L'Après-Combat

Comme le dit l'adage, « Après l’effort, le réconfort ! ». Suite à ce long combat qui aura poussé nos guerrières jusqu'au limites de leur capacités, voilà qu'elles se retrouvaient en sale état. Dégoulinant aussi bien de sang que de sueur, Hanasia fut la première à s'envoler en direction du centre de régénération. Le voyage fut rapide, quelques minutes lui auront suffit à arriver sur place et ce en dépit de la fatigue. A peine fut-elle arrivée que la jeune femme ne se fit pas prier pour entrer. La douleur était encore très présente et elle était bien pressée de s'en débarrasser. Heureusement pour elle et son amie, il semblerait qu'il n'y ait pas de file d'attente en ce moment. Effectivement, cet endroit qui fut bondé de monde en temps de guerre était beaucoup moins rempli aujourd'hui et c'est quelque chose que notre combattante aux cheveux noir de jais avait pu remarquer au cours de son dernier passage. Il fallait bien admettre que les raisons de cette baisse de fréquentation n'étaient pas des plus joyeuses et pour autant ce n'est pas cela qui allait lui arracher ce sourire si confiant.

« Bien, il serait temps de se reposer un peu. »

Comme la dernière fois, Hanasia s'en alla rejoindre l'une des pièces remplies de cuves de soins et inspecta rapidement son équipement. Le buste, mort. Les bottes, OK. Le scouter, OK. Le reste par contre... et bien ce n'était pas glorieux. Plus de la moitié de son équipement était à changer, notamment ses vêtements en partie déchirés et la partie la plus importante de son armure endommagée au niveau de l'abdomen. Oishi avait frappé fort, il fallait le dire. A en juger par ce résultat, l'acharnement dont elle a dû faire preuve en s’entraînant avait véritablement porté ses fruits et la marque laissée sur ces protections usées auront été source d'inspiration pour sa rivale. Ceci dit et maintenant qu'elle y pensait, l'héroïne n'avait nullement pensé à emmener des vêtements de rechange. Lâchant un grognement d'agacement, elle se plaqua la main contre le front puis alluma son scouter pour contacter l'un des membres de son équipe.

*BIP* *BIP* *BIP*

« Rabanooo ? »

« Ouais ? »

« Tu peux me filer un p'tit coup de main s'il te plaiiiit ? »

« Euh... nan. »

Hein ? Mais comment ça non ? Il voulait qu'elle se fâche ou quoi ? C'était qui la Major ici ? Un simple « non » aura suffit à faire apparaître une veine sur le front de sa supérieure. Heureusement qu'il n'était pas là pour la voir puisque sinon il y aurait eut de grande chance qu'elle lui refasse le portrait.

« Ah... et pourquoi ça ? »

« Parce-que là je suis en train de manger là, j'veux pas être dérangé. T'as qu'à appeler Spargel, lui il a rien à faire, il fait que s’entraîner. »

*Toi je vais te goumer.*

« D'accoooord, c'est pas grave on verra ça tout à l'heure. Si il est avec toi, dis lui juste de me rapporter des affaires de rechange au centre de régénération, salle 27. OK ? »

« *Scrunch* *Scrunch* SPARGEEEEEL ! Lâche tes altères, t'as un truc à faire ! »

*BIP* *BIP* *BIP*

« Enflure, va t’entraîner, toi aussi. » lâcha t-elle après la fin de l'appel.

Et oui, les saiyans avaient beau être des guerriers nés, ce n'est pas pour autant que certains d'entre eux voyaient l’entraînement comme une nécessité. Peut-être qu'un brin de « motivation » sera nécessaire pour motiver le moustachu en temps voulu. Enfin, pour l'heure il était temps d'effacer ses vilaines blessures et après avoir fait le point sur ce qu'elle portait, la guerrière de l'espace se déshabilla et fit le tri entre ce qui était réutilisable et ce qui ne lui servirait plus. A part son scouter, son bas et ses bottes, tout le reste fut dégagé à la poubelle la plus proche. Cela fait, elle entra enfin à dans sa cuve, plaça un masque à oxygène contre son visage et actionna le bouton de démarrage depuis l'intérieur de cette dernière. Dans le même instant, elle vit la porte se refermer dans un bruit mécanique tandis que le petit espace vide se remplissait du liquide curatif, ce même mélange coloré d'un bleu azuré qui l'avait soigné peu après son combat contre le Général.

