Le début d'une aventure

Après avoir quitté la base de lancement, May-Lyn s'était dirigée vers la première ville qui a croisé son chemin. Autant commencer par les endroits peuplés avant de pousser son exploration plus loin.

"Satan City" lu la Moojuu sur un panneau. "Quel nom bizarre. Pourquoi nommé une ville avec le nom d'un démon ?"

Ce n'était pas spécialement engageant. Cependant, la panda se posa devant quelques habitants stupéfaits de voir surgir du ciel un ours habillé comme un humain. Malgré les regards curieux portés sur sa personne, May-Lyn se contenta de marcher devant elle. 

La ville était plutôt jolie et pas horrible comme son nom pourrait laisser supposer. Ce qui rassura un peu la femelle panda. Après tout, elle était venue sur un coup de tête sans savoir si les terriens étaient bienveillants ou non. 

Un enfant s'approcha d'elle. Il écarquilla les yeux en la détaillant avant de se tourner vers sa mère en s'écriant.

"Maman ! Regarde ! Un panda ! Je peux l'avoir, dit ?"

La mère eut un mouvement de recul en voyant la stature de la Moojuu avant de lui faire un sourire désolé et d'attirer son fils à elle. 

"Allons, lui dit-elle, ce n'est pas une peluche !"

Alors qu'ils s'éloignaient, May-Lyn ne savait pas comment réagir. Qu'est-ce que les gens avaient avec les pandas ? Elle avait pu voir pas mal d'enfants avec des étoiles dans les yeux ou même des personnes la regarder non sans un certain émerveillement. 

*Je sais que nous sommes une espèce rare de Moojuu en dehors des forêts de l'Est. Mais quand même... C'est gênant.*

Détournant son regard des passants, l'oursonne noire et blanche se tourna vers une vitrine où des mannequins portaient des pantalons très près du corps et des hauts sans manches laissant voir le ventre. En somme, des vêtements bien différents des siens. 

*C'est pas moi qui risque de rentrer là-dedans. C'est trop petit. Et puis, ça ne doit pas être pratique pour les arts martiaux.*

Tout en se demandant ce qu'elle pourrait faire à Satan City, May-Lyn se remit à arpenter les rues.

Le plus jeune fils de Kakarotto ou Son Gôku pour les intimes se promène en ville. Il est revenu dans le passé par mégarde, enfin plutôt par la faute de la bande à Pilaf et des Dragons Ball depuis quelques semaines. Le jeune Son Goten âgé de 17 ans décide de ne pas se laisser abattre, certes il est coincé dans un temps révolu, mais ce n’est pas pour autant qu’il doit déprimer. Non, Son Goten doit au contraire profiter de ce temps de répit, car dans sa temporalité son père ne lui laisse jamais une seconde de répit, il doit toujours s’entraîner. C’est une bouffée d’air frais que le Miraï respire, ça lui fait du bien de pouvoir se promener en ville. 

— Ça n’a pas changé en dix ans, c’est toujours la même Satan City. Je me demande si je vais tomber sur l’un de mes amis, je me demande si ce serait risqué de leur parler, je ne risquerai pas d’altérer le cours du temps ou un truc dans le genre comme dans les films… ?

Goten est perplexe, il pense qu’il peut altérer son futur ou le futur de manière générale. Il repense à une histoire que ses aînés lui racontaient durant son enfance, à ce fameux Trunks du futur qui était venu d’une autre temporalité pour changer le cours de l’histoire… Ce n’est pas exactement la même chose, mais Son Goten pourrait avoir le même impact qu’un Trunks du futur. Par exemple, s’il venait à se rencontrer à l’âge de 7 ans, sa vie en serait bouleversée que ce soit en bien ou en mal. Le jeune demi-Saïyan se prend trop la tête, il lui suffit de ne pas croiser ses amis et rien de mal n’arrivera. 

— Il fait chaud aujourd’hui, je boirais bien un verre.

