Age : 22 Date d'inscription : 18/06/2021 Nombre de messages : 63Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 140 Rang : -
Sujet: Retrouvailles Désastreuse [PV] Mar 16 Nov 2021 - 11:49
Un petit temps s’était écoulé depuis que Ben avait fait la rencontre avec Ninnin. Il ne saurait dire combien de temps exactement. De toute façon, ça ne lui importait vraiment pas. Il était pressé actuellement. Il devait se dépêcher de réunir les gemmes, peu importe les conséquences que cela procurerait. Il était vraiment imprudent en ce moment.
Ses pas le menèrent à une montagne. La montagne où tout avait commencé. Son subconscient devait l’y avoir mené sûrement. Il fronça des sourcils en sirotant son smoothie tandis qu’il observa les alentours. Rien n’avait réellement changé. Il s’assit sur une roche et observa son Omnitrix. Bulma lui avait bien dit qu’elle lui en construirait un meilleur. Il se demandait seulement quand est-ce que tout cela se terminerait. Il s’en voulait encore d’avoir envoyé Koichi au casse-pipe ainsi.
Il poussa un petit soupir avant de se traiter de tous les noms d’oiseaux. Si jamais Koichi avait toujours son badge de plombier, il aurait pu le contacter il y a belle lurette. Quel imbécile il faisait ! Il appuya sur l’Omnitrix, il va alors dire :
‘’Je ne sais pas si tu m’entends…Mais je suis à la montagne où nous nous sommes rencontrés…J’ai moi aussi une gemme.’’ Il attendit alors, sans dire un mot, triturant sa montre. Il pensa alors que Koichi n’avait plus le badge de plombier et qu’il n’avait pas reçu le message. Ce devait probablement être cela. Sinon, il aurait peut-être cherché à contacter Ben pour lui subtiliser sa gemme.
La gemme dans son Omnitrix se mit alors à pulser violemment, commençant alors à le faire souffrir. Il s’effondra alors à genoux, hurlant alors sa douleur. Il avait l’impression que ses os fondaient et que son sang bouillait. C’était horrible comme sensation. Et le pire n’était pas encore arrivé. Il jurait entendre un rire sinistre. Ses yeux devinrent alors rouges tandis qu’il sentit la douleur disparaitre. Non, ce n’était pas la douleur qui disparaissait. C’était plutôt lui qui commençait à perdre connaissance. Le cadran de la montre s’éleva alors brusquement et Ben frappa dedans sans vraiment y réfléchir. Cette action signa le début de la fin. Il aurait dû voir l’alien affiché avant de se transformer. Car l’alien choisi n’était autre que Sombrosaure, la forme qu’il arborait lorsqu’il avait succombé à la gemme. Et qui disait Sombrosaure disait aussi perte de contrôle. Aussi, alors que son corps changeait de forme, sa personnalité s’endormit brutalement, rapidement remplacé par une autre, encore une plus violente.
Koichi Izayama
Autres Races
Age : 20 Date d'inscription : 03/02/2020 Nombre de messages : 75Bon ou mauvais ? : Bon malgré mon corps de Saibaman Zénies : 1020 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Crachat des ombres / Manipulation mentale légère / Aura du malin Techniques 3/combat : Rayon du malin / Lame de la bête noir Techniques 1/combat : Giji Hakai
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Dim 21 Nov 2021 - 13:11
Parfois, les êtres les plus bons, s'ils sont exposer à assez de mal et de corruption... peuvent faire parti des êtres les plus malfaisant qui sois.
J'avais passé ces quelques derniers jours à errer sur terre depuis ce petit combat face à Cortae... grâce à lui j'ai pu obtenir plus de puissance, plus d'énergie et mon nouveau maître m'avait donner une raison d'être. J'avais été corrompu par cette gemme pour une bonne raison, j'était destiner à servir Demigra et à rassembler les autres gemmes disperser à travers le monde terrien.
Je devais les trouver pour mon maitre... mais avant que je ne le réalise, un message résonna soudain sur mon ancien émetteur, un message de Ben racontant qu'il était aux montagnes de notre rencontre avec une... gemme... HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! En voilà une bonne nouvelle ! Ben tu m'offre un cadeau ! Je vais te prendre cette gemme et aller chercher les deux autres ! Arrivant en vole à toute vitesse, à la place de trouver Ben avec la gemme, j'y trouvais une créature ressemblant à un dinosaure bipède humanoïde qui se ressemblait bizarrement à ce que j'avais affronter... Ce sera plus facile que prévu alors si ce n'est qu'une simple bête qui détient gemme ! Me postant alors face à la bête je la regardais avec un sourire carnacier. J'avais hâte de tuer cette bête.
"Bonsoir petite créature... prête à me donner ta gemme ? Prête ou pas prête, j'arrive !"
Ainsi que je fonçais droit sur la bête poing en avant, j'ai hâte de voir son crâne s'écraser à l'impacte de mon poing et voir sa cervelle finir en mille morceau ! Je n'ai peut-être pas trouver Ben, mais je trouve une source d'amusement et de joie !
Ben Tennyson
Autres Races
Age : 22 Date d'inscription : 18/06/2021 Nombre de messages : 63Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 140 Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Dim 21 Nov 2021 - 13:28
Cette voix. Elle avait légèrement changé. Mais il la reconnaitrait entre mille. Il se retourna alors, volte-face. C’était le possesseur d’une des gemmes de corruption. Le possesseur qu’il recherchait au départ. Avait-il répondu à son appel ? Il ne le savait pas vraiment. Mais maintenant, il comprenait mieux pourquoi il avait pu prendre l’ascendant sur Ben Tennyson. Les gemmes s’attiraient. Il était fort probable que c’était trop pour l’Omnitrix et que ça a donné cela. Cela lui était bénéfique au final. Il eut un large sourire carnassier tandis qu’il prit la parole lorsqu’il vit l’ancien Saibaman lui foncer dessus, pour lui fracasser la gueule :
‘’Ma parole, tu as perdu en intelligence en nous rejoignant ?! Quelle malchance. Je me demande si je ne devrai pas te tuer, si tu es devenu si bête.’’
Il envoya à son tour son poing en avant, plus pour contrer celui de Koichi qu’autre chose. Sous le mouvement, la lumière du soleil se fit luire à travers le symbole de l’Omnitrix Violet à son torse. Il va alors reprendre la parole ensuite :
‘’Réflechis un peu, bon sang ! Moi aussi, tout comme toi, j’ai envie de buter tout ce qui bouge ! Je l’ai fait d’ailleurs ! Mais ne serait-il pas judicieux de s’allier contre le monde pour réunir les gemmes ? Tu vas faire comment lorsqu’une armée te sautera à la gueule ?!’’
Et tout en disant cela, il fit claquer ses tentacules sur le sol, tout en serrant des poings. Après tout, il n’était pas sûr que son…interlocuteur l’écoute convenablement. Il se peut tout aussi bien que celui-ci ne daigne même pas prendre la peine de réfléchir à ses paroles, ou pense que cela pourrait être inutile. Il était donc en garde pour cette raison. Il va ensuite finir par un :
‘’Que ferais-tu si les autres possesseurs n’ont pas été aussi con que nos hôtes et ne nous ont pas rejoint, tu as réfléchi un peu ?! Nan mais j’hallucine…Attaquer comme ça sans même prendre la peine de réfléchir !’’
Koichi Izayama
Autres Races
Age : 20 Date d'inscription : 03/02/2020 Nombre de messages : 75Bon ou mauvais ? : Bon malgré mon corps de Saibaman Zénies : 1020 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Crachat des ombres / Manipulation mentale légère / Aura du malin Techniques 3/combat : Rayon du malin / Lame de la bête noir Techniques 1/combat : Giji Hakai
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Sam 27 Nov 2021 - 17:58
Venant à peine d'arriver sur le lieu où j'était censé retrouver mon vieil "ami" Ben possédant une gemme de mon seigneur et grand maître Demigra, je m'était retrouver face à face avec l'une de ces abominations crée par les gemmes. J'était réellement prêt à la détruire pour récupérer sa gemme et continuer ma quête de recherche des gemmes, mais, il semblerait que mon maître et le destin en avait décider autrement.
M'arrêtant en plein élan lorsque la bête se mit à parler, je compris tout de suite une chose... en face de moi était Ben posséder par sa gemme... là où mon cas était plus spéciale car j'avais fusionner avec la gemme, ne laissant aucun esprit ou gemme posséder mon corps. Il n'y avait qu'une seule conscience qui utilisait ce corps... mais dans le cas de ce cher Ben, la gemme à l'air d'avoir crée sa propre conscience et pris le contrôle du corps. Nous sommes si similaire et différent à la fois, voilà un duo bien étrange.
"Hahaha, tu manque bien de tacte misérable ! Ose me menacer encore une fois et ta tête roulera sur le sol pendant que je prendrais ta gemme !"
Toussotant alors pendant que je recommencais à léviter au dessus du sol, le bougre continua alors à me faire le leçon.
"Hahaha, contrairement à toi et tes bas instincts de bêtes, je n'ai envie de tuer que ceux qui sont en travers de mon chemin pour récupérer les gemmes. Je n'ai que faire des autres êtres vivants ! Mais ta proposition d'alliance me plait bien... étant donner je ne pense pas que les gemmes aient toutes posséder quelqu'un sinon ça serait trop simple."
