Capsules des sayens : rencontre avec Enki

La capsule de Toma arriva à son tour à la base de lancement. Une fois celle-ci posait le général appuya sur quelques boutons se trouvant sur le tableau de bord et enfin la capsule s'ouvrit. Le sayen sortit tranquillement et remarqua qu'il y avait du monde dans la base. Il ne sentait pas la presence du colonel mais celle de Deidara, pourtant Motta était le premier à avoir décollé de la planète Vegeta 2. Toma s'étira un peu puis se dirigea vers le demi-sayen, il se placa à côté de lui et regarda l'endroit où on voyait les capsules arriver. Il en vit une qui s'approchait et fit un zoom avec son dispositif.

"La capsule qui arrive est celle du colonel, je crois que nous pouvons y aller."

Toma se mit à léviter lentement en se dirigeant vers la sortie, à cette vitesse Motta aurait largement le temps de sortir de sa capsule et les rejoindre.

Enki arriva sur Terre, il sentait l'aura de Deidara qui était tout près. Le démon posa sa capsule et en sortit.
Il aperçu très vite son ami qui parlait aux gardiens. Un contrôle ?
Le démon fit quelque pas et fut contrôlé à son tour. Enki n'avait rien à se reproché et les gardiens, lui indiquèrent qu'il était en règle.

Enki les regarda s'éloigner, et vit alors à plusieurs dizaines de mètres de lui la silhouette de Deidara, toujours là. Son coeur fit un bond : il allait devoir lui demandé sa boule...

Ravi de revoir cet homme il prit son grand sourire chaleureux et lui fit signe avant de le rejoindre : Les pas du démons étaient lourds, il était facile de comprendre qu'il était exténué. Arrivé plus près Deidara pourrait remarqué les cernes sous les yeux d'Enki, ainsi qu'une légère blessure sous son oeil droit, marque d'un coup de pied que Majin Végéta lui avait donné plus tôt sur Dosatz.

Sans ses signes de faiblesse, Enki était fidèle à lui même, rayonnant, et souriant.

" Deidara, cela faisait longtemps, je suis ravi de te trouver si vite. "

Il le regarda un instant : le demi-sayen avait l'air beaucoup plus mature que la dernière fois, plus confiant.
Lui par contre, il ne s'était jamais sentit aussi minable qu'aujourd'hui... la roue tourne....
Il réalisa que Deidara était l'un des seuls homme en qui il avait confiance, alors qu'il le connaissait peu en fait. Il avait même dit à Yachiru dans une lettre qu'en cas de problème, il voulait qu'elle rejoigne ce demi-sayen.

Enki n'avait pas l'air menaçant pour un sous, il était plutôt admiratif. Ceci dit il lisait dans les yeux de Deidara qu'il se sentait traqué à cause de la boule qu'il avait en sa possession.... Un détail qui assombrit le regard d'Enki, attristé.

Plus loin, il aperçut Toma. ça sentait mauvais : Toma était un général à l'esprit d'honneur fort qui ne comprendrais pas Enki dans ses choix et qui détestait notamment Majin Végéta. ( qui ne le déteste pas cela dit ) Avant même d'avoir parlé, Enki savait que sa venue serait vaine.

Il ajouta enfin vers Deidara :

" Je vois que tu as un lourd fardeau... je..... "

Enki hésita. La tête lui tournait un peu, il voyait trouble : depuis quand n'avait-il pas mangé ? dormi ? .... Impossible de trouvé le repos quand celles qu'on aime sont en danger. Il n'eut la force de continuer et préféra garder le peu de dignité qu'il lui restait et conclut :

" Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Deidara, prends soin... de toi : je compte bien un jour te donner les cours de drague que je t'avais promis dans le restaurant ! ^^ "

Enki lui sourit chaleureusement. Un sourire qui sonnait faux : en ce moment même dans le coeur du démon, un dilemme détruisait ses dernières forces : trahir un ami pour servir un diable pour sauver celle qu'il aimait le plus au monde ? Serait-ce raisonnable ? Le démon s'éloigna rapidement.

Enki n'eut même pas à faire un choix... Ce n'était pas le moment, il était trop faible pour quoique ce soit, beaucoup trop faible : tellement à bout de force qu'il sentit des bouffées de chaleur... Il marchait vite pour regagner son vaisseau.... Il sentait qu'il allait très mal, pas la peine de perdre la face devant un ami.

Il était à quelques mètres de Deidara maintenant, dos à lui.

( c'est tellement minable >_< )

(Désolé d’avoir pas poster plus tôt, j’était un peu occupé)

Le général Toma, le demi-sayen Deidara et le colonel Motta avait prévu de faire un petit tour sur Terre pour acheter des senzus. Le colonel, qui se savait désormais menacer du fait qu’il possédait des boule de cristal avait besoin de se ravitailler en haricot magique. C’est donc de cette façon que Motta atterit sur la planète Terre. Bizarrement, il était le dernier arriver, son supérieur et son nouvel allié avait même été accueillit par une petite foule et il y avait aussi un homme que semblais connaître Deidara.

Motta sortit de sa capsule calmement, les bras croisés et le visage impassible à son habitude, il se dirigea vers ses deux camarades tandis que celui qui connaissais Deidara avait engagé une conversation plutôt amical avec le Demi-sayen mais celui-ci semblais vouloir partir alors qu’il venait juste d’arriver. Motta regarda son supérieur et lui dit:

" Désolé pour le léger contretemps, j‘étais pourtant partit le premier. Je ne sais pas se qui s‘est passé."

