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 Le maître

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Miraï Son Goten
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Demi-Saiyan
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MessageSujet: Le maître   Le maître ClockMer 30 Nov 2022 - 1:02
Son Goten est au Paradis depuis trois jours, et Goten s’entraîne depuis trois jours. Il fait des pompes en prenant appui sur son pouce droit, avec la main gauche derrière le dos. C’est la deuxième fois que Son meurt, et comme pour la première fois, le guerrier ne sent plus de fatigue, c'est une aubaine pour s'entraîner. En arrivant ici, et en voyant les guerriers s’entraîner autour de lui, la flamme de la combativité de Goten s’est ravivée. Il a retrouvé sa forme, même s’il sent qu’il est encore un peu rouillé. Le fait de voir les autres guerriers qui s’entraînent le motive, son dernier combat n’en été pas un, mais un massacre. Son n’a rien pu faire, et c’est ce qu’il l’a conduit ici. Goten se redresse, vu qu'il a fini ses pompes.

— Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien.

Goten regarde ses paumes.

— Papa avait raison, j’ai négligé l’entraînement, et à cause de ça, je suis mort.

Le frère de Son Gohan regarde autour de lui, il admire le magnifique parc dans lequel il se trouve, puis il observe les combattants.

— Leur entraînement a l’air poussé, ils doivent avoir des centaines, voir des millions d’années d’expérience. Même si je possède une force phénoménale comparée aux Terriens, il reste des personnes plus fortes que moi. Je ne sais pas quoi faire, je n’ai aucune idée de quel genre d’entraînement dont j'ai besoin pour m’améliorer… Si seulement papa ou Piccolo étaient là, eux, ils me conseilleraient.

Pendant que le dernier fils de Son Goku observe les autres combattants, une personne s’approche de lui, puis elle pose sa main dans le dos du Son. Goten est surpris, et il se retourne avec hâte pour voir qui le touche.

Le maître 145845

— Qui êtes-vous ?


Le type à l'air amical.


Le maître 6k5a


— Tu as une bonne maîtrise de ton corps, ta musculature est harmonieuse, ni trop élevée, ni trop basse. La maîtrise de ton Ki est correcte. En revanche, j’aimerais en savoir plus sur ton potentiel. Me laisserais-tu t’entraîner ? J’ai envie de découvrir cette force qui sommeille en toi. Je peux la sentir qui vibre, mais je sens aussi qu’elle est brimée, comme si tu ne cherchais pas à l’exploiter. Oh, qui je suis ? Disons que je suis un ami qui n’aime pas voir les talents gâchés.


Goten est étonné.

— Je brime mon talent ?

L’Alien palpe le torse de Goten en posant sa main droite sur son cœur, et avec l’index et son majeur de la main gauche.

— Je sens que tu possèdes une affinité avec la proximité, mais tu privilégies la distance, ce qui est une mauvaise chose. En faisans cela, tu éparpilles tes forces, et tu n’atteindras jamais ton plein potentiel.

Goten est étonné de ce que l’étranger vient de lui dire, car il ne se trompe pas.

— Comment pouvez-vous le savoir ?

L’Alien cesse de tapoter sur le corps de Goten.

— J’ai aussi lu que tu avais le cœur pur, ça tombe bien, je n’entraîne pas les canailles. Pour répondre à ta question, je suis une sorte de grand sage. J’étais considéré comme le protecteur de mon peuple, jadis. Mais personne n’est invincible, et encore moins immortel. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici, j’ai arrêté de compter à partir du premier millénaire. Mais, ne parlons pas de moi, mais plutôt de la terre.

Goten est surpris.

 La terre ? Mais que voulez-vous dire ?

Le sage joint ses mains derrière son dos, puis il lève la tête en direction de son nouvel élève.

— Tu n’es pas au courant ? Je vais te mettre au parfum, mon jeune disciple.


Goten sourcille.

Je ne suis pas votre discip...

Mais le maître lui coupe la parole.

- Je possède un certain pouvoir qui me permet de rester lié à mes élèves, je vois ce qu’il voit, je ressens ce qu’il ressente, et je peux leur parler par télépathie. Je t’ai vu sur terre, et j’ai appris ce qui allait arriver. Tu crois que ton sacrifice a suffi à arrêter l’empire Vandale, mais tu te trompes lourdement. Dans trois semaines, non, vu que cela fait trois jours que tu es ici… Rectification, dans dix-huit jours, un nouvel escadron de l’empire Vandale fera son apparition sur la terre.

Son Goten est stupéfait.

— Ce n’est pas possible, je suis mort pour rien ! Je n’ai pas servi à grand-chose la première fois. Je veux bien devenir votre élève. Maître, entraînez-moi !

L’Alien est heureux d’entendre Goten l’appeler maître, il sourit.

— C’est la raison de ma présence. Sache que même mort, j’œuvre pour que le bien triomphe du mal. La présence de Ropoda n’était pas un hasard, je lui avais confié la mission de s’occuper des Vandale. En revanche, je n’avais pas imaginé qu’il tomberait sur un allié tel que toi. Le hasard fait bien les choses, tu ne trouves pas ?

Goten se souvient du Namek, et surtout de ce qu’il a fait.

— Je me souviens de lui, c’est par sa faute que le combat a dégénérée. S’il n’avait pas eu l’idée de faire exploser la zone, l’ennemi n’aurait jamais essayé de faire exploser la terre.

Le maître plisse les yeux derrière ses lunettes noires.

— Ropoda est le plus têtu de mes élèves, il est trop bourru. C’est un défaut que j’ai essayé de faire disparaître lors de nos nombreux entraînements, mais je n’ai jamais réussi à lui retirer son sale caractère. Je te prie de me pardonner.

Son Goten agite les mains dans tout les sens.

Non, non, ce n’est pas votre faute !

L’Alien décroise les mains.

— Un maître est toujours responsable de ses élèves, et il doit être prêt à assumer leurs actes.

Le fils de Goku ressent en cet homme une grande pureté, il ne trahit aucun vice, aucune perfidie n’est présente en lui… De toute façon, il a mérité sa place au paradis.

— J’ai donc dix-huit jours pour me préparer pour le combat, j’ai hâte d’y être !

Le maître propose à son nouvel élève de commencer l’entraînement.

