Cardio Fucking Sucks

[Je rappelle que Shemesh tout comme son partenaire ont des carte passe, mais seul le compte de Shemesh a perdu des Zénies. Si ce n’est pas autorisé, faites-moi signe.]

Dire que Shemesh était complexée n’était pas mentir. C’était pas forcément cent pourcent dire la vérité non plus, mais qu’on se moque d’elle pour ses mains écailleuses et ses pieds reptiliens quand elle était gosse, ouais, ça lui avait fait quelques légers troubles dans sa confiance en elle vis-à-vis de son physique. Mais en même temps, elle était suffisament capable de faire le premier pas en arrière pour se dire que les gènes Argusiens (et donc Héra, par association) faisaient d’elle une 8,5/10 pour la plupart des êtres humanoïdes de ce monde. La métroplanète qui habitait à côté de son petit astéroïde avait une culture de l’esclavagisme sexuel et de la bisexualité pour une raison. Quand tout le monde est un mannequin, c’est la première imperfection qui fait de toi la proie des moqueries. Dans le monde des culs en bulle, c’était la première circonférence inégale qui faisait de toi une erreur pour l’entièreté de la race. Bon, en tant qu’adultes, c’était différent, heureusement. Les gens ne se moquent pas de toi parce que ta mère était littéralement une truite. Mais être une 8.5/10 pour les autres gens de cette galaxie, c’était être une 3/10 sur ta planète. Et Shemesh avait suffisamment de cerveau pour savoir que c’était des problèmes de riches, mais ça ne lui enlevait pas cette petite boule au cœur qui revenait de temps à autres.

En particulier maintenant qu’elle se cherchait des survêts pour tenter de s’entraîner au cas où ce sociopathe de Luka décidait de la traquer. Parce qu’avec les informations giga troublantes d’Ekko qui disait que peut-être qu’il avait tout planifié depuis le début comme un enculé, il y avait des chances qu’il essaie de suivre Shemesh et de s’introduire chez elle dans la nuit avant de lui ouvrir la gorge. Est-ce que notre Argusienne préférée avait envie de se retrouver à pisser le sang à trois heure du matin ? Non, bien sûr. Donc elle cherchait à faire ce que tous les gens de cette galaxie faisaient pour se sentir plus fort : “s’entraîner”, quoi que ça veuille dire. Shemesh avait même pas tenté de chercher à comprendre ce que ça voulait dire, parce qu’elle se posait des questions qui étaient bien plus stressantes et importantes que “est-ce que si je soulève une haltère suffisamment lourde je peux faire des gros lasers ?” Des requêtes à l’univers qui s’étendaient à des réflexions qui pouvaient dépasser l’entendement des mortels comme : “est-ce que ce que ce pantalon moule trop ?” “Est-ce qu’on va trop me reluquer si je porte ce pantalon moulant ?” “Il y a plein de mecs de de nanas qui se ramènent avec des débardeurs et des shorts et des futals comme ça est-ce que je devrais vraiment me sentir mal ?” “Tain qu’est-ce que je suis mignonne en vrai !” - cette dernière phrase n’était pas une question.

Au final, c’est la petite Shemesh complexée qui se fit vaincre, et la Shemesh adulte qui l’emporta, parce que ce fut un short et un débardeur suffisament serré pour ne pas trop glisser qui l’emportèrent. C’était surtout parce qu’avec les bandages allant de ses mains à ses coudes et de ses pieds à ses cuisses, elle avait l’air d’une combattante de MMA et elle trouvait que ça pétait la classe, en particulier quand elle conservait ses long cheveux lisse et grâcieux. Elle fit valider sa carte contre la porte avec une certaine fierté avant de découvrir avec joie et quelques petites étoiles dans les yeux qu’elle pouvait utiliser cette même carte pour avoir une salle rien qu’à elle dans laquelle elle pouvait faire ses entraînements sans qu’un public ne puisse la voir se faire vaincre par une altère de cinq kilogrammes (challenge impossible 1022). Mais elle avait un objectif. Et cet objectif c’était d’atteindre un point où elle ne se ferait pas complètement laminé par cet espèce de de grand rouquin androgyne !