*“Attends, ne me dis pas que tu n’es pas capable de devenir un Super Saiyan…?” *

Cette phrase restait ancrée dans sa mémoire telle une sangsue refusant de la lâcher, tout comme cette vision de guerrière aux cheveux dorés. Bien qu'elle n'en ait rien dit jusqu'à maintenant, il n'était guère difficile de comprendre qu'Hanasia avait une pointe de jalousie envers elle. Rien qui ne puisse lui miner la moral, bien sur, mais sa patience s'en retrouvait diminuée. A peine le récipient aura t-il eut le temps de se remplir que la combattante envieuse était déjà pressée d'en ressortir, Combien de temps lui faudra t-il pour en arriver à un tel résultat ? Par quels moyens devait-elle s'y prendre ? Si plusieurs cas de « super saiyans » ont été recensés au cours de ces dernières années, elle ignorait complètement comment s'y prendre pour devenir l'un d'entre-eux. Tout comme la mercenaire, Motta ou Vegeta détenaient sans doute des réponses à ce sujet mais à peine l'idée de leur demander conseil lui traversai l'esprit que la guerroyeuse secoua vivement la tête. Non, c'était à elle d'y parvenir par ses propres moyens.

*Attends encore un peu, je vais aller au delà de tout ce que tu crois possible !*

“Ouais, j’ai l’impression que tu m’as refait le système digestif durant l'entraînement.”

Oishi se sentait plus légère après cet affrontement. Elle se sentait plus apte à être comme elle-même auprès de Hanasia. Elles avaient partagé des informations qui pourraient être dangereuses autant l’une pour l’autre, donc elle était en pleine confiance du Major.  En attendant, elle devait néanmoins constater la duré réalité de la chose. La si belle armure offerte à Vegeta pour leurs entraînements sur Terre était complètement démolie. En particulier au niveau du bassin et des omoplates qui avait vraiment pris cher. C’était pour dire la violence des attaques de Hanasia. L’ancienne mercenaire s’estimait encore heureuse qu’elle n’était pas contre elle dans un combat à mort pour détrôner ce déchet de Broly. Certes, elle avait le Super Saiyan de son côté, mais… Autant ne pas y penser !

“Bon ben, on se retrouve après s’être soignées, hein ?”

Elle allait dans une salle à part de sa partenaire en… Guidance du peuple saiyan ? Elle avait encore du mal à appréhender l’ampleur de la chose. Elle n’était que la chair à canon avec un niveau de pouvoir de 13 à la naissance et maintenant, elle était la seconde du Prince de son peuple, seulement devancé par ce dernier, Motta et Hanasia en termes de hiérarchie. Putain de promotion ! Également de responsabilités. Si les rapports en tant que cheffe d’escouade la faisaient chier, alors aider à diriger toute une civilisation… Bah, elle apprendra sur le lot ! Ce n’était pas comme si elle était seule au sommet ou qu'elle pourrait faire pire que le Roi Fou !

Une fois cette pensée vaincue, elle rentra directement dans la cuve de régénération sans enlever son armure pourtant si malmenée. Elle n’était pas aussi tracassée que ça en dehors de quelques souvenirs des dernières fois qu’elle fut contrainte de rentrer dans l’un de ses installations. Ça datait du règne de la Dyarchie. Oui, elle avait rapidement fui la fonction militaire dès que la brute sans cervelle avait atteint le trône. C'étaient des souvenirs mixtes… Entre de bons passés avec ces défunts et premiers subordonnés qui étaient devenus sa famille que des cons qui avaient remplacés son ancienne équipe après la guerre contre les Black Feathers. C’était cruel à dire, mais la mort sur Cordilia de ses enfoirés ne la gênait pas du tout… Enfin, pas tant que ça.

Le temps qu’elle soit soignée entièrement, en dehors de sa cicatrice si agaçante, elle s’était décidé sur un chose, au moins ! Se changer presto de habits. C’était bien beau que c’était une armure offerte par son mentor, mais elle ne risquait pas de se balader ainsi dans les rues de la vie sans blessure de guerre à montrer. Aussitôt qu’elle eut sorti du liquide guérisseur, elle reprit ses affaires et se couvrit de cette cape d’invisibilité qu’elle avait gagnée par pur hasard. Elle allait pouvoir se faufiler en dehors du centre et voler parmi les cieux de la ville sans se faire détecter par des lourds. Elle activa néanmoins son détecteur pour envoyer un message à Hanasia.

“Je reviens rapidement, je dois trouver de nouveaux vêtements. On se retrouve au centre !”

Elle alla dans un coin un peu isolé de la planète pour utiliser sa capsule maison pour se prendre ses habits habituels… Mais elle eut la vue de son ancienne armure de service dans l’armée et elle était tout simplement dégoûtée d’avoir eu à porter cela. Depuis sa vie sur Dösatz, elle savait que certaines personnes fantasmaient sur ce genre de tenue un peu révélatrices pour son goût ! Si elle devait revêtir une armure digne de son peuple, ça ne serait pas une où ces cuisses étaient en plein jour, ça, non ! Autant porter une jupe comme Hanasia, même si elle avait horreur de cette simple idée. Peu importe, si Motta ou Hanasia avait des choses à dire, elle demanderait une armure un peu plus adaptée à la fonction de second de Vegeta !

Bandana à carreaux digne d’une délinquante, débardeur noir avec le symbole de renard dans le dos, son survêtement et les bottes à crampons. Simplement retrouver son habit préféré la mettait mieux, mais si elle ne se faisait pas d’illusions : ça ne serait que temporaire avant d’avoir une véritable armure digne de son grade. Elle garda quand même son scouter au cas où elle recevrait un message important de Motta, Hanasia ou encore Vegeta.