— J’ai moins de trois semaines pour t’entraîner, ce sera un peu court, mais on n’a pas le choix. À la fin de cet entraînement, tu retourneras sur la terre. De son côté, Ropoda rassemble quelques hommes pour lui prêter main forte. Mais sache que même si ton entraînement porte ses fruits, que nous ayons assez d’alliés pour repousser l’ennemi, le combat est loin d’être gagné. L’empire Vandale n’est pas à prendre à la légère, et il faudra vous tenir sur vos gardes. Commençons, faisons une petite méditation, puis enchaînons avec ta spécificité, c’est-à-dire la proximité. Je vais t’apprendre à utiliser ton Ki à bon escient... Mais avant.

Le maître tend sa main devant son élève, et il fait apparaître une nouvelle tenue. Le demi-Saïyan est étonné.

Le maître Emno

Ouah, je vous remercie, c'est exactement la tenue que je préfère !


L'Alien ricane.

Le maître 6k5a

Je le sais, j'ai lu dans ton esprit. Cette tenue est plus adaptée à ce que nous allons faire, et puis ce sera toujours mieux que tes vieux vêtements déchirés.


Goten et son maître se posent au milieu du parc sur une pelouse verte, et ils croisent les jambes en tailleur, joignent leurs mains l’une contre l’autre, tout en les posant sur leurs hanches, puis ils ferment les yeux.
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MessageSujet: Re: Le maître   Le maître ClockJeu 1 Déc 2022 - 9:48
Goten et son maître sont en méditation depuis deux jours entiers, le jeune demi-Saïyan arrive à rester concentré, étant donné qu’il ne ressent pas la faim, ni la fatigue, c’est plus facile de méditer. L’esprit de Goten n’a jamais été aussi stable, il est coupé de toute distraction. Son maître ouvre les yeux, il ne l’avait pas fait depuis qu’il était rentré en méditation. Il s’adresse à son disciple, tout en regardant devant lui.

 Nous voilà connectés. Au même titre que Ropoda, je ressens ce que tu ressens et je vois ce que tu vois. Notre entraînement sera plus simple si je connais tes pensées, je pourrai chasser les mauvaises idées de ton esprit et t’aiguiller sur le bon chemin à prendre. Nous allons commencer la deuxième partie de l’entraînement, la première étape est terminée. Allez, debout.


Goten se lève, puis il s’étire légèrement les bras.

— Maître, qu’allons-nous faire ?

L’Alien joint ses mains derrière son dos, ensuite il tourne lentement autour de son disciple. Il s’arrête au niveau des fesses de son apprenti, après il s’accroupit, et il plisse les yeux. Goten n’est pas rassuré, il se demande ce qui est en train de se passer.

— Maître, qu’est-ce qu… ?


L’Alien demande à Goten de se taire.

— Silence, jeune disciple.

Deux lumières jaunes apparaissent dans les prunelles du sage, puis il regarde le bas du dos de son ami.

— Ah, c’est donc ici que se trouve l’origine de ce mystérieux pouvoir. Je ressens une énorme quantité d’énergie afflué vers cet endroit, mais comme il n’y a pas de catalyseur pour catalyser toute cette énergie, elle s’éparpille.

Le maître se relève, puis il repasse devant Goten, lui faisant face.

— Laisse-moi lire dans ton esprit, et je saurais capable de réveiller cette mystérieuse puissance qui sommeille en toi.

Goten s’abaisse pour être à la hauteur de son interlocuteur.

— Je vous en prie, lisez en moi.

Le maître pose sa paume droite sur le front du fils de Goku, puis il ferme les yeux. Il revit ce que Goten à vécu, tout en ressentant ses émotions : la mort de sa mère changée en œuf par Buu, sa première transformation en Super Saïyan dû à un accès de colère, mais il ne ressent pas que la tristesse ou la colère en son apprenti, mais plein d’autres émotions comme l’amour et la joie. Après avoir scruté l’esprit de son élève, le maître connaît tout de sa vie. Il retire sa paume, et Goten se redresse.

— Tu descends d’un peuple guerrier, les Saïyans. C’est la première fois que j’en entends parler, mais d’après tes souvenirs, ce peuple est exceptionnel pour ce qui est du combat. Tu ne réalises pas la chance que tu as, tu viens de deux mondes, tu es relié à deux espèces : les Saïyans, ce peuple guerrier possédant un potentiel presque illimité, mais tu es aussi le descends des humains, cette race compense son manque de potentiel par la qualité de leurs techniques. Je sais que tu ne fais pas partie de notre temps, mais d’un temps lointain, et je connais la raison pour laquelle tu refuses de repartir à ton époque. Sache que mon rôle n’est pas de te juger, mais de te conseiller. Je veux que tu me dises pourquoi tu refuses de retourner chez toi.

Goten prend un air sérieux.

— Vous le savez déjà, maître.

Le médium prend un air sérieux, lui aussi.

— Je veux te l’entendre dire.


Goten soupire, tout en retrouvant son air jovial.

— Je… J’ai l’impression d’être un poids pour mon entourage. Mon frère et mon père sont des héros, ils ont sauvé la terre à plusieurs reprises. Lorsque j’étais enfant, je ne pensais qu’à m’amuser avec mon meilleur ami. Vous savez à quel âge Son Gohan a commencé à protéger la terre ? Évidemment que vous le savez, et à son âge, je ne faisais que m’amuser. Même durant le combat contre Majin Buu, je n’ai pas été utile. Gotenks a fait tout le boulot, et il a échoué. J’ai été secouru par Gohan, et c’est mon père qui nous a débarrassés de Buu. Malgré tous mes efforts, toute ma rage, toute ma haine que j’avais investie dans ce combat, je n’ai rien pu faire. Mon âge n’est pas une excuse, Son Gohan à vaincu Cell à seulement onze ans, et mon père a sauvé la terre plusieurs fois à douze-ans. À seulement sept ans, je possédais une force qui était à des années-lumière de celle de Gohan et Goku à mon âge, mais qu’en ai-je fait ? Rien de plus.

Le maître écoute avec attention.

— Lâche tout, tout ce que tu as sur le cœur.

Goten verse des larmes.

— Je suis faible… Je suis un misérable, je suis doté d’une force phénoménale depuis ma naissance, et je n’ai jamais été utile à quelque chose ! C’est à cause de notre faiblesse à Trunks et à moi que nous nous réfugions dans la fusion, Gotenks était tout ce que nous n’étions pas… Il était fort, charismatique, un véritable génie du combat. Sans Trunks, et sans Gotenks, je me sens inutile !