Le guerrier de l’espace, se retourna en direction de Deidara, écouta ensuite la conversation puisqu’il attendait pour partir mais ne s’en mêla pas. Puis, le demi-sayen finit la conversation assez drôlement puisqu’il mit un coup de poing dans le ventre de son ami avant de le porter sur son épaule. Motta resta impassible et ne prononça aucuns mots, se contentant d’écouter se que son nouvel allié avait à lui dire. Apparemment, celui-ci voulait les rejoindre plus tard, se qui ne dérangeait pas Motta qui haussa des épaules en attendant la réaction de Toma.

(On prend pas nos grands airs, on modère c'est tout, si on ne peux plus reprendre les membres quand ils font des erreurs autant ne pas avoir de modos.)

Toma et Deidara prenaient le chemin de la sortie, lorsque Enki apparut. Pendant ce temps, Motta arriva à son tour, il s'adressa au général brievement au sujet du fait qu'il n'arrivait que maintenant, c'était bizarre mais bon Toma lui fit un signe de tête pour lui dire que ce n'était pas grave. Il fixa Enki, à peine était-il là qu'il parla à Deidara, mais comment se faisait-il qu'il n'était pas dans son bar alors que celu-ci venait à peine d'ouvrir ? Il trouva la reponse dans ce que dis le demi-sayen "toi aussi tu la desir"...alors cela expliquer donc la presence du demon. Mais malgrès le peu de temps qu'il l'avait cotoyé Toma pouvait dire que ce n'était pas son genre que d'être attiré par ça.....mais en même ce n'était pas son genre non plus d'être comme le Enki que le général avait en face de lui car physiquement le demon paraissait sortir d'un affrontement, et le reste on aurait dit un zombie, le manque de coherence dans ce qu'il disait et sa façon de deambuler le laisser penser. Il était bien loin du Enki jovial et provocateur que Toma avait vu. Que c'était-il passé?

Le général se remit à penser à Motta et prit la parole :

"Colonel, voici Enki, un demon avec qui j'ai déjà collaborer, même si ce fut bref. Il est maintenant le propriétaire d'un bar renommé dans toute la galaxie. C'est aussi un ami de Deidara. Enki, je te presente Motta, colonel de l'armée de Vegeta."

Mais Enki partaient déjà. Il avait commencé sa phrase en disant qu'il était ravi d'avoir trouvé Deidara si rapidement et le voilà maintenant qui repartait en disant "Je ne vais pas vous deranger plus longtemps", c'était completement incoherent, on aurait vraiment dit un zombie ou alors un fou affaiblit.
Le général manipula son detecteur afin de voir ce qu'il en était de son état physique. Et en effet, le demon était aussi faible qu'il le laissait paraitre. Toma avait écouté tout ce que Deidara avait dit et ce qu'il voyait de Enki amplifier la situation. Le sayen se dirigea donc vers Enki qui visiblement partait rejoindre sa capsule, et lui mit un coup sec dans le cou pour qu'il s'evanouisse et le rattrapa quand celui-ci s'écroula. Toma s'adressa à Deidara

"Son energie est faible d'après ce que me dit mon detecteur mais je pense que tu t'en est rendu compte. Je ne sais pas si ce que tu penses est vrai concernant la boule de cristale mais cela confirmerait le fait qu'il ai dit qu'il était ravi de t'avoir trouvé, mais alors pourquoi repartait-il ? Enki n'était pas dans son état normal, je ne pense pas te surprendre en disant ça. Bref, nous avons des questions à lui posait, donc nous l'enmennons. Il a des explications à nous donner, garde tes suspicions pour son reveil, il a aussi besoin d'un senzu. Enki n'aurait de toute manière surement pas pu rester conscient bien longtemps pendant son voyage en capsule vu son état."

Toma souleva un peu plus Enki et le mit sur son épaule. Des gens dans la base regardèrent le sayen qui transportait un individu evanouie, mais le général n'y préta pas attention et s'envola en direction de la tour Karine.

( roooh moi qui voulait m'évanouir dans les bras de Deidara :p je me suis fait devancé ! Bon j'attends un peu avant de me réveiller... )

Enki resta bouche bée quand Deidara parla : il avait presque tout deviner. Voyait-on si clair en lui ? sa misère était-elle si flagrante ? Le démon écouta seulement : Deidara fini par ajouter ceci " Désoler de te le dire mais si cette chose est une personne comme Bulma ou autre ... Elle est déjà morte et tu le sait ... Tu sait ces gens ne sont pas du genre à faire des cadeaux même dans les beaux jours ... "

Enki se tourna alors vers Deidara : .. Il ne voulu pas admettre ça.

Un autre sayen fit son entrée.... Toma fit les présentation. Enki se contenta d'un signe de tête respectueux, mais sans vraiment regarder l'homme : sa vision était trouble, et son esprit embrumé par la fatigue, la peur et les dernière parole de Deidara. Même si Yachiru était morte, Majin Végéta pourrait la torturer dès qu'elle ressusciterait, et ce pour toujours. Qu'elle soit vivante ou morte ne changeait pas grand chose : qu'importe la situation, il fallait obéir à Majin Végéta.

Enki se tourna à nouveau vers son ami : il cherchait ses mots... Mais il n'eut le temps de dire quoique ce soit, un coup sec sur sa nuque vint le priver de sa conscience, et il s'évanouit.