Puis vint les dernières paroles de l'être du néant possédant Ben, je me suis alors mis à rire instantanément.
"Ne me confond pas avec ton cas, je n'ai pas d'hôte ! J'ai fusionner avec la gemme et ait garder ma conscience ! Le gemme et moi ne faisons qu'un, elle est devenu mon nouveau coeur."
Aussitôt, je me posais à nouveau sur le sol puis croisait les bras en regardant la bête.
"M'enfin bref, j'accepte qu'on sois allié, est-ce que tu sait où trouver les autres gemmes ?"
Ben Tennyson
Autres Races
Age : 22 Date d'inscription : 18/06/2021 Nombre de messages : 63Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 140 Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Sam 27 Nov 2021 - 19:09
Sombrosaure regretta alors sa proposition d'alliance. Non, pas pour les menaces de celui-ci qu'il jugeait comme étant pathétique. Non, il regrettait surtout d'avoir proposé une alliance à un personnage si simplet. Mais n'avait-il pas toujours été ainsi, après tout ? Il poussa un petit soupir, marmonnant de manière inaudible, pour lui même :
''Exactement, ce que je disais. Casual Corrompu.''
Néanmoins, il n'appréciait pas le ton utilisé par Koichi Izayama, bien que c'était lui qu'il avait commencé lui-même par l'insulter. Il va alors rétorquer à voix haute, décidant de ne pas se laisser faire :
''On va mettre les choses au clair, Izayama. Je ne suis pas sous tes ordres. Tu baisses sérieusement dans mon estime à te montrer aussi simplet. Ton comportement n'est rien d'autre qu'un typical criminel avec gros pouvoirs.''
Il va alors soupirer, afin de prendre un calme Olympien pour continuer la discussion. Après tout, ils étaient alliés. Où était l'intérêt pour eux de semer la discorde alors qu'ils venaient à peine de s'allier. Il reprit alors la parole, d'un ton beaucoup plus cordial :
Après, je veux bien accepter le fait que je n'aurai pas dû parler ainsi. Pour cela uniquement, je m'excuse. Après tout, nous sommes alliés, alors agissons comme tel. Concernant les autres gemmes...
Il frappa son Omnitrix, avant de froncer des sourcils. Il n'arrivait pas à détecter les gemmes, bizarrement. Pourtant, il n'avait pas eu de mal à détecter la gemme du Saibaman. Oh...Il comprit rapidement le problème. Après tout, la gemme de Koichi était proche de lui. Et la montre n'arrivait pas à détecter les gemmes car il en avait une près de lui. Après tout, la montre n'était pas codé pour cela à la base.
''Ta gemme crée des interférences. Tout ce que je saurai te dire, c'est qu'elles sont toujours sur Terre. Mais patience. On a deux gemmes actuellement. On avance rapidement, quoique l'on puisse en penser.''
Koichi Izayama
Autres Races
Age : 20 Date d'inscription : 03/02/2020 Nombre de messages : 75Bon ou mauvais ? : Bon malgré mon corps de Saibaman Zénies : 1020 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Crachat des ombres / Manipulation mentale légère / Aura du malin Techniques 3/combat : Rayon du malin / Lame de la bête noir Techniques 1/combat : Giji Hakai
Du haut de mes 1m70 de pur malice, je me suis mis à demander à mon nouvel allié, le monstre qui possédait le terrien Ben Tennyson, où se situait les autres gemmes. À cette question, il répondit par de la provocation. Comment ça je suis simplet ? Mon comportement n'est pas un comportement typique de criminel avec des pouvoirs ! Je ne suis pas un personnage de manga ou de comics ! Quoique... dans un contexte comme celui-ci, je peux remettre en question ce que je suis... mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir actuellement, j'ai des gemmes à réunir !
Hmpf ! Le voilà qu'il s'excuse, il à de la chance que je ne me sois pas mis trop en colère, je n'aurais pas hésiter à rompre cette alliance pour cet affront ! Non mais, pour qui il se prend ce lézard pas net. M'enfin, je vais accepter ses excuses, après tout j'ai besoin d'aide pour satisfaire mon maître.
Suite à ses excuses, le voilà qui se met à me dire que ma gemme crée des interférences avec sa montre... c'est de ma faute c'est vrai, mais je me demande si encore une fois se séparer pour la recherche des gemmes serait une bonne idée. Dans un cas, si on se sépare, il pourra trouver les gemmes plus facilement et mais je galèrerais. Dans l'autre cas, si on ne se sépare pas, on va perdre du temps... mais... dans les deux cas, si les gemmes ont été prise et n'ont pas influencé leur hôtes... on s'expose à un danger. Que faire...
"Bon, la patience n'est pas mon fort, donc pour trouver les autres gemmes, vu les interférences que je cause... que devrait-on faire pour les trouver ?"
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
De quoi donc les quatre mousquetaires taillèrent durant leur transatlantique traversée ? Leur symbiologie n’était pas très aiguisée. En vérité, il n’y en avait que peu. Camille avait la tête dans les nuages et les pieds sur sa plateforme. Le carré avançait sans avancer. Il était juste plus loin, à chaque fois, sans que l’on s’occupe de l’accepter. Le vent ne frottaient pas plus dans leurs vêtements que s’ils étaient fixes, et fixes, Camille les fixait. Et pourtant, ils avancèrent dans la direction qui était désirée. Par ligne techtochronologique, ils finissaient rapidement et lentement par être déjà arrivés. Leurs pieds étaient fixes sur le sol, et pourtant ils continuaient leur avancée. Comme un escalator, ils continuaient à contre-gravité, bravant la montagne devant eux sans faire le moindre effort, harnachant à l’univers leur position. De mots qui silencieusement dansent hors de sa bouche, Camille tapotait contre le sol avec sa canne tandis que le sononéant trahissait leur approche. Des deux pointes jumelles sur sa boussole leur position s’approchaient. La différence de température lui disait où ils étaient, ce qui les laissait l’arpenter. Ils ne croisèrent aucun animal, aucune plante, aucune respiration autre que la leur, un pilier lithique qui sortait directement de la mer.
Il y a des mots qui ne se lisent qu’avec l’encre correcte. De la veine vient la corruption de ces diabolithes. Leur crachin imprime les douleurs qu’elles frelatent sur les mortels. Que faire de quatre cailloux qui chercheraient à coloniser son esprit ? Les drainer de leur frustration tels le Fucin. Par la règle de trois chacun pouvait être mis en évidence et en surbrillance. Les oreilles de Camille se plongeaient dans le vide au dépit des conversations de ses compères. Elle avait oublié la réponse qui aurait été offerte à Riju - car, en cette époque, elle connaissut enfin son nom. Les pierres cachaient leurs secrets comme des grands-mères avec des fusils de chasse. Sous chaque caillou se trouvait un véritable écosystème. Quel diablosystème vivrait sous un diabolithe ? Par les contacts électriques de ses nuages gris internes, Camille réfléchissaillait continuellement à la méthode qui serait jugée bon d’employable.
Y aurait-il une envie de maintenir en vie une corruptibulée créature ? Comment donc s’y atteler ? Après tout, ce qui avait touché la gemme était possiblement compétitif à leur obtention. L’adrénaline pouvait ressurgir dans leurs céphaléponges si facilement. Se faire corrompre était bien trop attrayant. Se faire corrompre une deuxième fois était tentant. Qui voulait rester humain, parfois ? Néanmais, il était préférable de trouver un accord possible avec les gemmes pour amenuire à l’ajout de morts supplémentaires sur le calendrier de la Rive. Camille avait encore suffisamment d’humanité dans sa poche pour préférer la non-mort de ceux dont les pas les entraînèrent vers ceux qui n’avaient pas du tout demandé quoi que ce soit. Diabolite Tertio et Quarto avaient une chance de palpiter l’hémoglobine de pauvres martialistes ordinaires. Ils avaient également une chance de séjourner dans les sacs de deux aventuriers se demandant bien à quoi ils pouvaient avoir affaire.
Qu’importe. Le mouvement sans mouvement se termina bien assez tôt. Camille avait approché un rebord de falaise, et c’est là que l’odyssée se termina sans Circé ni baie des cochons. Quatre icônes au sommet de la falaise. Devant, une scène surplombée. Camille se tourna vers ses trois acolytes. Il fut convenu par son dialogue avec l’espace que quiconque aurait les gemmes se trouverait en vue de cette zone surélevée.
”Nous devrions surplomber les deux gemmes. Que voyez-vous ?”
Riju Stormruler
Demi-Saiyan
Age : 24 Date d'inscription : 05/05/2019 Nombre de messages : 79Bon ou mauvais ? : Loyal neutre Rang : -
Riju: "MON NOM C'EST RIJU ET NON JE N'AI PAS BESOIN D'AIDE POUR GRANDIR !!!"
C'est ce que j'ai hurlé face à la question de l'aveugle, mais dans mon esprit. Mère m'a apprise à me contrôler, je ne céderai pas à la colère face à l'insolence involontaire de Camille. J'ai, en vérité, poliment refusé son offre après lui avoir présenté mon nom complet. Quant à son compagnon C-17, je n'ai pas répondu à sa première remarque concernant mes origines. En fait... Je n'ai pas su quoi répondre. Qu'insinue-t-il ? Le seul autre Saiyan que j'ai connu, c'est Jojiba. Autant dire qu'il n'a rien de méchant... Je lui demanderai, quand tout ceci sera terminé.