Aussitôt dit, elle sortit de la maison, la remit dans la capsule et directement en vol parmi les cieux de la capitale où elle faisait un peu tâche avec son accoutrement si différent du reste. S’ils avaient à se plaindre, ce n’était que des jaloux qui aimerait avoir de meilleures fringues. Elle rentra dans le centre sous le regard médusé et jugeur des autres saiyans sur place, mais elle s’en fichait pas mal pour le moment. Dès qu’elle vit sa rivale, elle s’approcha les bras derrière la tête, complètement décontractée.

“Je sais que ça sort de la norme, mais j’avais rien d'autre à me mettre en dehors de l'armure que tu m’as massacré ! Bon, c’est quoi la suite des évènements ?”

Rien de tel qu'un petit tour dans ces machines pour soigner ces blessures et prendre un peu de repos. En parlant de ça justement, Hanasia en a bien profiter pour piquer un somme, le temps que ses blessures ne se referment. Spargel à quand à lui dû s'interrompre en plein exercice afin de s'acquitter de la tâche ingrate qu'était celle de ramener l’armure et les vêtements neufs de sa supérieure. Après tout, elle aurait bien pu faire un détour et les ramener sans demander l'aide de qui que ce soit mais le colosse préférait garder ses réflexions pour lui. Une fois rendu à la salle dont le numéro lui a été indiqué, il entra sans bruit et déposa l'équipement à l'intérieur d'un casier prévu à cet effet. Gants, bottes, plastron, rechanges... rien ne manquait. La demoiselle n'avait plus qu'à se débrouiller avec ce qu'elle avait à sa disposition désormais. Inclinant respectueusement la tête en direction de la machine de soin, le guerrier  repartit sans dire un mot de son coté. Aussi froid que silencieux, il s'est contenté de faire ce qu'on lui a demander avant de retourner à son entraînement.

« Mmh... »

*Je crois que ça devrait être bon.*

Rouvrant doucement les yeux, Hanasia sentit sa douleur s'évanouir, remplacée par une sensation de légèreté. Après avoir jeté un œil à ses bras en premier lieux, la brune constata l'efficacité sans égale de l'équipement médical par ses blessures refermées dans leur totalité. Les seules traces qui lui restaient de son dernier affrontement n'étaient que les souvenirs qu'elle en gardait et ce gain de puissance dû au surmenage ne pouvait que lui procurer satisfaction. Depuis son « cocon », la guerrière aux cheveux longs actionna le bouton d'arrêt et attendit sagement que le la cuve soit évacuée pour s'en extirper. La première chose qu'elle fit une fois en dehors fut de serrer ses poings, tout sourire. C'était indescriptible mais elle savait que ce seul combat lui avait fait gagner en force et ce bien plus qu'une simple bataille ordinaire. Ne perdant pas de temps pour se sécher et s'habiller,  la Major récupéra les objets laissés par Spargel ainsi que son scooter qu'elle vérifia par habitude.

*Toujours pas de message du Général ?*

« Bah, pas de nouvelles, bonnes nouvelles. » se dit-elle en haussant les épaules.

Motta fera appel à elle quand il en aura besoin alors pas de quoi douter sur ce point. Si la guerroyeuse voulait se rendre utile alors elle n'avait qu'à devenir plus forte, comme elle le faisait encore et encore. Tout comme ses congénères, elle était née pour se battre et c'est bien dans ce domaine qu'elle savait y faire. Une fois ses affaires récupérées, elle jeta un œil autour d'elle et dans les couloirs pour finalement constater que Oishi n'était plus là. Ne sachant trop comment elle « ressentait » son absence dans les environs, la guerrière aux cheveux de jais ne se fia pas à ses instincts et prit la peine d'attendre cinq bonnes minutes avant de la retrouver avec un accoutrement qui lui semblait pour le moins... particulier. La tête penchée sur le coté, elle garda les mains contre ses hanches en haussant les sourcils. A en juger par l'expression de son visage, on dirait qu'elle faisait une tête qui voulait dire « C'est quoi, ça ? » sans pour autant le dire clairement.

« Euh... disons que c'est un peu exotique. »

N'étant jamais allée sur Terre, la saiyanne n'était pas très renseignée sur ce genre de vêtements. Outres les uniformes dans grandes organisations galactiques ou des tribus primitives éparpillées au quatre coin de l'univers, elle ne se souvenait avoir encore aperçu de tenues de ce style. En tout cas, elle avait l'air de remarquer que sa camarade semblait à l'aise là dedans donc elle se rattrapa tout en agitant les mains en avant afin de ne pas la vexer.

