Sujet: Conclusion de la Grande Guerre Dim 14 Nov 2021 - 19:47
La route est longue. Bien trop longue. Et le flic roule comme un camionneur ce qui a tendance à gêner l'éternel enfant qui se situe sur le toi du véhicule. Mais au moins, Akaza de son vrai nom, peut admirer la société terrienne sous son plus beau jour ! Avec ses avantages et ses inconvénients, mais surtout ses avantages pour ses nombreux habitants. Dans une profonde insouciance, l'être artificiel chantonne une musique de son enfance en priant pour que la route ne soit pas plus longues qu'elle ne l'est déjà. L'extérieur du véhicule est plus confortable qu'on ne pourrait le pensé ; une vue dégagée et une climatisation naturelle des plus qualitative !
"Hmpf, c'est d'un ennuie, vivement que je me tire en direction du vieux. Je me demande ce que fout Tyler aussi."
S'exprimant sans gêne, le gamin repense aux paroles de Scalio et du Président Draven concernant les événements passés qui vont définir les événements futurs. Beaucoup d'éléments sont encore inconnus pour le pâle et acquérir une certaine connaissances sur ceux-ci semble être la priorité absolue de l'expérience ratée. Désormais, il est important de savoir contre qui et contre quoi il va devoir se battre au risque de se faire les mauvais alliées et les mauvais ennemies, ce qui semble inévitable avec son tempérament. Bien heureusement, il est accompagné de quelqu'un bien plus doué dans ce domaine, et qui sera d'une aide précieuse pour les futurs échanges du roux. En parlant d'elle, le jeune homme va se pencher pour observer brièvement l'intérieur du véhicule. Si tout est en ordre, il se remettra correctement sur son "siège" avant d'observer avec stupéfaction le QG de la louve se trouvant a la tête de l'armée terrienne. La satisfaction illumine le visage du jeune homme tandis qu'il peut enfin admirer l'entrée de ce sinistre endroit. Tapant à deux reprises sur le toit du véhicule, il s'exclame avec ardeur.
"On arrive enfin bordel, accélère le flic !"
Le chauffeur qui n'aura cessé de s'excuser auprès du Président va ronchonner à la demande de l'être supposément parfait. Néanmoins l'entrée de cette base militaire semble en effet plus que proche et il est temps pour Akaza et sa camarade de remplir leur mission et sans trop de casse qui plus est ! Grâce a la présence de Scalio et du "traitre" traverser les différentes barrières ne sera pas d'une grande difficulté. Cette situation semble amuser le pâle qui se fout ouvertement des pauvres agents de sécurité et de leurs visages tiraillé entre la joie de revoir le président et l'incompréhension, voir même la colère que provoque son camarde Scalio chez eux. Une fois au plus proche de l'entrée de ce qui va devenir le théâtre d'affrontement entre le Président et sa plus fidèle guerrière, Akaza descend du véhicule d'un élégant et ample saut retombant sans mal sur ses jambes, s'essuyant le nez d'un geste provocateur de la main. Il semble bien conscient du fait qu'il est particulièrement irritant et il s'en amuse même. Laissant le temps aux invités de sortir du véhicule, il s'exprime à voix haute, se raclant la gorge au préalable.
"Scalio, Monsieur le président"*Bien que je ne sache pas ce qu'est un président*"Je vous souhaite la bienvenue chez ma super pote Narumi. Comme vous l'avez sûrement remarqué, notre mission consistait à vous ramener jusqu'ici, voilà qui est fait ! Donc je vous laisse faire.... Enfin faut suivre les instructions des militaires là... perso je reste dehors. Je sais pas vraiment si je dois vous remercier de ne pas avoir résisté.... Bref dans le doute merci et bonne continuation. Si jamais je pense que Xiomara va vous accompagner, perso je reste dehors prendre l'air !"
Effectivement des militaire ne tarderont pas à rejoindre la position de nos protagonistes afin d'escorter le président terrien et son ami vers la louve. Xiomara est totalement capable d'agir de son propre chef et donc par conséquent il va effectivement ne pas bouger d'ici préférant laissé les formalités aux agents de Narumi. Ils servent à ça de tout façon.
Draven
Terrien
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Jeu 25 Nov 2021 - 0:51
"Vous comprenez Scalio? C'est à peu près comme cela que je résumerais mes ambitions pour la Terre aujourd'hui. Ce sont de grands projets et tout devra être extrêmement bien coordonné, j'aurais besoin du plus de gens possible sur qui réellement compter. J'espère ne pas me tromper en pensant à vous car vous me semblez être un Homme de bien, et je pense pouvoir en apprendre beaucoup dans quelques domaines."
Pendant toute la durée du voyage j'ai vaguement expliqué les manœuvres à venir pour la Planète et ses citoyens. Je suis plus que jamais sûr de moi et je ne compte plus m'arrêter sur la voie de la Paix sur Terre. Malheureusement je n'y arriverai pas seul, alors je pense qu'il est de bon ton de trouver des personnes capables de m'aider dans cette quête.
J'avais fini ma tirade politique en restant stoïque et froid je peux l'admettre, cependant l'heure est aux réjouissances!
"Nous sommes arrivés." murmurai-je avec un regard porté au lointain juste après les quelques coups sur le toit du véhicule de notre jeune escorte.
La motivation empli de nouveau mon cœur usé par cette absence. Je redécouvre encore la bâtisse splendide abritant l'avenir. J'aurais presque l'impression qu'elle me sourit en retour. Nous sortons tous du véhicule, puis nous fûmes remercié de notre coopération. Je m'en excuse déjà intimement mais je n'ai pas pu résisté à la tentation :
"Bien mon garçon! Mange donc ta soupe, travaille bien et donne un bel avenir à la Terre!"
J'éclate de rire en rejoignant le petit groupe de soldats qui nous attendent. Ils me saluent avec respect mais seront peut-être décontenancés face à ma nonchalance ainsi que notre invité du jour que j'invite d'ailleurs à me suivre humblement à l'intérieur alors que j'essuie une larme de mon œil.
Poussant les portes du château, une odeur apaisante enivre mes narines. L'idée de la paperasse et des affaires nouvelles qui commencent me font des frissons dans l'échine. Je m'avance donc avec prestance dans le bâtiment et laisse les militaires faire leur travail. La plupart reste impassible mais certains ne cachent pas un sourire chaleureux sous le casque.
Je ne peux m'empêcher de tout de même trouver des choses à redire, à commencer par le fait que j'ai dû à quelques reprises user de mon autorité gouvernementale face à quelques soldats désirant mettre à part le brave guerrier. Ils ont bel et bien fini par faire naître en moi un léger agacement qui je le concède n'est pas à mélanger avec les affaires professionnelles. De toute façon, nous arrivons à destination. Narumi devrait dans ce cas nous attendre dans la prochaine salle. Il me reste donc le temps de refaire ma cravate, un petit ourlet aux niveaux des jambes, remettre mes cheveux en place, me racler la gorge, préparer mes argumentaires, saluer un garde que je connais bien, demander si quelqu'un pouvait m'apporter un café pour la réunion, avant de poser ma main sur l'élégante poignée.
J'entre finalement dans ce lieu où je pourrais enfin de nouveau m'asseoir pour redonner une voix glorieuse à tous les peuples. Une grande inspiration m'aide à faire le premier pas.
"Comme cela fait du bien d'être de retour, nous allons pouvoir reprendre avec vigueur là où nous en étions!"
Me voici au centre de la pièce, bombant le torse malgré ma douleur à la jambe. Mon enthousiasme ne fait jamais défaut mais peut-être aurais-je dû rester plus strict pour cette entrevue? J'espère que nous pourrons reprendre au plus vite nos activités, pensais-je en jetant un regard serein sur la salle.
Scalio
Saiyan
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Jeu 25 Nov 2021 - 18:42
-"Vous comprenez Scalio? C'est à peu près comme cela que je résumerais mes ambitions pour la Terre aujourd'hui. Ce sont de grands projets et tout devra être extrêmement bien coordonné, j'aurais besoin du plus de gens possible sur qui réellement compter. J'espère ne pas me tromper en pensant à vous car vous me semblez être un Homme de bien, et je pense pouvoir en apprendre beaucoup dans quelques domaines."
-...Alors vous n'avez même pas eu le temps de choisir les membres de votre cabinet hein?... Très bien, considérez moi comme votre bras droit si tout se passe bien avec la Cheffe des armées. Merci du vote de confiance haha"
Je n'ai pas peur de ce qui peut se passer. J'ai vu la fin de mon existence me passer sous le nez avec Auros, un Dieu de la Destruction. Plus rien ne me fera peur. Néanmoins, je crains d'être rejeté par le seul foyer qu'il me reste maintenant: la Terre. Je crains d'être traité comme un pariah dans le seul monde qui peut m'accepter. Mon rêve lointain est toujours de rentrer chez moi, dans Sadala....Hmmm hahahahaaaaaaaaa.......vu comment je considère les dieux maintenant, et que ces pourritures sont mon seul possible ticket vers l'Univers 6... Je peux oublier. Draven me rend un bien grand service mine de rien, mais je veux être transparent sur ce que je veux que la Terre soit dans le future si elle espère vivre en paix.
"Draven. On ne se connait pas depuis spécialement longtemps, mais j'éprouve déjà beaucoup de respect pour vous, le président qui est allé se battre contre des êtres divins et leurs larbins. Vous voulez...que la paix règne sur Terre et ça je ne peux que être d'accord mais...les choses vont changer dans cet univers. Peut-être qu'elles ont déjà changées. Je ne pense pas qu'on puisse se permettre d'être..."naïfs" à ce sujet. La Terre est constamment en danger. Le danger est même toujours présent, vous l'avez vu avant de nous rejoindre dans la Salle de l'Esprit et du Temps. Quand Jojiba avait affronté ce type... Draven, je pense honnêtement que le meilleur chemin vers la paix sur Terre...Sera ironiquement de se préparer à la guerre. Il faut qu'on se militarise. Il faut prendre des mesures qui seront peut-être perçues comme "agressives" du point de vue extérieur. Les Terriens, que ce soit la race native ou les saiyans et nameks et autres qui vivent sur la Terre, doivent s'entraîner, ils doivent s'engager dans la protection de la planète qui les ont ACCEPTÉS."
Je m'arrêtes là une seconde, pour collecter mes pensées. Il a beau être amical, il n'en reste pas moins la personne qui représente l'autorité absolue de toute une nation. Je ne peux pas risquer de brusquer mon seul allié avec des idées, pour le moins, radical.
"D'autant plus que la Terre en soit est sacrément en retard technologiquement comparés aux factions ennemies si j'en crois les souvenirs de la personne avec qui j'avais fusionné. Nous devons rattraper ce retard, ou au moins le combler. De ce côté là je pense qu'on est d'accord, et il faudra en parler avec Narumi une fois que je serais sorti d'affaire... Je comprends si c'est pas idéal comme vision de paix, mais il faut TOUT faire pour que ça arrive, quoiqu'il en coûte!"
Le camion s'est arrêté. Il semblerait que nous sommes enfin arrivés.
"Désolé pour ça au fait. Mais ensemble je suis persuadé qu'on peut faire de grande choses."
Les portes du van s'ouvrent, me laissant voir ce jeune géant qui nous accueil à l'endroit où tout vas se terminer, et là où tout va commencer. Il a l'air très familier vis à vis de la Cheffe, mais je suis sûr que c'est dû à son caractère pour le moment immature. Lui et la femme qui l'accompagnait nous saluent. Draven les saluent de manière joviale, moi je vais aussi faire ça à ma sauce.
"Vous aussi. Mais toi évites de refaire des trucs comme tu as fait en ville, hein?"
Très franchement, je ne m'attends pas à adieux. Je penser que s'ils bossent pour Narumi, je risquerais de les revoir bien assez tôt. En attendant, le Président et moi suivions l'escorte militaire. Les regards du staff du château ainsi que des dits militaires sont dignes de ceux d'un peloton d'exécution: il n'avaient pas la moindre attention de me faire confiance et seraient prêt à me fusiller si Narumi le souhaitait. Certains d'eux étaient un peux plus direct et essayaient de me prendre à part. Je secouais leurs bras et les envoyaient balader en même temps que Draven usait de son influence, apparemment mineure ici, pour qu'ils nous foutent la paix.
Je dois avoué être assez décontenancé par l'attitude de Draven, il à l'air si...à l'aise, content? Qu'est-ce qu'il vient de lui arriver pour qu'il se sente comme ça? Il est pas inquiet de cet entretien? Il ne craint pas que Narumi se positionne contre lui et défie son autorité? Hmm! Bien si c'est le cas, je vais avoir besoin de cette confiance en soit pour ce qui va suivre. Nous sommes amenés dans une salle d'attente, Draven s'assoit et se refait une petite beauté pour l'occasion. Je choisis de pas m'assoir, je suis assez...tendu en vrai. Il est possible que je ne sois pas si sûr de moi finalement. Il y a beaucoup de choses en jeu pour moi. Je ne peux m'empêcher d'adresser un sourire désabusé à l'égard de Draven, lui tapotant l'épaule après qu'il ait fait sa remarque par rapport à son taff.
"Hey, hey, c'est pas un rendez-vous galant non plus Président, un peu de sérieux hein."