Ceci dit, il était temps pour nous de nous mettre en route. La Terre est encore en danger, nous n'avons pas le luxe de profiter d'un bon bol de fruits frais avant de partir. Comme dit le Siborgue, suivons le guide ! Je parle de la boussole, puisque Camille n'y voit rien. Comment fait-t-elle pour lire la boussole ? Le Soleil soit remercié, les voyages sur Terre ne sont jamais très longs. Nous savons tous voler, même l'arcanologue avec son... Étrange véhicule carré-plat.
C-17 en profite pour poser une question sur la route, à moi et à Yira'.
C-17 : "Qu'est-ce que vous savez faire, exactement ? Je préfère savoir à quoi m'en tenir plutôt que d'avoir la surprise une fois sur place, si ça ne change rien pour vous."
Maintenant qu'il le dit, c'est vrai que ce serait idiot de nous retrouver à nous emmêler les pinceaux, car nous ne sommes pas capables de prédire qui va faire quoi.
Riju : "Par le don de mes ancêtres non-saiyans, foudroyer. Par le pouvoir de l'astre solaire, désintégrer. Bien que cela me déplaît, je vous déconseille de me regarder lorsque nous serons en combat. Vous pourriez perdre la vue." Répondais-je d'un ton léger, mais amusé. Je parle maintenant plus sérieusement. "La foudre comme la lumière du Soleil sont des énergies dangereuses. Je peux les diriger, si vous en approchez trop vous serez en danger. Mais...! Grâce à Yiraeiphae, vous n'aurez pas à craindre les dégâts que je pourrais vous causer par accident. Sa magie nous protégera avec de puissantes barrières. Et si les monstruosités que nous allons affronter s'agitent un peu trop, elle est capable de les immobiliser pendant un instant. Pas vrai ?"
Je tourne mon regard vers la Gardienne aux pierres et lui souris. J'ai pu voir ce dont elle est capable. Je sais que je peux compter sur elle.
Assez vite, nous finissons par rejoindre un territoire plus aride. Des montagnes et de la pierre. Quel lieu... Désolé. Ça ne m'évoque pas de bons souvenirs. C'est presque triste à voir, mais ce n'est pas tout... Cet air... Cette légère difficulté à respirer, comme si la pression du monde cherchait à m'écraser. L'arcanologue ne voit pas, mais d'une manière que j'ignore elle a su se diriger correctement avec sa boussole. Nous approchons de nos cibles. Je le sens. C'est exactement comme lorsque nous avons découvert la calamité des glaces, avec Yiraeiphae. Quoiqu'un peu plus intense.
Camille, notre leader, s'arrête au bord d'une sorte de falaise. Nous nous arrêtons tous à sa suite pour une raison évidente. Ils sont là. Nous ont-ils déjà remarqués ? Si ce n'est pas le cas, ils ne tarderont pas à nous voir, ou à nous sentir à cause des pierres en notre possession.
Camille : ”Nous devrions surplomber les deux gemmes. Que voyez-vous ?”
Riju : "Ils sont là. Ils ressemblent à ce que nous avons rencontré plus tôt avec Yiraeiphae, mais ceux-ci ont l'air..."
Humanoïdes. Plus forts. À quel point ? Je l'ignore, et quelque part au fond de moi, je n'ai pas envie de le savoir. Ce que je sais en revanche, c'est qu'ils ne sont pas plus démoniaques que cette saleté de Wyatt. Ils sont effrayants, mais pas autant que lui. (Zero m'a dit de mettre un coup de boule en cas de doute, alors voilà un coup de boule HRP.)
Je jette un regard inquiet à Yira' ainsi qu'à C-17 avant de leur parler d'une voix aussi basse qu'à l'instant.
Riju : "Avec toute l'énergie maléfique qui flotte dans l'air, le combat risque d'être difficile. J'espère que nous sommes prêts."
C-17
Cyborg
Age : 33 Date d'inscription : 22/07/2021 Nombre de messages : 93Bon ou mauvais ? : Neutre. Zénies : 1300. Rang : C
Techniques Techniques illimitées : Barrier ; Power Blitz ; Super Electric Strike Techniques 3/combat : Android Barrier ; Hell Breaker Techniques 1/combat : False Self-Destruct
Depuis quand les Saiyans fonctionnaient-ils à l'énergie solaire ? C'était une idée digne des bandes dessinées qu'il lisait dans sa jeunesse - il y a longtemps, avant qu'un vieux fou ne le séquestre dans son laboratoire. Sa curieuse manière de présenter les choses mise à part, il fallait donc apparemment comprendre qu'elle ne faisait pas dans la dentelle. Les détails importaient peu ; il ne comptait pas vraiment prendre le temps d'admirer le spectacle... Et doutait que Camille doive en craindre les effusions lumineuses, elle aussi. Enfin, il n'allait pas non plus lui reprocher cette mise en garde.
Quant à sa consœur, elle ne prit même pas la peine de lui répondre, sans doute sous prétexte de préserver leur race inférieure d'un secret qu'ils ne seraient pas capables d'appréhender. Soit. Ils étaient bien avancés. Ce qu'il en retiendrait serait surtout qu'il gagnait à ne rien leur demander. Ce qui tombait relativement bien, son début de plan ne prévoyant de toute façon pas qu'ils doivent compter les uns sur les autres - ou en tout cas, pas directement. Qui plus est, en matière de barrières - Riju ayant eu le bon sens de pallier au mutisme de sa chaperonne -, il n'était pas en reste lui-même.
Peut-être ne seraient-ils pas trop de deux, cependant ; c'étaient de bien étranges bêtes qu'il allait leur falloir mettre en cage. Bêtes qui, d'après son ouïe affinée, ne leur souhaitaient pas que du bien, comme ils pouvaient s'y attendre - mais qui n'avaient pas non plus l'air de les avoir repérés. L'insolite quatuor avait, dès son arrivée, put sentir la malveillance dans l'air ambiant, mais leurs propres gemmes - « inactives », en quelque sorte, à défaut d'hôte à parasiter - ne devaient renvoyer qu'un signal moindre en comparaison. En tout cas, ces choses n'avaient pas eu l'air de réagir à leur approche ; ne le ferait, pouvait-il supposer, qu'une fois qu'ils seraient en face d'eux. C'était leur chance. Doutant de la viabilité d'un plan trop recherché aux mains de quatre individus qui n'avaient jamais encore travaillé ensemble, il alla au plus simple.
« Je ne dégage pas d'énergie. Je vais tenter de les prendre à revers. » S'ils n'en avaient pas fait l'effort jusque là, ils pourraient effectivement constater que pas une once d'aura n'émanait de lui, pas même le minimum syndical que l'on attendrait d'une personne ordinaire. Rien. « Je m'occupe de celui qui ressemble à un gros lézard. Je vous laisse vous débrouiller avec l'autre. »
Sa voix ne portait pas d'émotion particulière : puisqu'elles avaient tenu à les accompagner plutôt que de simplement leur remettre la gemme - ce qui était leur droit -, il attendait d'elles qu'elles fassent leur part du travail, voilà tout. Cette répartition était parfaitement arbitraire et ne reposait sur aucune réflexion plus profonde. Faute de plus amples informations, il partait du principe que les deux spécimens seraient aussi pénibles l'un que l'autre, avec peu ou pas de différences ; il n'avait ni l'envie, ni le temps de passer des heures à les étudier pour en savoir plus. Quant à Camille, qu'elle fasse donc ce qu'elle voulait : étant, de son propre aveu, un poids mort en situation de combat, mieux valait de toute manière qu'elle garde ses distances, même si sa paradoxale clairvoyance viendrait à point une fois le danger physique écarté. Sans compter le fait qu'elle gardait les gemmes, ce qui en ferait une cible privilégiée si elle avait le malheur de se montrer au grand jour.
Sur le point d'y aller, il retroussa ses manches au sens propre avant d'avoir à le faire au figuré.
« Suivez-moi si vous voulez, mais essayez de ne pas nous faire repérer. »
Parfaitement à l'aise sur ce terrain rocheux qui n'était pas sans lui rappeler sa réserve, les arbres en moins, le cyborg put se mouvoir avec efficacité, contournant adroitement la position où ils avaient repéré les deux apôtres de Demigra en grande conversation. S'étaient-ils volontairement abandonnés au Mal, ou n'étaient-ils que des victimes dans cette histoire ? Ils allaient très vite le savoir. En tout cas, cela ne faisait que lui confirmer une bonne fois pour toutes qu'il avait bien fait de prendre ses précautions avant de toucher à ce caillou du diable ; il n'aurait voulu ressembler à aucun des deux. Qui ou quoi qu'ils aient pu être, il espérait pour eux qu'ils avaient meilleure allure dans leur état normal. Qu'ils réussissent à le leur rendre serait dans leur intérêt, à supposer que ce soit encore possible ; sans cela, un coup d’œil dans le miroir était peut-être encore la meilleure manière de leur nuire.
Quoique peu discret de nature, C-17 s'était efforcé d'apprendre comment approcher les animaux - et les braconniers - sans les alarmer dans le cadre de ses fonctions, ne serait-ce que pour se rendre la vie plus facile. Ajouté à son énergie masquée, ce devrait être bien suffisant pour se rendre au plus près des deux suppôts démoniaques sans qu'ils s'en aperçoivent, ceux-ci étant de surcroît plus concentrés l'un sur l'autre que sur la perspective d'une menace imminente.
