Age : 26 Date d'inscription : 29/09/2024 Nombre de messages : 9 Bon ou mauvais ? : Mauvais Rang : D TechniquesTechniques illimitées : Kikoha | Puissance colossale [ KiaiTechniques 3/combat : Chou Makouhou | Endurance légendaireTechniques 1/combat : Ikari
| Sujet: Seul dans les hauteurs Ven 11 Oct 2024 - 15:11 Cela faisait maintenant plusieurs jours que Daiō s’était isolé dans les parties les plus reculées de la jungle, cherchant désespérément un indice, une idée, un « quelque chose » qui pourrait lui redonner espoir. Car sa confrontation avec Sheeri avait définitivement entaché sa fierté, mais aussi toutes ses ambitions de gloire et de domination. Il avait été humilié par une fille haute comme trois pommes, une misérable qui s’était jouée de lui avec quelques tours de passe-passe. Il ne digérait toujours pas sa défaite, il ne supporterait jamais cette réalité qui semblait être un coup du sort, une destiné manifeste. Tout était contre lui finalement, providence comprise. Mais pourquoi donc son futur n’était pas celui qui avait été prophétisé par les chamans ? D’où sortait cette impitoyable peste ?!
Le colosse marchait dans les marécages, poings fermés, démarche lourde. Le simple fait d’imaginer cette satanée garce le faisait fulminer, libérant tout autour de lui une pression de ki suffisante pour fissurer le sol. Cette colère à peine contenue menaçait d’exploser à tout moment, fort heureusement, son éducation lui permettait de se contenir un tant soit peu. Il traversa la flore tout entière dans cette atmosphère de frustration sans borne, parvenu à une montagne vers laquelle il se saurait tranquille. C’est là qu’il allait poursuivre son entrainement, isolé de toute gêne humaine. Il accéda à un plateau rocailleux suffisamment vaste effectuer ses exercices. Là-haut, le froid était polaire, mais la fourrure épaisse des saiyans sentos y résistait sans mal. Il effectua plusieurs mouvements destinés à chauffer ses muscles, le tout face à un panorama grandiose donnant sur une gigantesque jungle en contrebas.
Pour vaincre la nouvelle cheffe, il allait devoir innover et se construire un ensemble de techniques lui permettant de contrecarrer les assauts rapides de ses adversaires les plus véloces. Sa stature en faisait une cible facile, il était également limité dans ses angles par l’épaisseur de la musculature. Massif comme lui, il ne pouvait pas se gratter le dos, ni même garder les bras le long du corps. Travailler sa souplesse semblait donc impossible… Peut-être devait-il améliorer sa capacité de perception ? Il n’avait jamais entrepris un tel exercice, mais peut être qu’une anticipation des actions de l’ennemi lui offrirait le temps nécessaire pour se défendre ? S’il devait travailler sa vigilance, cela ne se ferait qu’avec un partenaire assidu, ce qui n’était pas le cas, d’autant que Daiō n’était clairement pas d’humeur pour coopérer avec qui que ce soit. Il allait se contenter de renforcer son endurance pour le moment, le temps de se calmer.
Si son corps était occupé à l’exécution de son entrainement, son esprit était toujours ailleurs, torturé par sa défaite, par la honte et la crainte d’avoir perdu sa chance d’être le nouveau grand chef. Alors qu’il était en plein travail, il fut malgré tout dérangé par une intervention. Une voix le coupa dans son élan, celle d’un autre guerrier de l’espace.
« Daiō ! Je t’ai retrouvé ! »
Le concerné fit volteface, découvrant un sento relativement jeune, un homme à la crinière épaisse et au teint sombre. Il semblait fier de son exploit.
« On te cherche au village, tu as complétement disparu. Tu sais, moi j’étais de ton côté, Sheeri a juste eue de la chance ! Haha ! »
Daiō demeura de marbre quelques instants, son poing droit de serrant de plus en plus. Cet imbécile était venu jusqu’ici pour lui raconter de telles inepties ? Il venait le déranger pour papoter sur la pluie et le beau temps ? Le sang du titan ne fit qu’un tour, il s’avança vers son visiteur d’un pas menaçant.
« Je n’ai pas besoin d’un roquet ! Disparais ! »
S’exclamât-il en décrochant une droite aussi brusque que violente contre la face du jeune homme. Le pauvre fut balayé sur plusieurs dizaines de mètres, laissant échapper un cri de douleur pendant sa chute. Il n’était pas question qu’il soit dérangé par un moins que rien, surtout pas pour lui rappeler des choses évidentes.
Il grommela, constatant que son visiteur s’éclipsa aussitôt dans la jungle, certainement convaincu de ne pas revenir. Que cela serve de message aux misérables qui oseraient le déranger. S’il s’isolait de la sorte, ce n’était pas pour recevoir immédiatement de la visite !
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