…

”Gnaaaaaaaaaaaaaaaaaaïïïïïïïïïïïïïïïïïeuuuuuuuuuuh….”

Comment dire que quarante-cinq minutes de cardio avaient suffi à la terrasser ? Elle avait laissé la salle libre après avoir titubé loin, loin, loin du tapis roulant, avant de s’écraser lamentablement sur le banc dans le couloir, pour ensuite phase out pendant à peu près autant de temps, cherchant le sens de l’univers dans le cosmos à défaut de trouver la motivation de continuer… Quelque chose lui disait que c’était maman la raptor qui lui avait permit de tenir aussi longtemps. Les gros pieds de prédateurs reptiliens là. Mais pour l’instant il y avait rien. Juste une énorme attache à la gorge et dans tous le tuyau qui permettait de respirer et dont elle se rappelait jamais du nom. Elle avait l’impression d’avoir fumé tout un paquet de cigarette, et elle n’avait jamais fumé. Cette sensation lui était telle qu’elle comprenait ce que c’était que d’avoir un cancer du poumon, c’était dire.

Elle finirait presque par ronfler, tranquille, toute seule dans la fraîcheur de ce couloir, anéantie par des exercices d’échauffement. Pitié, qu’on la laisse mourir tranquille…

Les rues de Dösatz habituellement animées et bondées de monde le sont moins aujourd'hui. Malgré le soleil d'un agréable début d'été et la douce brise qui vient souffler sur vos peaux pour apporter un brin de fraîcheur, c'est comme si un colosse violet était venu claquer des doigts sur la place publique. Malgré ça, personne n'est inquiet. Tout le monde sait où tous ces beaux gens sont passés. Quiconque est en train de profiter du moment pour faire les boutiques, ceux qui sirotent une boisson sur la terrasse d'un lieu de restauration, les âgés en balade... Tout le monde, oui, même ce grand gaillard au couvre-chef orageux. Pourquoi couvre chef orageux ? Non pas parce qu'il porte un chapeau stupide, mais, car un nuage noir lui pisse littéralement dessus. Un nuage noir de défaitisme.


L'Homme finit par s'arrêter au beau milieu du chemin, forçant les passant à changer de trajectoire s'ils tiennent à éviter les ennuis. Désormais immobile, il lève la tête vers les cieux comme pour les contempler. Il n'y voit rien. Ni ciel, ni soleil. Il n'y a que ce nuage au-dessus de sa tête. Son visage se crispe soudainement, comme si la rage qui l'engourdissait était en train de s'évaporer tandis qu'il lève la main vers ce nuage et l'attrape d'une poigne ferme avant de le tirer vers lui comme s'il ne s'agissait que d'un mioche sur le point d'être racketté. Sur le devant du nuage s'ouvrent deux petits yeux et une petite bouche.

Petit Nuage : "M-mais-?! Personne ne m'a jamais agrippé par là avant !" O///w///O

A. 'Star : "ONE."

La Star se remet à briller alors qu'elle se met en posture de lanceur de baseball.

Petit Nuage : "A-ATTENDEZ !!! Vous ne pouvez pas faire ça je suis l'élément comique de votre vie !!!" >///w///<'

A. 'Star : "TWO ! AND THREE !!!"

La posture du lanceur adoptée, c'est l'énergie d'un véritable lanceur de poids lourds qui se concentre en un point, à un tel niveau ou le biceps du sportif de haut niveau semble doubler de volume sans manquer de faire gonfler la petite veine. Notre homme n'est pas un pointeur, il tire.