Demigra
Maître du Jeu
Age : 28 Date d'inscription : 22/11/2015 Nombre de messages : 459Bon ou mauvais ? : Purement Mauvais Zénies : 1220 Rang : BOSS
Oh mais ne serait-ce pas là un soupçon d'hostilité ? Ça en avait tout l'air. Ici, au beau milieu des terres asséchées de cette région, une poignée d'individus recherchait plus ou moins à obtenir quelque chose en venant ici. Ironiquement, aucun d'entre eux ne savaient ce qu'ils recherchaient réellement. Étaient-ils en quête de vérité ? Souhaitaient-ils étancher leur soif de curiosité dans ce lieu désert ou bien d’empêcher la catastrophe qu'ils étaient sur le point de déclencher ? Peut-être s'agissait-il de l'inverse ? Les deux réponses sont exactes, car il y existait deux groupes pour deux objectifs bien distincts. De tous les êtres réunis en ces lieux, certains d'entre eux cherchaient à atteindre un but plus ambitieux : le pouvoir. Les malheureux ayant succombé à la magie corruptrice des pierres de l'enfer ont sacrifié leur propre conscience et sombré dans la démence pour obtenir une once de leur véritable puissance. S'il était encore possible de les sauver du fruit résultant de leur erreur, lequel d'entre tous serait le plus à même de résister à l'influence de l'invisible manipulateur ?
Les gemmes de la corruption... elles se sont illuminées dans une synchronisation parfaite, comme des cœurs battants à l'unisson. Luisant d'une aura étrange, ces fragments venus d'un autre monde émanaient des particules lumineuses, semblables à des cendres encore brûlantes. Pourtant, ces choses n'avaient nullement monté en température, au contraire ; on aurait même dit que le temps avait commencé à se rafraîchir. De là ou il se trouvait, le ranger qui se tapissait dans l'ombre, tel un prédateur, pouvait deviner avec aisance que l’événement qui se déroulait sous ses yeux n'augurait rien de bon, pour lui comme pour eux. Ces « diabolithes », comme cette experte des sciences occultes aimait à les appeler, résonnaient entre elles. La lueur s'accompagnant de bruits similaires à d'incompréhensibles murmures n'avaient nullement de quoi rassurer ces voyageurs en proie à la terreur.
Les dernières paroles prononcées par un être damné résonnèrent à nouveau en cette époque condamné. Le tuer n'aura donc pas suffit ? Son influence sur l'univers, ne pouvait-elle donc pas être effacée ? Cette réponse, nos héros allaient devoir l'apporter. Après un cours instant au cours duquel les membres de cette petite réunion ont pu commencer à se rendre compte de ce qui était en train de se produire, voilà que les quatres objets inanimés ont commencer à agir de leur propre volonté. S'attirant les unes aux autres autres à la façon des aimants, les pierres quittèrent leurs emplacement précédent, non sans laisser une trace de leur passage, offrant ainsi un moyen de compenser leur absence à ceux qui dépendaient de leur présence. Flottant dans l'air, voilà qu'elles illuminaient le ciel à la façon des lanternes célestes que certains habitants de la Terre relâchaient une fois dans l'année en souvenirs de ceux qui sont passés de l'autre coté. En cet instant précis, les souvenirs d'un être ayant depuis longtemps trépassé firent écho. Alors que les fragments s'assemblèrent pour ne former qu'une seule pierre, une épaisse brume s'installa et le monde... s'en alla.
Vous rouvrez les yeux et vous vous retrouvez confortablement installé dans l'une des pièces les plus décorées de votre château. Depuis votre siège baroque auquel vous êtes accoudez, vous savourez une boisson pour laquelle vous ne trouvez pas les mots juste pour définir son incroyable qualité. Auprès de vous se trouve un groupe d'invité, tous vêtus à la façon des aristocrates. Certains d'entre-eux, assis sur un canapé situé à votre droite, vous écoutent d'une oreille distraite. Celui qui se situe en face de vous en revanche, à l'autre bout de cette petite table de salon, semble vous dédier toute son attention. Vous et lui profitez de la chaleur émise par le feu de la cheminée se situant juste à coté. Vous prenez plaisir à leur parler, détaillant avec précision les éléments de votre nouveau jeu. En alignant les cartes avec soin, vous présentez alors ce divertissement comme une traque au cours de laquelle les rôles de chasseurs et de chassés peuvent à tout moment s'inverser. Le sourire aux lèvres, vous devinez que même les plus distraits commencent à vous écouter.
« Le chasseur, les prédateurs, le chevalier, le fou... »
Vous continuez d'aligner les cartes une à une puis, soudainement, quelqu'un s'arrête derrière vous pour vous interrompre dans votre énumération. Pointant du doigt une carte que vous avez volontairement omis de mentionner, il vous fait part de sa curiosité. A en juger par son dessin, il s'agissait d'un prédateur. Cependant, celui-ci était quelque peu différent des précédents. Entre ses griffes acérées était représentée la silhouette d'un homme paniqué se débattant. Il suffisait d'un simple coup d’œil pour l'imaginer en train de hurler, enfermé dans ce portrait dans lequel ont été immortalisées les dernières secondes de sa misérable existence. La personne qui s'est invitée dans la conversation n'hésite pas à vous faire part de sa curiosité à son sujet. Il est intrigué et cela vous plaît. Vous appréciez qu'il s'intéresse à votre activité et c'est avec enthousiasme que vous lui expliquez l'intérêt de ce rôle si particulier.
« Celui-ci, je le garde de coté au cas ou ils ne se prêteraient pas au jeu. »
Qu'entendiez-vous par « ils » ? S'agissait-il de vos prochains camarades de jeu ou bien des futurs morts que vous vous apprêtiez à avoir sur la conscience ? Non, oubliez cela. Vous n'avez plus de conscience depuis bien longtemps mais ça, vous vous en moquez éperdument. D'ailleurs, vous n'avez plus d'amis non-plus. Regardez bien autour de vous : vous êtes seul. Il n'y a plus que des ruines autour de vous. Ce n'est que bien trop tard que vous réalisez avoir conversé avec votre propre personne, ces gens que vous avez imaginés n'étaient rien de plus que des fantômes issus d'anciens souvenirs. La folie vous ronge de l'intérieur et vous vous en rappelez enfin. La tristesse vous accable et la frustration vous plonge encore plus loin dans votre folie mais envers et contre tout, vous parvenez à en rire. Vous pleurez à chaude larme et pourtant vous riez, clown tragique que vous êtes. Incapable d'exprimer votre rancœur, vous la laissez envahir votre vous intérieur... mais un tel fardeau ne peut éternellement rester enfouie dans l'oubli. Tôt ou tard, il finira par se libérer, vous le saviez... et ce jour est enfin arrivé.
Cette vision, ils l'ont tous partagée. Une poignée de seconde venait de s'écouler mais pour eux, cela devait ressembler à une éternité. Chacun d'entre-eux ont ressenti ce flots d'émotions inconfortables, cette douleur invisible empoisonnant leurs esprits. Tandis qu'ils revinrent à eux, les suppôts du Malin et leurs opposants furent confronté à une monstruosité unique en son genre. Par son seul rugissement, cette immonde créature dissipa la brume, dévoilant ainsi le résultat obtenu par la réunion des quatre gemmes démoniaques. Un loup gigantesque dont la taille avoisinait les quatre mètres de hauteur alors qu'il se tenait sur toutes ses pattes. Un liquide noirâtre découlait de certaines partie de son corps, exactement comme celui des créatures que nos protagonistes ont défait au cours des précédentes batailles. Cela dit, la tâche ne s'annonçait pas aussi facile aujourd'hui. S'il était encore impossible de définir le niveau de dangerosité de cette calamité, il y avait fort à parier sur le fait qu'elle serait difficile à maîtriser. Du haut du rocher sur lequel il était situé, l'infâme père des loups poussa un hurlement puis descendit de sa hauteur en bondissant, montrant les crocs pour tout ceux qui eurent le malheur de l'approcher.
Les rôles ont déjà été distribués. Une nouvelle partie vient tout juste de commencer.
Spoiler:
Née de sa rancœur et des bribes de sa mémoire, une terrible entité s'est éveillée...
Nos héros, seront-ils en mesure de l'arrêter ?
Dernière édition par Demigra le Sam 29 Jan 2022 - 18:01, édité 1 fois
Ben Tennyson
Autres Races
Age : 22 Date d'inscription : 18/06/2021 Nombre de messages : 63Bon ou mauvais ? : Bon Zénies : 140 Rang : -
Sujet: Re: Retrouvailles Désastreuse [PV] Mer 26 Jan 2022 - 18:13
‘’Tu me poses une sérieuse colle.’’ Répondit Ben lorsque Koichi Izayama lui demanda quoi faire.
Il y avait au minimum quatre gemmes de corruption. Deux étaient déjà en leurs possessions, ils avaient déjà parcouru la moitié du chemin. Le problème était qu’ils n’avaient aucune piste. Ils étaient obligés d’attendre que le reste vienne à eux. Et il n’aimait pas vraiment cela, à vrai dire. Les gemmes étaient petites et la Terre était grande. Non, c’était une idée stupide de vouloir les chercher par eux-même. A moins de se séparer, bien entendu. Il arriverait à détecter les autres de cette manière. Au moment où il s’apprêtait à faire la réflexion à Koichi Izayama, un étrange événement se déroula alors.