Le jeune fils de Goku se pose en terrasse, il commande un soda avec des glaçons, la serveuse lui fait un clin d’œil puis elle part chercher sa commande. Goten est tranquillement assis au milieu de simples civils, il y a même de belles femmes qui regardent notre bâtard, mi-terrien et mi-Saïyan. La serveuse apporte le Soda à Son, celui-ci la remercie, il remarque qu’en dessus du verre se trouve un papier où est noté le numéro de la serveuse, Goten lui fait un coucou lorsqu’elle regarde dans sa direction.

— Eh ben, je n’ai pas perdu mon temps en venant ici.

Le jeune homme aperçoit au loin un Panda qui marche dans les rues, les enfants sont stupéfaits de voir une créature anthropomorphe en ville. Les créatures anthropomorphique se font rares de nos jours, elles ne traînent plus dans les villes humaines, mais plutôt dans les coins les plus reculés, comme si les humains les avaient encouragés à partir. Il y a des années, on pouvait encore trouver des hommes bêtes dans les villes, même si Son Goten est né durant une période où les anthropomorphes et les humains s’étaient déjà séparés. Goten ne connaît qu’Oolong et Plume en homme bête, alors voir un Panda se promener en ville comme ça, c’est inattendu. Ce n’est pas illégal, mais surprenant. Goten n'avait jamais remarqué cela lorsqu'il était petit, mais la société humaine a pris le dessus sur le reste des terriens.

— Je me demande si le président de la terre est encore un chien, est-ce que Mister Satan l’aurait remplacé ?

Certaines personnes qui sont contre les créatures non humaines, autant dire des Xénophobes, regardent d’un très mauvais œil la Mooju qui fait du lèche-vitrine. Le Miraï remarque les regards remplis de haine et de peur, certains changent de trottoir en voyant la créature, mais d’autres dans le style loubard complote pour s’occuper de ce monstre. Goten boit son Soda, puis il se lève de sa chaise, il paye sa commande. Il s’approche de la Mooju, le guerrier sent une forte puissance émanant du Panda.

— Salut, tu n’es pas du coin, je me trompe ?

Dit-il en souriant.

Manifestement, elle n'était pas la bienvenue. Dotés d'une ouïe bien supérieure à la normale, les Moojuus entendaient bien mieux que les humains. Et même si les conversations étaient chuchotees, la panda les entendaient aussi clairement que si elle en faisait partit. 

Cela la blessa. Elle ne s'attendait pas à une telle haine de la part de ce peuple. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Elle réfléchit à la question. Honnêtement, elle n'avait rien fait qui puisse justifier un tel comportement. 

*C'est triste de voir comment ils se comportent devant l'inconnu. En plus, ils s'imaginent que je ne les entends pas ou que je ne remarque pas comment ils m'évitent.*

Un comportement auquel elle n'était pas habituée. En même temps, May-Lyn avait toujours vécu avec ses pairs et dans le respect des autres. Un tel comportement dans son village aurait été qualifié d'irrespectueux et de désobligeant. 

Elle fronça les sourcils mais ne dit rien ni ne fit un geste. Après tout, tant qu'ils ne l'attaquaient pas, elle n'avait aucune raison de s'inquiéter. Même si elle n'aimait pas du tout cet accueil. 

Alors qu'elle allait partir après quelques minutes à être restée devant la vitrine, elle sentit une présence près d'elle. 

– Salut, tu n’es pas du coin, je me trompe ? 

La Moojuu pivota pour faire face à un humain qui la regardait en souriant. Il ne semblait pas être agressif. Néanmoins, l'instinct de May-Lyn lui soufflait qu'il était différent des autres. 

Que devait-elle faire ? L'ignorer ? Ce serait impoli de sa part. Aussi, elle tenta une approche prudente. 

"Bonjour. En effet je viens d'arriver sur Terre."