Petit Nuage : "UWUUUUUUUUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!" @///w///@

Et le nuage s'envole vers d'autres cieux. La vue revient au héros du jour. La vue, et l'éclat de son sourire ! Il lève les poings en grand vainqueur ! La foule l'aurait acclamé, s'il y en avait une ! Mais puisque ce n'est pas le cas, un silence un peu gênant s'installe. Une vieille dame approche finalement le Terrien avec une serviette pour qu'il puisse s'éponger de toute cette négativité, serviette que votre serviteur accepte dans le plus grand des respects avant de se la passer sur le front. La serviette, bien sûr.

A. 'Star : "Merci, vieille dame ! Dites... Vous sauriez où je peux trouver une salle de sport ?"

Il demande l'emplacement d'une éventuelle salle de sport... A une vieille dame ?
Shht ! Je fais avec ce que j'ai !
Ok I believe you.

Gentille Vieille Dame : "Ah, ça oui mon garçon ! Je m'y rends trois fois par semaine. Vous comprenez... Il faut entretenir le bibi, ah-ha !"

What.
What.

Disons que la vieille dame continue son dialogue sous le regard choqué de la Star, et ce sans divaguer. Elle lui donne son chemin comme s'il s'agissait d'une comptine pour enfant. "Tourne trois fois à gauche, une fois à droite, puis tire la chevillette et n'oublie pas ta carte de crédit !"

A. 'Star : "Je... Vois. Euh... Merci madame, et prenez soin de vous !" L'humain commence à détaler.

Gentille Vieille Dame : "Attendez jeune homme ! Ne voudriez vous pas que je vous accompagne ? J'aurai moi-même besoin d'un peu d'exercice !"

Il y avait quelque chose de malsain dans l'air. Une terrible lueur se cachait derrière les lunettes rondes de la vieillarde, et Aeldergard pouvait très clairement le voir. Cette aura d'ultra-violence... Jamais, ô grand jamais il ne doit recroiser cette vieille de toute sa vie. JAMAIS. Il se retourne en continuant de s'éloigner pour répondre à la vieille dame en faisant une croix avec ses bras et en secouant la tête si vite qu'on ne la voit presque pas bouger.

A. 'Star : "Ca-ira-merci-adieux !"





L'inégalable A. 'Star se trouve maintenant aux portes du complexe sportif de Dösatz. Il s'agit d'un grand bâtiment, si grand qu'il s'étonne de n'en avoir jamais entendu parler, d'abord en tant que touriste, mais aussi et surtout en tant que participant au tournoi ! Tout le monde a dû venir s'entraîner ici avant de se jeter à corps perdu dans l'arène. Aeldergard grogne, se mentant que s'il avait su, il aurait pu s'en sortir avec une Dragon Ball ! Ça, et le casino qui la lui fiche à l'envers... C'est à croire que sa chance l'avait abandonné.

Malgré le fait d'être un acheteur compulsif, quand il s'agit d'outils pour entretenir sa forme physique et mentale, la Star fait particulièrement attention à ses dépenses. Il a l'œil du tigre, et ne se contentera que du nec plus ultra qu'on puisse lui offrir au meilleur prix. Et cet endroit... Sera tout juste parfait. Salle d'entraînement, de gravité, de musculation... C'est pour ça que la vieille disait y aller trois fois par semaine ? Elle tente une salle par session de sport ? Il y a même une salle de régénération ?! C'est pour l'entretien de la peau ça ? Ou des cheveux peut-être... C'est empli d'un sentiment de curiosité que l'A. 'Star entre dans le complexe, carte de crédit en main.







A. 'Star : "Heureusement que j'avais quelques zénis sur moi. Foutue banque...!"

Par où commencer ? Par le vestiaire pour enfiler un débardeur noir et un jogging abbibas de la même couleur, bien sûr, mais ensuite ? Ce que propose chaque salle est intéressant. Aeldergard n'a connu que les salles terriennes les plus classiques, il y a toujours été plus à l'aise parce que c'était moins cher. Ca va être la toute première fois qu'il entre dans un endroit si technologiquement avancé ! Drones de combats, simulations, capteurs électroniques dernier cri... Mince, la simple existence d'une salle de gravité le fait sourire à pleines dents ! Il y a même des télés pour continuer de regarder le tournoi pendant la soulève de fonte !