Il était temps de poursuivre et d'enfin parler avec la Cheffe des Armées Terrienne.
Narumi Karuzaki
Démon
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Sam 27 Nov 2021 - 12:01
Quelque temps avant la rencontre.
Auros annonçait innocenter trois personnes. C’était culotté de sa part. Qui devrait-on croire ? On avait vu les massacres commis par ces individus. Est-ce que c’était maintenant que le Dieu de la Destruction venu d’ailleurs était manipulé ou était-il bel et bien en pleine conscience de ses paroles ?
Narumi n’avait même plus la foi d’être outrageusement choquée. Ses yeux à moitié plissé exprimaient plutôt du désarroi et de la lassitude. Auros pouvait s’excuser mille fois, jamais ce ne serait suffisant si on lui demandait son avis personnel. Mais c’était là tout le coeur de son métier aussi : savoir différencier ses propres ressentis et ce qui est bon pour la nation.
Une chose est sûre : à la base militaire, l’avis était mitigé. C’était logique. Auros avait causé tant de pertes, et ceux qu’il disculpait aussi. Sa parole n’était pas d’évangile après tout, ça n’allait pas passer comme une lettre à la poste - surtout qu’il n’était rien d’autre qu’un bourreau, de prime abord, pour les peuples de l’univers 7. C’était au moins déjà ça que de faire la démarche de s’excuser publiquement.
Narumi ne pensait rien de tout cela spécifiquement. Elle n’avait pas envie de tomber dans le “c’est un complot !” et de toute façon, ce message tombait à pic d’une certaine manière. Si Auros n’avait pas parlé, la mise à prix de la tête de Scalio serait toujours de mise et à l’heure qu’il est, il serait déjà probablement déchiqueté en morceaux par la louve elle-même.
“Maréchal Armstrong, vous m’accompagnez pour parler devant la presse. Nous allons expliquer qu’à la lumière des informations apportées par Auros dont nous ignorions tout, nous retirons la mise à prix sur la tête de notre ancien de la police, Scalio.”
Alex Louis Armstrong, l’un des autres maréchaux de l’armée terrienne, brillait particulièrement. Tout court, vraiment. Quand il parle, il galvanise les foules par sa prestance et son dialecte. Ce dernier met de bonne humeur ceux dont il croise la route - mais surtout, il est compétent quand il s’agit de gérer des situations comme celle-ci.
La louve reçut un message en différé de la part d’Akaza sur l’appareil de communication que cette dernière lui avait légué. Sa réaction était toute somme logique, aussi malgré le fait que cela puisse la blesser, l’alpha fit comme elle savait si bien le faire et ne laissa rien paraître.
Message différé à destination d’Akaza via l’émetteur : “Celui qui nous a causé tant de mal disculpe ceux qu’il a entraînés avec lui. Je n’ai aucun grief personnel contre Scalio. Je ne t’aurai pas dépêché en mission dans le vent. Maintenant, à toi de décider si tu me crois ou si tu penses que c’était vraiment dans mon intérêt de te mentir.”
Ses mots n’étaient pas dits sèchement, mais bien sur ce ton sérieux qui lui collait habituellement à la peau.
Ainsi, l’armée qui, de toute évidence avait fait ce que n’importe qui aurait fait quand des criminels tuent de leurs civils - c'est-à-dire mettre une mise à prix sur ledit bandit - fit une apparition publique à son tour. Afin de retirer le contrat sur le saiyan nommé Scalio, à la lumière des éléments amenés par Auros, comme cité plus haut. La foule demeurait mitigée sur la question, mais la majorité voulait bien croire à leur innocence. L’on évite juste jamais les gens pro-complots.
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Aujourd’hui.
Difficile de croire qu’elle va enfin rencontrer le président. Chacun était surchargé de travail et ce n’était pas Narumi qui ne serait pas en mesure de comprendre cela, bien au contraire. Il n’y avait nulle rancœur à l’égard de l’homme à qui la louve avait elle-même donné sa voix lors des élections, dans l’espoir de donner une peau neuve à la terre. Voter pour Fugma aurait été plus sécurisant, car Narumi pensait pouvoir trouver un terrain d’entente pratiquement naturellement avec celui-ci. Finalement, Draven ne lui avait pas posé de souci non plus. Le président était en mesure de la virer s’il le décidait, après tout.
Enfin, sur le papier et techniquement tout du moins.
On ne virait pas Narumi aussi aisément. Cela faisait des années qu’elle dirigeait les choses ici. Et ce n’était pas dans la légèreté. N’oublions pas que cette dernière avait entièrement remanié l’armée. Sur leurs méthodes de recrutement, déjà, afin qu’ils soient orientés dans l’optique de trouver une place à chacun. Cela avait été révolutionnaire. Et c’était la seule cheffe qui s’investissait autant rien que dans la vie de tous les jours. Elle dormait littéralement dans son bureau, c’est dire. Aucun chef antérieur des armées connu n’avait tout donné comme elle pour sa planète. Lui retirer son poste reviendrait à lui retirer sa vie, puisque tout ça c’est son quotidien.
Dur de deviner ce que pense personnellement l’alpha de tout cela, autant que de Draven ou de Scalio. Sa vie intime et les pensées liées à cela n’ont pas à interférer dans son rôle de toute évidence. Même ses maréchaux n’arrivent pas à discerner comment Narumi se positionne au fond d’elle - mais personne ne viendra lui demander. Seul importe ses actions pour le bien de la nation. Elle en est l’égide.
Ses militaires se montrent parfois plus expressifs quant à savoir ce qu’ils pensent, eux. Certains sont persuadés que la louve va acquitter tout comme Auros Scalio, d’autres encore estiment qu’elle le fera en surface mais le détruira dans le privé à la première occasion, et d'autres pensent qu’un combat est imminent entre les deux parties. Draven a beau être le président, c’est tout comme si Narumi contrôlait une sorte de cité-état à elle seule avec sa réputation, son investissement et son ancienneté.
Qu’importe qui pense quoi de toute façon. La louve allait rester fidèle à ses priorités et à ses valeurs.
C’est pourquoi, à peine le blondinet excentrique et son compagnon totalement à son opposé étaient-il arrivé que l’alpha fit son entrée. Deux militaires ouvrirent des portes situées au fond du château, face à ses “invités”. La louve avait pris en muscles ces derniers mois, et les 88 kg de musculature saillante se voyaient même à travers ses habits.
Narumi était habillée en tenue officielle pour une fois. C’est à dire qu’au lieu d’avoir un treillis et un débardeur avec ses rangers, au moins elle portait sa veste nimbée de ses distinctions militaires par égard envers le représentant officiel de la Terre.
Celle-ci fit un salut militaire réglementaire à l’intention de Draven et de Scalio par la même occasion. Ses yeux jaunes perçants étaient d’une neutralité qui accentuait le fait qu’elle soit intimidante - autant par sa gestuelle assurée que par son physique sec et travaillé.
“Enfin nous nous rencontrons, président. Narumi Karuzaki, pour vous aider à servir notre peuple du mieux possible.” Elle lui tendit une main franche et puissante qui ne demandait qu’à être serrée avec sincérité.
Bien que la louve mette un point d’honneur à respecter les formalités, celle-ci n’avait pas l’air stressée (du moins, d’apparence) par la présence du chef de la nation. Elle le voyait comme un homme avec qui elle voulait composer pour continuer de donner les meilleures choses possibles à son peuple. L’on se doutait que la combattante, bien que son rang la désigne comme inférieure dans la hiérarchie à Draven, avait conscience que dans les faits elle ne l’était pas au regard des terriens et de ses accomplissements pour le peuple jusqu’ici. Toutefois, sa posture ne laissait pas suggérer que la guerrière se considérait en position de force.
Narumi était fidèle à elle-même : Disciplinée et consciencieuse.
Cette dernière pivota vers Scalio et plongea ses yeux intensément dans les siens. C'était le tout premier regard qu'ils échangeaient et quelque chose déjà se passa entre eux. Une sorte de courant électrique unique... Sa main se tendit avec autant d’assurance qu’à Draven vers l'ex gradé de la police.
“Comme vous le savez, suite à l’annonce d’Auros, l’armée a pris les mesures nécessaires pour faire retirer la mise à prix sur votre tête, Scalio.”
Par la suite, ses yeux cherchaient Akaza, dehors, à qui elle fit un signe de tête entendu lorsqu’elle croisa son regard. Enfin, son attention se reporta sur ses interlocuteurs principaux.
“Je suis prête à discuter avec vous de ce qu’il convient de faire dans l’intérêt de notre planète. Sachez que ma détermination demeure intacte : je continuerai de donner tout mon être pour mes concitoyens.”
Cette dernière ne théâtralisait rien. L’on sentait simplement son honnêteté et son implication. Ses yeux restaient rivés sur Draven. C’était la première fois qu’elle avait l’occasion de le voir et de l’analyser de près. Il n’y avait pas de mauvaises intentions cachées. Narumi était trop droite dans ses bottes pour faire des coups en douce. Ses sens exacerbés s'imprègnaient simplement de tout ce qui pouvait le rendre reconnaissable. En tant que cheffe de guerre, Narumi était certes le rempart des terriens, mais aussi du président. Il était donc important que s’inscrive durablement dans sa mémoire tout signe distinctif qui lui permettrait de le trouver, au cas où. Un enlèvement peut être vite arrivé, par exemple, surtout au vu des sales types qui tyrannisent l’univers.
“Nous ne nous connaissons respectivement que par réputation. Nous allons devoir travailler main dans la main pour former une barricade unie, dans l’intérêt de notre nation.”
Celle-ci prend place aux côtés de Draven. Elle invite d’un signe le saiyan à faire de même. Ce qui est étrange, c’est qu’à chaque fois que Narumi doit nouer un contact visuel avec Scalio, celui-ci se veut… particulier. Accentué par une intensité singulière.
La seule chose qui trahit l’angoisse enfouie de la louve, si l’on est suffisamment observateur, c’est ses longs doigts qui tremblent légèrement. Jouer la personne sûre d’elle en toutes circonstances est épuisant, mais la combattante s’y tient du mieux possible.
“Je suis toute ouïe concernant vos projets. C’est en mettant nos points de vue et nos idées en commun pour alimenter notre intelligence collective que nous trouverons ce qu’il y a de plus sage à envisager pour l’avenir de nos gens.”
Narumi était une femme vulnérable durement moulée dans une carapace quasi parfaite. Cependant, quand ses yeux passèrent à nouveau de Draven à Scalio, il y avait ce quelque chose au fond de ses pupilles qui pouvait… être relevé. Sans savoir de quoi il s’agissait précisément. Quelque chose de profond et de puissant, à en juger par la vivacité avec laquelle ses yeux s’animaient d’une sorte de feu inextinguible en regardant le saiyan.
“Si vous le permettez cependant, je souhaite m’entretenir seule avec notre ami commun avant d’entamer plus profondément les sujets que nous devons traiter." C’était le premier regard en dehors des salutations qu’elle offrait à Scalio. Ses yeux de prédateur domestiqué se plongèrent sans peur dans les siens. “Comme l’objet de ma demande concerne la sphère privée, sachez qu’aucun sujet officiel ne sera discuté en dehors de votre présence, monsieur le président.”
Le stoïcisme de la guerrière pouvait tendre encore plus les personnes déjà sous pression à cause de cette rencontre. Cette dernière attendit patiemment l’aval de son supérieur avant de bouger d’un iota. Peut-être désirait-il par ailleurs converser de certaines choses avant de permettre cet échange privatif - alors la cheffe de l’armée se tenait disposée à écouter et à répondre.
Certains soldats aux alentours jubilaient d’avance en imaginant la scène qu’ils se représentaient dans leurs têtes comme la seule vérité : Scalio allait se faire accueillir bien comme il le fallait par la cheffe des armées en personne.
Xiomara Anelanz
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mar 30 Nov 2021 - 20:42
Dans le fourgon, la conversation était monopolisée par le président, qui avait visiblement beaucoup à raconter. Ce n'était pas étonnant après tout, puisqu'en tant que politicien il devait savoir manier les mots autant que les grands discours. C'était au moins un bon moyen de passer le temps durant ce long voyage à bord de ce véhicule typiquement terrien. Ils seraient parvenus à leur destination bien plus vite par la voie des airs mais tout le monde ne maîtrisait peut-être pas ce pouvoir par ici. La Draegghan resta silencieuse alors que personne ne semblait vraiment la calculer. Elle ne devait être qu'un soldat parmi tant d'autres à leurs yeux. Au moins elle n'avait pas à faire la conversation et pouvait en apprendre plus sur les différents protagonistes présents dans la voiture. Savoir écouter avait aussi du bon.
Au dessus d'eux, le gamin se montrait bruyant, rien d'étonnant. Le voyage devait être pénible pour lui mais personne ne sembla dérangé par ses commentaires. Il se montra par ailleurs utile en annonçant leur arrivée au QG de l'armée Terrienne, frappant sur le toit du fourgon pour les interpeller. Le Président confirma qu'ils étaient bel et bien arrivés à destination. La rousse fut alors un peu surprise, puisqu'il ne s'agissait pas du château du roi. Elle avait cru comprendre que c'était dans le palais de ce dernier qu'ils se rendaient, puisque c'était les mots qu'avaient choisi Draven, mais ce n'était finalement pas le cas. Ils se retrouvaient là où Narumi les attendait, ce qui voulait dire qu'Akaza et Xiomara avait réussi leur mission. Celle-ci avait été moins difficile que prévu mais l'épéiste ne s'en plaindra pas.