« Non pas que ce soit moche hein, au contraire ! Par contre ça va de poser soucis sur la question de l'uniforme. »

Et oui, à moins que le gouvernement provisoire ne décide subitement d'en faire l'uniforme officiel de l'armée saiyanne (chose folle mais drôle à imaginer), ce choix vestimentaire ne passerait sans doute pas aux yeux de la hiérarchie qui le verrait d'un mauvais œil. Ceci dit et puisque la mercenaire ne savait trop quoi faire, pourquoi ne pas en profiter pour aller chercher quelque chose de plus approprié sur le territoire. Lorsque l'idée lui vint en tête, Hanasia tapa son poing dans le plat de sa main gauche et reprit.

« Tiens mais on a qu'à faire ça ! Y'a pas mal de magasins et d'armuriers dans le coin. On peut aller y faire un tour en attendant que le chef nous appelle. Hé, t'en dis quoi ? »

Son sourire reflétait son enthousiasme. Cela faisait longtemps que cette battante n'avait pas eut d’interactions amicales à l'exception des deux membres de son escouade. Cette petite sortie allait permettre de faire d'une pierre deux coups en récupérant une tenue de combat neuve pour l'une d'entre elle tout en leur donner l'occasion de discuter un peu sur le chemin. Raccompagnant sa camarade à la sortie, la jeune femme se ferait un plaisir de guider son amie rusée vers la capitale à moins bien sûr qu'elle n'ait d'autres choses à faire.

Ouais, son expression ne mentait pas, elle l’aurait certainement mise une droite si les deux saiyans ne s'attendaient pas à la vue de sa tenue. Ça sortait de tous les codes vestimentaires de la culture guerrière des habitants de la planète Vegeta. Oishi le savait bien et elle se retient de rire quand à la réaction de Hanasia. Elle était hors-norme, mais ce n’était pas si nouveau que ça au final. Par contre, elle ne put s’empêcher de rire quand la Major tenta de faire de son mieux pour rattraper le tir en précisant que ce n’était pas moche. Le rire n’était pas mauvais ou à vouloir offenser sa supérieure, bien qu’il était moqueur par nature.

“Ne t’inquiètes pas, tu peux me le dire directement que ce n’est pas normal, je ne vais pas le prendre mal. Tu n’es jamais allé sur la Terre ou Dösatz ? Je te ferai découvrir les fringues qu’ils ont si on veut passer inaperçu là-bas.”

Elle sourit sincèrement à son amie, elle aimerait bien voir quel genre de costumes elle prendrait si elle voulait un jour se balader sur Dösatz. Ooooh, certainement quelque chose de badass et imposant ! Comme Oishi, mais plus convaincante pour le côté intimidation vu la masse corporelle. C’était ainsi que Hanasia lui proposa d’aller faire du shopping chez les magasins et les armureries de la planète. C’était la meilleure idée à faire pour ne pas se faire réduire en cendres par un Motta mécontent.

“Bonne idée. Je te préviens par contre, je ne remettrai pas de nouveau un uniforme où mes cuisses sont visibles. Mon séjour sur Dösatz m’a fait réaliser qu’il y avait trop de types chelous qui apprécient ce genre de tenue.”

Elle ne voulait pas attirer ce genre d’attention sur elle, donc une tenue complète comme elle avait à son arrivée lui convenait parfaitement ! En trouver une où avec les jambes couvertes et les bras visible avec un joli plastron qui ne la gênerait pas trop dans ses déplacements et ça serait parfait ! Elle devra laisser les motifs et le bandana dans les vestiaires. Bah, elle essayerait d’introduire le style et la classe dans les mœurs sociales des saiyans. Un peu de liberté ne les détruiraient pas. Par contre, le sourire sur le visage de son amie la remplissait de joie. Elle avait l’impression de faire du bien fou à une personne qui avait été forcé dans une position défavorable… Elles n’étaient pas si différentes, compte tenu de tout.

“Écoute, je te suis. Si ce n’est pas déjà transparent, c’est la première fois que je suis ici… Je suis plus habitué à Paragus. Je te propose qu’on y aille à pied pour qu’on puisse causer un peu.”

Et c’est ainsi qu’elles se mirent à parcourir la ville à pied alors qu’elles pouvaient clairement voler pour atteindre leurs destinations, mais Oishi voulait prendre son temps. Vegeta n’était pas en danger, que ce soit la planète ou son mentor. Motta ne semblait pas être pressé vu que le nouveau régime n’était pas encore en marche. Elle pouvait arpenter les rues sans danger. Seulement un fou oserait défier la Major Hanasia dans un duel sauvage, surtout avec une Super Saiyan à ses côtés. Elle allait lui taper la causette néanmoins. En avançant comme si rien n’avait d’importance, elle marchait les bras derrière la tête avant le torse un peu reculé avant de poser sa question.

“Dis moi, vu qu’on parle d’armures et tout ça, pourquoi avoir adopté la tienne ? Elle est stylée, mais la jupe semble un peu superflue, non ? Je suis simplement curieuse.”

Oishi ne se voyait pas en porter une. Trop en opposition avec son style de combat agile et son jeu de pied si précieux. Elle espérait que c’était un délire comme son bandana à carreaux qu’elle avait adopté sur Dösatz car ça lui faisait de l'œil.