Habituellement, notre Homme opterait pour une salle avec un peu de monde à l'intérieur. Des gens à impressionner, mais aussi des gens auprès desquels apprendre. Parfois, au sport, on trouve des connards à éclater pour la frime, mais on peut aussi trouver des gentils grosbills prêts à t'apprendre quelque chose d'utile. Mais aujourd'hui... Aeldergard veut une salle rien que pour lui, si possible. Il a des choses qu'il veut essayer lui-même. Peut-être qu'aujourd'hui, nous observerons la naissance d'une nouvelle technique secrète ?

La Star avance dans les couloirs à la recherche de la pièce de ses rêves. C'est dans l'aile des salles d'entraînement qu'il finira par trouver son bonheur. Son bonheur, et plus encore. Enfin, plus, vous définirez vous-même la qualité du plus. Plus étant une personne, allongée sur un banc. Merde... La salle libre n'est finalement pas si libre que ça ? En se rapprochant un peu, A. 'Star remarque instantanément grâce à certaines courbes que la personne en question n'est en fait pas n'importe qui. Il s'agit en vérité... D'une femme.

Ses magnifiques cheveux teints de la couleur de la première neige du plus beau des hivers, mis en désordre par un entraînement intensif... Cette peau bleue, parfaitement lisse, suintante de sueur, preuve d'un effort acharné... Et cette tenue que l'on reconnaît sur Terre comme l'accoutrement des apôtres du sport de combat le plus redoutable ! Et ce...!

C'est...
C'est l'alien de ses rêves !


Ceci dit, impossible de savoir si elle utilise cette salle ou non. Du moins, pas sans la réveiller, mais... S'il y a bien un moment précis de la journée où Aeldergard ne veut pas faire mauvaise impression, c'est maintenant ! Il ferme les yeux et adresse une prière aux déesses de la chance. Il prie pour que son charisme fasse une réussite critique. Il prie pour que son sourire charme la dame du premier coup. Il prie pour apparaître comme un prince charmant au réveil de la beauté endormie !

Enfin, il décide de s'approcher. Il pose sa main sur l'épaule de la fille avant de doucement la secouer jusqu'à ce qu'elle se réveille. Hors de question de blablater dans le vide, il faut que ses mots touchent au cœur du "problème".

A. 'Star : "Hey... Hey ! Est-ce que tu utilises encore cette salle ? Si oui... Ca te dirais, une session d'exercice avec moi ?

Freezer. Mais en tant que sphère. Non, en tant que carré. Carré en trois dimensions. Freezacube. Et il y avait… il y avait des feuilles. Et des petits bonhommes sur les feuilles. Quand Shemesh courait, elle avait l’impression de faire du surplace et aussi de courir super vite. Elle était dans un couloir en rose et vert en train de courser le Freezacube en Freezium. Il y avait aussi des oiseaux papillon ? Et euh, Ekko était là, mais adulte et en mobylette. Et Shemesh était en train de courser la mobylette ? Qu’est-ce qu’elle foutait en fait ? Ah oui, elle courait. Elle était surprise de sentir l’effort dans ses bras alors que c’était bien avec ses jambes qu’elle avançait aussi étrangement. Une secousse se fit dans le hall. Une deuxième. Ah. Elle rêvait depuis tout à l’heure. La revoilà dans le monde des vivants. Elle faisait un bon dodo qu’elle évaluait être entre aucune idée et j’en sais rien et demie. Et maintenant, elle était réveillée de force par un mouvement. Pitié, maman, elle avait pas envie d’aller à l’école, juste de roupillercinqminutesdeplus