Dehors ils retrouvèrent Narumi, sorti du QG accompagnée de soldats, tout le monde se salua alors la Draegghan se contenta de faire de même, à chaque fois d'un hochement de tête. Akaza annonça qu'il ne comptait pas entrer pour assister à ces discussions mais suggéra à la rouquine de le faire. Elle serait donc ses yeux et ses oreilles. Elle qui ne représentait ni le Président, ni l'armée, ni même la police, se sentait un peu privilégiée d'être ici. D'ailleurs sa présence ne sembla déranger personne. Elle était un peu surprise qu'une inconnue comme elle passe si facilement sans éveiller le moindre soupçon. Par chance pour eux, elle n'avait aucune intention hostile envers le dirigeant de la planète ou de l'armée. Mais maintenant que la louve avait fait son entrée il serait moins étrange de se méfier de Xiomara, cette dernière ayant déjà rencontré la cheffe des armée Terrienne pouvait être protégée par le regard bienveillant de la charismatique guerrière.
"Je vous suis..."
Trois petits mots étaient enfin sortis de sa bouche, mais la Draegghan allait encore se faire discrète, bien consciente de ne pas être un protagoniste majeur de cette histoire. Elle se contenta de les accompagner silencieusement jusqu'à une salle d'attente, où des négociations semblaient se préparer. De ce qu'elle avait compris c'était la première fois que Narumi rencontrait Draven. Cela pouvait paraître étrange qu'un si haut dirigeant n'ai pas encore fait connaissance avec l'une de ses collaboratrices les plus importantes mais il semblerait que les derniers événements aient empêché une rencontre.
Calme, Xiomara resta debout comme un bon petit soldat. Elle se déplaça juste un instant vers la fenêtre la plus proche en essayant de voir à travers Akaza. Elle avait un peu l'impression d'être la nounou qui avait laissé le gamin s'amuser dans le jardin en attendant de parler avec les parents. Puis son regard se reporta sur les différentes personnes présentes, alors que la louve demandait à s'entretenir personnellement avec Scalio.
Draven
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Ven 3 Déc 2021 - 6:51
La militarisation de la Terre qu'a proposé Scalio lors de notre plus ou moins court voyage me laisse pensif. Il est vrai que toutes les guerres ainsi que les multiples attaques qu'a subi notre belle planète ces derniers mois, devraient nous servir d'exemple. Nous ne pouvons nous permettre de laisser nos concitoyens en perpétuelle situation de danger. C'est un des devoirs que j'ai accepté et y investirai toutes mes ressources. J'acquiesçais donc à ses propositions sans pour autant prendre quelconque position hâtive. Toutefois, il est évidemment plus raisonnable de garder tout le détail de cela pour la discussion qui arrive.
Mon premier regard se pose sur la fameuse Générale en cheffe des armées terriennes. Une bonne poignée de main officialise cette rencontre un peu tardive mais je témoigne déjà un certain respect à la représentante de l'autorité qui règne ici. Je ne la connais que de réputation mais je sais qu'en mes nombreuses absences, elle a pu assurer de son mieux les problèmes qui ont pu survenir. Mes yeux emplis d'espoir et de bienveillance l'accompagnent.
La première nouvelle fut l'annonce du retrait de la prime de notre invité commun. Je laissais donc un dernier sourire s'échapper. S'en suivit des phrases nettes, concises ayant pour but d'immédiatement baliser notre entrevue. Je replongeais alors de plus en plus vers une posture stricte. Celle-là même dont mon corps s'était emparé lors de mon dialogue avec Auros. J'étais à l'écoute des moindres mots. Je fronçais les sourcils, non pas par mécontentement mais bien dû à la concentration dont je faisais preuve. Se joue ici l'Avenir de la Terre et je ne dois en aucun cas, à ce moment précis, être un autre que le Président des terriens. Les épaules sont remontées, les mains entrelacées l'une dans l'autre, posées sur le bureau. Au fur et à mesure des secondes, des parcelles résonnaient frénétiquement dans mon abrupte cervelle.
"L'intérêt de la planète. La détermination. Une barricade unie. L'intérêt de la Nation. L'avenir de nos gens."
Je voyais enfin mes projets renaître. Les référendums. Les discours à ce beau et puissant peuple. La relation vertueuse que nous installerons. Cependant...
“Si vous le permettez cependant, je souhaite m’entretenir seule avec notre ami commun avant d’entamer plus profondément les sujets que nous devons traiter. Comme l’objet de ma demande concerne la sphère privée, sachez qu’aucun sujet officiel ne sera discuté en dehors de votre présence, monsieur le président.”
Il y eu un silence profond. Les pupilles de Draven étaient rivées sur celle dont l'autorité rivalisait avec la sienne. Il ne se préoccupa pas de savoir à quoi il ressemblait à cet instant. Inspirait-il l'incompréhension, la crainte? Ou était-ce seulement cet homme qui toqua à la porte prétendant apporter un café? Ce qui était certain, c'est qu'en ce lieu et à cette heure précise, l'on put voir la sévérité et la droiture, flamboyant de l'homme aux cheveux blonds.
D'un geste soudain de la main accompagné d'une brève injonction, je conviais les membres de l'assemblée à quitter la pièce à l'exception évidente de Scalio et Narumi. Cela n'en avait pas l'air, mais il s'agissait expressément d'un ordre. Mon regard toujours cloué sur celui de la cheffe, j'attendais patiemment que tous s'exécutent sans même profiter d'un peu de caféine. Une seconde vague de silence emporta la salle. J'entendais les quelques pas, puis la porte qui se referma dans un grincement lent.
Je pris une inspirante bouffée d'air avant d'enfin relâcher cette oppressante aura. Mes épaules furent plus lâches, et mon expression plus douce. J'en venais donc au fait.
"Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je suis admiratif de vos compétences et de votre engagement Madame Karuzaki tout comme je le suis de Scalio, ce qui explique sa venue. Je pense qu'un grand avenir est en train de se dessiner et que notre collaboration sera prospère."
Je laissais volontairement un temps après cette phrase, peut-être en attente d'une réponse, mais je continuais finalement de plus belle sur ma lancée.
"Si je suis ici, c'est de part ma volonté à voir le monde changer. Vous admettrez comme moi que ce n'est pas une tâche aisée, encore moins seul. Cela signifie donc un soutien et une confiance inégalée que je suis prêt à accorder. Vous Narumi, si vous me permettez de vous appelez ainsi, et vous Scalio, serez plongez au centre d'un démentiel ouragan. C'est pourquoi j'ai besoin de pouvoir compter sur vous, et vous de pouvoir compter sur moi. Je serai extrêmement clair : La transparence va devenir un mot d'ordre. Elle régira nos entretiens et nos relations. Il n'y a que par cela que nous pourrons maintenir un équilibre durable."
Comme à mon habitude, il faut que mes mains s'accordent à mes mots. J'appuyais mes intentions et laissais parler ma sèche franchise serrant du poing et pointant du doigt. Je pris mes aises dans le fauteuil molletonné. Mon dos s'en trouva gré et j'en finissais avec ceci.
"Ceci étant dit, je serais un piètre démocrate si je ne laissais pas à mes futurs collaborateurs la possibilité de prendre des décisions. Faites comme il vous semble pour votre entretien. Je serai sur ce siège, dans un cas comme dans l'autre."
Était-ce là un premier obstacle que Draven brandissait devant la responsable des armées? Son choix aurait-il réellement des conséquences? Après tout, les rapports diplomatiques sont le terrain de jeu du président qui quant à lui avait de nouveau joint ses mains, cette fois-ci devant ses lèvres, les coudes posés sur les accoudoirs. Il restera là, à patienter qu'une décision soit prise.
Scalio
Saiyan
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Ven 3 Déc 2021 - 14:49
La voilà.
Narumi Karuzaki. La personne actuellement la plus importante dans le paysage politique Terrien. Elle saluait Draven de manière parfaitement amicale. Peut-être un bon signe des choses à venir dans nos discussions. Elle tourna enfin son regard vers le miens. J'étais encore sur mes gardes par rapport à son potentiel traitement d'un exilé comme moi. Mon regard se voulait volontairement méfiant, mais je n'attendais qu'une chose et c'était bien un peu de respect. Heureusement pour moi, Narumi n'allait pas trahir mes attentes.
“Comme vous le savez, suite à l’annonce d’Auros, l’armée a pris les mesures nécessaires pour faire retirer la mise à prix sur votre tête, Scalio."
Dit-elle en me présentant sa main. Je n'attends pas une seconde avant de la lui serrer. Si je veux du respect de sa part, je peux au moins répondre à une simple poignée de main.
"Merci. Je devais m'y attendre mais, étant exilé pendant tout ce bazar, entendre que j'avais bel et bien une prime sur ma tête c'est... pas fameux."
J'avais beaucoup de choses dont je ne pouvais pas être fier dans ma vie. Mais être tombé aussi bas au point de recevoir une prime sur ma tête par le corps officiel d'un gouvernement, et pas de vulgaires organisations criminels? Mon père se retournerait dans sa tombe. Quel enfer...
Au moins, je suis agréablement surpris de voir qu'il ne semble rien rester de vile chez l'ancienne membre de la clique des Black Feathers. Elle a bien mis l'accent sur le service POUR les citoyens Terrien et c'était bien quelque chose auquel je pouvais me rattacher, avec mon précédent poste en tant que Vice-chef de la police.
En tout cas, elle propose de travailler main dans la main. Si Draven veut travailler avec elle, ce qui est sûr à 100%, alors je travaillerais à ses côtés aussi.
...
Je la regarde un peu plus intensément, comme pour l'examiner. Est-il possible qu'elle puisse m'être...utile? J'ai déjà fait part à Draven de mon idéal pour la nation, mais ce n'est pas mon but final. C'est qu'une étape. J'ai besoin de savoir si la cheffe des Armées de la Terre serait du type à se positionner contre moi si elle était amenée à apprendre la véritable nature de l'objectif qui m'anime désormais. Elle connaît pas encore mes projets pour notre nation, mais sera-t-elle en mesure de me percer à jour? Evidemment que oui. Après tout, quoiqu'il arrive... Je n'ai plus l'intention de me cacher.
Et vient soudainement la demande de Narumi de s'entretenir en privé avec moi. C'est...surprenant. Mais je suppose que c'était à prévoir. Elle n'a pas besoin d'avoir d'entretien privé pour au moins accorder un peu de confiance au président: c'est lui qui a été élu pour le trône Terrien. Moi par contre? Terroriste prouvé innocent? C'est bizarre. Mais avant de pouvoir répondre, Draven, tel le bonhomme qu'il est, fait évacuer la salle et nous fait savoir que toutes les personnes dans cette pièce devraient commencer à se faire confiance entre eux s'ils veulent changer la nation. Je ne peux que être d'accord. Je me suis posé le dos au mur, les bras et jambes croisés, réfléchissant à ce que j'allais dire.
"Je vois. En effet je suis d'accord avec vous là-dessus Draven, nous devons dès à présent commencer à coopérer entre nous si nous voulons pas nous faire emporter dans cet ouragan dont vous parlez. Cheffe Narumi, je compte bien vous aider à vous apprendre quelle genre de personne je suis. Ma vie privé n'est d'aucune importance de toute manière, et c'est bien le droit de notre Président de connaître son futur associé. Je n'ai pas l'intention de me cacher plus longtemps que nécessaire, j'ai déjà dû faire ça à cause d'Auros.
Qu'importe les questions que vous pouvez avoir, j'y répondrais. Après quoi vous pourrez tous les deux m'évaluer de manière appropriée. Je n'ai quasiment plus aucun allié à l'heure actuelle, alors j'espère vous prouver que je ne suis certainement pas un ennemi."
Ce dernier passage est vrai. Setsuka est morte, Boneco est mort, le Capitaine Cabba est probablement mort lui aussi. Draven est un allié de circonstance, mais il ne me connait pas. C'est ma seule chance.
Narumi Karuzaki
Démon
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mar 7 Déc 2021 - 14:50
La louve entendait le désarroi de son compatriote en apprenant pour la prime. La pilule était difficile à avaler, mais d’un autre côté, cela montrait la réactivité et l’intransigeance de l’armée face à ce type d’acte. L’affaire s’était avérée être un méli-mélo extrêmement complexe, et ni les services de renseignement ni qui que ce soit aurait pu se douter du retournement de veste d’Auros qui avait innocenté trois prétendu criminels.
En guise de réponse à sa demande d'isolation avec le saiyan, le président fit sortir ceux qui pouvaient potentiellement gêner leurs discussions futures. Elle posa ses coudes contre la table et entrelaça ses doigts les uns avec les autres. Accolant le bas de son visage contre ses mains jointes, un air songeur sur le visage, Narumi se terra dans un silence certain. Ses yeux se plissèrent en un rictus qui laissait présager que la jeune femme était soit contrariée soit méfiante. Peut-être les deux à la fois. En tout cas, de prime abord la réaction de Draven à sa requête ne lui plaisait guère si l’on se fiait à ses réactions physiques. Celle-ci ne se laissa pas charmer par l’air plus doux et décontracté que venait d’adopter son futur partenaire.
