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 Isolement morose. [pv]

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Kaozium
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MessageSujet: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockLun 9 Juin 2008 - 5:26
Depuis deux semaines, le jouvenceau subsistait au sein de ce colossal corps céleste, sur lequel il eut la possibilité d'opérer à une inculcation essentielle, visant les moeurs de la frivole populace terrienne. Néophyte, les prémices initiales furent pourvues d'une complexité absconse, qu'il put déceler exclusivement après une continuité d'accointances, lui qui subissait une sempiternelle acrimonie relative à la déréliction. Subséquemment, il dût en conséquence s'astreindre à s'octroyer des liaisons inaccoutumées, avec une alacrité excessivement anodine, le détonant à une certaine monomanie, ancrée sur ses véridiques affinités, désormais vétustes, à sa sapidité. Assurément, sa vitalité au coeur de cette planète azurée, hélée la Terre, ne l'exauçait aucunement, sa prédilection étant indubitablement orientée vers sa réminiscence dont il s'immolait vainement à dessein de la délaisser au fin fond des abysses indéfectibles. En outre, une neurasthénie mélancolique l'horripilait, en pérennité. Ses deux semaines furent analogues à une affliction, le fomentant de l'intérieur, tout en suscitant une effervescence conclue par des rixes, qu'on pourrait jauger de mortuaires... Écroué en son marasme, il s'apaisait grâce à cette méthode, peut-être peu commune ici mais qui s'extériorisait presque traditionnellement, au sein de sa gentilhommière qu'il affectionnait tant.

Aujourd'hui fut une journée uniforme aux antérieures : saturée intégralement de mésaise. Isolé sur une toiture, ce corps à la physionomie friable n'ambitionnait nullement une quelconque allégresse, en se mouvant vers la communauté. Sans calligraphier que la pantagruélique hélianthe n'étalait plus sa luminescence, laissant place aux cieux d'ébènes, nimbés par d'abondantes étoiles scintillantes qui encerclaient cet élégant croissant lunaire. L'heure griffonnée sur les clepsydres était avancée pour entamer une activité égayante; le mutisme se pavanait sur la ville à en épouvanter plus d'un. Ville qui disposait de l'appellation d'un champion qui était visiblement idolâtré de tous, mais que Celieno n'eut l'aubaine d'apercevoir ou de tirer une piètre oeillade. Dans tous les cas, il s'en persiflait promptement, optant davantage à s'enchanter des rarissimes aquilons, infiniment savoureux à la palpation du faciès, assis sur les multiples dalles de marbres, engendrées pour le pavage. Dès lors, ses deux jambes étaient dépliées et mariées à ses deux bras qui consolidaient sa somatique, tout en étant appuyés sur le sol à quelques centimètres de son postérieur, lui qui était intégralement affermi. Manifestement, il négligeait sa salubrité, léguant l'exonération aux diverses particules poussiéreuses de se démettre du sol, pour s'incorporer sur ses habillements.