Bon, ça voulait pas s’arrêter. Shemesh sentit son visage faire une grimace hideuse, détroussant ses narines et serrant toutes ses rides à la fois alors que sa bouche s’enfonça dans ses joues pour préparer à un bâillement des plus formidables et rauques. Ses yeux encore fermés, elle sentit ses bras essayer d’attrapper sa couette, avant de se rendre compte qu’elle n’en avait pas. Rah merde, ça avait dû tomber. C’était nul. Elle a dû avoir pris la poussière pendant toute la nuit cette grosse salope de couette. Ses mains finirent alors par s’écraser sur ses yeux pour les frotter sans pour autant leur permettre d’éclore alors qu’elle reniflait paisiblement. Il y avait un truc coincé dans sa narine. Elle décida alors d’utiliser son héritage kanasien et de sortir sa grande langue reptilienne pour faire un truc que personne d’autre pouvait faire : se toucher le nez et même directement se le triturer. Elle pouvait se déblayer les canaux assez facilement comme ça. C’était complètement dégueu mais c’était le genre de dégueulasserie qu’on pouvait se permettre quand personne regardait. Bon, allez, elle roula sur le côté pour se préparer à se lever et -

”Aïeuh !”

Ah. C’était froid. C’était du carrelage. Ah, oui, le retour à la réalité il était brusque, là. Ah ben putain, c’est vrai, elle était en train de siester dans une salle de sport. Fin, à côté de la salle de sport. Elle a attendu combien de temps comme ça pour dormir aussi profond ? What the fuck, c’était quoi ces conneries. Ah, en plus, la joue contre le sol froid ça lui permettait de sentir la sensation collante de la bave qui avait coulé sur le reste de son visage. C’était pas fameux, ça. Et le petit bobo à l’épaule de sa chute incroyable de genre vingt centimètres de haut - comment des gens pouvaient être catapulté du ciel et survivre et elle elle avait mal à tomber d’un banc, sérieux ? Ah, en s’agitant, sa jambe touchait un tibia. C’était qui l’abrutie qui venait de la réveiller, là ? C’était la putain de concierge qui disait “Non ! Pas dormir sur banc ! Interdit !” Elle releva la tête avec autant de grâce et de beauté que la graisse accumulée sur son cou en relevant la tête et ses yeux encore plissés par la fatigue le permettaient.

Ngmnyehmnyagnyeh ?:

Mais c’était pas une grosse poule physiquement inadaptée (oh l’hypocrite oh !) à un tel espace de sport mais un mec qui était taillé comme genre, wow. Genre, vas-y le V. Ah mais téma les biceps, le mètre quatre-vingt dix mille, le débardeur qui laisse le nombril et les abdos ressortir là, mmh mmh mmh allez emballé c’est pesé, métrosexuel comme ça, le gars est pédé à cent pourcent avec un style pareil. Alors que sa vision s'éclaircit elle put clairement voir qu’en plus c’était un humain et pas un Saiyan, car un tel attirail aurait forcément laissé une queue de singe ressortir. Mazette il avait des sourcils mais énormes quoi. Aussi un gros menton comme le gigachad des mêmes. Ses oreilles arrivèrent enfin à déchiffrer les mots qu’on lui disait. Elle avait capté qu’il voulait la salle pour soulever la fonte avant de soulever ses bros. Mais elle releva, de sa position avec le dos à terre, ses sourcils alors que l’autre lui demandait une session d’exercice en face à face.