La gemme dans son Omnitrix et celle de Koichi s’étaient brusquement illuminé dans une synchronisation parfaite. L’instant d’après, ils s’arrachèrent brutalement de leurs socles et s’envolèrent vers une destination pas très lointaine d’eux. Les deux autres gemmes qui manquèrent les rejoignirent alors et s’emboitèrent.
Et alors que Ben reprenait conscience, une épaisse fumée s’installa l’espace d’un instant avant de disparaitre de la même manière qu’elle était apparue. Lorsque le jeune Tennyson rouvrit les yeux, il était ailleurs. Il assistait à une scène comme si c’était lui qui la dirigeait. Mais, il se rendit rapidement compte qu’il ne se contrôlait pas. La scène dura une éternité tandis qu’il souffrait mentalement en même temps, ressentant des émotions qui ne lui appartenaient pas.
Il était redevenu humain, la forme de Sombrosaure lui étant désormais inaccessible. Il allait devoir régler ce problème plus tard. C’était un manque de données. Ah, vivement que Bulma ait fini de construire un nouvel Omnitrix, il serait moins instable, vu qu’il serait adapté à ce monde. Lorsqu’il se remit de cet expérience…sortant de l’ordinaire, Ben se releva et vit alors ce que les gemmes avaient créé : une forme de loup. Son attention se porta alors sur quelque chose d’autre : l’état dans laquelle se trouvait Koichi.
La gemme servait de cœur à Koichi. La retirer signifiait qu’il n’avait plus de cœur. Alors, certes, il y avait un fragment d’énergie qui aidait, mais ce n’était clairement pas suffisant pour permettre à Koichi de vivre sur le long terme. Ben pointa son bras vers lui et ordonnera à voix haute :
‘’Omnitrix, Réparation d’ADN !’’
Il ne savait pas trop comment marchait l’ADN, mais il supposait que ça avait aussi un quelconque rapport avec l’absence de cœur. Et il ne savait pas trop comment sa montre soignait les gens, c’était simplement inné pour elle. C’était une [capacité raciale]. Aussi, lorsqu’il soigna Koichi en usant de l’ADN d’un de ses aliens, il ne prêta même pas attention à la nouvelle apparence de son coéquipier. Il prêta surtout attention au loup. Pas de doute à avoir, c’était de la force brute dont ils allaient avoir. Il ne se transforma pas tout de suite, préférant juger de la situation avant de le faire. Il restait donc toujours un humain pour le moment, n’adoptant pas encore de [Forme de Combat].
‘’Bon, on est deux contre lui…’’
Il n’avait pas encore prêté attention aux autres, pensant qu’il n’y avait que Koichi et lui. Il préférait réfléchir à une stratégie efficace pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Il dira alors à son allié :
‘’Je t’ai donné l’ADN de Feedback, tu sais produire de l’électricité ?’’
Il ne resta pas inactif pour autant. Il tenta tout d'abord de scanner le Monstre avec son Omnitrix afin de pouvoir se transformer en lui à l'avenir.
Koichi Izayama
Autres Races
Age : 20 Date d'inscription : 03/02/2020 Nombre de messages : 75Bon ou mauvais ? : Bon malgré mon corps de Saibaman Zénies : 1020 Rang : -
Techniques Techniques illimitées : Crachat des ombres / Manipulation mentale légère / Aura du malin Techniques 3/combat : Rayon du malin / Lame de la bête noir Techniques 1/combat : Giji Hakai
Dans les montagnes, Ben et moi sous ces formes maléfiques, nous étions à la recherche des gemmes suivantes. Nous préparant alors à crée un plan pour aller les chercher, elles étaient au final venu à nous sans que nous le sachions.
Commencer à manquer de patiente pour le plan de recherche des gemmes, nous attendions comme des idiots le temps d'avoir une idée. Pendant notre intense moment de réflexion, voilà que ma gemme et celle de Ben se sont illuminé à l'unisson. Comprenant alors que potentiellement les autres gemmes étaient là, je regardait tout autour de nous avant de m'écraser d'un coup au sol.
Mon corps était bouillonnant, j'avais soudain du mal à respirer et une douleur puissante m'envahissait. Cette douleur, c'était comme-ci une centaine de couteau venait se planter dans mon corps. Je souffrais physiquement de part ces symptômes, mais aussi mentalement. J'entendais cette voix étrange parler dans ma tête, des paroles que je ne comprenais pas était répéter dans ma tête avant qu'une scène se produisit sous mes yeux, ou plutôt dans mon esprit. Je ne savais pas si elle était réel ou juste le fruit de mon imagination, mais une fois cette vision disparu, celle-ci n'avait laisser qu'un sentiment d'inconfort... de la peur, de la terreur... un malaise et une douleur.
Mais ce n'était pas la seule vision d'horreur que j'allais voir de la journée... quand j'était enfin revenu à moi, cette créature monstrueuse semblable à un loup... possédant les griffes et les pattes d'un reptiles ainsi qu'une sorte d'amas d'une substance sombre qui ne présageait rien de bon. En voyant cette monstruosité, je tentais de me relever pour fuir tel un lâche... mais impossible... je n'arrivais plus à respirer, ni me relever.... la douleur, mon corps qui bout et la disparition de ce qui était auparavant mon cœur... ces éléments m'empêchaient de faire quoique ce sois.
Crachant du sang en forçant pour me relever, je sentait que je n'en avais plus pour longtemps sans ce qui était auparavant mon corps. Puis, vint soudain une sensation agréable qui traversa mon corps... mon corps se modifiait, certes, mais en bien ! Je me sentait me régénérer... tout ça grâce à quelque chose mais quoi ? Tournant alors la tête, je vit la montre de Ben s'illuminer dans ma direction... est-ce que sa montre vient de me soigner ? Comment c'est possible... Raaaaaah ! C'est pas le moment de réfléchir à ça, on à une bestiole géante qui veut notre peau !
Sentant mon corps désormais en meilleur état, j'était enfin en capacité de me relever, de respirer, etc... je me sentait aussi un peu plus fort mais je ne saurais dire ce qui à changer. C'est alors que Ben me dit qu'il m'avait donner l'adn de "Feedback", me demandant ensuite de si je savais produire de l'électricité... wait, je suis devenu Pikachu ?
OST:
"Je comprends pas pourquoi tu me demande ça, mais je vais pas te questionner sur ça... c'est quoi ton plan pour tabasser ce gros machin ?"
Camille Iregalin
Terrien
Age : 24 Date d'inscription : 14/03/2021 Nombre de messages : 65Bon ou mauvais ? : Très très bon Rang : -
Aquedocumentons sur l’étendue d’eau la seconde étendue : les pouvoirs de Riju. Elle pouvait se rijouire de posséder le tonnerre et les flammes dans ses mains. L’or et le jaune coulait dans ses veines, car solairement elle serait née. Le jaune. Le soleil. Camille pouvait en tirer que Riju était colérique. Elle ne lui avait pas hurlé dessus, mais cela n’aurait sû tarder. Si ce n’étassent pas les soufflements coupés, ralentis, accélérés dès que l’on parlait de sa petite taille, c’était la roue des couleurs qui la catégoriserait. Camille les avait étiquetés et rangés dans sa bibliothèque, toutes ces dames sur le plateau. Sans support visuel elle leur offrait néanmoins leur place dans le tourniquet. Sous quel œil séraphique sera-phique la victoire placée ? Camille assemblait ses kaplas de sorte à ce que la tour s’écroule sur ses ennemis, si ennemis il y avait. Elle aimait considérer ses adversaires comme malades et quémandant l’ablation du cortex comme unique cure. Yiraephae était une armure, elle souffrirait pour les défendre de Riju si elle rijouait trop avec le feu. Et C-17 ? C-dix-était pas encore sûr. Il en avait tué une toute seule. Cela n’en disait pas suffisament sur l’étendue de ses capacités.
L’observation de Riju fut incomplète. L’adjectif de fin avait séché les cours. Il n’y en avait tout simplement pas. Par chiffrement polyalphabétique, Camille s’attela à terminer cette phrase. Elle imposa par l’incompréhension une hausse de dangerosité, et estima donc que cette nouvelle génération de créature était plus humanoïde. Le corps humain est synonyme de contrôle et de maniabilité. La forme employée par l’être humanoïde est le summum de son contrôle. Ainsi, elle décida de les considérer comme comparable à la forme humaine. Par cela s’enforça dans ses catégorisations la possibilité d’une intelligence relevée. De relèvement il y eut un sursaut de respiration dans le stress contrôlé de la petite demoisive : quelque chose qu’elle rencontra fut auparavant responsable pour une expérience démoniaque. Non, ce n’était pas la créature qui contint la gemme. C’était autre chose. Un démon plus diabolique encore sans être diabolithe. C’était un phénomène très intéressant qui pouvait donc se dérouler. Non pas le combat, mais la comparaison d’une puissance antérieure à la puissance actuelle. Il y avait une certaine possibilité que le sursaut puisse être causé par Bray Wyatt. Il avait saccagé Satan-City il y a de cela-City un bon an. Riju pouvait avoir été une victime du massacre. Qu’importe, Wyatt était mort. Elle n’avait pas besoin de regardocumenter les infos pour s’en apercevoir. Il y avait un trou en forme de Wyatt dans sa liste de possibles sujets d’étude.