Des habits de jais qui émergeaient comme étant accommodés à sa masse capillaire blêmie, à la carnation immaculée de lividité. Un bénin souffle laconique s'engouffra vers l'éther, en provenance de la cavité orientée sur son faciès, avant qu'il ne se hisse d'aplomb, laissant ses deux pieds s'aplatir finalement sur le dallage. Sa figure désobstruait une perception fastidieuse et atone, ou même sibylline selon les cas de sentences. Bien que cela ne soit minutieusement la conjoncture adéquate, c'est comme un jouvenceau emmuré sur lui-même qu'il serait communément évalué. Il se mut vers la vacuité qui désunissait le sol du toit de huit étages; l'édifice le plus éminent de la circonférence, non sélectionné inopinément au vu de son opacité des oeillades de quidam. Harassé, c'est ici qu'il décréta de parader sa nuit, avant de peut-être sombrer vers l'optique d'une catalepsie léthargique, pour mieux esquisser son imminente journée. Nonobstant, il jugula ses oscillations à une distance délicate de l'immensité et scruta les cieux ténébreux si distants, d'une sensibilité ambitieuse. En définitif, son regard se régenta instinctivement vers les édifications aux coloris méticuleux, où il sondait les clarté s'exhaler des prolixes résidences, tandis qu'une perle limpide évacua son oeil pour suinter sur son faciès, indéfectiblement amorphe pour un motif conformément insondable.
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockLun 9 Juin 2008 - 23:50
Le vaisseau mouche de Melfaroth connaissait des ratés, depuis son départ du vaisseau mère, le Jean Itard II… Le vieux Socrate, souffrant de rhumatismes, ne devait probablement pas l’utiliser assez souvent pour penser à effectuer des révisions fréquentes sur le moteur.
Bientôt, le pressentiment du jeune homme se confirma : l’appareil avait une fuite d’huile. Il fallait trouver, au plus vite, un endroit où se poser, ou se serait la catastrophe : une longue et pénible dérive à travers l’espace infini, en attendant un secours impossible, ou une mort effrayante.
Fort heureusement, une petite planète bleutée se dessinait sur son radar plus que vétuste, scintillant aussi faiblement qu’une luciole prisonnière d’une boue visqueuse, pareille à la poussière qui encrassait les cadrans du vaisseau.
Avec prudence et mesure, Melfaroth se dirigea vers la planète. Il grimaça lorsque sa carrosserie rentra en contact avec l’atmosphère terrestre : le frottement produisait une chaleur insupportable à l’intérieur du cockpit… Les câbles de la climatisation étaient depuis trop longtemps rongés par la dent des rats.
Lorsqu’il atterrit enfin sur le sol, le jeune homme aux cheveux blancs était noir de suie, et rouge de chaleur. Son apparence piteuse effraya les quelques badauds qui s’étaient attroupés autour de l’appareil, et tous prirent la fuite sans demander leur reste.


-Quel accueil… Je n’en demandais pas tant…

Melfaroth se consola bien vite, à la vue d’une fontaine publique. Il bu tout son saoul, se débarrassa de la poussière qui ternissait son visage, et fit quelques pas.
La ville regorgeait d’activité. Ici, un homme petit et râblé, engoncé dans un complet trop court, courait vers le tramway en regardant fébrilement sa montre. Plus loin, un marchand de glace chantonnait joyeusement, espérant attirer quelques jeunes clients. Dans les rues se pressait une foule d’êtres humains, semblables en tout points au jeune homme.
Pourtant, celui ci ne se réjouissait pas du spectacle. La masse grouillante des hommes lui donnait le vertige. L’impression de voir une ruche en mouvement, une termitière en ébullition. Ce n’était plus des êtres pensants, mais des machines programmées pour acheter, consommer, acclamer, plaire et jouir qui circulaient dans les rues.
Sentant une violente crise d’agoraphobie lui ronger le cœur, Melfaroth se détourna du centre ville, pour se mettre un peu à l’écart de l’agitation. Sourd aux menaces des passants qu’il bousculait dans sa fuite, le jeune penseur se trouva bientôt seul, sur le toit d’une vieille maison inhabitée. Il profitait ainsi d’une bonne vision de l’ensemble de la ville. Satan City. Une pancarte maculée de fientes de pigeon annonçait la ville avec clarté. Ses grands caractères ne révélaient que de la fadeur aux yeux du jeune homme…


-Dieu de Dieu, je doute trouver de quoi m’enrichir, ici… Ils sont bien trop avancés, trop orientés vers leur perte. Ils ne voient encore rien venir, pourtant, ils ne sont déjà plus dignes de porter le nom d’être pensant…
Une société uniformisée, classifiée, surpeuplée… Si cette planète est semblable à Nihilia, Mieux vaut ne pas y rester trop longtemps. Un seul modèle dominant, une seule idéologie, un fanatisme commun, peu assumé, et de vaines oppositions… Un monde perdu…


