Que feriez-vous si, après des années de prière et de foi, vous faisiez face à votre dieu ? Que vous découvriez son vrai visage, sa vraie forme. Vous pourriez être déçu, ou au contraire, fasciné. Est-ce que la foi demeure réellement de la foi si la preuve vous est apportée ? Cela deviendrait absurde de croire et louer une chose que vous avez déjà vu, reconnu, et qui, finalement, vous est expliqué ?
Quelle différence cela ferait finalement, de continuer à vénérer votre dieu, ou de vénérer cette vieille voisine, maintenant que Lui ou Elle, cette divinité, vous a montré sa banale existence, démontrant par là même que la magie et le miracle sont des illusions perdues ?
... Parce que finalement, n'est-ce pas ça le sel d'une bonne religion ? la partie cachée ? le mystère ? L'inconnu ? Qu'est-ce qui fait une bonne croyance, si ce n'est l'ignorance ?
FARCE OU FRIANDISE ?
"Dieu ne s'exprime pas ainsi. Le menacer ne le fera pas venir. Vous êtes ... fou." Lâcha le Pape, toisant Kefka qui souriait en regardant la grande place du Vatican. Mais le Fou, justement, ne sembla pas douter de lui, et bien au contraire posa une main sur l'épaule du pontife :
"Oh, quel homme de peu de foi vous faites pour un Pape !" Fit-il en s'éloignant de lui pour marcher vers le centre de la place. Les soldats étaient toujours présents, armés, ignorant quels ordres ils pourraient bien recevoir face à ce type bien trop fort pour eux.
Kefka resta un moment, immobile, chose rare pour ce pantin dansant.
Sa main droite sentait la citrouille crue, et il frotta nerveusement son pouce sur son index, le regard hagard analysant le moindre mouvement d'air.
Le Pape allait reprendre la parole quand Kefka lui fit un signe de la main qui fit sursauter tous les soldats.
" Friandiiiiiiise." Fit Kefka d'un coup alléché.
Sous les regards incrédules des religieux et du Ruban Rouge, une silhouette apparut dans l'ombre d'une voûte de l'architecture de la place. Une silhouette grande, surhumaine.
"Seigneur..." soufflèrent le pape et ses apôtres, en découvrant l'apparition divine.
Kefka lui, tout joyeux, avança d'une démarche légère vers lui.
"C'est... "
" Impensable..."
Des murmures de prières en latin d'hommes perdus tapissaient le sol du Vatican, dont les habitants semblaient plus que jamais fébriles.
" Dieu est.... "
"Alors, cette petite toussaint ? Mes condoléances d'ailleurs, ça fait un paquet de curés perdus." dit-il à un énorme Lapin de Pâques.
"Arrêtez tout de suite ce massacre." lança d'une voix nasillarde l'animal bipède.
"Dieu est .. Un lapin ?!" Kefka entendit un mouvement de foule derrière et se retourna pour voir les évêques et le pape se prosternant face au Lapin.
"HAHAHHHAAAAAHAHAHAHAHAAAaaaaahAAHAA !" Ne laissant pas la gêne de ce quiproquo s'installer plus longtemps, Kefka attrapa alors le Lapin par le col, scandalisant toute l'assemblée.
"Alors est-ce que le Naze-areth et Cul-pidon ont des bonbons pour moi ?"Le lapin pour toute réponse posa sa patte sur l'épaule de Kefka et le téléporta.
Plus de Vatican, plus de Ruban Rouge, mais ils étaient toujours sur Terre. Sur une île verdoyante sans arbres, et désertique. Le climat y était bien plus lourd.
"Laissez-moi deviner, l'île de Pâques ?" Fit Kefka en bon élève.
"Bien vu." Fit une voix connue derrière lui. Un Yogi en robe et barbu. Avec une tête à claques.
"Jésus !" Fit Kefka, dont la crispation de la mâchoire ne dissimulait pas la haine.
"Oh, cher enfant, quel grabuge vous avez mis..." Fit le fils de Dieu avant de faire signe au Lapin de partir.
"Oh, si peu, ne me faites pas rougir !!" Grogna le fou.
"Bon, vous vous doutiez bien qu'on allait pas être sans se revoir après le sale coup que vous avez fait à Jack ?""Haha, tu es bien effronté ! Au point que tu ne te rends même pas compte de la vraie raison qui t'as poussé à me revoir."
Kefka se mordit la lèvre, agacé.
"Je vais regretter d'avoir demander, mais... quelle autre raison ?"Jésus eut un rire de commercial faux, ce genre de rire bienveillant et mielleux qui donne à n'importe qui envie de vomir, alors imaginez pour Palazzo.