Ce dernier complimenta, à juste titre, les mérites qui revenaient à l’alpha. Bien que son interlocuteur laisse un temps de réponse à ses acolytes, la louve conserve sa position et l’observe en gardant un mutisme certain. Le silence est une réponse en soi pour qui sait analyser.
Celle-ci resta donc dans cette position, concentrée sur le moindre battement de coeur grâce à ses sens surdéveloppés de ses deux compères. C’était une mesure fiable, en général, pour savoir comment se sentait l’autre personne. Stressée ou sincère, majoritairement. Les battements de cœur sont un très bon indicateur. La sueur aussi, par exemple. Et toute la gestuelle associée à un individu.
Sauf quand on est un maître de la tromperie et que l’on s’appelle SK. N’est-ce pas ?
La cheffe chassa cette idée noire en fronçant les sourcils alors que Scalio terminait d’exprimer son avis sur la question.
Un sourire désabusé dévoila les canines anormalement aiguisées de Narumi, même sous forme humaine. Sa voix autoritaire et pleine d’assurance s’éleva enfin de nouveau dans la salle :
“Non. Vous ne pouvez pas dire que vous nous laissez le choix de mener cet entretien effectivement en privé ou pas - alors que vous soulignez auparavant que la transparence doit être le mot d’ordre. Sous-entendu que nous n’aurions pas votre pleine confiance si nous agissons à l’encontre de ce principe. C’est tout du moins ce que j’en comprends, président.” Cette dernière changea enfin de posture pour adopter ce croisement de bras habituel qui lui donnait de la prestance. “Vos vies privées respectives ont un intérêt bien plus accru que vous ne le pensez. Je ne vous apprends rien, mais si - de ce que je comprends, puisque vous avez amené Scalio ici et qu’il participe à un entretien plus que privé - le but est que nous devenions, à nous trois, l’image de la résistance terrienne, nos moindres faits et gestes pourront servir nos ennemis. Vous ne pourrez plus fréquenter n’importe qui et dire ce qui vous plaît. Nous devons former un front uni et représenter, chacun de nous trois, les idées que nous voulons véhiculer à chaque instant. Si et seulement si vous êtes prêt à sacrifier vos vies personnelles pour le peuple, alors vous et moi allons marcher main dans la main avec notre nation et lui redonner la gloire qu’elle mérite messieurs.”
Son regard étincelait de cette flamme à la fois dangereuse et domptée par sa détentrice. Mais l’on sentait qu’à tout moment un véritable brasier pouvait surgir. Son poing gauche, dont les doigts recroquevillés contre leur paume chevrotaient sous la puissance de la louve, exprimaient là toute sa détermination.
“Cela fait des années que je gère, plus que moins, la régence de la Terre seule à travers l’armée. SK était présent quand il le fallait. Toutefois il est loin d’avoir mon expérience ici - d’autant plus que je reste exclusivement sur Terre. Mes compatriotes me fréquentent au quotidien. Je ne me déplace qu’en cas d’extrême nécessité - et il faut que ça concerne les miens. Sinon, rien ne peut me faire quitter notre planète. Je suis son égide et j’assumerai ce rôle jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à me détrôner. Je n’hésiterai pas à anéantir quiconque agirait contre notre peuple. Même si ce quelqu'un devient un jour l’un de vous deux. Et si c’est moi, je préfère la mort que le déshonneur.”
Ses yeux, très légèrement écarquillés, approfondissaient la véracité de ses propos. Il n’y avait rien d’audacieux ou de prétentieux dans ses paroles. Seulement ce que la militaire ressentait dans ses tripes, ce qui la tenait à la gorge et la faisait vivre. L’on devinait aisément à ce moment que la guerrière était une fausse calme. Le temps lui avait appris à contenir ses émotions, pour autant des colères maîtrisées et torrentielles jaillissaient de Narumi en temps voulu. Mieux valait ne pas être la cible dans ces moments-là.
Ses bras se croisèrent de nouveau, faisant ressortir sa musculature à en faire pâlir plus d’un.
“Pour en revenir à cette notion de transparence, je suis disposée à parler de ce dont je voulais m’entretenir avec Scalio en privé devant vous, président. Je ne voulais pas que ma vie privée entre si rapidement en jeu, mais allons-y.”
Ses yeux se levèrent vers le policier déchu.
“Je souhaite savoir ce qui s’est passé avec Auros. Y a t-il eu un affrontement ? Y avez-vous participé ? C’est à vous que je m’adresse puisque vous étiez personnellement visé par ce dernier. Tout ce qui pourrait m’être utile pour comprendre la situation. Du jour au lendemain, celui qui tyrannisait les nôtres fait table rase du passé. Je veux savoir ce qui l’a poussé à agir de la sorte, premièrement.” Le saiyan avait toute son attention, cependant elle ajouta ceci : “Cela concerne ma propre compréhension des évènements aussi bien que l’armée et le peuple, je vous le concède. Si ces questions n’apparaissent pas comme relevant de la sphère privée de prime abord, c’est parce que je vous ai pas encore questionné sur l’un de mes proches.” Son regard sembla fébrile le temps d’une demi-seconde, mais comme si une décharge électrique l’avait rappelé à l’ordre, il redevint aussi inflexible qu’à l’origine. "Avez-vous croisé un certain Tentra ? La dernière fois que je l’ai vu, c'était avant qu’il ne se lance à corps perdu contre Auros. Il est né saiyan, mais il a été élevé par les loups. C’est un membre de notre communauté par conséquent, et un ami. Je n’arrive pas à obtenir quelconque information le concernant et cela me taraude. Alors si vous avez quoi que ce soit à me dire sur lui, au moins cela m’éclairerait sur ce qu’il est advenu de lui.”
Sa voix vacilla sur la fin. C’était compliqué de garder tout son stoïcisme en évoquant son ami Tentra. Personne ne savait ce qu’il était devenu, ni les services de renseignement, ni les espions les plus réputés dont on pouvait louer les services sur le marché intergalactique. C’était comme s’il s’était volatilisé.
Xiomara Anelanz
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Ven 10 Déc 2021 - 11:30
Il ne faisait aucun doute que cette pièce rassemblait quelques unes des personnes les plus importantes de ce monde. Mais il y avait parmi elles une intruse qui se retrouvait là par un drôle de concours de circonstances. Jamais elle n'aurait imaginé que de suivre Akaza dans son aventure lui permettrait de rencontrer le président de la Terre en personne, ainsi que la cheffe des armées terriennes. Parfois se laisser porter et suivre son instinct menait à des rencontres incroyables. Elle se sentait à la fois privilégiée de se retrouver ici et presque honteuse d'être là. Elle n'était qu'une étrangère qui n'avait pas d'attaches avec cette planète et n'avait aucun rôle à jouer que ce soit dans ce gouvernement ou cette armée. La Draegghan n'avait en fait pas vraiment sa place ici et elle espérait intimement que personne ne lui demande qui elle était. Se faire passer pour un soldat, bien malgré elle, était pratique mais la supercherie ne durerait pas éternellement.
Lorsque Narumi demanda à s'entretenir personnellement avec Scalio, un silence pesant s'installa... Avant que le président n'impose à tout ceux qui n'étaient pas concernés par cette discussion de quitter la pièce. Xiomara ne se sentait pas obligée de suivre cette directive, personne ici n'avait le pouvoir de lui donner un ordre. Toutefois elle avait l'intention de suivre tout ceux qui sortaient de cette pièce. Elle avait bien conscience que tout ce qui se passait ici avait une grande importance pour l'avenir de la planète et certaines choses devaient rester confidentielles, connues uniquement des plus hauts représentants de la planète bleue. Et puis ce n'était pas comme si la présence de l'épéiste était utile à la suite de cette conversation. C'était mieux pour tout le monde de faire ainsi.
"Ce fut un plaisir de vous rencontrer."
La jeune femme fit une courbette avant de partir. Puisqu'elle ne savait pas si elle les reverrait, Xiomara leur adressa tout de même quelques mots avant de les quitter. Elle se retrouva à l'extérieur mais, maintenant que sa mission était terminée qu'allait-elle faire ? Retrouver Akaza ou suivre un autre chemin ?
Draven
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mer 15 Déc 2021 - 8:03
"Non. Vous ne pouvez pas dire que vous nous laissez le choix de mener cet entretien effectivement en privé ou pas - alors que vous soulignez auparavant que la transparence doit être le mot d’ordre. Sous-entendu que nous n’aurions pas votre pleine confiance si nous agissons à l’encontre de ce principe. C’est tout du moins ce que j’en comprends, président."
Un sourcil se hausse sur le coin de mon front alors que la tension redescend immédiatement d'un cran en mon cœur lorsque Narumi entame la notion de sacrifice personnel. Je reste silencieux, écoutant chaque paroles jusqu'à la fin de toutes ses interrogations.
"Comme je vous comprends. Je ne peux plus supporter de voir ici et là la corruption, les injustices et le danger. J'espère être on ne peut plus clair lorsque j'affirme désirer du plus profond de mon être instaurer une paix mondiale, une sécurité garantie ainsi que le bonheur dans les yeux de tous les citoyens de cette planète. Je ne puis supporter plus longtemps les assauts répétés envers notre peuple et notre Terre. Hier il s'agissait d'Auros, et qui sait de quoi demain sera fait? Je ne le sais pas. Personne ne le pourrait. Que sais-je alors? Je sais chers collègues qu'il existe dans cet univers un homme, probablement plusieurs, qui sont prêts à donner tout ce dont ils possèdent pour un objectif semblant pourtant irréalisable."
Je me retourne vers Narumi d'un regard glaçant. Deux lagons sombres faisant valser tristesse, courage, détermination et honneur ont remplacés mes iris. Une flamme menaçante réside en même temps en leur sein.
"La voyez-vous?"
Je fis une brève pause, toujours fixé sur cette femme à la stature intimidante.
"Voyez-vous en moi ce que je peux voir en vous?"
Je me repose finalement sur l'horizon, las.
"Nous sommes ainsi. Nous ne l'avons pas choisi mais c'est notre fardeau. Nous nous devons de porter cet étendard au plus haut. La guerre est inévitable et ce sont des gens comme nous qui arboreront fièrement les valeurs qu'elle implique. Vous vous demandez si je suis quelqu'un de fiable? Quelqu'un qui se soucie du bien-être des gens? Quelqu'un qui n'est pas un politicien véreux ou un autre de ses fous avides de pouvoir? Nous allons vous dire ce qu'il s'est passé. Et vous allez devoir nous écouter, attentivement, Scalio et moi-même."
Je marche péniblement au milieu de la salle révélant les séquelles du dur combat que nous avons mené par delà les frontières de la Terre. Ma véhémence ne me surprends pas, nous touchons à un sujet sensible, et je vais lui montrer que je ne suis pas n'importe qui.
"J'ai personnellement combattu au front. Cette jambe gauche que vous voyez sont les restes de cet affrontement féroce. J'ai vu la mort, j'ai fait coulé mon sang, j'ai vu des larmes versées, j'ai perdu des hommes et j'ai donné tout ce que je pouvais donner lors de ces temps belliqueux."
Je m'approche farouchement du bureau, posant les phalanges de mes poings fermés sur le bois verni.
"Je ne permettrai à personne, vous m'entendez, personne de douter un seul instant que je puisse faillir à ma mission. J'ai été élu à ce poste et je compte bien remplir mes fonctions le plus vite possible. J'ai foi en vous. J'ai foi en Scalio. J'ai l'intime conviction que vous êtes les personnes les plus idéales pour mettre en route ce projet."
Je prends une large bouffée d'air avant de poser, pour la première fois depuis que j'ai quitté mon siège, de l'attention à notre compère contre le mur en tournant légèrement ma tête.
"Je vous en prie, expliquez-vous, éclairez-nous sur cette histoire des plus intrigantes. Prenez votre temps. Détaillez les événements. Rendez cela palpitant, tout comme ça l'a été là-bas. Mais avant cela, une dernière chose madame Karuzaki. Je suivrai vos conseils aveuglément et avec respect car c'est votre nom qui est inscrit sur cet écriteau..."
Je pointe du doigt un petit objet en métal sur le bureau.
"Il y est présent depuis très longtemps car vous savez gérer avec brio un peuple en désarroi. Vous avez réussi à garder la tête froide durant des crises sévères, et tout cela en gagnant le respect des citoyens. Cela me suffit pour avoir confiance en vous." dis-je en plaçant une main contre ma poitrine.
"Maintenant, me donner vous la permission d'assister à cet entretien que vous souhaitiez avec notre ami, ou ma présence vous dérange-t-elle encore? J'attends une réponse sincère."
Je suis immobile, toujours posé sur le bureau. Je suis prêt à quitter la salle sur un seul mot. Si la conversation se veut privée, je ne m'y opposerai en aucun cas.
Scalio
Saiyan
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mer 15 Déc 2021 - 18:47
La confiance.