“Personnellement, je me verrais bien garder mon bandana avec mon armure, même en dessous du plastron. Je ne me fais pas d'illusions, ça n'arrivera pas, mais ça serait potentiellement cool.”

« Des types louches t'en verras quoi qu'il arrive. T'as qu'à leur en coller une si ils te font chier. »

Une solution si simple, formulée dans un langage aussi peu raffiné ne pouvait être que la sienne mais la vérité était bien là : avec une galaxie peuplée de toutes sortes de créatures, il aurait été naïf de penser que parmi elles il ne pouvait y avoir d'individus aux goûts étranges et aux intentions peu louables. De toute évidence et comme elle l'affirmait dans ses propos, Oishi en a déjà fait l’expérience en cours de ses voyages, facteur sur lequel elle insistait sur la gêne qu'elle pourrait avoir à porter un genre d'armures qu'elle jugeait trop révélatrices. Cette réponse lui valu un haussement de sourcil de la part de son interlocutrice qui ne voyait pas tant que ça ou elle voulait en venir, sans doute par habitude de cet uniforme omniprésent dans sa culture. Cela dit, elle ne chercha pas plus loin et ne l'embêta pas avec d'autres questions qu'elle n'aurait pas trouvé utiles de poser de toute façon.

« Pareil, je suis moins habituée à cette planète que l'autre mais j'ai déjà repéré quelques coins sympa. Suis-moi. »

Après avoir ouvert la marche, Hanasia et sa nouvelle amie se rendirent vers le centre de la capitale, là ou le marché était actif et les rues bien remplies. Cette affirmation en étonnera sans doute certains mais oui : même les saiyans bénéficient d'une économie bien gérée en dépit de l'absence d'un Roi va-t-en guerre et virulent. En cette belle journée d'été, les magasins étaient ouverts et les rues de la grande ville étaient bien remplies. Au cours de leur discussion, le sujet des armures se dirigea d'avantage vers la brune aux cheveux longs, sa rivale voulait savoir pourquoi elle avait opté pour celle qu'elle portait plutôt qu'une autre, sans oublier cette jupe rouge qui se démarquait du reste.

« Mmh ? Ben tu l'as dit toi-même. Je trouve ça stylé et elle est assortie à mes caches bras. Ici t'en verra plein d'autres avec des collants ou même des capes, ça sort pas trop de l'ordinaire en fait. »

Pas de signification particulière, pas de message à passer au travers d'un choix vestimentaire hormis l'appartenance à un peuple fier. Avec Hanasia, les réponses sont souvent aussi simples que ça. La guerroyeuse ne cherchait pas à compliquer les choses quand elles pouvaient simplement ne pas l'être.

« Si tu t'imagines que ça peut gêner en combat, détrompe toi : son tissu est extensible justement. Ça ne la rend pas aussi résistante qu'un plastron de combat mais on peut en avoir ici à des prix plutôt corrects. »

A l'entendre, on dirait qu'elle s'y connaît assez pour savoir ce qui se vend dans le coin à des prix raisonnables, chose qui évitera à l'une comme à l'autre de tomber sur un marchand peu scrupuleux ou malhonnête. Au bout de quelques minutes, le duo s'arrêta devant un petit bâtiment dont l'enseigne affichait « Lery & Fils » en lettres manuscrites. La guerrière en armure verte poussa la porte d'entrée, suivie de la mercenaire qui put découvrir un intérieur bien différent aux magasins qu'elle aurait pu trouver sur Dösatz ou sur Terre. Bien qu'il s'agisse effectivement d'un lieu de vente, l'endroit ressemblait à un grand atelier sur lequel un vieil homme exposait ses créations en le mettant en évidence sur de longues tables tandis qu'un autre - visiblement bien plus jeune – faisait des aller retour entre le magasin et l'arrière pièce pour confectionner divers équipements.

« Sinon t'inquiète pas pour le foulard, avec le chef ça pourrait passer, enfin je pense. Ici, tu peux trouver pas mal de choses à des prix abordable. Jette un œil. » commenta la Major.

Et bien que cela soit suggestif, il aurait été difficile d'être en désaccord avec elle. Combinaisons, armures, scouters, gants, bottes, casques et même des canons de bras se vendaient ici. Outre l'avantage de ne pas se faire agresser pas n'importe quel vendeur un tantinet trop pressé de faire ses quotas, le propriétaire affichait un sourire bienveillant qui mettait en confiance et ce malgré l'absence d'un « bienvenue » de ce monsieur dont la fatigue se démontrait aussi bien par ses rides que par ses cernes.