"Tu aurais pu directement te rendre sur la planète Pâques. Mais non tu as préféré jouer avec mon culte, jouer à l'antéchrist sur Terre ! ... Ce que tu voulais c'était titiller l'égo de Dieu, et non du vrai responsable, Moi, ou cupidon ! Mon paternel comme tu dis, n'es pas ton adversaire... alors pourquoi avoir taper à sa porte."
"Sans doute parce que j'aime bien rapporter aux parents." glapit le clown.
"haha, non je pense que tu voulais jouer dans la cour des grands, et par grand je parlais des dieu, et de ton complexe de Dieu."
"....." Kefka plissa les yeux.
"Pour un mec qui a déjà ressuscité, tu sembles suicidaire..." Grinça Palazzo.
"Haha ! On dirait que j'ai touché un point sensible !"
Kefka plaça ses mains de chaque côté de son visage et la lumière aveuglante d'une morsure du soleil vint illuminer l'illuminé. Sans attendre, Kefka lança un Ultima à Jésus, et enchaina avec un twist de glace qui vint frapper par tous les côtés.
Jésus avait basculé au sol, et Kefka posa sa chaussure juste à côté de lui. Il prit un air grave et menaçant qu'il n'avait pas encore eu, bien décidé à montrer que sa patience était à bout et qu'il n'avait plus envie de jouer.
"Ce n'est un secret pour personne que j'aspire à être le seul Dieu, le Dieu de la vérité face aux imposteurs qui distribuent des chocolats, qui règnent par la terreur et les jolies fables, bien cachés dans leur monde et se montrant tous les 2000 ans." Kefka posant son autre talon sur la robe de son adversaire pour l'empêcher de se relever.
"Attention vous allez aller en enfer si vous n'êtes pas sages !" Kefka s'accroupit pour coller son visage à celui de Jésus, toujours à terre.
"Mais l'enfer, ils le vivent déjà ici !""Magnifique sermon. J'ai des places de prêtres qui se sont libérés -pas merci au passage-, tu aurais été parfait si tu n'avais pas été aussi exaspérant !" lança Jésus en se redressant avec un éclair d'énergie blanche qui projeta Kefka à son tour. Le clown glissa sur plusieurs mètres avant de réussir à se reprendre et se remettre sur ses genoux. Nul doute que le saint fiston avait son petit niveau en termes de puissance. "Tu es fou Kefka Palazzo. A te prendre pour un Dieu à tel point que tu viens seul nous narguer, moi et tous mes alliés. Qu'espères-tu vraiment ? Vous étiez trois et vous n'aviez rien pu faire... Alors seul... Quelle tragédie... Pauvre Jack, il va être si triste de perdre un ami !"
L'homme en toge lança une nouvelle attaque : des rayons lumineux perçants déchirèrent les étoffes de la tenue du bouffon qui esquiva comme il put, avant de voir que des lianes de ronces essayèrent de lui saisirent les membres pour l'empêcher de fuir. Il usa de ses feux follets pour s'en défaire mais fut un peu blessé et tomba au sol.
"Jack n'est plus Jack..." Articula Kefka.
"Cela fait trois ans qu'il souffre sous mes yeux. Comment oses-tu parler de lui ainsi alors que c'est vous qui lui avait fait cela !!""Qu'est-ce qu'il y a entre vous au juste ? Cette dévotion envers lui, n'est-ce pas de l'espoir et de l'amour ? Des valeurs très chrétiennes tu sais."
Kefka sentit ses tripes se serrer. L'amour... L'espoir... Jésus n'aurait pas pu tomber plus pile pour enrager Palazzo. Ces notions qu'il ne comprenait pas, non pire, ces notions que Kefka détestait. Elles étaient l'essence même du mépris du fou pour l'existence humaine. Des sentiments flous et faux qui n'étaient là que pour parasiter tout cœur, toute ambition.
Kefka donna un coup de talon dans la mâchoire de Jésus qui encaissa. L'expression du clown était horrible, ne dissimulant pas sa rage, rarement aussi palpable. Il n'avait même plus envie de parler, chose bien inédite pour lui.Jésus, sentant qu'il faisait perdre les moyens de son adversaire sourit, du sang à la lèvre suite au coup : il tendit alors l'autre joue.
"VA CHIER FILS DE CHIEN ! ENCULTÉ ! " Fit Kefka qui n'hésita pas une seconde avant de donner une deuxième tatane à son adversaire qui même s'il faisait ça avec effronterie ne s'attendait pas à ce que Kefka se défoule avec tant de ferveur.
Jésus ne se contenta pas d'encaisser, et contre-attaqua : il utilisa une sorte de prise d'art martial et frappa du plat de sa main Kefka pour le propulser au loin. Kefka retomba sur ses talons et se redressant il lança sur Jésus son Kusarigama.
"Cette colère en toi, c'est donc ça ta seule motivation ? Tu es vraiment venu à ma rencontre seul dans le but de me frapper jusqu'à ce que je cède à libérer Jack ?"