Est-ce que Narumi fait vraiment confiance au président si elle ne désire pas l'impliquer dans notre conversation privée? Ou est-ce que Draven ne fait pas confiance en Narumi - en dépit de ses dires- si il insiste pour la transparence entre nous? Narumi argumente en disant que ce mindset de transparence vient au prix de notre vie privée justement. Elle nous raconte comment sa vie, en tant que régente de l'ancien Royaume Terrien, n'était que du travail, que sa vie est dédiée au peuple terrien et que, par-dessus tout, elle serait prête à porter ses griffes sur n'importe quelle personne qui pourrait représenter une menace, nous compris. Bien. Très bien. Pour l'instant je décide de me taire, de l'écouter elle, ainsi que Draven qui apporte lui aussi ses arguments. J'ai décidé alors de rebondir sur leurs arguments plus tard, mais il semblait bien que Narumi avait fini par céder.
“Pour en revenir à cette notion de transparence, je suis disposée à parler de ce dont je voulais m’entretenir avec Scalio en privé devant vous, président. Je ne voulais pas que ma vie privée entre si rapidement en jeu, mais allons-y.
Je souhaite savoir ce qui s’est passé avec Auros. Y a t-il eu un affrontement ? Y avez-vous participé ? C’est à vous que je m’adresse puisque vous étiez personnellement visé par ce dernier. Tout ce qui pourrait m’être utile pour comprendre la situation. Du jour au lendemain, celui qui tyrannisait les nôtres fait table rase du passé. Je veux savoir ce qui l’a poussé à agir de la sorte, premièrement."
Fair enough. N'importe quelle personne censée se poserait ces questions, tellement c'est...aberrant.
-"J'espère que vous n'avez rien de pressant après cet entretiens alors.
-Cela concerne ma propre compréhension des évènements aussi bien que l’armée et le peuple, je vous le concède. Si ces questions n’apparaissent pas comme relevant de la sphère privée de prime abord, c’est parce que je vous ai pas encore questionné sur l’un de mes proches.”
Hmm? Autant j'étais sur le point de rétorquer que sa première question relève bien du privé pour moi, autant sa dernière remarque me surprenait un peu. Est-ce que cet univers était si petit que ça?
"Avez-vous croisé un certain Tentra ? La dernière fois que je l’ai vu, c'était avant qu’il ne se lance à corps perdu contre Auros. Il est né saiyan, mais il a été élevé par les loups. C’est un membre de notre communauté par conséquent, et un ami. Je n’arrive pas à obtenir quelconque information le concernant et cela me taraude. Alors si vous avez quoi que ce soit à me dire sur lui, au moins cela m’éclairerait sur ce qu’il est advenu de lui.”
J'étais sur le cul.
Cet univers est ridiculement petit! Quelles sont les chances que l'un des combattants qui s'était tenu contre Auros, fusse aussi un de ses proches? Malheureusement, j'ai qu'une moitié de réponse à lui offrir.
"Je vais commencer par répondre à votre dernière question alors. Oui, nous avions en effet croisé un homme du nom de Tentra... *sigh* Cependant je crains de devoir commencer à vous décevoir, et vous dire que j'ignore complètement de ce qu'il est advenu de lui."
Je peux déjà la voir se retenir de montrer quelconque émotion pour paraître calme. Si on devait me dire que oui, on avait bien croisé le Capitaine Cabba, mais qu'on ne pouvait pas me dire où il se trouvait ou s'il allait bien... Je serais vraiment déçu. Voir énervé. Néanmoins, je dois poursuivre en répondant à sa première question.
"Pour votre première question... La version courte serait oui, il y a eu affrontement avec Auros. Oui j'y ai participé, ainsi que votre Tentra. La version longue...remonte à l'anéantissement des plus grandes métropoles Terriennes par l'ancien gouvernement des Black Feathers."
J'ai une expression faciale où je grinçais des dents, mais en ayant aussi relevé mes deux sourcils. J'aurai prévenu que ça allait être long.
"Quand bien même j'ai été emporté par les explosions, je ne m'étais pas réveillé sur Terre. Nan, m'étais réveillé dans un hameau misérable auprès de 13 autres personnes. Un truc clochais, j'étais après tout en train d'évacuer le plus grand nombre possible de civils dans la capitale Terrienne. Qu'est-ce que je foutais dans un hameau? Et c'est là que le personnage responsable de ma présence dans ce hameau... jusqu'à " l'invasion " de l'univers d'Auros se présenta: le Dieu Démigra. Un dieu sadique, qui nous avait réunis nous 13 dans le seul but de nous entre-tuer dans un de ses "jeux du diable". Garou, ainsi que Jojiba, étaient également des participants involontaires comme moi, notre histoire avec eux avait commencé là aussi. Sans entrer dans trop de détails, j'ai vécu la pire semaine de ma vie au sein de cet hameau:
Cet enfoiré de Demigra avait enlevé tout ce qui faisait de nous unique, afin d'être simplement des humains faibles. Il avait aussi forcé sur certains de nous, moi y comprit, la lycanthropie. Si nous voulions redevenir humains, il fallait tuer et dévorer les autres. Imaginez moi en train de souffrir la mort parce il avait fait en sorte que nous souffrions intensément si nous consommions pas de chair humaine, imaginez moi en train de m'agripper sur ce qu'il restait de mon humanité, revivre les pires moments de mon existence, pour ne pas trahir et dévorer ls seul possible allié que j'avais. Mi-semaine, un type a fait un truc magique stupide sur moi et j'avais très vite fini par tout perdre. Tuer? Fait. Cannibalisme? Fait. Folie? Fait. Cela m'a directement directement mené à ma mort... face à Jojiba."
Je regardais le président, qui lui connaissait bien Jojiba.
"Je m'excuse d'avance si je présente la lycanthropie sous une mauvaise lumière madame Karuzaki. Mais c'était mon expérience comme *lui* l'avait voulu. Moi par contre, je ne voulais pas mourir, mais après avoir été pourfendu en deux verticalement, j'ai du m'y résoudre avec mon dernier souffle. Moi qui a été contraint de commettre des actes abjects, moi qui voulait juste survivre... Le dieu Enma m'a envoyé dans le néant "pour mes actions". Qu'est-ce que je pouvais faire? Me laisser me faire dévorer? Laisser quelqu'un me tuer?... C'est si facile de juger pas vrai? J'ai passé une semaine qui m'avait paru interminable dans le néant. A me ressasser les derniers évènements de ma vie. A cause de Demigra. Cependant, il en avait pas fini avec nous. Pour des raisons inexplicables, Enma m'a retourné la vie dans le commissariat de Satan-City. J'ai vu l'état de la Terre par moi-même. Mentalement instable, j'avais quand même pris à cœur mes devoirs envers nos concitoyens, j'ai chassé les pourritures de criminels, que ce soit de vulgaires bandits jusqu'aux chiens encore loyaux aux Black Feathers. J'ai développé une tolérance zero pour les criminels, j'agissais dans le pur intérêt de reconstruire et protéger notre communauté.
C'est ainsi que Garou est réapparu dans ma vie.
Il était en train de terroriser des civils dans une partie extérieure de la ville, alors j'ai foncé à sa rencontre. Nous étions en train de régler nos comptes dans un combat où il ne pouvait simplement pas gagner. J'avais éveillé cette transformation encore inconnue pour moi dans mon propre univers, le Super Saiyan. Mais quand je m'apprêtais à terminer Garou, ce lâche de Demigra est apparu. La dernière chose dont je me souviens après ça, c'était Auros qui se tenait devant moi avec son ange, Misha. De la même manière que j'étais sur Terre avant de me retrouver dans un hameau, j'étais sur Terre quand j'étais sur Magnetar. J'avais apparemment dévasté et tué des civils de son univers. Moi, Garou et un autre type, Bardock. Je n'avais foutrement aucune idée de comment ça avait pu arriver mais Demigra était forcément coupable, j'avais essayé de coopérer avec eux avec cette information, mais son ange ne m'avait pas écouté. Une organisation d'hypocrites est venu me tirer de là, la Time Patrol. Je ne les connaissais pas comme je les connais maintenant, mais j'y ai rencontré un gars qui est devenu un bon ami. Il est aussi la personne avec qui j'ai fini par fusionner, dans l'espoir de terrasser Auros avant qu'il nous tue nous.
A partir de ce moment là, je n'étais plus Scalio, mais un homme surpuissant nommé Scalieco. Demigra avait envahi Conton-City, le QG de la Time Patrol. Nous avions repoussé l'invasion, mais aucune idée du sort de Demigra, je parie qu'il est encore envie par contre. Nous sommes partis de Conton-City même si le leader, Kaito, essayait de nous en dissuader. Nous avions défié Auros une fois sur la Terre, dans le chateau. La, on avait compris qu'il y avait un truc qui clochait chez lui, ou plus particulièrement, son ange. Pendant qu'on se battait, on lui avait cassé son bras gauche/prothèse. L'ange lui a donné un ordre et il a obéit sans le vouloir. Il est devenu complètement taré. Nous avions réussis à nous sauver de justesse et nous enfuir, c'était devenu très clair pour nous que l'affronter en 1 contre 1 n'était pas une option.
Après un autre accident est arrivé sur Terre, où nous sommes intervenus et avons sauvé un certain Jojiba mais plus important: le Président ci-présent. Nous devions nous entraîner pour le futur conflit direct contre Auros, mais c'est arrivé plus tôt que prévu quand un autre dieu est venu nous voir. Il s'appelle Shin et c'est un dieu de la Création, un faiblard et un lâche. Il nous a amené sur le monde des Kaioshins où était Auros, ainsi que ses alliés, tel que Freezer. Scalieco faisait initialement parti d'un groupe de combattants qui incluait l'ancien Roi Pythar, le Dieu du Temps Kaito, Tentra et une autre fusion nommé Vegeto. Tentra avait disparu mi-combat à cause d'une technique d'Auros, mais avec Pythar sévèrement blessé et Tentra disparu, Scalieco a eu recourt à une combinaison de technique et transformation qui a effectivement coupé court à sa vie. Avant de mourir, la fusion s'est annulée et nous a projeté moi et mon partenaire à l'opposé de l'un et de l'autre, moi étant écrasé contre la montagne la plus proche, j'étais incapable de bouger pendant 5 minutes. Du temps beaucoup trop long alors qu'Auros était en chemin pour me terminer, mais en vain par le sacrifice de mon ancien partenaire. Sauvé par cet acte, mais désormais trop faible pour faire face à Auros, j'ai du fuir ce combat pour aller prêter main forte ailleurs, c'est comme ça que je me suis retrouvé à prendre part d'un autre affrontement en parallèle, celui qui a vu la fin de l'Empereur de l'Empire Cold dont je porte un souvenir*montre sa main gauche*.
Après ça, Auros a été vaincu. La vérité sur son ange a été établie. La vérité à mon sujet a été rétablie: Je n'ai jamais, de bonne conscience, planifié d'envahir un autre putain d'univers. Je n'en avais certainement pas les moyen en tout cas. Tout ce que je voulais, c'était servir cette nation qui m'avait accueilli, ainsi que son peuple. Je voulais vivre une vie normale dans cet univers qui n'est pas le miens, mais dans lequel je dois bien me résoudre à vivre."
Je soupire. Même moi j'ai l'impression de trop parler, de trop raconter ma vie. Mais j'avais dit que je n'allais rien cacher. Tout ce que j'ai dit est important pour moi, et pour la compréhension de ce merdier. Qu'on me comprenne moi, un petit peu, aussi. Je reprends un moment pour me concentrer sur ce que j'allais dire ensuite.
"Ca c'est la version longue. Du responsable de ce merdier, jusqu'à pourquoi Auros a changé de chanson à la fin. J'ai depuis, une haine assez féroce contre les Dieux de leurs genre. Les Dieux de la Destruction comme Auros, qui peuvent nous détruire pour aucune raison si ils sont pas d'humeur. Les Dieux de la Création pour être des vieux lâches qui viennent prendre de bonnes âmes et les sacrifier au nom du plus grand bien. Les Dieux sadiques comme Demigra qui sont juste des sadiques et ruinent des vies gratuitement. Où même le Dieu du Temps qui dit vouloir protéger une ligne de temps jugée comme principale, quand bien même la dite timeline est influencée par un voyageur temporel. Un bon menteur. Je ne hais pas tous les dieux. Mais ceux comme eux qui ont une trop grosse influence directe sur nous, qui ont déjà dépassés la limite de la malveillance? Ils doivent partir. Cesser d'exister même."
Je fais une pause. Je sentais mon sang bouillir à l'idée de ces dieux qui se moquent de nous, qui nous utilisent, qui jouent avec nos vies comme bon leur semble. Mon regard était noir, mais il était temps de me calmer.
"Maintenant j'aimerai poser des questions à mon tour."
Il est temps de faire comprendre mes objectifs à Narumi maintenant, dans le plus grand sérieux, et la plus grande détermination.
"Pour commencer, j'aimerai savoir ce qu'il se passe actuellement dans cet univers. Étant exilé jusqu'à maintenant, je n'avais pas accès aux divers sites d'informations, mais je suis prêt à parier que la venue d'Auros a provoqué une grande déstabilisation de cet univers entier, discours pour s'excuser ou non.