Elle essaya de lui sourire malgré sa nervosité. Ce qui dévoila ses crocs. Peut-être être pas la meilleure des idées vu le petit cri d'horreur qu'elle entendu quelque part sur sa droite. 

*Si à chaque fois que je vais quelque chose, j'ai droit à ce genre de réaction, je vais rapidement partir d'ici.* 

"Sinon, fit-elle en regardant Goten, qui es-tu ?" 

Au moins lui avait l'air gentil. Même si il ne fallait pas se fier aux apparences et qu'il était peut-être de mèches avec d'autres personnes. Demeurant sur ses gardes, May-Lyn attendait une réponse tout en essayant de ne pas faire de gestes brusques ou de montrer tout signe pouvant conduire à une attaque. Après tout, elle ignorait la force des humains tout comme leurs armes. De même qu'elle ne savait pas si ils allaient tenter quelque chose ou non. 

Rapidement, son regard balaya la zone. Même si il y avait un petit attroupement autour d'elle, elle n'était pas encore encerclée. Elle pouvait toujours courir en cas de besoin.

Son Goten regarde la femme Panda, on dirait un gros nounours sur patte, Goten a envie de lui caresser les poils pour voir s’ils sont aussi doux qu’il le pense. La Mooju salue Son, elle lui dit qu’elle vient d’arriver sur terre, Goten en conclu que c’est une extraterrestre… en même temps, ce n’est pas dur. Elle demande au fils de Goku qui est-il, Goten ne s’est pas présenté à la Mooju.

— Oh, je ne me suis pas encore présenté… héhé, je suis tête en l’air parfois. 

Dit-il en souriant et en mettent ses mains derrières sa tête.

— Je m’appelle Son Goten, et je suis tout comme toi un extraterrestre… si on veut.

Pendant que le frère du bourreau de Cell continu de parler à May-Lyn des individus aux intentions belliqueuses, ils se regroupent, ils regardent la Panda d’un air mauvais. Ils s’approchent de plus en plus des deux extraterrestres, les passants s’écartent. 

— C’est la première fois que vous visitez la terre ? Je peux vous servir de guide si vous voulez. 

Le fils de Son Goku a envie de toucher les poils de la Mooju, mais il ne sait pas comment lui dire sans lui faire peur, il pose son regard sur la fourrure de la jeune femelle. Mais le chef des xénophobes s’approche, il pointe du doigt l’étrangère en faisant une grimace.





Les camarades du raciste se mettent à rire. Goten regarde avec un air narquois les voyous, comme s’ils avaient une chance contre l’Alien.

— Calmez-vous, les gars. Vous n’avez pas à faire ça, elle n’a rien fait de mal. Je propose que tout le monde reparte che…

Un homme avec une coupe banane et une veste de cuir noir frappe Son sur la tête avec une barre de fer, les voyous rigolent. Goten à la tête baissé, il ne dit rien.

— Hahaha… toi, ferme ta gueule, sinon je vai…

Son Goten relève subitement la tête, il affiche un air mécontent. Il envoie un coup de poing dans le visage du brigand, le gars perd ses dents et s’encastre plus loin dans un mur. Les bandits grimacent, ils n’aiment pas être pris pour des rigolos. Le chef s’énerve.

— Vous vous prenez pour quoi merd…

Goten hurle plus fort que lui.

— Ça ne va pas de frapper les gens comme ça, vous êtes malade ou quoi ?!

Le chef ordonne à la vingtaine de ses gars de s’occuper des deux gêneurs.

Ainsi ce jeune homme un peu étourdi se nommait Son Goten. Il était amical ce qui rassurait un peu May-Lyn qui commençait à se demander si venir sur Terre était une bonne idée. 

Par contre, il avait dit être un extraterrestre lui aussi. Elle le fixa un instant avant de reporter son regard sur les gens alentours. 