« Tu vas sûrement trouver quelque chose à ta taille par ici. Fais donc le tour, il y a des cabines juste à coté si tu veux essayer quelque chose. Et au pire si tu trouves rien ben... on peut toujours aller voir ailleurs. »

Tout ce qui restait à la disciple de Vegeta, ce n'était que l'embarras du choix. Si elle avait horreur de ne rien porter sous une armure alors peut-être que la première chose à faire serait d'aller vérifier les combinaisons ? Au premier coup d'oeil, on devinait que les coloris les plus mis en avant étaient dans les nuances de bleu et de noir avec quelques exceptions pour des teintes en violet. En ce qui concernait les armures, les couleurs principales n'ont pas changées en plusieurs années : le vert ou le blanc. En revanche, les couleurs secondaires ou celles qui se voyaient d'avantage au niveaux de pectoraux et des épaulettes, se faisaient plus nombreuses. Jaune, vert, orangé, violet, gris pâle... le tout était ce que l'intéressée voulait vraiment.

Comme ça, Hanasia appréciait porter des jupes ? Vu son style de combat, cela aurait pu être une surprise vu la brutalité dont elle était capable durant leurs affrontements. Elle affirma que cela ne la gênait guère durant les affrontements dû à son tissu extensible. Comme la majorité des vêtements d’origine saiyan, l’ancienne mercenaire se fit la remarque à elle-même. De plus, elle avait pu voir en action que cette tenue n’était clairement pas un handicap pour se défendre. Elle s’imaginait bien avec une cape pour répliquer le style de Sharotto et Pythar, tel un hommage, mais ça en plus son foulard à carreaux, ça lui donnerait trop un aspect trop despotique pour son goût.

“Je ravale mes mots. Elle te va comme un charme et ça ne t’empêche pas de buter des culs avec. La question était idiote, haha !”

Elles continuèrent leurs routes jusqu’à un magasin qui donnait plus l’impression d’être un atelier qu’à l’armurerie standard de Paragus. Ceci surprit agréablement la garde du corps. Certes, ça ne puait pas le luxe comme sur la Terre ou Dösatz, mais il y avait une certaine atmosphère réconfortante à ce lieu pour une raison pour laquelle elle avait du mal à mettre exactement la main dessus. C’était peut-être l’aspect familial et honnête du magasin ou le gérant qui semblait plus occupé à être véritablement agréable qu’à chercher à tout prix à te forcer des articles dans la gueule.

Quant à son accessoire en damier, Hanasia rassura la fouine que cela ne devrait pas porter de problème auprès de Motta. Ceci rassurait un peu les goûts douteux d'Oishi qui sourit avec panache à cette nouvelle. Au moins, elle aurait le soutien de la Major dans un sens. Elle appuya sur les prix abordables des armures et des tissus disponibles alors que la curieuse regardait avec attention les vêtements à sa disposition.  

“Pas la peine de me le dire deux fois, Hanasia. Je vais me trouver une armure digne de ce nom !”

Se grattant le menton en admirant toutes ses options, elle hésitait pas tellement d’un point de vue pratique, mais esthétique. Déjà, pas de cape ! Autant était certain, mais pour le reste, cela lui donnait plus de fil à retordre. Les tissus étaient soit noirs, bleus ou avait une nuance violette qui avait attrapé son coup d'œil. Elle agrippa l’un des tissus complet en dehors des bras pour mieux l’examiner. C’était de petite taille, mais vu que les tissus étaient extensibles, ça devrait recouvrirent toute la majorité des corps… Surtout les cuisses et les mollets, en fait ! Oui, elle voulait s’assurer qu'on ne les voyait pas ! Elle agrippa aussitôt une paire de gants et de bottes blanches sous le bras avant de regarder enfin le plus important dans une tenue standard saiyan. Au début, elle espérait en avoir un avec une seule épaulette. Cependant, elle se décida sur un plastron ressemblant à peu près à celle de Vegeta durant son règne de terreur sous Freezer sans la protection au niveau des entre jambes et comme couleur secondaire du violet, encore une fois. Sans oublier un nouveau scouter assorti à l’ensemble.

Elle était encore en réflexion si elle devait mettre cela avant d’entendre une voix dans sa tête. Elle devenait folle ou… Non, c’était une demande d’aide pour protéger la Terre. La saiyan avait des mauvais souvenirs liés à la planète, mais cela ne faisait qu’augmenter son empathie envers la planète bleue que de la contrarier. De plus, c’était le domicile de la famille de son mentor. Un peu d’aide ne la tuerait pas.

“Bon, je vais me changer pour tester tout cela, même si je suis plutôt certaine de mon choix.”

Elle entra dans l’une des cabines pour essayer sa nouvelle tenue, mais surtout pour donner le plus de force possible avant de le porter. Elle leva ses deux mains dans les airs pour donner son énergie en toute sérénité. Seul bémol à ce plan.de génie. On pouvait voir le ki sortir du haut de l’espace ouvert pour rejoindre qui sait quel défenseur de la Terre. Elle espérait tout simplement qu’elle ne commettait pas une erreur en aidant potentiellement un membre du gouvernement douteux en cours.