Goten tombe à genoux, il frappe le sol avec ses deux poings, tout en se recroquevillant sur lui-même. Le médium pose sa paume droite sur l’épaule gauche de Goten.

— Je vais te dire ce que je pense de toi. Tu es un garçon au potentiel extraordinaire, tu es loin d’être faible, je dirais même qu’en termes de puissance, tu dépasses de loin la majorité des combattants ici présents. Je sais désormais où se situe ton problème, mais je sais aussi comment le régler. Déjà, vous n’auriez jamais dû avoir recours à la fusion, toi et ton ami. Ce genre de technique n’est bon pour personne, c’est à utiliser en cas d’extrême urgence. Le problème avec ce genre de procédé, c’est que les deux guerriers ne cherchent plus à s’améliorer, à dépasser leurs limites par eux-mêmes, la fusion le fait naturellement. Si tu veux atteindre ton plein potentiel, tu ne dois plus jamais compter sur la fusion. Développe tes propres forces, apprends à te connaître. J’aimerais que tu n’utilises plus le Super Saïyan jusqu’à ce que tu révèles ton potentiel. Tu te reposes trop souvent sur cet état, ce qui est une mauvaise chose. Car lorsque tu rencontres un adversaire dépassant le Super Saïyan, tu es pris au dépourvu. Ce que je te propose, c’est d’utiliser la forme primaire des Saïyans.

Le disciple est surpris.

— Quoi, vous voulez parler de… ?!

L’Alien hoche la tête de bas en haut.

— C’est bien cela, tu vas apprendre à maîtriser la forme de tes ancêtres, la forme Oozaru. Je vais t’expliquer pourquoi je t’impose cette transformation qui est moins puissante que le Super Saïyan. Premièrement : tu n’as pas la pleine maîtrise de ton Super Saïyan, pour l’activer, tu dois passer par la colère, ce qui est une mauvaise chose lors d’un affrontement. J’ai lu dans ton esprit que tes paires maîtrisaient une forme adoucie du Super Saïyan, ton père l’appelle le stade « Full Power ». Tu n’en es pas encore là, toi, tu maîtrises le premier stade du Super Saïyan, soit le stade colérique qui t’aveugle de rage. La colère est mauvaise conseillère, retient bien ce conseil. La forme Oozaru est moins puissante, je te l’accorde, mais elle est facile à contrôler. Contrairement au Super Saïyan qui est réparti en quatre stades, l’Oozaru n’est répartie qu’en une seule forme. Ce sera un bon entraînement si tu arrives à maîtriser parfaitement cette transformation. C’est cela que nous allons travailler.

Le fils de Goku comprend, et dorénavant, il n’utilisera plus le Super Saïyan sans avoir parfaitement maîtrisé sa forme Oozaru.

— Mais comment pourrais-je me transformer en Oozaru sans queue ? Piccolo me l’a coupé à la naissance avec l’accord de mon frère et de ma mère pour éviter que je me transforme les nuits de pleine lune.

Le médium décroise ses mains de derrière son dos, puis il les brandit devant lui. De l’énergie blanche recouvre les deux mains de l’Alien, il ouvre ses paumes, ensuite il joint ses mains entre elles afin de former un carré avec ses doigts.

— Laisse-moi m’occuper de faire repousser ta queue.

Il écarte les deux mains, laissant apparaître un flux de Ki blanc électrique, ensuite il réunit ses deux majeurs et index, sans oublier les pouces, l’un contre l’autre.

— Ne bouge pas !

Il tire un rayon d’énergie blanchâtre sur son disciple, l’attaque est inoffensive, l’élève ne ressent aucune douleur, hormis dans le bas du dos. Son Goten a mal, il sent que quelque chose arrive, quelque chose pousse. Soudainement, sa queue sort du bas de son dos. Le demi-Saïyan halète, puis il remarque la présence de sa queue.

— C’est une queue, mais comment avez-vous fait ?!

L’ancien secoue légèrement ses mains, l’énergie disparaît.

— Mon Cher disciple, c’est grâce à mes pouvoirs spéciaux. Sache que je n’ai pas créé ta queue, mais je l’ai recréée. Je ne peux pas créer à partir du néant, il me faut une base. Même si ta queue fut coupée il y a bien longtemps, ses gènes étaient toujours présents en toi. J’ai accéléré sa croissance, si tu préfères. Désormais, nous allons travailler ta proximité, affronte-moi en utilisant tes nouvelles forces.

Goten se met en position de combat, le maître fait de même.
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MessageSujet: Re: Le maître   Le maître ClockLun 5 Déc 2022 - 5:51
Goten fonce sur son maître, puis il lui envoie une dizaine de coups de poing. Le sage esquive en restant sur place, les mains jointes dans le dos. Goten enchaîne avec un uppercut, mais son maître s’incline suffisamment pour rentrer son ventre et ainsi esquiver le coup de poing. Le guerrier n’en a pas fini, il tourne sur lui-même et tente de frapper son mentor au visage avec un coup de talon. Mais le maître, en voyant le coup venir, s’est subitement redressé. Le coup du demi-Saïyan n’a touché personne, Goten est impressionné.

Le maître Emno

 — Ouah, vous êtes extraordinaire ! Je crois que je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi agile, comment faites-vous ?

 Le maître esquisse un sourire.

 — Le combat n’est pas terminé, jeune apprenti.

 Il envoie un coup de genou dans l’estomac de Goten, et tout ça en restant sur place. Le demi-Saïyan s’écrase plusieurs mètres plus loin, il roule dans l’herbe. Sa respiration est coupée, et il a du mal à reprendre ses esprits. Il git au sol, essayant de respirer. Après quelques minutes à suffoquer, l’oncle de Pan retrouve son souffle, puis il se relève comme si de rien n’était. Il se touche l’estomac en tapotant dessus.

 — C’est étrange, j’aurai pourtant juré que j’avais le thorax en miette, et que je suffoquai.

 L’Alien arrive vers le Son, ensuite il lui fait une remarque, voire plusieurs.

Le maître 6k5a


 — Je t’ai asséné un coup mortel, si tu n’étais déjà pas mort, tu aurais succombé. Passons à ta prestation, j’ai pu constater que tu as une bonne maîtrise des arts martiaux, ton style est basé sur l’équilibre. Tu as autant de force que de vitesse, ce qui est une bonne chose. Tu es en harmonie avec ton art, mais il te manque encore quelque chose d’important. Cette chose n’est autre que l’agilité, c’est bien beau d’être rapide et fort, mais si tu n’es pas capable d’esquiver un coup ou même de te mouvoir avec aisance, tes deux atouts ne te serviront pas à grand-chose dans un combat équilibré.