Ensuite, j'aimerai qu'on parle un peu de qu'on va faire pour cette planète dès à présent. Il est temps pour nous, Terriens, d'arrêter d'être les victimes pour les divers conquérants ou psychopathes qui veut se défouler. J'en ai parlé avec le Président en chemin, mais chez moi, la planète Sadala de l'Univers 6, le seul moyen qu'on avait trouvé pour assurer notre souveraineté et la sécurité pour notre peuple dans cet océan infesté de requins, était de nous militariser. Si j'ai raison et que la situation est vraiment instable, alors pour survivre il nous faut agir maintenant. Cependant, je veux avoir votre avis là-dessus. Est-ce que c'est seulement possible? Est-ce qu'il est possible pour nous de nous moderniser, de devenir suffisamment fort pour faire fuir nos ennemis?"
Narumi Karuzaki
Démon
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Lun 20 Déc 2021 - 11:53
Narumi serrait les dents, à défaut de pouvoir les grincer. La gestuelle de Draven était suffisamment théâtrale pour que cela lui montre des flashbacks de son ancien chef d’alliance. L’alpha se remémorait la Plume Noire de Dark, dont les mouvements harmonieux donnaient l’impression qu’il donnait le ton d’un bal à lui seul. Ses mots et ses gestes étaient minutieusement choisi pour séduire, convaincre les personnes à ses côtés. Il faisait dans la finesse et la malice, et peu de gens trouverait un tel individu repoussant de prime abord. « Des mots et des doigts en or » voilà une expression qui lui sied parfaitement.
Les percées lumineuses qui s’infiltraient dans la pièce par intermittence changeait l’aspect du Président actuel de la Terre par l’ancien aux yeux de la louve. Cette vision faisait remonter à la fois sa rage insatiable d’éliminer Seishiro Kasai pour de bon de la surface de l’Univers 7, et à la fois des sentiments qu’elle se haïssait de toujours ressentir. L’être humain est un véritable paradoxe. Narumi vouait une véritable aversion, une phobie totale envers ce qu’elle continuait de ressentir quelque part pour SK, tout au fond d’elle. Cet homme l’avait tellement lobotomisé que la louve, quelque part enfouis dans son être, ressentait de la culpabilité de l’avoir trahi – même alors qu’elle est en pleine conscience que c’était la bonne décision. Ajoutez à cela le fait que la militaire éprouve toujours une forme d’amour envers ce dernier, et vous comprendrez toute l’étendue de son dégoût envers ces émotions qui lui sont imposées. Ce n’est le choix de personne que de ressentir. Mais c’est le choix de chacun de décider de ne pas écouter ces sentiments.
Alors, non, même si ces images d’un passé lointain et pénible défilaient à mesure du discours de Draven, la louve ne détournait pas le regard.
Il n’est donc nullement surprenant de comprendre que Narumi vacilla légèrement lorsque son supérieur lui demanda si elle le voyait aussi. Un instant son cerveau s’imaginait que Draven lui-même était conscient du fait que la louve avait encore à l’heure actuelle des flashbacks physiques tout frais de SK à sa place à lui. Ses yeux s’écarquillèrent suffisamment pour que l’on remarque le fait que l’alpha était perturbé à ce moment-là. Le regard singulier de son collaborateur en rajoute une couche sur son état bouleversé.
« … » Ses sourcils se froncèrent pour exprimer son désarroi, à défaut d’user de la parole. Le silence était une réponse importante avec quelqu’un comme Narumi, encore fallait-il saisir sa personnalité. « Je… comprends que vous partagez ma détermination et mes valeurs et que c’est essentiel pour mener à bien notre collaboration. » Finit-elle par répondre avant que son subordonné ne reprenne la parole.
Finalement, à mesure qu’il poursuivait son discours, l’expression de Narumi changea. Les visions de SK s’estompèrent. Parce que la teneur du discours de Draven n’avait tout à fait rien à voir avec les ambitions de Seishiro. L’esprit de la louve dissocia complètement ces deux individus, petit à petit, alors que le Président lui faisait entendre des choses importantes.
Qui n’avait pas connu une guerre, voire plusieurs, de nos jours ? Cela n’amoindrissait en rien les horreurs subies par les participants forcés à celles-ci, cependant, et contrairement à ce que certains idiots insensibles pouvaient prétendre. Le ventre de la jeune femme se serraient à chaque fois qu’elle entendait quelqu’un parler de ces infamies de batailles dont personne ne voulait à part les personnes sans considération pour la vie dans son ensemble. Nonobstant, voir la combativité avec laquelle son collègue surmontait cela la galvanisait. C’était un battant capable de tirer les autres vers le haut avec lui. Tout à fait le genre de personne à laquelle Narumi continuait d’aspirer à être pour les autres. Pouvoir compter sur quelqu’un comme ça était une véritable aubaine.
Un rare sourire habilla quelques instants les lèvres de la cheffe jusqu’à ce qu’il eut fini de parler.
« Cela me rassure que de constater que vous aurez la carrure nécessaire pour assurer votre rôle. Cela fait si longtemps que mes subordonnés et moi sommes seuls à gérer toute une nation que nous n’avions plus d’espoir quant au fait de trouver un président digne de son titre pour nous prêter main forte. » Cette dernière sembla physiquement se détendre, tout son corps était moins contracté qu’à l’origine. « Puisque vous vous inscrivez dans la même logique que moi, c’est-à-dire exister pour et par le Peuple, alors restez. Ma vie personnelle appartient à la nation, tout comme mon être entier, à l’instar de vous, président. »
Son aura intimidante persistant constamment, mais l’on remarquait aisément que sa posture était maintenant prompt à une atmosphère donnant naissance à un début de confiance mutuelle.
C’est à ce moment-là que le regard de la bête se détourna de son associé principal. Les yeux du fauve détaillaient maintenant le dénommer Scalio. Son aspect sombre faisait vibrer quelque chose en Narumi, comme un écho à la fois lointain, et qui à la fois ne la quittait jamais.
Son visage resta fermé, même alors qu’il lui annonçait ne pas savoir ce qu’il était advenu de Tentra. Ses bras, croisés de nouveau, laissaient à disposition de ses mains quelques ornements sur sa veste. Ses doigts tripotaient nerveusement ces décorations sobres, trahissant son faux état d’apparence calme.
Celle-ci s’équipa d’un pad pour noter les éléments importants de ce que Scalio allait avoir à dire.
"Je vais noter tout ce qui a de l'intérêt pour les dossiers de l'armée, n'en soyez pas contrarié."
Le deuxième élément important était la confirmation d’un affrontement contre Auros. Restait à comprendre comment un tel monstre de puissance et son ange grandiloquent avaient été vaincu.
L’histoire pouvait paraître rocambolesque, mais pas dans un monde comme le leur. Narumi n’allait remettre en cause aucun pan de cette histoire. Réveillé dans une sorte de hameau visiblement créé et contrôlé par une entité divine maléfique : voilà de quoi ajouter des traumatismes supplémentaires à un soldat. Une salve d’acide créée par l’anxiété qui remontait de son ventre à sa gorge lui brûla la trachée. Ce n’était que le début de ce récit. Son corps et son cerveau étaient suffisamment endurcit pour l’entendre, au regard de sa propre histoire. Toutefois elle n’y est pas insensible.
Ce Demigra était inconnu au bataillon pour le fauve, tout comme l’était bon nombre d’autres déités de l’univers. C’était totalement inconcevable de les connaitre toutes. Mais ce n’était pas inconcevable d’être pris pour cibles, en tant que mortel, par ces entités supérieures. C’est tellement facile de se servir des créations moins puissantes pour accomplir ses desseins, bien sûr qu’ils le font. Même le peuple loup-garou et par conséquent la cheffe des armées est sous l’influence de leurs dieux, c’est inévitable. Au moins ceux-là ne prônent pas la guerre, mais la conservation de la Vie.
Lorsqu’il expliqua que la déité de malheur avait obligé certains participants à être atteint de lycanthropie, une lueur enragée fit un effet de voile sur le visage de la militaire. De plus, le Malin les forçait à ressentir une faim insatiable envers leurs semblables. Ses ongles s’enfoncèrent dans les paumes de ses mains. Des flashs immémoriaux de sa vie resurgirent. Dans les cages où l’Empire Vampirique les avaient jetés, eux-aussi avaient été forcé à avoir recours au cannibalisme. Cet amer souvenir fit écho aux sentiments indescriptibles qu’avait dû ressentir Scalio.
Deux autres personnes notoires furent citées, elles aussi victimes de Demigra : Garou et Jojiba. Le service de renseignement terrien connaît ces deux personnes, il sera donc intéressant d’ajouter ces faits à leurs dossiers. Ainsi c’était le grand balourd à la barbe mal taillée qui avait donner l’absolution à Scalio, mettant fin à son calvaire.
Son interlocuteur échangea un regard avec Draven, qui lui-même semblait connaître que trop bien cette histoire des plus infâmes. Par la suite il s’excusa de la manière dont il parlait de la lycanthropie. Narumi fit un geste de la main pour couper court à ses excuses :
« Cette aberration n’a pas de rapport avec les miens, vous n’avez pas à vous excuser. » Conclut-elle la gorge serrée.
Lorsque son collaborateur évoqua le néant, un profond malaise enfouis remonta à la surface. Un frisson désagréable la picota le long du dos. Elle aussi y avait été envoyé par ce fameux Enma après qu’elle se soit sacrifiée pour éviter que l’une des bombes posées par SK ne détruise une partie de la ville.
« Je ne peux que vous rejoindre : le temps paraît… suspendu… interminable dans le Néant. On se retrouve face à soi-même et à ses actions, et cela peut rendre fou, sans nul doute. » Ajoutait-elle.
Une compassion renforcée et involontaire envers Scalio, mais plus que logique, naquit en elle. Ils avaient partagé des expériences similaires d’une ignominie sans nom. Ce n’était pas rare en ces contrées de faire la rencontre de personnes d’ici ou d’ailleurs ayant vécu une misère telle que leur être entier en était brisé à jamais.
« Magnetar ? Je suppose qu’il s’agit du monde d’où provient Auros. » Estimait-elle tout en poursuivant ses notes. « Vous avez… fusionné… donc… avec qui, exactement ? »
Narumi faisait semblant de ne pas être très étonnée en se plongeant dans sa rédaction. Nonobstant, la guerrière pensait, à tort, que seuls Vegeta et Goku savaient fusionner. Cette dernière avait fini par croire qu’il s’agissait d’un miracle, puisque de ses yeux l’alpha n’avait vu aucun autre être issu de fusion.
L’ex-policier enquilla sur la suite de son histoire. Entre autre, une certaine Time Patrol était venue à sa rescousse, dont le leader s’appelle Kaito et leur siège se trouve à Conton-City.
« Une minute. Qu’est-ce que la Time Patrol ? » L’arrêtait-elle en fronçant les sourcils. « Je n’ai jamais entendu parlé d’eux. Leurs membres peuvent voyager à travers les univers si je comprends bien…» S’étonnait-elle.
Par la suite il lui contait sa rencontre avec un certain Shin, la composition de leur petit groupe envoyé contre Auros et ses alliés. Lorsqu’il mentionna Freezer, la louve releva le nez immédiatement de sa paperasse en montrant les crocs instinctivement. Cette dernière se ressaisi aussitôt.
« Cette charogne de Freezer, tout comme SK, est increvable… on a beau le tuer, mais on ne sait qui décide qu’il doit revenir terroriser notre univers… c’est incompréhensible. » Marmonna-t-elle tout bas, plutôt comme l’expression de ses pensées que comme une réflexion dirigée à ses partenaires. Ce dernier exprima ensuite le décès de l’ancien roi des saiyan. « Sincèrement désolée de l’entendre pour le peuple saiyan. J’ai entendu dire qu’il était un régent de qualité. » Exprimait-elle franchise. Un dirigeant respectable mérite que l’on honore son trépas.
Lorsqu’il mentionna à nouveau Tentra qui, « aurait disparu » suite à une offensive d’Auros, son sang se gela dans ses veines. Et s’il l’avait envoyé dans une autre dimension où son ami serait en éternelle souffrance ? Cette pensée la figea sur place quelques instants dans une horreur absolue. Si Demigra avait réussi à faire un tel exploit, peut-être qu’un type de la trempe de cet élyséen en était aussi capable.
Entendre la mort de l’Empereur Cold – une fois de plus – la tira de son mauvais rêve éveillé.
« Espérons qu’il soit bien mort cette fois. » Grognait-elle entre ses canines.
Le regard de la louve se fit logiquement méfiant à la vue de cette abominable main. Un rictus de dégoût non dissimulé orna son visage alors que le fauve se releva de son siège pour venir "admirer" de plus près cette erreur de la nature.
"Vous devriez vous en débarrasser. Conseil de future amie - je l'espère -, ne sous-estimez pas le pouvoir de la possession. J'ai connu des monstres capable d'investir le corps de quelqu'un sans avoir besoin de lui greffer une partie de sa propre enveloppe charnelle." En voyant de plus près la main aux doigts vernies de l'Empereur déchu, la répugnance que ce spectacle lui inspirait donnait l'impression qu'elle pourrait en dégobiller. "Nous disposons de spécialistes dans l'art de la greffe qui pourraient vous faire une prothèse haut de gamme, bien mieux que cette chose immonde. Il faudrait être demeuré pour vouloir garder... ça."
Cette dernière le regardait avec le plus grand sérieux du monde. Scalio avait intérêt à fournir des arguments solides s'il tenait à garder cette diablerie attachée à son corps. Cela n'amusait absolument pas la louve de le voir avec une partie du corps d'un tyran, comme s'il ne voyait pas les conséquences gravissimes que cela pourrait entraîner.