On l’informa qu’il y avait une haute quantité d’énergie maléfique dans l’air, l’énergie étant mesurée à travers l'hystérie de masse que l’on appelait Ki. On s’inquiétait de la possibilité d’être confronté à un manque de préparation, mais ce manque était de toute façon évident. Camille n’était pas arrivée ici en pensant annihiler prestement deux aberrations de la nature. Elle n’était pas arrivée ici en pensant quoi que ce soit hormis le fait qu’elle aurait de quoi apaiser pendant un court instant sa curiosité. Théoriquement, il se pourrait que Yiraephae y passe, ce qui lui ferait une déesse de plus à étudier. Les cadavres étaient-restent surprenament utiles quand la discipline de la Rive faisait surface. Le poul de Camille restait régulier dans sa légère hausse. Elle ressentait un stress qu’elle pouvait percevoir par la sensation d’une main osseuse autour de son coeur et du haut de ses poumons. C’était bien entendu une certaine peur qui se présentait face à elle. Peur de la mort, bien entendu. Elle ne s’était jamais encore faite entraînée par la Rive. Cela ne saurait tarder, mais elle préférait avoir un environnement contrôlée pour une autre tentative de suicide afin de ramener avec elles des gardes du monde des morts. Enfin, il faudrait que cela soit nécessaire. Avec quatre diabolithes et les restes des fantasmes malsains de pierres.
C-17 se dix-septa - se décida… à prendre à revers les adversaires, profitant de son supposé manque de dégagement d’énergie pour ne pas se faire repérer. Camille ne put s’empêcher de sourire à l’idée d’un cyborg hybride et écolo. C’était le genre de jeux de mots qui adornaient ses réflexions constantes comme virgules pour reprendre sa respiration. L’un des deux monstres ressemblait supposément à un gros lézard. C’était intéressant à savoir, d’autant plus que son sang froid pouvait être une source de venimeux problèmes. Néanmoins, Camille sentait son sac remuer. Elle comprit ce qui allait se passer sans questionnement ni qu’est-ce-qui-se-passe, car c’était la plus naturelle des choses que les cailloux décident de s’enclencher comme des rouages. Elle décida alors à l’aide de sa Lucidité que C-17 n’ait pas, contrairement à ce dont il s’attendait, descendu la montagne à fin de prendre un possible crocodile bipède à revers. En effet, C-17 était à présent à côté du reste du groupe, comme il l’avait toujours été.
Sortant une lame de rasoir, elle ouvrit rapidement son sac avant de saigner l’une des deux pierres au moment où elle quitta son nid, gardant une trace oubliable d’hémolithe, comparable à un éraflement de jeune enfant après une galipette, ignorant par l’adrénaline et l’amusement les dégats absurdément minimes sur son coude. Ainsi, la pierre n’avait aucun moyen de remarquer les quelques tâches qui étaient à présent sur un gant en plastique stérile qui se fit retourner et nouer afin d’avoir un échantillon à conserver pour plus tard. Les cailloux, eux, s’entassèrent et s’embrassèrent et s’enlacèrent jusqu’à ce que la réalité se fit irréelle. Elle n’eut de réflexe que de sortir de son sac un casse-croûte : un paquet de chips à consommer durant le… le “visionnage”... pour le peu de mot qu’elle pouvait employer dans ce contexte.
Mais ce n’était pas Camille qui subit la vision. Habituée comme elle l’était à ce genre de tours de passe-passe, elle préférait employer une tactique que moult gendarmes employèrent de son vécu juvénile, de son vécuvénile. Le processus pouvait paraître compliqué, mais restait entièrement aisément compréhensible, quoi que difficile à reproduire. Prenant son passé entre ses mains, Camille s’inventa des dizaines de traumatismes qu’elle aurait subit, enfant, des mémoires capables de briser en quelques instants des individus. Sans contrôle sur elle-même et sur son imagination et son emprise sur le réel, elle pouvait risquer de les prendre pour acquises et pour vécues, et faire d’elle une épave émotionnelle aussi destructible qu’une boîte en carton vide. En utilisant cette boule maîtrisée de malheur et de souffrance, elle s’imagina qu’enfant ces malheurs furent transférés à une autre elle. Un trouble dissociatif de l’identité, en quelque sorte. Camille se créa donc une autre Camille, une autre conscience active et considérée comme unique, qui était donc exposable au danger d’une vision, un vecteur inhibiteur, des bras mécaniques pour manier l’uranium, un cobaye. Evidemment, si elle gérait mal son coup, elle risquait l’annihilation total de son mental, mais elle maîtrisait cette tulpa comme on faisait du vélo. En fait, elle fut si forte qu’une de ces apparitions s’échappa un jour et ne revint jamais. Elle avait laissé un ami imaginaire dans la nature et personne ne le retrouva. Ce fut plutôt malheureux. Qu’importe. Elle appelationna cette facette jetable… Milleca. Mica. Micah, avec un H à la fin. Ainsi, elle pourrait hacher un quelconque danger avec.
Amuse-toi bien, Micah:
Pendant que Camille grignotait, Micah s’était faite envahir par un sentiment de colère et de frustration et de tristesse et de plein d’émotions qui faisaient pleurer, geindre et grincer des doigts. Elle fut riche et jouait avec des figurines, avant de rencontrer un visiteur. Micah avait des yeux, et l’information des visions filtrait vers Camille sans que la vision elle-même le soit. Plongé dans le blanc du vide et de la toîle, elle pouvait utiliser son manque de repères pour imposer les siens. Micah était écoutée par des invitées pendant qu’elle installait des pièces pour préparer un jeu. L’un d’entre eux est particulièrement attentif. Micah aimait bien s’entendre parler, expliquant les règles de son jeu. Mais à quoi sert le loup ? demande l’un d’entre eux. Le loup qui tient un homme, plus précisément. Il servirait au cas où les autres ne se prêteraient pas au jeu. Puis tout éclate. Tout devient tragique. Le vide interne. L’internide. L’interstice. Des larmes et des chips. Micah était seule, dans un château en ruine, en colère et énervée et attristée et frustrée et en train de rire comme toutes les sorcières qui justifiaient leurs malhonnêtes actions par une fierté secouée par des frustrations multiples. Ouin, ouin, prend ton biberon, Micah, tu fais du bruit pour rien. Camille effaça ses traumatismes de sa mémoire, et la justification dissociative de son observation de ce qui venait de se passer. Seules restaient les informations triées, filtrées, catégorisées et factuelles qu’elle en avait récupérer.
Qu’importe qu’était-ce le nom de cette tulpa dont l'appellation n’était même plus, elle s’évita un nouveau Nomplein. L’ambiance délétère déléguerpilla rapidement loin de leur cloison de montagnes et de roches et de clairière. Camille et son trio pierre feuille ciseau étaient sur une falaise, et ce qui épousseta les ténèbres était canin par nature et par son. Le hurlement d’un loup fut accompagné de l’écho d’un corps qui finit face aux deux démons qui, de part leurs sons, semblent paniquer. Il n’y avait pas de rapport de chef et de sbire, de pion et de souris, de puissance quatre et d’uno.
”N’hurlez pas. Ne faites pas de son. Il faut attendre que le monstre se fatigue sur ses rivaux de pierre, mais il ne faut pas qu’il dévore leurs cadavres après les avoir vaincu.”
Laisser le duo crever n’était pas éthique, mais pragmatique, et d’expérience avec les compromis, le pragméthique n’était que très rarement envisageable. En vérité, il était probable que les deux individus se soient sortis de leurs torpeurs. Mais comme des alcooliques, on ne pouvait pas forcément pardonner leurs actes d’ébriété. Ils étaient responsables de ce qu’ils avaient fait par leur possession, que ce soit par idiotie, arrogance, ou maladresse, le mal les avait corrompu par contact d’épiderme. L’on se débarrassait d’apprentis sorciers ou de malchanceux collant aux jupes des arcanes. Deux démons ou restes de démons, restes du mal, jetés en pâture pour évaluer l’ennemi. C’était un bon plan. Camille ne réflechissait pas à leurs destins. Ils pouvaient survivre, ou ils pouvaient mourir. Est-ce que leur odorat était perceptible ? Possiblement. Il y avait une chance qu’ils se fassent entraîner dans cette rosserie sans leur consentement. C’était là où les deux demoiselles et le cyborg prenaient place. Camille préférait utiliser les calories dans son corps à la déduction de l’identité du gigantovulpes. Était-ce le reste de Demigra ? Le reste de celui qui parla à Demigra ? La simple pièce oubliée de son jeu d’accro à l’attention de ses pairs ? Ce démon n’était pas un clown tragique, il était un entier circle atrabilaire.
”C-17. Vous avez deux potions sur vous.”
Elle ne savait pas si elle imposait cela sur la réalité ou bien si elle s’accrochait à une probabilité au résultat ridiculement rare. Un raredicultat. Le raredicultat était réel. Il avait deux potions. Sa voix était différente. Encore une fois. Elle avait oublié quelle était sa voix habituelle.
”L’une d’entre elle fonctionne contre les loups. L’autre a cependant un rapport bénéfique. Je dirais que cette seconde serait associée au rouge et l’autre au vert.”
Camille ne prêtait pas attention à son manque de sourire. Elle s’était essuyé le gras de ses chips, ce fut suffisant. Le paquet avait disparu avec le besoin d’être silencieux. Sa voix était murmurée comme les paroles des murs.