 Le Son proteste.

 — Je suis agile, mais je n’ai pas eu le temps de le prouver !

 Le mentor n’est pas d’accord.

 — Tu as déjà eu l’occasion de le prouver, et tu as échoué. Si tu étais agile, comme tu le prétends, tu n’aurais eu aucun mal à esquiver mon coup à l’estomac.

 Goten pouffe.

 — De toute façon, à quoi sert l’agilité ? Avec ma force et ma vitesse, je peux mettre K.O. mon ennemi en un instant.

 Le maître soupire.

 — Goten, écoute-moi. À ton avis, que se serait-il passé si tu avais reçu mon coup de ton vivant ? Je vais te le dire, j’ai frappé pour tuer, et tu serais mort. Ni la vitesse, et encore moins la force ne t’aurais permis d’esquiver ce coup. Premièrement, car je suis plus rapide que toi. Deuxièmement, j’ai plus de force que toi, donc si tu avais bloqué mon coup avec un autre coup, tu te serais blessé. L’agilité est primordiale dans un affrontement à proximité, le guerrier le plus agile est celui qui arrive à se sortir de tous les pièges de son adversaire, retient bien cette leçon. Nous allons travailler ton agilité, mais aussi ta nouvelle force.

 Le petit-fils de Gine est étonné.

 — Ma nouvelle force ?

 Le sage plisse les yeux derrière ses lunettes noires.

 — La nouvelle force dont je te parle est ta queue, utilise-la. Tu ne te sens pas plus fort avec ?

 Le demi-Saïyan regarde sa queue qui flotte dans les airs.

 — Maintenant que vous le dites, je ressens comme un boost d’énergie, comme un regain de force.

 Le maître regarde la queue du Son.

 — C’est normal, tu exploites toute la puissance de ton corps, cette queue est un atout indispensable pour les Saïyans. Oh, ça me fait penser ! Je connais justement un guerrier de la race Saïyan, il est tout comme toi au Paradis pour un acte héroïque. Que dirais-tu de le rencontrer ? Ce serait une expérience enrichissante pour toi, nous reprendrons l’entraînement après.

 Le maître conduit Son dans les jardins du Paradis jusqu’au mystérieux Saïyan, ce dernier est en train de manger une côte de bœuf alors qu’il est assis dans une plaine. L’Alien arrive devant son ami, puis il présente Goten.

 — C’est un Saïyan, lui aussi.

 — C’est mon dernier élève, ce n’est pas un Saïyan au sang pur comme toi, Arlick. C’est un hybride, un demi-Saïyan. Je viens de faire repousser sa queue, et j’aimerais que tu lui enseignes tout ce qu’il y a à savoir sur les Saïyans.

Arlick termine de manger sa viande, puis il jette l’os par terre, et il se lève.

 — Je veux bien enseigner mon savoir à ce petit jeune, je n’ai pas grand-chose à faire de toute façon. Je n’aurais jamais pensé que le Paradis serait aussi ennuyeux.

 Le maître rigole.

 — C’est parce que tu es un combattant insatiable, entraîner une nouvelle tête devrait te ravir.

 Arlick serre la main à Goten, ce dernier fait de même.

 — Enchanté de faire ta connaissance, Son Goten. Moi, c'est Arlick. Dis-moi, que connais-tu de notre peuple ?

 Les trois hommes s’assoient par terre, puis le plus jeune prend la parole.

Le maître U5te
 — D’après ce qu'on m'a raconté, je sais que les Saïyan sont un peuple barbare qui aime le combat, ils sont aussi fiers et orgueilleux (il pense surtout à Végéta plus qu’à Son Goku). Mais hormis leurs mauvais caractères, ce sont de redoutable combattant. Ceux de mon entourage sont de redoutable guerrier qui ont su surpasser leurs limites, et ils ont prouvé que rien n’était impossible. Ils possèdent une transformation nommée Oozaru, lors des soirs de pleine lune, leur queue leur permet de se transformer en gorille géant. Mais il existe aussi la transformation du Super Saïyan qui est au-dessus de l’Oozaru… Ah, oui ! Les Saïyans sont de gros mangeurs, ils aiment bien manger.

 Arlick sourit.

Le maître Mtr6

 — Tu connais pas mal de chose sur les Saïyans, et tu es même au courant pour la légende du Super Saïyan, impressionnant pour un hybride qui n’a pas grandi sur la planète Végéta. Je vais te révéler le secret de la transformation de l’Oozaru, tu devras en connaître tous les secrets si tu veux la maîtriser. Sache que ce n’est pas la lune qui nous permet de nous changer en gorille géant, mais les ondes qu’elle émet. Ces ondes portent le nom de « Onde Brutz », ce sont eux qui permettent à notre race de révéler notre vrai pouvoir. Il existe plusieurs moyens de se transformer sans avoir recours à la lune. La façon la plus simple de se transformer sans la lune, c’est de créer une boule d’énergie ayant les mêmes ondes que la lune, soit 17 millions de zénos. Une fois la boule en main, tu la lances le plus haut possible dans les airs, et tu l’actives en la faisant se mélanger avec l’oxygène ambiant. Il te suffira de la regarder pour te changer en Oozaru, n’oublie pas de la détruire avant que ta transformation ne soit achevée, sinon tes adversaires pourront annuler ta transformation en la détruisant. Si tu la détruis avant, le seul moyen pour toi de revenir sous ta forme précédente sera de te faire trancher la queue, et c’est désagréable comme sensation. Personnellement, je ne te conseille pas cette technique. J’utilise un moyen plus élaboré pour me changer en gorille géant, j’ai créé des lentilles qui génèrent les ondes brutz, soit les 17 millions de zénos. Pour te transformer, il te suffit d’activer les lentilles par ta simple volonté, je te passe les détails du comment et du pourquoi. Une fois activé, tu entendras un léger « Click » provenant des prothèses, et tu te transformeras en Oozaru jusqu’à ce que tu décides de désactiver les lentilles, tu entendras de nouveau ce même « Click ». Alors, qu’en dis-tu ?

Goten est songeur, si créer une boule d’onde Brutz semble amusant, c’est tout autant dangereux s’il y a d’autres Saïyans dans les parages, tandis que les lentilles, elles, n’affectent que leur propriétaire.

— Je veux bien prendre les lentilles, ce sera moins risqué.