Par la suite, il donna la conclusion à ce douloureux épisode. Toutefois l’égide de l’armée terrienne voulait peaufiner ses connaissances :
« Pourriez-vous me donner de plus amples informations sur cet ange, Misha ? Que fait-elle maintenant ? Quel est son but ? Nous devrions la redouter. » Se méfiait la bête.
Lorsque la victime des Dieux s’exprima à leur sujet, l’étendue de sa haine à leur encontre ne faisait plus l’ombre d’un doute. La louve pouvait comprendre son trop-plein d’émotions néfastes et sa colère noire. Par ailleurs il exprima clairement le fait qu’il n’était pas originaire de leur monde, information nouvelle pour le dossier de Scalio. Elle resta passive face à ses remarques, mais elle y alla tut de même de son grain de sel :
« Les miens vénèrent certaines divinités qui sont utiles au maintien de la vie sur notre Terre. Je ne répondrai pas des actions des autres déités qui habitent notre Univers et ils ne représentent rien à mes yeux. Tout ce qui ne touche pas à notre planète m’indiffère, en général. C’est un choix, parce que je ne peux pas être partout à la fois. Si je me laisse toucher par les problèmes de nos voisins, je n’ai pas fini de perdre mes cheveux. » Dit-elle sur un ton à moitié sarcastique et à moitié désolé pour les autres nations. « Quoi qu’il en soit, vu que vous avez été le jouet de plusieurs dieux, votre rancune est justifiée. »
C’était sa manière à elle d’essayer de le réconforter, alors qu’il était clairement en train de cuire sur place, en lui apportant une approbation sur ce fait.
Lorsque ce dernier voulu à son tour poser des questions, et après avoir eu réponse à ses précédentes interrogations, la cheffe de l’armée éteignit son dispositif de prise de notes.
« Je ne peux parler avec exactitude qu’au nom du peuple terrien. J’imagine que les autres peuples de notre univers ont été chamboulé par ce qui est arrivé récemment, de près ou de loin. Sur Terre, la situation est plus stable que prévue, et l'on doit cela à deux évènements impromptu : Nous avons rebâtit main dans la main ce qui était en notre pouvoir de reconstruire. Puis tout est réapparu comme à l’état d’origine par magie, du jour au lendemain. Je ne sais pas quel acte occulte est à l’origine de ce miracle, toutefois cela a remonté le moral de nos citoyens. Mieux encore : il y a quelques jours de cela, l’ensemble des terriens qui avaient injustement périt sont revenu à la vie. Encore un mystère inexplicable et pas des moindres. Comme toutes les autres familles victimes de ces attentats, j'ai fêté Noël en avance en retrouvant mes proches revenu à la vie. Je ne peux vous décrire à quel point cela a remotiver nos gens."
Une sensation de soulagement immense traversa ses mirettes. C'était comme prendre une bouffée d'air inattendue qui vous relance pleinement dans la vie, vous donne envie de continuer et de donner le meilleur de soi. D'être uni plus que jamais aux autres. Une deuxième chance. Narumi avait vu deux de ses enfants mourir de part la sournoiserie de leur propre père, et par un prodige ils étaient de nouveau à ses côtés.
Les questions que posa son sombre coéquipier ensuite éveillèrent un intérêt particulier pour le sujet chez la militaire. Ses yeux se mirent à étinceler comme s'il venait enfin d'apprendre à jouer de la partition qui constituait Narumi. Il touchait visiblement une corde sensible avec cette idée de militariser la gouvernance. L'expression de la cheffe, qui s'éternisait d'habitude dans une apathie trompeuse, se changea en quelque chose de plus accueillant.
"Nous étions faits pour nous rencontrer !" S'esclama t-elle pour la première fois de cette discussion avec enthousiasme. L'idée la rendait toute chose, à un tel point que dans un élan d'exaltation, elle déposa chacune de ses mains sur les épaules respectives de ses collègues. "Si j'ai passé tant d'années à me concentrer sur l'armée, à la remanier pour que chacun puisse y trouver sa place, c'est bien pour aller dans ce sens que vous évoquez ! Inspirer la peur chez les autres nations ne me réjouis pas, mais nous nous devons d'avoir une analyse pragmatique de notre monde. Vous avez raison, nous vivons dans un monde de requins. Pour nous protéger, nous devons faire ce qui est nécessaire. Face aux forces incommensurables qui n'attendent que d'envahir et de dominer notre si jolie Terre depuis des décennies, il devient primordial de dissuader au maximum quiconque de nous attaquer. Les nôtres sont prêts ! Ils savent ce qui est bon pour notre patrie. Les récents évènements n'ont fait que renforcer cette envie de pouvoir se défendre, de devenir assez menaçant pour que les agresseurs extérieurs y réfléchissent à deux fois avant de venir nous rendre visite !" Cette dernière leur lança chacun un regard triomphant : c'était le but de sa vie, ce pourquoi elle œuvrait, et aujourd'hui ces individus le comprenaient et étaient désireux d'avancer sur cette voie à ses côtés. Ses paumes de mains appuyaient une pression assez forte sur leurs épaules respectives, chaudes et déterminées à la fois, donnant de l'ampleur à l'ivresse que lui procurait la situation. "Je n'escomptais pas un jour pouvoir trouver les rouages qui fonctionneraient en symbiose avec ma vision des choses, mais j'ai bien l'impression d'avoir tiré le gros lot pour une fois."
Un sourire complice étira ses lèvres. C'était quelque chose de particulièrement rare à observer chez Narumi Karuzaki. Le trio était sur une bonne voie pour une coopération durable.
Draven
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mar 28 Déc 2021 - 3:24
Un long échange s'institua entre Narumi et Scalio et je n'en ratais pas une miette. Chaque émotion, chaque rictus et chaque geste, écrivaient l'histoire de notre projet. Nous étions finalement tous d'accord. Nous avancerons dans la même direction. Toutefois, lorsqu'ils entamèrent le sujet de la main greffée, je me suis permis d'y ajouter mon avis.
"Si je puis suggérer quelque chose..." dis-je avant de me racler la gorge.
"Il serait probablement préférable de retirer cette main et de la garder dans un lieu sûr sous haute protection. Notre bonne vieille science terrienne pourra vous remettre sur pied, sans mauvais jeu de mot, en un rien de temps avec une de ces prothèses! L'idée de Madame Karuzaki me semble être une bonne piste."
Je m'éclipse encore un moment, les laissant finir. La fierté de voir ces gens trouver des terrains d'entente et de faire naître une coopération durable me galvanise. Je suis excité à l'idée d'en faire des compagnons de route stupéfiants partageant les mêmes points de vue.
Narumi finit par se lever pour nous délivrer au guerrier et moi-même un large sourire. Après avoir passer mes doigts dans mon bouc, je lui répondais avec la plus belle démonstration dentaire qu'il m'était donner d'offrir. La sincérité avec laquelle je me tenais devant eux et le bonheur que cette situation me procurait était sans nul doute palpable dans l'air.
"J'en suis plus que ravi! J'étais certain que nos projets pouvaient prendre une ampleur démentielle."
Je présentais une nouvelle fois ma main afin de serrer les leurs avec entrain.
"Maintenant que tout cela est dit, peut-être serait-il l'heure de se reposer un bon coup et de fêter cette réunion? Avec un bon café pour ma part!" dis-je en prenant la direction de la sortie et en ouvrant grand la porte vers l'intérieur.
J'éclatais de rire, me tapant sur ma cuisse douloureuse sans m'en préoccuper. Mon rire un peu gras pouvait sûrement être entendu par les gardiens dehors qui n'avaient depuis le début dû entendre que des bruit de chaises déplacées ou des exclamations soudaines. L'un avait d'ailleurs pris la parole un peu plus tôt tandis que son collègue paraissait perplexe et stressé sous son casque.
"Eh détends-toi, tout va bien se passer pour nous. Je te parie que ca doit se bastonner verbalement là-dedans, connaissant Narumi, Scalio ne va pas être très fier de lui, c'est moi qui te le dis! J'en mettrai ma main à couper! Et tu sais quoi, s'ils sortent main dans la main en rigolant, je te donne toutes mes permissions jusqu'à l'an prochain et sinon c'est toi!"
Un regard stupéfait émanait de sous le casque du second garde interloqué.
"Je ne sais pas si c'est vraiment..."
"Et bah alors, on a peur de parier? Allez, on sait jamais, un miracle peut-être?"
Stephen de son prénom, ne se doutait pas à cet instant que Charles qui semblait préoccupé depuis que le Président avait demandé à tout le monde de sortir, l'était car il savait quels étaient les enjeux. Charles avait en effet entendu parler de cette réunion par quelques rumeurs et il pensait secrètement -contrairement à bon nombre de ses collègues- que le trio avait un futur devant lui. Il hésita donc un instant avant d'accepter le défi se son acolyte avec une poignée de main.
Je sortais donc de la salle heureux, le sourire aux lèvres, avant de m'exclamer plus posément.
"Non, c'était une blague, tout le monde au travail, nous n'avons aucun temps à perdre. Permettez-moi tout de même d'aller me chercher un café."
Heureusement, il y avait une machine disponible à quelques pas dans le large couloir. J'ai sélectionné un espresso noir avec un sucre. D'habitude je ne m'autorise pas de sucre, mais c'est une sacrée occasion. Je lançais par la suite un regard agréable aux deux soldats présents.
"Dites-moi, l'un de vous peut se charger d'aller nous trouver quelqu'un pour de la paperasse? Un greffier ou quelque chose du genre?"
J'ai donc laissé Narumi et Scalio quelques secondes avant de revenir avec mon petit gobelet blanc.
"Bon, nous en étions à l'officialisation n'est-ce pas?"
Scalio
Saiyan
Age : 28 Date d'inscription : 30/12/2018 Nombre de messages : 486Bon ou mauvais ? : Bonnes intentions. Zénies : 1760 Rang : Z
Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Mar 28 Déc 2021 - 21:26
Je ne pouvais que me réjouir! La chance me souriait enfin, Narumi était une des personnes que j'espérais rencontrer en plus de Draven! Quelle chance de tomber sur quelqu'un qui comprend l'intérêt de nous militariser! Bien entendu Narumi avait aussi des questions par rapport à mon résumé, et je compte bien y répondre....mais plus tard.
Les commentaires qu'elle et Draven on fait sur mon trophée... Certes, ce qu'ils proposent est parfaitement raisonnable, encore plus si on prend en compte la menace que représente Demigra et sa sorcellerie... Mais ça devra attendre. Je suis sûr que cette main pourra appâter le bon docteur qui me l'a greffé, peut-être meme son maître... S'il devait tenter quoique ce soit sur un officiel Terrien, ça pourrait créer la motivation nécessaire aux terriens de se bouger et rejoindre le mouvement que moi et Draven souhaitons créer. Sinon, connaissant la valeur de Freezer aux yeux de l'Empire Cold... Je pourrais possiblement avoir une influence indéniable pour de futures négociations. Je mentionnerais ça avec mes collègues plus tard en guise de contre-argument, ce serait vraiment du gâchis de juste m'en débarrasser. Et voyant une Narumi satisfaite de notre rencontre, je ne pouvais que retourner le compliment accompagné d'une poignée de main:
"Vous m'en voyez ravi madame Karuzaki, je n'ai pas souvent reçu ce genre de commentaire depuis mon engagement dans la police haha"
Draven était aussi extatique que la Cheffe on dirait, il proposait de célébrer avec un café, qu'il était aussitôt parti chercher. Si Narumi s'apprêtait à le suivre, je l'arrêtais en posant ma main sur son épaule.
"Ah attendez! J'ai d'autres choses à vous dire avant qu'on parte célébrer. En somme, comme nous allons très certainement travailler ensemble, j'aimerai au moins vous parler de mes visions pour notre nation, au-delà du réarmement."
C'était important que je brief Narumi, pour m'assurer d'un éventuel soutient plus...soutenu, ou au moins qu'elle comprenne simplement mes intentions. Draven pouvait attendre, je ne pense pas que j'aurais beaucoup de difficulté à le ranger de mon côté. Non, déjà il fallait que je préface un point important auprès de madame Karuzaki.
"Donc pour commencer, malgré mon récit juste avant... Je ne veux certainement pas bannir la religion sur Terre. Je peux très bien comprendre que ça à une place très importante dans la vie des Terriens, et je ne pense pas non plus qu'ils vénèrent les Dieux que je hais. Ce serait me faire pas mal d'ennemis, mais non seulement je ne veux pas plus d'ennemis en plus de ceux que j'ai déjà, mais me mettre à dos les Terriens serait vraiment contre-productif. Ce serait nul."
Aussi triste que c'est pour moi de l'admettre, la religion à sa place dans la société, en tout cas, de manière minuscule qui n'influencera pas le gouvernement ou la majorité du peuple. Et bon, après toutes les catastrophes qui sont arrivées sur Terre, même la résurrection d'une bonne partie des Terriens éliminés par SK et Auros récemment ne suffirait pas à redonner foi à ces pauvres gens.