”Une fois que cette bête se sera épuisée avec les deux premiers combatants, vous devrez envoyer la fiole verte dans sa gueule. Si cela n’a pas d’effet notable, vous devrez employer tous les trois la force contre la créature. Rappelez-vous, il est possible qu’il cherche à dévorer les démons pour augmenter sa puissance. Nous devrons intervenir après qu’il ait travaillé le terrain pour nous. Est-ce clair ?”
Riju Stormruler
Demi-Saiyan
Age : 24 Date d'inscription : 05/05/2019 Nombre de messages : 79Bon ou mauvais ? : Loyal neutre Rang : -
C-17 : "Je ne dégage pas d'énergie. Je vais tenter de les prendre à revers. Je m'occupe de celui qui ressemble à un gros lézard. Je vous laisse vous débrouiller avec l'autre."
Un prendre un à revers ? La capacité permettant à C-17 de ne pas dégager d'énergie pourrait nous être fort utile, mais... Est-ce vraiment une bonne idée de le laisser s'approcher seul de ces créatures ? Même si je bombarde celui qui ne ressemble pas à un gros lézard, rien ne nous assure qu'elle n'ignore pas complètement nos attaques pour se jeter sur ce garçon ! Elles ne sont pas à sous-estimer d'une quelconque manière. Ce sont des bêtes maléfiques, des monstres. Je les imagine facilement avec un odorat très développé et une vision frôlant l'omniscience dans les 20 mètres alentours. J'espère qu'il sait ce qu'il fait.
C-17 : "Suivez-moi si vous voulez, mais essayez de ne pas nous faire repérer."
Tsh, voilà qui m'a l'air d'une idée particulièrement bête. Non pas que je suis incapable d'être discrète, c'est simplement beaucoup trop risqué. Je n'irai pas me faire dévorer en même temps que lui ! Je vais préférer jouer sur mes atouts principaux: Bombarder ces choses de salves de ki. Ainsi, C-17 part vers un futur incertain. Je prie le Soleil, qu'il ne se fasse pas tuer bêtement !
Je souffle, visiblement stressée. Je n'ai besoin que d'un signal. Dès que C-17 passe à l'action, je m'envolerais au-dessus de la zone et je noierais la zone dans une tempête de flammes et de foudres. Je compte sur Yiraeiphae pour protéger C-17 de la fureur de mes aïeux, je l'en sais capable.
Riju : "...Hm ?"
Une sensation étrange. Pendant l'espace d'un instant, j'ai cru que les températures étaient en train de baisser. Ce frisson qui m'a traversé le dos, ce froid qui m'a transpercé le corps... Ça vient de derrière moi. Alors je me retourne, déconcentrée des créatures maléfique.
Riju : "C-17 ? N'êtes vous pas...?" Parti prendre le monstre qui ressemble à un gros lézard à revers ?
Il n'est plus en bas. Comment ? Pourquoi ? Des questions pour plus tard. Quelque chose de bien plus important est en train de se passer. Quelque chose de très visible. Les pierres, les gemmes maléfiques, elles... Brillent ? Brillent et brûlent, elles dégagent une aura plus que nauséabonde. J'ai toujours aimé la lumière, particulièrement celle du Soleil. Celle-ci me donnera des cauchemars jusqu'à la fin de mes jours.
J'aurai bien hurlé au bouffon du jour de se dévoiler à nous plutôt que de m'infliger pareille peur, si je n'avais pas déchiffré le contenu de ces mots résonnants jusque dans nos esprits. "Alors personne" ? Comment ça, personne ? Qu'importe, ce mauvais pré-sentiment ne fait que se renforcer. Je ne vais pas laisser ce petit jeu durer plus longtemps, si les pierres se mettent à devenir hors de contrôle, je vais devoir les détrui-!
Avant de pouvoir créer ne serait-ce qu'une boule de foudre, les pierres s'envolent laissant des fils d'énergie démoniaque derrière eux. Où est-ce qu'elles-... Oh non... Elles se regroupent ?! Ne me dites pas qu'elles vont directement aux monstres !! Me retournant pour de nouveau observer nos cibles originales, je me rends compte avec horreur que c'est encore pire que ça. Les deux créatures aussi... Leurs pierres s'envolent pour retrouver les nôtres !
Hautes dans le ciel, les pierres se rassemblent et se rapprochent encore et encore. Et ce, jusqu'à ne faire plus qu'un. Je n'ai plus essayé de faire quoi que ce soit, paralysée par l'horreur. Comment aurai-je pu empêcher une telle chose de se produire sans m'envoler jusqu'à elles pour m'en saisir à mains nues ? C'aurait été du suicide, j'ai assez connu la mort comme ça. Une brume noire naît, épaisse et profonde. Elle prolifère partout sur ces landes séchées comment si elle était née d'une explosion. J'ai beau lever les yeux vers le ciel, je ne vois plus mon Soleil.
Tout s'assombri, comme ce jour là. Est-ce la mort ? ... Non, pas cette fois-ci. Mais alors... Où suis-je ?
Vous rouvrez les yeux et vous vous retrouvez confortablement installé dans l'une des pièces les plus décorées de votre château. Depuis votre siège baroque auquel vous êtes accoudez, vous savourez une boisson pour laquelle vous ne trouvez pas les mots juste pour définir son incroyable qualité. Auprès de vous se trouve un groupe d'invité, tous vêtus à la façon des aristocrates. Certains d'entre-eux, assis sur un canapé situé à votre droite, vous écoutent d'une oreille distraite. Celui qui se situe en face de vous en revanche, à l'autre bout de cette petite table de salon, semble vous dédier toute son attention. Vous et lui profitez de la chaleur émise par le feu de la cheminée se situant juste à coté. Vous prenez plaisir à leur parler, détaillant avec précision les éléments de votre nouveau jeu. En alignant les cartes avec soin, vous présentez alors ce divertissement comme une traque au cours de laquelle les rôles de chasseurs et de chassés peuvent à tout moment s'inverser. Le sourire aux lèvres, vous devinez que même les plus distraits commencent à vous écouter.
« Le chasseur, les prédateurs, le chevalier, le fou... »
Vous continuez d'aligner les cartes une à une puis, soudainement, quelqu'un s'arrête derrière vous pour vous interrompre dans votre énumération. Pointant du doigt une carte que vous avez volontairement omis de mentionner, il vous fait part de sa curiosité. A en juger par son dessin, il s'agissait d'un prédateur. Cependant, celui-ci était quelque peu différent des précédents. Entre ses griffes acérées était représentée la silhouette d'un homme paniqué se débattant. Il suffisait d'un simple coup d’œil pour l'imaginer en train de hurler, enfermé dans ce portrait dans lequel ont été immortalisées les dernières secondes de sa misérable existence. La personne qui s'est invitée dans la conversation n'hésite pas à vous faire part de sa curiosité à son sujet. Il est intrigué et cela vous plaît. Vous appréciez qu'il s'intéresse à votre activité et c'est avec enthousiasme que vous lui expliquez l'intérêt de ce rôle si particulier.
« Celui-ci, je le garde de coté au cas ou ils ne se prêteraient pas au jeu. »
Qu'entendiez-vous par « ils » ? S'agissait-il de vos prochains camarades de jeu ou bien des futurs morts que vous vous apprêtiez à avoir sur la conscience ? Non, oubliez cela. Vous n'avez plus de conscience depuis bien longtemps mais ça, vous vous en moquez éperdument. D'ailleurs, vous n'avez plus d'amis non-plus. Regardez bien autour de vous : vous êtes seul. Il n'y a plus que des ruines autour de vous. Ce n'est que bien trop tard que vous réalisez avoir conversé avec votre propre personne, ces gens que vous avez imaginés n'étaient rien de plus que des fantômes issus d'anciens souvenirs. La folie vous ronge de l'intérieur et vous vous en rappelez enfin. La tristesse vous accable et la frustration vous plonge encore plus loin dans votre folie mais envers et contre tout, vous parvenez à en rire. Vous pleurez à chaude larme et pourtant vous riez, clown tragique que vous êtes. Incapable d'exprimer votre rancœur, vous la laissez envahir votre vous intérieur... mais un tel fardeau ne peut éternellement rester enfouie dans l'oubli. Tôt ou tard, il finira par se libérer, vous le saviez... et ce jour est enfin arrivé.
Je reviens soudainement à moi, haletante, la boule au ventre, à deux doigts de vomir. J'ai connu colères et tristesses, j'ai connu la peur... Mais ça...! Qu'était-ce ?! Ce n'était pas moi, ça ne pouvait pas être moi. Je voyais à travers les yeux de quelqu'un d'autre, je ressentais à travers le cœur de quelqu'un d'autre... Mais de qui ? ... Serait-ce lui ? Celui dont Jojiba parlait ?
Un hurlement à glacer ce qui n'avait pas encore gelé retenti. Avec ce cri, la brume se dissipe, nous laissant maintenant découvrir avec effroi la créature que le destin a décidé de m'imposer. Cette chose, je n'ose pas la décrire. Cette chose noirâtre qui dégouline de son corps renforce ma nausée. Tout ces yeux... Pourquoi tant d'yeux ? Mère nature ne se prêterait jamais à la création d'une telle abomination. Alors pourquoi. Pourquoi existes-tu, chose ?
J'entends quelque chose parmi les sifflements dans lesquels se noie ma conscience. Une voix, celle de Camille. Que dit-elle ? Elle élabore un plan. Un plan qui comporte quelques étapes. Je n'écoute pas. Les sifflements reprennent tandis que mon regard horrifié reste fixe sur la créature qui vient de faire son apparition.