Pendant qu’il monologuait, une ombre s’était dressée derrière lui. Une silhouette svelte, humaine, lui tournait le dos. Perdu dans ses pensées, Melfaroth n’y prêta pas la moindre attention, trop occupé à réfléchir au moyen de retrouver un vaisseau, tout en ignorant les mœurs de la planète… Peut être serait-il réduit à le voler, si une opportunité ne se présentait pas d’ici là.
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockMer 11 Juin 2008 - 5:01
L'optique d'un éphèbe siégeant au coeur d'une conjoncture enchevêtrée le courrouçait indéfectiblement sur les us terriens. Ce garçon, affermi sur un muret à l’extrémité d’une venelle où l’opacité demeurait, était menacé par deux autres juvéniles ineptes au dessein néfaste, tous deux nantis d’un navaja fructueux, pour ainsi dire. Assurément, bien que sa cognition n’avait la faculté de s’intensifier à cette amplitude, il était indubitable que leurs préméditations ne séjournent vers une obtention numéraire. Dès lors, un persiflage se griffonna sur sa figure, dénudant une véridique aigreur quant à ses machinations, auréolée par une quiddité nihiliste et misanthrope, dans l'immédiat. Démêler cette idiosyncrasie pondérée lors d'échauffourée était intégralement superfétatoire, sa tradition l'engageait à ne pas pulluler un effectif inéquitable durant les pugilats.
Diligemment, il cura son faciès d'une contorsion, frictionnant l'intégralité de l'onde exsudant, à l'aide de sa manche de jais. Si son père aurait dénoter d'un statut d'inquisiteur, présentement, qu'éprouverait-il donc de son fils. Pour lui, larmoyer, était le fieffé parangon de la modicité exiguïté, analogue à la chimère s'attardant sur son paradigme aux valeurs illusoires. Toutefois, ce parent pantelait la fragrance du trépas et ne résidait plus au sein d'une aptitude à élucider formellement ses rudiments, à l'allégresse du jouvenceau aux oscillations continuellement pétrifiées.

Ses doigts se fourbirent une définitive fois entre eux, d'une manière à affubler toute partielle de constatation, comme s'il occultait une arcane substantielle à sa vitalité. Cette pérennité à être sempiternellement méticuleux sur certains fragments hétérogènes et spécifiques de son individualité n'était pas nécessairement un atout rentable; le garçon prémunissait machinalement une fierté, à ses moyens.

Subséquemment, son audition fut susciter, une élocution singulière se fit ouïr de son emplacement. Une accentuation auditive inaccoutumée pour Celieno, qui le légua véridiquement dubitatif quant à sa source; lui qui frayait fréquemment la populace de cette agglomération matérialisa promptement cet idiome comme méconnu de sa souvenance. Toutefois, il ne s'éternisa pas sur une délibération si peu existentielle, mais plutôt sur le motif de sa présence en ces lieux qui ne manqua aucunement de le stupéfier, pensant être esseulé à l'instar d'un anachorète uniquement pour cette soirée. Ainsi, subodorant ses palabres comme une apostrophe, il se renversa furtivement et lestement, délaissant les considérables constructions où siégeait l'abondante cohue terrienne, pour sonder ce récent corps. D'une position demeurant rectiligne, ses bras empruntant la longueur de son corps, aux mains paraissant apaisés, le garçon occupait néanmoins une position défensive devant l'inconnu. Voilà une joyeuse façon de l'horripiler, Celieno anathématisait quiconque l'empoignant au dépourvu de cette même manière, sans divulguer qu'il ambitionnait de perdurer isolé, aujourd'hui. D'un scintillement de son oeil, il put discerner une chevelure aussi blanchâtre que la sienne, conciliée par une stature non anodine et des yeux aux teintes divergentes. Un homme vraisemblablement. Décidément peu enclin à la conjoncture de l'accueillir avec une illumination enjouée en jovialité, le jeune homme entretint son visage apathique et happa la parole sans atermoyer.

"Et donc, tu es... ? Pour venir me déranger de la sorte. Je suis un peu irrité, moi qui pensais passer une nuit paisible en toute solitude, ici même. C'est assez fâcheux, non ?..."