Arlick retire ses lentilles qu’il porte, et elles se trouvent dans sa paume droite, puis il les tend à son ami.

— Si tu pouvais les dupliquer, ça m’arrangerait, je n’en ai qu’une paire.

Le sage tire son rayon blanc sur la paire et une deuxième paire apparaît aux côtés des originaux. Arlick donne les nouvelles prothèses à Son Goten, ce dernier met les lentilles à ses yeux. Puis, Arlick propose à Goten d’aller les essayer dans une zone vide, où personne ne va jamais.

— Je vais me charger de ton entraînement sur ce point, car une fois transformé en gorille géant, tu ne te contrôleras plus. Mon rôle est de t’aider à garder la raison, avec de l’entraînement, tu arriveras à maîtriser cette transformation.

Le sage poursuit.

— En revanche, si tu n’arrives pas à maîtriser cette transformation et que le délai de notre entraînement se termine, tu devras y renoncer pour la prochaine bataille.

Arlick reprend.

— Si tu ne te contrôles pas, tu seras un plus grand danger pour ta planète que n’importe qui d’autre. Combien de temps avons-nous ?

Dit-il en regardant le sage.

— Moins de deux semaines, après ce délai dépassé, il retournera livrer une bataille sur sa planète.

Le Saïyan comprend la situation.

— C’est une course contre-la-montre, raison de plus pour ne pas perdre de temps.

Arlick, le sage et Goten s’envolent dans les airs, et ils se dirigent vers une zone déserte. Ils arrivent dans une immense plaine verte, ils ont volé pendant une heure exprès pour s’éloigner des innocents. Goten est prêt à activer ses lentilles.


Dernière édition par Miraï Son Goten le Dim 2 Avr 2023 - 20:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le maître   Le maître ClockJeu 22 Déc 2022 - 7:27

Planète Rice


Les habitants de la planète fuient les grandes villes, ces dernières sont attaquées par l’armée Vandale, par l’une des quatre divisions qui forment l’armée Vandale. La division C qui mobilise pas moins d’une centaine de soldats, eux même conduits par trois lieutenants, sous les ordres de deux commandants, obéissant à un capitaine. Les Vandales détruisent les plus grandes villes de la planète pour s’assurer d’éliminer toutes les technologies susceptibles de gêner l’invasion. Les soldats sont dans les rues et ils tirent des Kikohas avec leur blaster ou avec leurs paumes sur les civils et les constructions.

Le capitaine se trouve à la capitale de la planète en compagnie de deux soldats, il rencontre en ce moment même le chef de la planète pour négocier la reddition des forces Ricienne. L’armée combat les envahisseurs, dans les villes, les explosions font rage. Le peuple Ricien ne connaît pas le Ki, alors qu’il se bat avec des armes explosives, similaires en légèrement plus avancées que celle de la Terre. Le capitaine est assis dans le bureau du président de Rice, juste en face de lui se trouve le chef de la planète à l’abri derrière son burlingue.


Le maître Dn8u

Rendez-vous sur le champ, vous pouvez encore sauver votre peuple. Lorsque l’empire Vandale aura conquis votre monde, et oui, j’ai dit « lorsque » et non « si », car l’empire y parviendra. Donc, lorsque votre monde sera à nous, si vous vous rendez, nous ferons de vous des partisans de notre cause. Par contre, si vous persistez à nous combattre, je peux vous assurer qu’il ne restera aucun survivant de votre espèce, même pas un enfant ni un vieillard. Choisissez tout de suite, la vie ou la mort !


Le président s’adosse sur son siège, puis il croise les bras et ferme les yeux. Il laisse s’échapper un soupir, puis il ouvre les yeux, ensuite il regarde autour de lui. Il voit les corps de sa secrétaire et de son Premier ministre gisant au sol, lors de l’arrivée du capitaine et de ses deux hommes, le Premier ministre et la secrétaire qui étaient en pleine réunion avec le chef de l’État se sont fait tirer dessus à coup de Blaster par les deux soldats en guise de présentation. Le président prend sur lui, puis il se lève de son siège et tape du poing sur son bureau en affrontant face à face le capitaine.

— Écoutez-moi bien, génocidaire ! Jamais le peuple Ricien ne se soumettra à des monstres tels que vous, vous n’aurez jamais dû sous-estimer notre puissance de feu ! N’oubliez pas que nous avons notre fierté, et chaque citoyen est prêt à donner sa vie, que ce soit un enfant ou un vieillard, jamais il ne se soumettra à la tyrannie !


Le capiston ferme les yeux, ensuite il soupire à son tour. Il ouvre ses yeux, décroise ses bras, et il se lève de sa chaise. Il tend sa paume devant le visage du chef, puis il tire un grand Kikoha qui désintègre le bureau, ainsi que les corps et le président. La vague d’énergie jaune s’écrase plus loin en ville, et l’explosion emporte une partie des résistants Riciens présents dans la capitale. L’un des soldats demande à son chef que doivent-ils faire, le capiston lévite dans les airs, puis il s’envole à travers le trou béant laissé par son Kikoha.

Nous n’avons plus rien à faire ici, détruisons cette capitale, le seigneur Shiver nous récompensera pour lui avoir offert cette planète.

Le chef s’envole loin dans les cieux, suivi de ses hommes. Une fois assez haut, le gradé génère une boule de Ki rouge dans la main droite, et il la lance sur la ville. L’explosion grossit au point de détruire la capitale en une seule attaque, emportant le reste des civils et des soldats Vandale n’ayant pas eu le temps de fuir. Il ne reste plus qu’un trou au milieu du désert. Le gradé contacte son commandant, il lui demande comment se passe l’invasion.

Chef, l’invasion ne se passe pas comme prévu, nous avons quelques résistants qui ne semblent pas appartenir à ce monde.

Des renforts. Combien sont-ils ?

Heu… Quatre, capitaine.

Commandant, combien d’hommes disposez-vous ?

Heu… Un, deux, trois…

Commandant, faites-moi une estimation, ça ira plus vite.

Ah, bah nous sommes dans la soixantaine.

À combien s’élève la force de nos adversaires ?

D’après notre échelle de puissance qui est sur dix, nos rebelles ont un minium de deux sur dix.

Le capitaine réfléchi.