*En dehors du caractère, je ne vois aucune différence entre lui et les habitants de cette planète. C'est peut-être pour ça qu'on ne le fixe pas étrangement.* 

"Et tu es de quelle race si tu n'es pas un terrien ?" lui demanda-t-elle. Moi, je suis une Moojuu de l'espèce panda. 

En dehors de son peuple, la panda humanoïde n'avait presque pas vu d'extraterrestres. Aussi, elle était curieuse d'en apprendre plus. 

"Avec plaisir, dit-elle quand le demi-saiyan lui proposa de visiter la Terre. Ce sera plus facile pour me repérer."

Il vit alors que Goten avait un regard insistant sur sa fourrure. Elle leva les yeux au ciel. 

– Qu'est-ce qu'il y a avec mes poils ? 

Avant d'avoir eu une réponse, un jeune homme portant une chemise violette s'avança vers elle avant de la pointer et de l'insulter. Ce qui lui plu que très moyennement. 

Croisant ses bras sur sa poitrine, l'oursonne répliqua.

"Alors, déjà tu vas me parler plus poliment. Je ne t'ai pas insulter. Deuxièmement, tu dis que toi et ta bande allait me casser la figure ? Je ne sais si tu as vu mon gabarit mais je te souhaite bon courage si tu as le cran d'essayer. Et pour finir, je suis loin d'être vieille !"

May-Lyn n'avait pas envie de leur faire du mal. Surtout qu'elle ne savait pas leur résistance et refusait de tuer quelqu'un. Cela n'aurait fait que provoquer la fureur des habitants. Et elle ne voulait pas avoir les mains tachées de sang. 

Elle espérait que sa corpulence allait suffir à tenir les voyous à distance mais quand Goten la défendit et reçu un coup de barre de fer sur la tête, la Moojuu su qu'elle n'allait pas s'en tirer aussi facilement. 

"Ça va ?" demanda-t-elle à Goten en voyant qu'il ne réagissait pas. 

Elle cru un instant qu'il était gravement blessé quand soudainement, il releva la tête et frappa du poing la visage de son agresseur qui alla s'encastrer dans un mur. 

*Et ben, il a une sacrée force, celui-là ! Je suis contente de ne pas me battre contre lui !* 

D'ailleurs, il ne semblait même pas blessé. Ce qui l'étonna. Avec un coup pareil, elle aurait à moitié assommée et avec certainement une fracture du crâne. 

"Je ne sais pas en quoi tu es fais mais tu es sacrément résistant." lui dit-elle en décrochant son bâton de bambou de son dos en voyant le reste de la bande sortir des armes. "Par contre, je pense que j'ai beaucoup plus de force que ces types donc je te conseille de te baisser." 

Elle recula d'un pas avant de tenir son arme comme une batte de base-ball et effectua un large arc de cercle en tendant d'un coup les bras en avant. 

Le mouvement circulaire balaya presque la moitié des voyous, brisant la vitrine d'un magasin au passage. 

*En temps normal, j'aurais utiliser mes poings. Mais je crains de les tuer avec ma force. Je vais juste les désarmer et les assommer avec son bâton. Ça devrait suffir.* 

En tout cas, ceux qu'elle avait touchés étaient hors combat pour un moment. Restait les autres. 

D'une agilité étonnante pour sa masse, May-Lyn effectua un salto arrière pour esquiver une barre de fer qui devait lui frapper les jambes. Elle atterrit sur la chaussée qu'elle fissura sous l'impact de son poids. Un autre voyou en profita pour la frapper au ventre avec un pied-de-biche. Mais la graisse absorba une bonne partie du choc. 

"Navrée mais il faut frapper plus fort." répliqua la Moojuu avant de lui donner un bon coup de bambou sur la tête qui asomma l'indélicat. 

Un autre chargea un pistolet et tira. La panda esquiva la balle avant d'attraper le canon et de le tordre. 

"Voilà." fit-elle devant l'air ahuri de l'homme qui recula. 

Il fut lui aussi assommé. 