Mais Kefka n'était plus d'humeur à parler. Il avait besoin de reprendre le contrôle et pour ça, rien de tel que de dégommer un crétin-chrétien. Jésus se battait peu avec sa magie, et restait assez au corps à corps, dans des prises harmonieuses et légères d'un art martial monacal. Kefka qui pourtant était un magicien et se battait plutôt à distance joua le jeu et resta à portée, là où il pouvait sentir ses phalanges s'enfoncer dans les membres de celui qu'il détestait sans doute le plus en cet instant dans l'univers. Le Black Feather finit par feinter tout de même avec un nouvel Ultima venu du ciel pour assommer Jésus dont la tête vint frapper le sol. Kefka se saisit de sa barbe, posant un genoux devant lui.
"Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous deux qui rira..." Mais Kefka reçu une violente douleur sur son côté qui le projeta à sa gauche à quelques mètres, lui faisant lâcher sa proie : il porta sa main à sa blessure et en plus de voir du sang, il remarqua une flèche dorée. Relevant le regard il vit un angelot qui avait rejoint le combat.
"Cupidon..."Jésus qui se relevait sans mal, salua son allié et eut un petit rire paternaliste.
"Je ne comprends toujours pas ce que tu espères en venant seul pour tenter de nous tuer." Kefka se pinça les lèvres, moqueur, avant d'éclater de rire.
"HAAHAHAHAHhahahaahAHAHAHAAHhaAH !"Jésus et Cupidon restèrent pantois devant sa folie, et ne réagirent pas. Kefka reprit son sérieux, mais il semblait satisfait :
"Vous me prenez vraiment pour un fou, alors ?"Kefka se redressa, non sans avoir pressé sa main sur sa blessure qui avait recouvert de rouge sa main blanche.Il était blessé superficiellement, mais une flèche d'amour c'est quand-même un truc dont il pourrait être allergique... Il appuya sur un bouton d'un appareil de communication qu'il avait dans les plis de ses étoffes.
Alors un magnifique dirigeable aux couleurs du Ruban Rouge apparut au-dessus d'eux.
Le Black Feather n'ajouta rien, attendant que descende vers eux une nacelle de la taille d'une barque. En fait, cela ressemblait plutôt à un traineau.
Dedans, debout se trouvait la seconde de Kefka, une militaire en uniforme du RR.
"Désolée pour l'attente pour vous rejoindre, nous n'avions pas prévu qu'il vous téléporte loin.'"
"Cela ne fait rien, cela m'a permis de passer du temps de qualité avec nos amis." grinça Kefka en regardant Jésus et Cupidon qui semblaient ne plus piper mot, attendant la suite.
"Dis donc, vous pensez que le Père Noël existe ?" fit Kefka en venant se placer à côté du traîneau vide.
Jésus qui avait reconnu le vrai traineau de son ami Santa Claus, inspira comme un buffle enragé.
"Moi je sais et la réponse c'est : plus pour longtemps !" Sur ce, un corps tomba du dirigeable et vint s'écraser au sol devant Cupidon : avec la hauteur, la chair explosa et c'est un corps de rennes-bouilli qui gisait devant le petit angelot.
"OH MON DIEU" fit Cudidon dont le visage avait été éclaboussé de sang. "TONNERRE !"
Un autre corps commença à tomber et l'angelot commença à s'envoler pour l'intercepter : qu'importe, le renne qu'il attrapa était déjà mort lui-aussi.
"Tu te doutes bien que s'il était encore vivant il volerait et ne tomberait pas..." fit Kefka qui faisait signe à ce que l'on continue de faire pleuvoir du cadavre de renne.
Jésus fit signe à Cupidon de ne pas bouger et s'avança :
"Qu'as-tu fait de Santa ?"
Kefka sourit.
"Il vous sera restitué vivant demain, quand j'aurai pu voir de mes propres yeux que Jack a été libéré de son contrat avec vous et de la malédiction que Cupidon lui a jeté." fit l'arlequin qui ne riait plus, alors que pourtant, il continuait à tomber des cervidés.
Cupidon regarda incrédule Jésus.
"On ne va quand-même pas obéir ?!" fit le petit archer, hors de lui.
"Maître, dois-je donner l'ordre d'éliminer les lutins ?" demanda la militaire du Ruban Rouge.
Kefka regarda ses ennemis.
"Je ne sais pas, ma chère, pensez-vous que Jésus, qui prêche le pardon, soit capable de pardonner à Jack d'avoir péché ? Ou va-t-il le punir pour l'éternité parce que ce fils de vierge veut être un bad boy control freak ?"Jésus, transpirant de rage par tous les pores, n'y tenant plus, intervint enfin.