La puissance moyenne d’un soldat de l’empire ne dépasse pas un sur dix, un lieutenant tourne autour de deux à trois sur dix, un commandant ne dépasse pas quatre. Pour détruire une planète, la force nécessaire a été évaluée à cinq. Tout capitaine doit être en mesure de pouvoir détruire une planète. Donc, si quatre individus atteignent quasiment les cinq sur l’échelle de puissance nécessaire à détruire une civilisation, nous devons vite les neutraliser. Commandant, combien vous restent-ils de bras ?

On en a perdu plus de la moitié ! Vous devez nous rejoindre avec le reste de nos hommes, sinon, on va se faire tuer !

Impossibles, mes quarante soldats ont péri lors d’une explosion destinée aux rebelles. Je vais contacter le reste des lieutenants et ensemble nous allons nous occuper de ses gêneurs, à tout de suite.

Le capitaine contacte ses trois lieutenants qui s’occupent d’éradiquer le reste de la population en dehors des villes, ils suppriment les paysans et leurs villages. Une fois mis au courant de la situation, les trois hommes achèvent leur mission le plus vite possible, et ils se dirigent en direction de la ville sud, là où se trouvent les derniers opposants. Ils sont rejoints par le chef et ses deux soldats. Ils se posent à côté du commandant et de ses dix derniers hommes encore debout.

Le maître H18u

Capitaine Nectari, vous voilà enfin !


Le capitaine soupire.

Pas la peine de hurler, commandant Melon.

Nectari regarde les quatre individus qui leur causent des soucis, puis il active son scooter pour calculer leur force de combat.


Le maître Dn8u


Je ne vois là qu’un gamin avec une puissance de : 2/10, un épéiste à : 2/10, un guerrier avec une force de : 3/10, puis un Namek qui tourne autour de : 4/10. Je ne vois là aucune réelle menace. Sachez que la force du commandant Melon est de 4/10, celle des deux soldats qui m’accompagnent est de 1/10, celles des trois lieutenants ici présents sont de 2/10, et la mienne est de 5/10. Nous sommes plus forts que vous, et nous avons l’avantage du nombre.


Ropoda grimace.


Le maître O7jv

—  Idiot, on se fiche de votre système de puissance ! Ce qui compte, c'est la pratique, et pas la théorie ! Approchez et venez constater par vous-même si je suis un 4/10 !


Chest rigole.

Le maître U2fu

Vous ne savez pas à qui vous avez affaire, nous sommes l’escadron Z de la patrouille galactique ! Le capitaine Ropoda est notre leader, et je suis Chest, son second ! Nous n’allons pas avoir peur à cause de quelques chiffres !


Van l’épéiste, sourit.


Le maître 4zei

C’est clair, puis avoir 4 ou 5 où est la différence ? Je trouve que c’est pareil.


Gyun hoche la tête de bas en haut.

Le maître Levc

Exactement.


Le commandant Melon se met à hurler.

Vous n’êtes que des crétins ! Ce système de notation des puissances est plus avancé que le précédent qui se calculait en unité, nous avons piqué l’idée à des Tsufuls ! Il y a tout un monde entre 4 et 5 de puissance sur notre échelle. Pour faire court, un 4 sur 10 peut au maximum de sa force détruire une région, tandis qu’un 5 sur 10 peut éradiquer une planète.

Les révélations choquent l’escadron, Ropoda regarde Nectari.

Ce type serait en mesure de faire sauter la planète ?

Nectari observe le Namek.

Ropoda… Je te connais, tu es celui qui a éliminé le général Lime sur la planète Terre ?

Les Vandales transpirent, ils ravalent leur salive.

Cet homme est un ennemi de l’empire, il y a quelques mois de cela, le général Lime a conduit une expédition punitive envers la planète Terre pour la conquérir. Mais nous n’avons plus eu de nouvelle de lui et de ses hommes après son arrivée sur la planète. Ce n’est que quelques semaines après leur disparition que nous avons reçu un enregistrement vidéo provenant des débris du vaisseau du général. Sur cette vidéo, nous apercevons le Namek ici présent ainsi qu’un autre guerrier, un Terrien dont l’identité est encore inconnue. Le général a perdu la vie à cause de votre couardise, vous vous étiez mis à deux contre lui, et comme si cela ne suffisait pas, ton acolyte a restreint ses mouvements pour te permettre de le tuer. Notre souverain a envoyé ses forces spéciales sur la terre, elles ne devraient plus tarder à arriver. Sache que le sacrifice de ton ami a été fait en vain, car la terre sera la propriété de mon maître sous peu. En fin de compte, je dois te remercier. En éliminant le général, une place s’est libérée. En ramenant le responsable, je deviendrai le nouveau général. Mais ne pensons pas au futur, restons dans le présent… Tu vas venir avec nous, l’empereur sera heureux de te voir !

Nectari s’entoure d’une aura violette. Chest affiche un sourire.


Le maître Ui6r


Pauvre idiot, ce sera moi ton adversaire !

Le guerrier fait jaillir une aura bleue.

Commandant Melon et les lieutenants : Raspberry, Iwik, Rhubarb. Occupez-vous des autres, mais n’abîmez pas le Namek, il doit être livré vivant au seigneur Shiver !

Le lieutenant Raspberry fonce sur Gyun, les deux s’affrontent dans les airs. Le lieutenant Iwik fonce sur Van, et lui envoie des coups, tandis que son adversaire esquive. Rhubarb se confronte à Ropoda. Le commandant Melon reste à l’écart, il regarde les combats. Gyun encaisse chacun des coups de Raspberry, le lieutenant tape fort à tel point qu’il est amoché. Il ne cherche même pas à se défendre, on dirait qu’il fait exprès de se prendre tous les coups, même les manqués en plaçant sur leur trajectoire. Raspberry jubile, et il charge son coup final pour transpercer le ventre de l’ennemi en un coup de poing. Mais soudainement, le guerrier riposte d’une manière bien étrange. Une aura blanche entoure le guerrier, puis avec ses pouvoirs psychiques, il paralyse le lieutenant.


Le maître P7gu

—  Qu'est-ce qu'il m'arrive…?! Mon corps, mon corps est si lourd, j'ai l'impression qu'il pèse une tonne !

Gyun sourit.


Le maître 7vvs


C’est ma technique spéciale, plus je suis blessé par mon adversaire, plus forte sera la gravité que je génère ! 


Le lieutenant ne tient plus, puis il finit écrasé sous son poids multiplié par 100 fois la gravité Ricienne qui est semblable à la Terre. Gyun souffle de soulagement. De son côté, Iwik est surpris de voir son petit-fils mort écrasé. 