Se dirigeant vers le chef, qui était armé d'un revolver lui aussi, May-Lyn fondit brusquement sur lui et l'attrapa par les aisselles pour le soulever à sa hauteur.

"Tu as perdu", dit-elle d'une voix qui laissait voir son énervement. "Tu ferais mieux de rappeler tes hommes avant qu'ils ne finissent tous à l'hôpital. Mais laisse-moi te dire une chose."

Elle serra son étreinte et les os craquèrent sans toute fois se casser. Terrifié à l'idée de devenir son prochain repas, surtout en voyant ses crocs si près de son visage, le vaurien eut un frisson et une sensation humide dans son pantalon. 

"À l'avenir éviter d'insulter les autres. Surtout que tu choisis mal tes cibles. C'est parce que tu te dis qu'en groupe, tu ne crains rien ? Peut-être avec des gens de ton peuple. Mais seul à seul, tu te pisses dessus en vrai. Et littéralement qui plus est. Avant de vouloir être une terreur, apprend déjà â contrôler ta vessie."

Ce disant, elle le relâcha le laissant tomber sur les fesses au sol. Sans demander son reste, le voyou s'enfuit.

Goten assiste à la démonstration de force de May, le frère de Gohan est épaté, l’oursonne fait le ménage. Les terriens hurlent de douleur, ils s’écrasent au sol. Ceux qui sont encore capables de bouger prennent la fuite en voyant leur chef se faire pipi dessus, Goten leur fait un salue.

— Hihi… À la prochaine, les gars !

Dit-il en ricanant. Après que le chef se soit enfui, Son s’approche du Panda. 

— Tu possèdes une force extraordinaire, même si j’ai senti que tu te retenais. Ta technique de combat me fait penser à celle de mon père, lui aussi utilise un bâton. Je dois te remercier de ne pas les avoir tués, ce n’est pas qu’ils ne le méritent pas, mais je suis pour leur donner une deuxième chance. 

Il tient ça de son père.

— Tu es une Mooju, je ne connais pas cette race. Pour ma part, je suis à moitié humain et à moitié Saïyan, même si je n’ai jamais rencontré d’autres Saïyan mis à part ceux de mon entourage… Tu connais cette race ?

Après avoir entendu la réponse, Goten se gratte la tête, puis il affiche un air gêné.

— Je…

Il regarde les poils de la Mooju, il se dit qu’ils doivent être doux.

— Ne le prend pas mal, mais je peux caresser tes poils, ils ont l’air si doux.

Cette demande peut paraitre suspecte, voire même étrange, mais il n’en est rien. Goten veut simplement toucher la fourrure de la Mooju pour voir si elle est douce.

Finalement, il avait suffit de faire peur au chef pour que les autres fuient avec lui. May-Lyn était soulagée de ne pas avoir à continuer de se battre avec eux. 

Goten salua la bande d'un air narquois avant de la féliciter pour sa force. Il souligna que son père se battait d'une manière similaire à la sienne avec un bâton. 

– Vous pratiquez aussi les arts martiaux sur cette planète ? 

Cela était plutôt une bonne nouvelle. Au moins, elle ne serait pas trop prise au dépourvu si elle devait se battre à nouveau. 

Il la remercia aussi de ne pas avoir tué les voyous. Ce à quoi elle renifla en remettant le bambou dans son dos:

– Je ne tue pas mes adversaires. C'est de la barbarie. Personne ne mérite de mourir. 

Le jeune homme lui apprit qu'il ne connaissait pas les Moojuus. Ce qui ne surprit pas tant que ça la panda. Les Moojus étaient une race assez rare. On ne les croisaient pas à tous les coins de rue. 

Cependant, elle, elle connaissait un peu les Saiyans. Surtout de nom et de réputation. Et si il y avait un conseil qu'on lui avait toujours donné c'était de ne surtout pas s'approcher d'eux. Ils étaient dangereux. 

