la sorte, alors il ne devait pas s’y attendre ! Les bras et les jambes de la demoiselle sont dorénavant entouré par des feux-follets bleus, signe qu’elle va user d’une de ses techniques très personnelle : pas moins que son mantra.
C’est un déluge de coup de poings, de genoux et de pieds qui s’abattit, en principe, sur son partenaire. Scalieco voulait qu’elle ne fasse pas semblant et il allait en payer les conséquences !
Le regard de Setsuka est embrasé : son corps se tord au rythme d’une symphonie qui n’est audible que par celle-ci, mais qui prouve que la combattante maîtrise cet art. Autant sa force que sa célérité se sont considérablement décuplée pendant l'exécution de sa technique spéciale. L’on peut deviner que cette technique est ardue à dompter et à contenir, car une force brute, les feux-follets, émanent de ses membres, semblant vouloir agir de leur propre chef et prendre contrôle de ceux-ci. Le dernier coup de son mantra se finit par un coup-de-boule magistral, alors que Setsuka a préalablement attrapé son opposant par le col pour faciliter la manoeuvre !
La Göranienne prend de la distance avec son compagnon grâce à l'exécution d’un salto adroit de côté. Son regard, demeurant cette braise bleutée, ne quitte pas Scalieco. Des lames en céramique se greffent à ses avant-bras : Setsuka n’attend que ça, la bagarre !
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Sujet: Re: Au crépuscule, l'agonie (Privé : Scalieco)