Shemesh était pas conne, non plus. Elle pouvait complexer d’Argusien à Argusien mais elle savait qu’elle provenait de la race des elfes bleus bisexuels de l’espace. Les autochtones l’approchaient en espérant obtenir des r a p p o r t s, vous voyez ? Ils voulaient engager le c o ï t. Ils voulaient du CUL. Et même si elle avait pas été une exotique étrangère avec des yeux qui brillent dans le noir, elle était une nana du onzième siècle ! C’était pas parce qu’elle pouvait voter que les mecs étaient moins en chien ! Elle entrait dans un bar et elle pouvait avoir l’entièreté du menu des boissons gratos parce qu’il y avait une certaine soif de la part de la gente jeune belle et masculine. Il y avait des meufs qui se plaignaient de pas pouvoir porter de jupes la nuit et il y avait des meufs qui savaient qu’elles gagneraient tous les procès sur la garde des enfants et - what the fuck c’est dark comme métaphore, ou c’est qu’elle allait avec ça ? Bref, tout ça pour dire, il y avait genre soixante quinze pourcent de chance qu’il veuille ajouter une teuch bleue à sa liste de conquête. Le reste, c’est qu’il veuille vraiment utiliser les salles d’entraînement avec une demeurée qui se cogne par terre après avoir siesté après avoir tenté genre quarante cinq minutes de tapis roulant. Et ce reste c’était parce qu’il était ou gay ou aussi socialement incapable qu’Ilios. Bref, il y avait un moyen très incroyable de voir ce dont il était question. Elle dégaina alors son revolver .

”J’ai un copain.”

Allez bim ! Quel brise-garde absolu. C’était l’équivalent de sauter au dessus d’un mec et de le frapper dans la nuque. C’était… c’était super méchant en vrai, mais au bout d’un moment on fait avec. Mais le truc c’est que… elle aimerait légitimement bien s’entraîner avec ce gars là. S’il voulait vraiment s’entraîner bien sûr. Mais il avait l’air de savoir s’y faire. Les humains ont une réputation de… grosse victime on va dire. Dans le cosmos. Genre ils meurent non stop et leurs armes tirent des petits pois. Mais si ce type est parvenu à se tailler comme ça, mais meuf mais il devait savoir comment s’y prendre pour s’entraîner. Shemesh tenta de se relever, mot-clé tenta, parce que ses gens étaient fortement fébriles après le retour à la réalité et aux douleurs musculaires qui suivaient du PUTAIN DE CARDIO. Mais surtout, elle ne put s’empêcher de ricaner un instant après sa boutade, faisant rayonner ses dents aiguisées dans le couloir

”Tsssaaah ha ha ha ha ha ha haaAAAÏE AÏE AÏAÏAÏAÏE AAAH PUTAIN !”

Okay, bon, elle se rassit rapidement sur le banc.

”J’déconne, pour le copain, j’voulais surtout voir ta réaction…”

Elle commença alors à se masser les cuisses et les mollets, bandés pour éviter les réactions des écailles avec le monde qui les entourait et vaguement aussi pour pas avoir une peau qui passait publiquement du joli bleu ciel au vert vaseux dégueulasse. Elle se demanda rapidement comment continuer la conversation… En vrai, autant être clair. Autant être confrontationnel. Autant dire à haute voix ce qu’elle voulait ou ne voulait pas. Elle avait un sourire qui méritait des claques, elle le sentait dans ses coins de joue, mais bon ça l’avait fait rire. C’était méchant ! Mais ça l’avait fait rire. Bon, allez, autant poser les bases.

”Mais en vrai mec, pourquoi pas, si c’est vraiment un entraînement que tu proposes. Parce que ça sonnait vraiment comme un euphémisme pour un plan cul et pour le coup je suis vraiment là pour apprendre à me battre, moi.”

Fallait dire, quand il avait fait sa proposition… comment dire… C’était comme s’il avait parlé en italique à haute voix. Genre il sous-entendait quelque chose. C’était facile de faire la confusion ‍�. Alors quitte à être la plus possiblement cassos dans la discussion, autant y aller avec confiance et positivité !

”Donc euuuuuuuuuuh…”

Bah en fait, non, elle savait pas comment continuer. Elle continua juste son “euuuuuh” jusqu’à juste fermer la bouche en secouant légèrement la tête avant de relever les yeux dans sa direction. C’était à lui de dire ce qu’il voulait, en fait. Shemesh, elle, faisait qu’appuyer dans l’arrière de ses muscles. Cela lui faisait du bien d’appuyer derrière ses mollets après du sport. Va savoir…

Mais vu que Fluffy mettait trop de temps à répondre, l'auteur en eut marre et fit partir Shemesh.