Pourtant, en regardant Goten, May-Lyn ne ressentait pas de peur. Mais peut-être parce qu'il était un hybride. 

– Je ne connais pas personnellement de Saiyans, dit-elle. Mais j'ai déjà entendu parler d'eux. Et pas en bien. 

Elle hésita un peu mais elle voulait en savoir un peu plus sur ce peuple de guerriers. Sauf qu'elle fut coupée par une demande plutôt étonnante: Goten voulait caresser son pelage. Elle le toisa un moment. 

*J'imagine qu'il doit me prendre pour une peluche* 

– D'accord, accepta-t-elle en se baissant pour être à sa hauteur. Mais ne touche pas à mes oreilles, je n'aime pas ça. 

Elle saisit cette occasion pour le questionner un peu plus. 

– Tu disais être un hybride d'humain et de saiyan. J'imagine que ta partie saiyan vient de ton père que tu as mentionné tout-a-l'heure. On dit de ce peuple que ce sont des monstres autant par le comportement que par la puissance. Cela est vrai ou c'est juste une rumeur ? 

Même si le demi-saiyan ne lui semblait pas méchant, May-Lyn voulait savoir un minimum dans quoi elle allait s'embarquer si elle restait avec lui.

Goten a le droit de caresser la tête de May-Lin, il lui caresse le front. Ce qui le fait rire, sa fourrure est très douce.

— Hahaha, ton pelage est très doux.

Dit-il sur un ton enjoué. Le Panda lui dit qu’elle connaît les Saiyan et leur nature barbare, ce qui n’étonne pas le Son. Elle lui demande si les rumeurs sur les Saiyan sont avérées, Goten ne sait pas grand-chose au sujet des autres Saiyan, mais pour ceux vivant sur terre, il s’y connaît.

— Tu as deviné juste, ma puissance vient de mon père, c’est un Saiyan. C’est la personne la plus forte que je connaisse, ou c’est peut-être bien mon frère, et parfois Végéta… je ne sais plus trop où j’en suis. Mais il est certain que les guerriers les plus forts de cette planète ne sont autres que des Saiyans, pour tout te dire, malgré ma puissance, je n’ai jamais pu rivaliser avec mon grand frère, ni même avec les autres. Pour les Saiyan barbares dont tu as entendu parler, je ne peux pas te renseigner sur eux, car mon père, qui d’après mon entourage, serait un Saiyan de sang pur. Mais c'est aussi la personne la plus douce et la plus pure que je connaisse. Son Ki n’est pas agressif, il est même plutôt apaisant.

Goten est nostalgique des entraînements passés avec Goku, cela lui manque.

— Si tu veux pratiquer les arts martiaux sans te retenir, je te conseille de participer au Tenkaichi Budokai, c’est le plus grand tournoi d’arts martiaux du monde. Mais je ne crois pas qu’il y en a un en ce moment, mais rien ne t’empêche de participer à de petits tournois locaux. J’aimerais bien y faire un saut, afin de me dérouiller les muscles.

Pendant que Goten discute avec le Panda, la police arrive, elle encercle la rue, puis les policiers sortent de leur voiture et braquent nos amis. Le Son propose à May-lyn de partir loin de cette ville le temps que les choses se calment.

— Rendez-vous !

Hurle le capitaine de la police. Goten lévite dans les airs sous les yeux ébahis de tous, ensuite, il regarde l’Oursonne.

— Je ne peux pas rester, je dois me faire discret. C'est pourquoi je te propose qu'on se retrouve un peu plus tard, mais pour le moment, je dois filer. Je viens de penser à un petit jeu, je veux tester tes capacités, si tu arrives à me retrouver sur cette planète, je te révélerai un secret, quelque chose d'important. 


Goten n'a pas envie de se faire remarquer, voilà pourquoi il s'envole loin de Satan City, il espère retrouver May-Lyn dans de meilleure condition.