Le maître Ow8g


— Raspberry... Non, pas toi. Petit enculé, tu vas le payer !!!


Hurle-t-il en chargeant un Kikoha jaune dans les deux mains, un peu à la manière d’un Masenko, sauf qu’il place ses paumes devant lui. Iwik vise Gyun qui est trop affaibli pour esquiver, son attaque est presque chargée. Mais en se concentrant sur le gamin aux cheveux blancs, il a baissé sa garde. Van dégaine son sabre et le tranche à la verticale en partant de l’épaule droite jusqu’à la hanche gauche, le vieux tombe au sol des deux côtés.

Le maître 4zei

Il ne faut jamais baisser sa garde, vieil homme.


Du côté de Rhubarb et Ropoda, le gradé n’arrive pas à toucher le patrouilleur galactique. Le Namek esquive sans difficulté les coups de son adversaire, il garde un œil sur Nectari qui échange des coups avec Chest.



Le maître Bv8z

— Tu ne devrais pas être si distrait, ça pourrait t’être fatal !


Ropoda bloque le coup de pied de l’adversaire.

Je n’ai pas besoin de te regarder pour prédire tes actions, tu es prévisible. Maintenant, disparais !

Dit-il en envoyant un Kikoha dans le ventre du lieutenant, celui-ci pousse un cri avant de s’écraser au sol. Les trois lieutenants sont vaincus, les soldats prennent peur. Ropoda grimace, puis avec ses yeux, il envoie deux rayons de Ki qui exterminent les derniers guerriers.

Le maître CrPDyb


Nectari à l’avantage sur Chest, ses coups sont plus rapides et plus forts que ceux du patrouilleur galactique. Chest se prend chacun des coups, même s’il bloque les plus meurtriers. Il est clairement désavantagé, mais cela n’est pas une raison pour abandonner, c’est ce qu’il se dit.

Il est puissant, leur histoire de chiffre n’était pas exagérée, nous n’avons que deux points de différence, et il me maltraite comme si j’étais un amateur. 


Nectari disparaît, puis il apparaît derrière son ennemi, et il lui envoie un coup de masse en joignant ses mains dans le dos. Le guerrier s’écrase au sol, il se relève aussitôt. Ensuite, il concentre son Ki dans sa paume droite, et il envoie une vague déferlante bleue sur son adversaire, ce dernier dévie l’attaque sans difficulté. Mais c’était une diversion, car Chest en a profité pour se cacher derrière l’attaque et pour envoyer un coup de poing dans le visage du capitaine. Ce dernier est surpris, mais aussi en colère. En contractant ses muscles, il se reprend en stoppant son élan, il ne bouge plus. Le patrouilleur rigole avec un air arrogant.

Hahaha, tu vois que je ne suis pas le genre de type à être sous-estimé !

Le capitaine regarde Melon.

Commandant, je vous ordonne de tuer le reste de ses compagnons !

Melon craque sa nuque.

Pas de problème, monsieur.

Ropoda regarde le commandant, ce dernier fonce sur le trio en envoyant une vague déferlante. Comme Gyun est blessé, c’est Van qui s’occupe de le protéger en se mettant devant lui. Le Namekian bloque l’attaque en croisant les bras, le commandant utilise la même stratégie que Chest, il s’est caché derrière son attaque et il envoie un coup sur le Namek. Ce dernier bloque son attaque avec ses mains, il tient ses deux poings, les deux s’engagent dans un bras de fer. Ils seraient de même puissance, mais la puissance ne détermine pas l’issue d’un combat. Van surgit de nulle part, puis il tranche les mains du commandant, ce dernier se met à hurler. Le Namek en profite pour lui tirer dessus avec deux rayons d’énergies par ses yeux, il transperce son torse. Le commandant crache du sang, ensuite il tombe à terre.

Bon travail d’équipe, Van.

Merci capitaine, mais je crois que Chest ne va pas tenir longtemps.

Le patrouilleur atteint ses limites, il est couvert de bosse et d’hématome. Nectari lui envoie un coup de poing, puis il s’écrase au sol. Van se met devant lui, brandissant son épée. Necta lui fonce dessus pour le tuer, mais il se prend un coup de poing dans le visage, le capitaine Namekian l’a pris par surprise. L’humanoïde essuie le sang qui coule de ses lèvres.

Je commence à comprendre pourquoi le général a perdu, ton camarade devait être du même niveau que toi. Mais sache une chose, il n’est pas ici, et tes hommes ne dépassent pas les 3/10 sur l’échelle de puissance.

Ropoda charge son aura rouge au maximum.

Si je n’arrive pas à vaincre un misérable capitaine, je serai inutile pour combattre sur la terre !

Le Namek et l’Alien s’échangent des coups, tout en bloquant ceux de leur adversaire. Les deux gradés ont du mal à prendre l’avantage sur l’autre, ce qui est une fierté pour l’un et une honte pour l’autre. Le Namek progresse, il commence à gagner du terrain, tandis que l’autre perd de plus en plus du terrain. Son combat contre Chest l’a légèrement épuisé, mais ce manque d’énergie est suffisant pour le mettre en difficulté. Ropoda ne souffre pas de ses anciens combats, en plus de cela, il faut ajouter la régénération des Nameks, les blessures du capitaine sont toutes guéries. Nectari arrive à s’échapper du corps-à-corps, il est au-dessus du Namekian.

Je vais tous vous faire disparaître, vous et ce misérable caillou !

C’est quoi votre problème à vous les Vandales, quand vous êtes sur le point de perdre, vous voulez tout faire sauter ! Écoute, ça ne se passera pas comme la dernière fois, je ne laisserai pas un de mes hommes mourir !

L’Alien charge une attaque en levant les bras en l’air. Le Namekian charge son attaque en plaçant ses deux mains vers ses côtes, deux boules de Ki rouges parcourues d’éclairs grandissent dans ses paumes. Nectari envoie son attaque, tandis que le capitaine riposte.

 Scary light !

— Burning Crimson !

L’attaque du criminel est similaire à un super Kamehameha, une grosse vague de Ki. Tandis que le coup du justicier est une vague de feu qui consume et calcine son ennemi. Les deux techniques se percutent, mais aucune d’elles n’a l’avantage sur l’autre. Ropoda à du mal à tenir, c’est moins difficile pour Nectari qui semble avoir retrouvé quelques forces, le fait de rester immobile lui permet de souffler. Le Namek va perdre, mais il a une idée.

Gyun, utilise ta technique sur lui !