"Donc de côté là j'espère vous rassurer. Ensuite, Draven et moi je pense qu'on va beaucoup travailler sur un aspect de notre société qui a souvent été malmené ces derniers temps: notre identité. Je sais que sur Terre, vivent plein de personnes de différents background, que ce soit race, culture ou autre. Mais pas beaucoup d'entre eux ne se considèrent réellement comme "Terriens", à part les pure souches. Il faut qu'on change ça. Il faut qu'on établisse un programme d'assimilation. Je suis prêt à être la figure de proue d'un tel programme.
"Je viens peut-être d'un autre univers, je suis peut-être un saiyan MAIS!... Mais je suis sur Terre maintenant. Elle m'a accueilli à bras ouverts quand je n'avais plus rien et maintenant je suis plus que prêt à donner tout ce que j'ai pour elle et le peuple. Je veux protéger notre belle culture pour qu'elle puisse traverser les temps et l''histoire. Je veux protéger la mère patrie, je veux protéger nos concitoyens! "
Ce genre de pensées, j'aimerai qu'elle se propage parmi nos citoyens. Je suis un Terrien. Un Terrien avec des origines Saiyan, mais Terrien avant tout. Je juge cela comme étant important pour l'image d'un peuple unifié de notre nation. Et ce sont des valeurs qu'il nous faut inculquer dès qu'on peut , et dès le plus jeune âge, via notre système d'éducation."
Si noble. Venant d'un nomade universel comme moi, on pourrait croire à une veine tentative de pas se faire virer de son appartement par le proprio. La seule chose que j'ai a donner à la Terre et son peuple, c'est moi-même et le peu de connaissances que j'ai du fonctionnement de Sadala. Si ce genre de transition venait se faire sur Terre, ce ne serait pas aisé, mais ça assurerait la souveraineté de la Terre. Et pour commencer, avoir un peuple uni sur au moins un front est essentiel. Sadala n'était pas idéal, mais tous les Saiyans qui y vivent sont des patriotes, du soldat au gangster, des aînés aux plus jeunes.
"D'ailleurs, en parlant d'éducation...Faut aussi que les Terriens puissent davantage connaître les mondes extérieurs. Connaître les civilisations et ce qu'ils représentent. Cela nous évitera de potentiels accidents avec, par exemple, des touristes qui vont dans les territoires de l'Alliance Maléfique sans en revenir."
Une autre manière de voir la chose serait de dire "Apprends à connaître ton ennemi" mais ça, je pense que Narumi aura compris la subtilité.
"Je ne vais pas trop m'attarder sur la modernisation de notre société, comme ça ira main dans la main avec notre militarisation. Cependant, il faudra qu'on passe du temps nous tous avec Draven sur la manière dont nous allons nous occuper des criminels désormais. Je sais que la peine de mort existe. Mais je pense sérieusement être extrêmement sévère avec les personnes menaçant la vie de leurs concitoyens, et de ceux qui complotent dans l'ombre. Autant vous dire que je ne veux a u c u n e trace d'eux sur notre planète. Les délinquants pour moi devront passer un certain temps de "réhabilitation" dans l'armée par exemple, là où les sales criminels devraient simplement être exécutés. Mais connaissant Draven, ce sera une pilule qu'il n'accepterai pas d'avaler facilement..."
Je repensais à tout ce que je viens de dire à Narumi, je me suis mis à ricaner en pensant à ptit détail dans cette conversation, aidé par Draven qui venait juste de revenir avec son café.
-"Bon, nous en étions à l'officialisation n'est-ce pas?
-...En effet! Désolé de vous avoir fait subir ma liste de course Madame Karuzaki, je réalise seulement maintenant que je parle peut-être un peu trop. Je suis...aussi excité que vous deux à l'idée de travailler pour notre Nation. Ensemble, nous pourrons créer un-un nouveau mouvement contre l'ordre établi dans notre univers:
A partir d'aujourd'hui Président Draven, Cheffe Karuzaki et moi, Scalio, seront les porte-étendard de la Terre pour....hmmm..."
Faut pas se louper putain, le nom est important! Ce mouvement doit porter un nom qui le représente, mais faut qu'il tape à l'œil aussi...
"...Son Insurrection! Qu'en pensez vous?"
Narumi Karuzaki
Démon
Age : 34 Date d'inscription : 18/07/2012 Nombre de messages : 349Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1240 Rang : Z
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Sujet: Re: Conclusion de la Grande Guerre Ven 31 Déc 2021 - 10:05
Scalio ne semblait pas emballé par le fait de se détacher de sa main maudite. Cela laissa sceptique la louve : elle garderait bien à l’oeil son nouveau collègue, notamment tant qu’il ne se débarrasserait pas de cette immondice. Il devait avoir de bonnes raisons pour vouloir garder quelque chose d’aussi ignoble et la cheffe avait hâte de les entendre.
Narumi était venue à cet entretien sans espoirs particuliers, et pourtant elle avait maintenant l’impression qu’un poids énorme n’incombait plus que sur ses seules épaules. Quel soulagement c’était ! Le sourire de Draven rayonna d’autant plus à ses yeux alors que la bête se rendait compte de l’apaisement que cette situation lui procurait.
Lorsque le président annonça qu’il était temps de faire la fête, la louve leva un sourcil un poil surprise. Ce n’était pas une mauvaise idée. Cependant Narumi pensait célébrer leur entente plus tard, une fois qu’ils auraient fait les annonces correspondantes à leurs projets au peuple. Elle l’en informerait une fois que son supérieur serait revenu de sa courte pause.
Une main recouvrit son épaule musclée et tira la louve de ses pensées. Heureusement celle-ci ne se sentait pas dans une ambiance à couteaux tirés, au contraire, alors même si son corps se contracta - car la louve a une aversion pour les contact physiques en général - cette dernière fit doucement volte-face, inclinant légèrement la tête en le questionnant des yeux. “Hmmm ?”
Son collaborateur lui exprimait son envie d’exposer le fond de sa pensée par rapport à sa vision de la manière dont devrait être diriger les terriens. “Je suis toute ouïe.” Dit-elle en lui lançant un autre sourire, preuve de sa bonne humeur.
En premier lieu, il confirma ne pas vouloir interdire d’une quelconque manière les religions. Cette dernière acquiesça d’un air entendu.
“Ce serait de toute évidence une grosse bêtise que d’imposer une religion à nos compatriotes ou d’interdire un quelconque culte. Nous sommes d’accord. Poursuivez.” Confirmait-elle toujours avec cet impérissable enthousiasme qui lui était rare.
Ce dont il parla par la suite interpella la louve. C’était un point extrêmement important qu’il soulevait.
“Vous avez absolument raison. Le sentiment d’appartenance à notre nation doit être renforcé. Peu importe les origines de nos habitants. S’ils vivent avec la Terre et lui sont fidèles, ils en font partie. Se servir de l’éducation et des médias pour unir nos concitoyens est une excellente idée.” Ce dernier ajouta qu’une connaissance plus approfondie des autres planètes et notamment des lieux qu’il ne faut pas fréquenter serait judicieux. “Encore un bon point pour vous. Il faudra faire une sélection, toutefois. Les planètes les plus connues, fréquentées et, oui, dangereuses, devraient être connues de tous. Nous pourrions même faire des pubs et ajouter une catégorie sur le site web du gouvernement spécialement à propos des informations que nous avons sur les autres planètes. J’envoie un message tout de suite à Maelyanos, l’intendant qui s’occupe des médias, entre autres. Vous le croiserez certainement à un moment donné dans nos locaux.” Dit-elle en baissant ses yeux vers son appareil de communication pour lui transmettre le message adéquat.
Son interlocuteur poursuivit sur un sujet délicat : le sort réservé aux criminels. La louve le laissa exprimer le fond de sa pensée plutôt extrémiste, semblait-il.
“Il faut que vous rencontriez notre caporal honorifique, Williams Auguste. Il a un pouvoir unique qui nous permet de trancher avec sûreté sur la sentence à appliquer aux criminels en fonction de la gravité de leurs crimes. Ce dernier peut voir tout ce qui est arrivé à une personne rien qu’en la touchant. Auguste a ma totale confiance, c’est un élément crucial pour nous.” Cette dernière était fière de l’avoir à leurs côtés. “Le programme de réhabilitation peut être amélioré avec votre aide, j’en suis certaine. Ceux qui récidivent et ne veulent pas se ranger reçoivent une peine plus ferme en fonction de leur délit. N’ayez crainte sur la dureté de nos décisions quant aux peines, mais nous pouvons bien entendu en discuter plus profondément quand vous le souhaitez. Mais, comme souligné, avec l’aide précieuse de notre caporal honorifique, tout est limpide au niveau de la justice à rendre. Il est un élément exceptionnel.”
Celle-ci parlait de manière objective, ne se laissant pas une seconde mener par son amitié envers cet homme. Auguste et son pouvoir étaient une véritable bénédiction. Plus besoin de faire avouer qui que ce soit puisque ce dernier savait tout dans les moindre détails. Il leur facilitait la vie à un point indescriptible en plus de garantir une justice qui soit, justement, juste en fonction des crimes commis.
Entre-temps, leur troisième allié revient dans la pièce avec son petit gobelet à la main. Il est en effet l’heure d’officialiser cette nouvelle alliance.
“Au contraire, Scalio, parlez-moi encore de vos idées. Elles me charment.” lança- t-elle avec un sourire complice à ce dernier. “Nos âmes mises en commun au service de notre planète, voilà qui me revigore.” commentait-elle par la suite avec une expression sereine sur le visage.
Lorsque ce dernier annonça l'Insurrection, ce mot résonna au plus profond du cœur de la cheffe des armées. Cela dû se voir, car ses yeux pétillaient et son sourire sincère ne voulait plus quitter ses lèvres.
“Je n’arrive pas encore à réaliser…” Avoua-t-elle, alors que ses joues se mirent à rosir légèrement. “J’ai hâte de travailler avec vous !” Dit-elle en étincelant de cette détermination inébranlable qui inspirait souvent les autres.
“Par ailleurs, prenez ceci. Les numéros des personnes à contacter en fonction de vos demandes sont pré-enregistrés. Vous aurez accès à notre base de données, aux informations en temps réel de notre armée, vous pouvez naviguer sur notre intranet et consulter internet, envoyer des messages vocaux, des mails, des messages… Ces petits dispositifs n’ont pas l’air de grand chose, mais ils sont des joyaux de technologie.” En fait, c’étaient de simples montres sobres et classes. Une fois au poignet - Narumi leur faisait des démonstrations tout en énonçant ce qu’ils pouvaient en faire - on peut appeler quelqu’un avec, par exemple, et la personne est projetée depuis la montre comme avec un holo transmetteur dans Star Wars. Quand on fait une recherche internet, qu’on veut fouiller dans des dossiers ou quoi que ce soit qui nécessite d’utiliser ses doigts, c’est pareil : un écran est projeté devant vous de manière intangible, mais pourtant c’est tactile pour l’utilisateur. “Ma ligne privée est enregistrée dans cet outil, vous pouvez me contacter n’importe quand. Par ailleurs, vous n’avez pas répondu à mes questions sur cette fameuse Time Patrol ainsi que sur Misha, mon cher Scalio, alors je vous laisserai remplir des rapports à leurs sujets grâce à cet appareil.” La louve lui montra comment faire cela, parce qu’il n’est évidemment pas encore familier avec cette technologie. “Quand la catastrophe de la Terre a éclaté, nous avons obtenu une énorme levée de fonds de la part de richesses venues d’ailleurs. L’Empereur Palpatine, Le Beau Jack, Queen Nemor… des gros bonnets d’ailleurs ont voulu se faire de la pub en nous aidant, ou alors ils versent réellement dans la charité, mais… vous comme moi savons que souvent, les puissants ne font rien par gaieté de cœur. Bref, la grande majorité a été utilisée bien entendu pour réparer les dégâts, mais nous avons aussi réussi à l’utiliser pour ce genre de choses, comme vous le voyez. "
Par ailleurs, une réplique de cet appareil avait été remis également à Williams Auguste.
Entre-temps, un homme qui avait visiblement marché très vite - car il arriva un peu essoufflé - frappa à la porte avant d’entrer. C’était un homme-chien d’apparence, ou plutôt un homme-husky. Ce dernier salua avec le plus grand respect les individus présents. La louve sembla se réjouir de sa présence.
“Notre intendant en personne ! Quand on parle du loup ! Contente de t’avoir directement à nos côtés.” Assura la militaire avec un sourire accueillant.
“Intendant Maelyanos à votre disposition. Vous avez informé des soldats concernant votre désir d’obtenir un greffier, mais pour une telle occasion il était obligatoire que je vienne en personne.” Ce dernier utilisa sa propre montre connectée pour faire apparaître de quoi noter et il alla s’asseoir confortablement dans un coin.
“Président, il serait bon de tabler sur un plan structuré des mesures à mettre en œuvre et d’un futur discours en liaison avec cela. Par ailleurs, il vous faudra vous pencher sur la question de la durée de votre mandat. Cela est important dans une démocratie et aux yeux du peuple de savoir ce genre d’information, mais je ne vous apprend rien.”
La louve s’assied de nouveau, faisant à son tour apparaître depuis sa montre connectée un écran qu’elle agrandit pour permettre à tout le monde de voir. Sur ce dernier serait notifié et organisé leur plan d’action et les mesures associées.