Il n'y a rien à faire. Ce monstre va tous nous... Nous...
...
. . .
. . .
Non.
NON.
NON.
Riju :"NON !!!"
Le Soleil ne m'a pas laissé de seconde chance pour me voir baisser les bras avant même d'avoir essayé d'arrêter la calamité. Tout est en jeu. TOUT. Courage...! COURAGE, SAUVE LE MONDE !
Je frappe du pied contre la pierre et me redresse. Hurlant ma rage soudaine, je fais exploser mon ki depuis la surface de ma peau. La pression est telle que des morceaux du sol se mettent à flotter autour de moi. Rapidement, mon énergie prend une teinte rouge. Un rouge alimenté par une colère, oui, mais aussi par une profonde détermination. Mon corps, mon âme... Ils font naturellement appel au Kaioken malgré tout !
Ce ne sera pas un combat comme Mère m'a appris à en faire. Il n'y aura pas de petites attaques pour affaiblir ma cible comme lors d'un duel. Je vais envoyer tout ce que j'ai. Je vais rayer cette chose de la carte ! Il ne restera plus une trace du fluide noir qui dégouline de sa chair !! J'écarte les bras, je serre les dents et dans chacune de mes mains naît un Soleil Rouge. Sans attendre, je lance la première de toutes mes forces en direction de la Calamité. Pendant que cette première balle solaire fait son trajet, je me prépare à lancer la seconde.
Riju :"JE NE TE LAISSERAIS PAS DEVORER MON MONDE !!!"
A ces mots, hurlant une nouvelle fois partiellement à cause de la douleur que provoque mon manque de contrôle sur le Kaioken je saute haut dans les airs et je lance la seconde orbe avec d'autant plus de force ! Assez de force pour qu'elle rattrape la première ! Ainsi, les deux entreront en contact en même temps qu'elles arriveronnt au niveau de la Calamité, et ce afin de créer une [COLLISION SOLAIRE] teintée du rouge du Kaioken.
Collision Solaire:
Cette créature, ainsi que tout ce qui aura été corrompu par son énergie démoniaque... Je débarrasserais la Terre de leur présence !! Si cette chose survie à mes attaques ou si elle esquive, ça ne sera que pour rencontrer mes prochains assauts ! Je tiendrais aussi longtemps qu'il le faudra, même si je dois brûler mon corps dans les flammes du Kaioken !
Yiraeiphae
Autres Races
Age : 24 Date d'inscription : 13/08/2020 Nombre de messages : 29Bon ou mauvais ? : Neutre Rang : -
Et le monde perdit sa flamme. Avec elle, notre lucidité. La clarté de nos esprits, enfuie. Notre concentration, interrompue. Nos esprits, violés.
Cet écho. Un sombre et lointain passé. Tristesse. Colère. Folie furieuse. Solitude.
Rancœur.
La fin de ce douloureux souvenir marque le retour de nos consciences à leurs places respectives. Je ne peux battre des cils. Je ne peux bouger. Je ne peux respirer. Mes yeux paralysés me forcent à fixer la source de notre cauchemar. Une créature innommable. Une horreur qui ne peut ressembler qu'aux sentiments qui m'ont été partagés lors de la vision. Un événement qui aura finalement raison de ma santé mentale.
Je vois. Je comprends. Oui, je comprends. Tu n'es qu'un amalgame d'émotions incontrôlables. Tu n'es... Qu'un fragment de quelque chose de bien plus grand. De normal je n'oserai d'imaginer ta forme complète. Je ne sens plus rien de normal. Je suis venue sur Terre l'âme épuisée. Au bord d'un étrange précipice dans le fond duquel dansait tranquillement un océan de démence. A deux doigts de craquer. C'est sur le poing d'arriver, vous savez ? Je peux le sentir. Je peux le sentir comme l'on sent venir une catastrophe sans précédent.
”N’hurlez pas. Ne faites pas de son. Il faut attendre que le monstre se fatigue sur ses rivaux de pierre, mais il ne faut pas qu’il dévore leurs cadavres après les avoir vaincu.”
Pauvre folle. Elle continue de réciter ses idées parfaitement terriennes mais l'entièreté de son plan est voué à un échec inconditionnel. Son handicap ne la protège pas d'une idiotie innée chez les mortels. Ce n'est pourtant pas la chose la plus idiote que j'ai eu l'honneur d'entendre. Il y a eu pire. Bien sûr qu'il y a eu pire ! Pourquoi ne suis-je capable de m'en rendre compte que maintenant ? Chacune de leurs idées sont composées d'âneries que l'on empile les unes sur les autres !
Mon regard se transforme. Ma paralysie s'évanouie en même temps qu'autre chose. Cela ne doit plus avoir d'importance.
"S'accroupir derrière un rocher ne suffira pas à vous protéger de son regard. Voyez votre mort dans son reflet. Je la vois sans mal. Une seconde d'agonie que l'enfer ne saurait reproduire. Dissimuler votre énergie ne vous sauvera pas non plus. Tout ce qui de la vie émane, il sentira et dévorera. Comme par exemple... Cette petite planète et ses habitants."
Nous. Puis le reste des terriens. Puis la Terre elle-même. Puis au fil des planètes, les seuls combattants capables de l'arrêter d'un seul coup deviendront à leur tour la proie.
Un sourire se dessine sur mes lèvres. Qu'est-ce donc ? J'entends mon cœur battre au rythme de rires. Mes rires. Courts. Confus. Incontrôlables. Incontrôlés.
La folie ? Oui, ça y est. Je le sens. C'est de la folie. Je ne puis la repousser. Ce n'est plus possible. Plus maintenant. J'étais venue pour recouvrer mes forces mentales. J'étais venue dans l'espoir d'empêcher qu'une telle chose arrive. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de me mettre au service des créatures idiotes et ingrates que sont les mortels. J'ai tué au nom de leur paix. J'ai massacré au nom de nombre de causes dites justes. J'ai aidé à l'annihilation de leurs ennemis par pitié pour leurs pauvres âmes. Mais regardez ceux-ci ! Gigantesque créature dégoulinante de haine, n'es-tu pas dégoûtée par de telles créatures !?
"Elle dévorera tout. Elle n'implosera jamais de sa propre gourmandise. Je peux le sentir, elle est faite pour grandir avec son prochain repas ! Elle naît en dévoreuse de chair pour grandir en dévoreuse de mondes !"
Sera-t-elle capable de dévorer tout les mortels de l'univers ? Ma curiosité me tuera si ce n'est pas cette chose qui le fait. Si ce n'est pas moi qui me jette entre ses mâchoires.
"Non !!!"
Riju. Ma pauvre Riju. Princesse solaire. Guerrière à la crinière flamboyante. Petite déesse de la foudre sur Terre. Tu ne mérites pas de subir un tel châtiment. À peine de retour parmi les vivants, tu observes déjà les portes de la mort au loin. Tu t'insurges d'un cri à l'encontre du plan de l'autre terrienne. Tu écrases la roche de ton pied. Tu ne laisseras pas cette chose faire. Tu ne pourrais pas. Tu hurles. Ton sang boue de rage. Tes orbes de feu partagent cette chaleur qui jaillit de ton aura cramoisie. Ta lumière saura-t-elle percer les ténèbres dégoulinantes de la chair de cette chose ? Dévorera-t-elle ton énergie comme de vulgaires friandises ? Nous le verrons bien assez tôt.
Pendant ce temps les deux autres créatures bien plus pathétiques que nous étions venus anéantir à l'origine se relèvent et se préparent. Ho ? Auraient-elles l'intention de se retourner contre la créature qui tient leurs âmes entre ses griffes ? Intéressant. Mais futile. Ils ne sont qu'un autre fragment qui n'attend que de retourner à son point d'origine. Au cœur de cet échec vivant. Ils pourraient y retourner, je n'ai que faire.
Je lève doucement la main. Le geste est calme au point où plus aucun tremblement ne vient perturber mon bras. La paume en direction de la potentielle seule chose que le monstre aux gemmes ne considère pas comme un repas tout de suite. La seule personne la plus capable de nous déranger.
C-17
Je commence à fermer le poing. Ce geste lui appliquera une [Entrave Télékinétique].
"Je n'approuve qu'une seule étape de votre plan, Camille. L'étape où vous restez sagement ici pendant que les deux imbéciles plus bas se font dévorer. Je savais que j'aurai dû arracher ces gemmes de vos carcasses. Regardez ce que vos actions à tous ont causé."
Je lève le menton en direction de la Calamité Bestiale avant de reprendre d'un ton agacé.
"Des imbéciles se laissent corrompre par des gemmes dont ils ne savent rien et d'autres leur apportent les deux dernières, causant ainsi une énième catastrophe capable d'éteindre espèces et planètes ! Je n'ose imaginer ce que vous en feriez si vous parveniez à les arracher à cette créature !"
Bras tendu vers C-17, je me tourne vers Riju et mon regard fou se calme aussitôt. Elle aussi est mortelle. Pourtant elle est de ceux qui ont gagné ma confiance. Elle manque cruellement de savoir et de connaissances mais sa foi et sa détermination compensent largement à ces fautes.
"Riju. Je t'en prie, reste concentrée sur la bête. Rapporte-moi vite les gemmes, s'il te plaît."