Après cela, elle enfila sa nouvelle tenue et mit son foulard par-dessus son plastron pour l’afficher avec fierté, autant que son nouvel uniforme digne de son peuple. Au pire, si cela ne plaisait pas à Motta, elle le planquerait dans une poche de sa tenue et le mettrait quand il aurait le dos tourné. Cette simple idée amusait déjà la peste à vrai dire, rebelle qu’elle était. Elle ressortit de la cabine ainsi avec clairement de la fierté. Elle se sentit à nouveau chez elle, parmi les siens, sans pour autant être oppressée par un roi complètement taré.  Elle se tourna vers sa rivale avec un sourire affichant joie et excitation palpable.

“Alors, tu en penses quoi ? Ça en claque, non ?!”

Après une réponse qui pouvait être autant positive que négative, elle se dirigea vers le marchand avant de lui déposer l’équivalent le prix total de sa nouvelle tenue remerciant derrière le marchand d’un signe de la main et d’un sourire chaleureux. C’était bon de se sentir parmi les siens à nouveau. Elle revint vers la major les bras derrière sa tête, aussi légère qu’une plume avant de lui adresser la parole à voix basse pour sa première phrase.

“On va rejoindre Motta et Vegeta ? Nous n’allons pas les faire attendre pendant des décennies non plus !”

C’était vrai qu’elles étaient à l’origine parties le temps d’un duel, pas pour faire du shopping derrière… Nous verrons, elle allait tout simplement suivre les indications de sa supérieure hiérarchique. Oui, elle était maintenant à l’aise à la voir comme une personne ayant de l’autorité sur la rebelle.  Si elle avait une autre idée en tête, elle l'écoutait sans broncher.

« Hey c'est plutôt pas mal, ça ! Une vraie guerrière saiyanne ! »

Une réaction plutôt positive, on dirait. Sans surprise, l'armure et le combinaisons s'adaptaient à la taille de leur porteuse qui rajouta son accessoire dans l'uniforme. Oishi était désormais vêtue comme l'ensemble des habitants de ce monde, de fiers combattants constamment parés au combat. Les autres peuples pouvaient bien les juger pour cela, aux yeux d'Hanasia c'était bien différent : les autres n'avaient qu'à en prendre de la graine.

« Je ne t'apprends rien mais avec ça t'auras aucun problème à te mouvoir et tu crains pas de déchirer quoi que ce soit. »

Évidemment, ce n'était pas la première fois qu'elle en portait une de ce type. Elle faisait partie de l'armée depuis longtemps après-tout. Disons simplement que c'était la sa manière de mettre en avant cet équipement qu'elle appréciait tout particulièrement. Revenons-en aux affaires politiques maintenant, cela faisait un moment que le combat était terminé et les filles auront pris leur temps pour discuter, se soigner et enfin faire quelques courses. Tout ça, c'était bien beau mais comme le soulignait la mercenaire, il était peut-être temps de rentrer au bercail avant de s'attirer les foudres de qui que ce soit.

« T'as pas tort. On s'est bien amusées mais faudrait pas en abuser. »

Sans attendre, la demoiselle fit une manipulation sur son scouter afin de retrouver la fréquence du Général Motta et de lui laisser un message.

« Chef ? C'est moi. Je suis toujours avec Oishi là, on vient te rejoindre pour discuter de la suite ! »

Cours, simple, efficace. Désormais le colosse était prévenu de l'arrivée des deux jeunes femmes et il allait pouvoir agir en conséquence, comme il l'a toujours fait. Tandis qu'elle effectuait son paiement auprès de l'artisan, la guerroyeuse quitta le magasin et attendit sa camarade à la sortie pour regagner le château. Profitant de l’espace dégagé pour s'y rendre à vol d'oiseau, la Major échangea quelques mots en route afin de situer davantage les idées de sa compère.

« Et du coup, qu'est-ce que t'attends de l'évolution du royaume toi ? Non pas ce fameux « Royaume Galactique » qu'on va vite laisser à la trappe, hein. Je te parle de notre chez nous. Ton avis m'intéresse alors déballe tout. »

Un sourire encore plus satisfait se dessina sur le faciès de la rebelle à l’approbation de sa tenue par sa comparse. Cela faisait du bien de se sentir parmi les siens sans pour autant être piétinée par des gens potentiellement plus puissants qu’elle et avec un problème évident d’ego. De toute manière, elle savait qu’elle s’était élevée au-delà de la majorité de la population saiyan en débloquant le secret du Super Saiyan. Elle ne craignait plus que Hanasia, Motta et Vegeta parmi les forces actuelles de l’armée de son peuple. Oui, la brute en faisait encore partie vu qu’elle serait capable de l’écraser si elle devenait soudainement bénie par la transformation dorée .

“Ne t’inquiète pas, je sais comment nos tenues fonctionnent, haha ! Disons que ça fait du bien d’être dans une intégrale pour une fois !”