"Il ne sera fait aucun mal aux lutins et au Père Noël. Je consens à votre marché." Kefka sourit, et lança un regard à sa seconde : la nacelle traineau commença à remonter et Palazzo sauta dedans pour être hissé dans son dirigeable.
" Amen ! HAAHahahahahahaaaHA !" conclut Kefka avant de disparaître dans le vaisseau RR.
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"Vous... vous vous soumettez à ce mortel ?!"
"Perdre Santa moins de 2 mois avant Noël serait une catastrophe." reconnut Jésus qui se mit à marcher pour fuir le champ de cadavres de rennes.
"Comment Santa a-t-il pu se faire capturer ainsi ?!" s'énerva Cupidon qui courait derrière lui.
"Il faut croire qu'il se fait vieux..."
"Mais... C'est la porte ouverte à notre perte ! Si on accepte une requête des Black Feather, ils vont vouloir toujours plus ! Il ne s'arrêteront pas là !!"
Jésus se stoppa et posa une main sur l'épaule de son confrère.
"Celui qui est lent à la colère fait preuve d'une grande intelligence, tandis que celui qui s’énerve facilement proclame sa folie. Proverbe 14:26. Ne soyons pas impulsifs..." sourit Jésus. Cupidon souffla. "Libère Jack de ton sortilège. Je le libère de notre contrat... Mais n'aie crainte mon frère, Kefka Palazzo se rendra bientôt compte que nous sommes le cadet de ses soucis." Cupidon interrogea Jésus du regard. Pour toute réponse le fils de Dieu se pencha, bienveillant et rassurant vers son ami : " Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Matthieu 5:6 "
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Kefka sortait de l'infirmerie : la blessure de Cupidon avait été une énième fois désinfectée à la demande de Palazzo parano de ce qu'une flèche de l'ange pourrait lui refiler comme MST.
Il se posa devant alors la chambre où la citrouille de Jack séjournait depuis des semaines maintenant. Comme par miracle était apparue un contrat en or stipulant que O'Lantern était libre, et la promesse qu'aucun sortilège ne l'entraverait. D'ailleurs, les mages des Blacks Feather étaient formels : il n'y avait plus de malédiction, enfin plutôt de bénédiction autour de l'esprit d'Halloween qui pouvait à nouveau faire le mal. Jésus avait tenu parole et Kefka avait tenu la sienne : Santa avait été libéré au pôle nord avec ses lutins. Inutile de vous dire que Kefka était sur la liste des vilains enfants à présent.
Pourtant... Jack ne se réveillait pas. Le corps d'emprunt qu'il avait eu lors de son dernier réveil avait daté, et sans la magie de O'lantern il avait fini par se décomposer au point de se séparer de la tête potironne. Il ne restait ainsi de Jack O'Lantern qu'une tête sculptée dans la chair d'une citrouille, aussi immobile et vaine qu'une énième lanterne. Jack avait été libéré mais il semblerait qu'un autre maléfice ait eu raison de lui... Et Kefka, fou de rage de ne pouvoir faire plus avait parfois eu envie d'écraser le légume une bonne fois pour toute. Quel traître ! Ne pas se réveiller alors que Kefka lui avait dédié ces dernières années à le secourir !! Abandonner sa bannière ainsi, en désertant toute son ambition !! Comment Jack avait pu ainsi simplement pourrir au point de ne plus avoir envie de répandre le chaos comme avant ! Chanter la mort ! Danser la folie !!
L'arlequin se massa les yeux. Ses talons claquèrent sur le sol alors qu'il prenait la sortie de de la chambre tristement silencieuse de l'ancien chanteur des BF.
Cette victoire ressemblait beaucoup trop à une défaite. Il laissa donc reposer son confrère et s'éloignant, passa devant un miroir et regarda son reflet. Le temps passait et son maquillage blanc mettait en évidence de nouvelles rides.
Alors est-ce ça, le vrai maléfice ? Pas celui d'un cupidon qui vous fait aimer. Pas celui d'un contrat qui vous oblige... mais celui de la vie qui passe et vous arrache toute ambition, toute force ? Etait-ce ça la vraie malédiction ? ... La lassitude ? Serait-ce elle la seule qui pourrait bien un jour venir à bout des Black Feather ?
Kefka regarda son regard dans le reflet. Le maquillage rouge coulant sous ses paupières. Il sourit. Passant la porte il attrapa le bras d'un garde.
"Vous savez ce qui ne meurt jamais ? La musique !" Kefka ordonna qu'on fasse jouer des musiciens, comme il le demandait souvent.
"Veuillez à ce que des trompettes, des violons et toutes sortent de musique soient toujours audibles depuis la chambre de Jack." Il tournoya, ses talons cliquettèrent sur le sol alors qu'il sautillait comme un pantin.
"Tant qu'il y aura une once de mélodie dans l'air... La folie ne cessera jamais de DANSER ! AAhahahaHA !"