Ce n’est pas possible, j’ai subi trop de dégâts, alourdir son corps est au-dessus de mes forces !

Quelle merde... Gyun, Van, partez d’ici, la zone va exploser !

Van pense à un truc.

Tu n’as pas besoin d’alourdir entièrement son corps, mais juste ses mains ?

Le gamin est surpris.

Je peux le faire !

Ropoda se met à hurler.

Fais-le !

Le gamin concentre son énergie, et il arrive à alourdir les mains du criminel. Soudainement, ses paluches tombent jusqu’à ses cuisses, et comme il ne pousse plus sur sa technique, elle est sans défense. Ropoda y va à fond, il donne ses dernières forces dans ce dernier assaut. Nectari arrive à se ressaisir, et il tente de repousser l’attaque avec ses mains lourdes. Mais un Kikoha lui percute la tête, Chest a utilisé ses dernières forces pour déconcentrer l’ennemi. Le coup du Namek repousse celui du tueur, sa technique disparaît dans les flammes du Burning crimson, Nectari se fait emporter par l’attaque. Il n’a même pas le temps de hurler qu’il est déjà calciné, son corps brûle dans une véritable fournaise ininterrompue. Une fois l’attaque terminée, le corps retombe au sol. La planète Rice est sauvée, et les survivants vont pouvoir reconstruire leur civilisation en toute sécurité, car la planète est sous la protection de la patrouille galactique. Ropoda et ses hommes viennent de remporter une terrible bataille, mais celle-ci n’était rien en comparaison de celle qui s’annonce sur terre.


Autre monde


Le maître a assisté à toute la confrontation, et pendant qu’il regardait la bataille, Son Goten apprend à maîtriser sa forme Oozaru.
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MessageSujet: Re: Le maître   Le maître ClockDim 2 Avr 2023 - 20:48
Après de nombreux efforts et de remise en question, Son Goten parvient enfin à maîtriser sa forme Oozaru. Il se sent plus proche de ses origines Saïyan que jamais, cela lui confère un sentiment d’harmonie. Il assume son côté humain, tout autant que sa partie Saïyan. Pour la première fois de sa vie, il se sent complet. Il n’a plus aucun doute sur ses capacités de combat, sur son potentiel, il sait désormais qu’il peut tout accomplir s’il s’en donne la peine. C’est d’ailleurs ce que Son Goku voulait lui inculquer à travers ses multiples enseignements, mais Goten avait l’esprit trop étroit pour comprendre ce que son père essayait de faire pour lui. Le voilà prêt pour se rendre sur terre pour affronter la future menace qui pèse sur la planète Terre, planète que Son Goku et Son Gohan ont toujours défendue au péril de leur vie. Même si Goten n’est pas dans sa timeline originale, il ne peut pas abandonner la planète Terre, même si ce n’est pas la sienne. Il regarde son maître, celui-ci est empli de fierté.

Senseï, je vous remercie infiniment pour votre sagesse et votre entraînement. Vous aurez toujours ma reconnaissance, si vous avez besoin de mon aide, contactez-moi et je viendrai à votre secours.

Le maître affiche un sourire, puis il serre la main de son élève.

Son, je vais te donner un dernier conseil. Ne sous-estime pas tes adversaires, il s’agit de l’élite de l’empereur Shiver, ce ne sont pas des amateurs, reste prudent. N’oublie pas, tu as interdiction de te transformer en super Saïyan. Ce n’est pas parce que tu quittes le paradis que tu n’es plus mon élève. Oh oui ! J’ai failli oublier, mais quand tu reverras Ropoda sur terre, dis-lui de ma part qu’il doit encore travailler sur la gestion de sa colère.

Goten ricane légèrement.

Bien, senseï.

Le jeune Son s’approche d’Arlic, les deux Saïyans se regardent avec admiration. Goten et Arlic échangent une poignée de main.

Arlic. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, sans toi et tes connaissances, jamais, je n’aurais pu atteindre ma forme Oozaru, et la maîtriser aurait été une tâche plus complexe. Grâce à toi, nous allons remporter cette bataille !

Le Saïyan de sang pur sourit à Goten.

Son, tu es sans doute le plus prodigieux de tous les Saïyans que j’ai rencontrés de mon vivant et de ma mort. Ton apprentissage s’est fait rapidement, tu es le premier à avoir réussi mon entraînement aussi vite. J’espère qu’un jour, nous pourrons nous affronter, mais ne fais pas exprès de mourir pour venir te battre avec moi. Je vais te donner un conseil, prends le temps de mûrir, apprends de tes erreurs, mais aussi de tes réussites. Ne sois pas pressé, et vis ta vie comme tu l’entends. Puis-je te demander un service ?

Goten a l’air surpris.

Heu… Bien sûr.

Le guerrier prend un air sérieux.

J’ai… Heu… Bon, je me lance ! Son Goten, une fois toute cette histoire d’invasion terminée, pourrais-tu t’occuper d’une personne qui m’est chère ? C’est un Saïyan de sang pur. Il y a longtemps, il fut envoyé sur la planète Ooboru pour conquérir ce monde. Il avait presque réussi l’extermination du peuple vivant sur Ooboru, mais il fut exécuté par les hommes de Freezer durant la grande purge de notre peuple. Lors de ma résurrection, j’ai rencontré ce jeune garçon empli de haine et de rage. Je l’ai donc pris sous mon aile, et après de nombreux mois d’entraînement et d’éducation, j’ai réussi à le faire revenir dans le droit chemin. Ce petit Saïyan âgé de 13 ans s’appelle Cabberoge. Il se trouve sur la planète Ooboru, il est devenu le protecteur de ce monde. Malheureusement, je suis mort avant d’avoir pu finaliser son entraînement. Pourrais-tu t’occuper de lui ? Je voudrais que tu finalises son apprentissage.

Goten répond avec assurance.

Bien sûr, je vais m’occuper de lui, tu peux compter sur moi !

Arlic est soulagé. Le sage indique à son élève que les ennemis atterriront sur la planète Terre dans moins de deux jours, ce qui laisse à Goten le temps de revenir sur terre et de faire connaissance avec l’équipe de Ropoda. Le Son remercie ses maîtres, puis il s’enveloppe d’une aura blanche, et il se dirige vers le poste de frontière pour retourner sur terre. Après avoir volé jusqu’au bureau d’Enma, Goten est directement renvoyé sur terre à l’endroit où il perdit la vie contre le général Lime.
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