Maintenant dans sa nouvelle tenue de combat, elle fit ses affaires auprès du marchand avant de prendre en plus un sac pour contenir ses anciennes affaires qu’elle ne pouvait pas porter : son ancienne tenue en particulier. Ouais, elle n’allait pas la jeter ainsi. Pour les heures en dehors du travail, si elle devait partir en exploration ou en espionnage, autant passer inaperçue avec des habits typiquement terriens. Maintenant tout son équipement rangé sur elle ou dans le conteneur, elle sortit de l’armurerie aussi légère qu’une plume dans une douce brise de printemps.

Sa collègue de travail l’attendait sagement avant de décoller après un regard complice de la part de la garde du corps. S’envoler parmi les airs pour rejoindre au plus vite le château, sa rivale lui posa une question des plus intéressantes. À ce qu’elle s’attendait de la part de l’évolution du royaume Saiyan. Pas de cette saloperie d’alliance formée de force par Broly, mais bien le gouvernement dont elle venait de faire partie intégrale. Comment elle voyait l’avenir de son espèce maintenant qu’elle était partiellement de la gérance ? C’était dur de déterminer honnêtement, Oishi prit quelques secondes à réfléchir avant de s’exprimer.

“Alors, je tiens à te dire direct que je m’attendais pas à faire partie du groupe qui aiderait Motta et Vegeta à gouverner notre peuple. Je pensais que ma mission se limiterait à trouver quelqu’un pour remplacer Broly et passer ensuite à autre chose.”

Elle lâcha un rire nerveux avant de prendre le contact visuel avec sa supérieure hiérarchique ou au mieux son égale dans la matière. Elle était un peu le second du général alors que la fourbe l’était pour le prince. Son sourire resta sur son visage, mais bien moins tracé et expressif qu’à son départ de ses petites courses;

“Je ne pense pas te choquer que je sois une grande admiratrice de la Dyarchie menée par Pythar et Sharotto à l’époque. Ils avaient réussi à sortir notre peuple d’une vision faussée de la force et de la compétence au combat, nous rapprocher diplomatiquement d’autres planètes et tenter d’effacer notre réputation de sbires génocidaires vendant au plus offrants leurs conquêtes. J’aimerais bien reprendre cela, avec quelques petits réglages par-ci et par-là.”

L'ancien mercenaire savait ce que c’était de vivre du mercenariat. Il y a toujours des zones d’ombres dont tu ne peux pas savoir avant qu’il soit trop tard. Ce n’était pas pour rien qu’elle s’était rapidement rangée dans un travail de garde du corps avant de se faire virer par peur du Roi Fou par son employeur paranoïaque. Reprendre ce système serait dangereux, même pour libérer des mondes qui le méritent, néanmoins…

“Par exemple, l’une des initiatives de la dyarchie était de devenir des mercenaires pour libérer des mondes vivant sous la loi d’un connard tyrannique à la place de raser bêtement un monde et le revendre comme à l’époque de Freezer. Que ce soit pour nous donner une image de “Police Galactique” ou pour apaiser les plus meurtriers d’entre nous. Je serais d’avis qu’on reprenne cela, mais qu’on soit bien plus prudent avec qui nous allons collaborer. J’ai déjà vu des planètes finir dans un pire état après notre passage…”

L’idée qu’allait avancer l'espiègle fouine n’allait forcément pas plaire, mais elle pensait sincèrement que c’était pour le mieux.

“Dis moi, un service d’espionnage plus poussé pour notre peuple, tu serais pour ? Pour connaître les intentions de nos potentiels employeurs, mais pour garder un meilleur œil sur les autres menaces à la Black Feather pour éviter de se faire avoir par surprise comme la dernière fois. Je vais être cent pour cent honnête avec toi, j’ai passé une partie de mon temps durant ma disparition en me renseignant sur sur les agissements de notre peuple et c’était d’une facilité déconcertante sans que je me fasse repérer. Je donnerai toutes mes astuces pour qu’on puisse y remédier avec Motta”

Cependant, résoudre les problèmes de sécurité et de confiance avec le reste du monde en était une, mais après, il y a tout ce qui se passe sur la surface de Vegeta et de Paragus en était une autre.

“Après, je ne me fais pas d’illusions. Il va falloir beaucoup de temps pour notre peuple d’arrêter de massacrer pour l’amusement. Je ne suis pas la mieux placée pour parler de loyauté vu ma fuite, mais il faudrait trouver des moyens pour apaiser les saiyans les plus combatifs si nous prenons le chemin que je propose… Peut-être que tu as une idée, Hanasia ?”

Elle lâcha un petit rire amical avant de réaliser qu’elle avait divagué sur la question d’origine.

“Enfin, pour revenir à ta question. Je veux voir notre royaume comme un gouvernement fort, honorable et capable de se débarrasser des menaces les plus grandes de notre univers tout en devenant bien plus responsable sur nos manières de procéder et de négocier avec nos voisins par d’autres moyens que la force brute si elle est possible. Je suis peut-être rêveuse, mais je pense que c’est ma vision de la chose. Un bon équilibre entre nos traditions guerrières et de la diplomatie pour être respectés, mais pas craints, encore moins haïs… Tu captes l’idée ?”