Son patois était intégralement inintelligible dès son avènement, mais sa faculté de préservation mémorielle nimbée à une compétence notoire d'unification, le subventionna aisément pour engendrer des palabres à l'éloquence bienséante. Nonobstant, il fit attestation de la perpétuelle présomption qui s'emparait de lui dès qu'une infime nervosité se procréait, chose analogue à un véritable automatisme.
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockVen 13 Juin 2008 - 0:43
Décidément, la journée ne lui souriait pas… D’abord, un atterrissage raté sur une planète inconnue, puis un isolement motivé par un vertige malsain, celui d’une agoraphobie incontrôlée. Et à présent, un adolescent du même âge que lui l’abordait avec retenue, le pensant sans doute sur la défensive…
Franc et sincère, le jeune garçon n’affichait pas une grande sympathie, ce qui semblait avoir touché l’inconnu. Le visage tout aussi fermé, celui-ci fut le premier à rompre le silence.


-Et donc, tu es... ? Pour venir me déranger de la sorte. Je suis un peu irrité, moi qui pensais passer une nuit paisible en toute solitude, ici même. C'est assez fâcheux, non ?...

Bien que le jeune homme ait voyagé, rencontré de nombreuses créatures plus ou moins humanoïdes et apprit un certain nombre de langues, il eût bien du mal à comprendre les mots de son interlocuteur… Son accent était très loin du sien, à la fois plus dur et plus chantant.
Fronçant les sourcils, esquissant un rictus, Melfaroth s’efforça de lui répondre, du ton le plus détaché qu’il possédait à cet instant. Ses mots étaient marqués d’un accent nordique prédominant. Il roulait les « r », par inadvertance, et prononçait certains « j » comme s’il s’agissait de « i ».


-On ne devrait jamais qualifier une rencontre de fâcheuse, l’ami. Les toits appartiennent à tous, aussi bien aux chats de gouttière qu’aux mendiants et à ceux qui recherchent le calme… Contient ton irritation, elle n’a pas lieu d’être. Si tu désires la paix et le silence, je ne te dérangerais pas davantage, autrement…

Retrouvant au gré de ses paroles un peu de sa chaleur habituelle, le jeune homme esquissa un sourire, et tendit une main qui se voulait accueillante.

-Je suis Melfaroth Syntykoski, ancien vagabond des étoiles, compagnon de voyage révolu, et nouveau pèlerin perdu au beau milieu de la voie lactée ! Aurais-je le plaisir de connaître ton nom, l’ami ?

Sentant toute animosité laisser place à une terrible envie de dialoguer, le jeune homme se mordit brièvement la lèvre. Il n’était pas correct de revenir sur la conversation avant d’avoir obtenu une réponse à une question.
Pourtant, une fois qu’il était en mission avec Socrate le mercenaire, Melfaroth avait rencontré, caché dans l’ombre d’un bâtiment en ruine, un homme des plus étranges. Droit et fier, le cheveux très noir et très raide, l’œil plus perçant que celui de l’épervier, il possédait toutes les caractéristiques physiques susceptibles d’intriguer un curieux… Discutant avec le jeune homme d’une théorie qu’il pensait comme vraie, il murmurait, régulièrement, quelque chose comme : « mon garçon, la morale n’est faite que pour les faibles. Les forts sont ceux qui savent aller où leurs ailes vigoureuses peuvent les porter, par delà le bien et le mal. Si tu œuvres toujours à ton service sans sombrer dans un hédonisme imbécile et abrutissant, tu ne seras jamais déçu. Jamais. Alors mets ta mauvaise conscience de côté et marche ! Toujours tout droit, c’est ta route… Ne va pas te retourner en chemin, et éprouver du regret, surtout… Tes fantômes ne pourront jamais t’attraper, si tu marches devant ! »
Melfaroth avait souvent jugé cette idée trop légère, à tort. Ses mots lui brûlant les lèvres, il décida de l’appliquer, une fois au moins.


-Tu parlais de solitude, d’une nuit solitaire… Il est mauvais pour l’homme de se complaire en cet isolement. Seul, l’être humain devient bien vite le débiteur de ses propres larmes, un fou, et, enfin, un sauvage. Qu’espères-tu donc, à rester loin de ceux qui te ressemblent ? Si c’est l’oubli que tu recherches, c’est l’inverse que tu trouveras. Seul, tu n’as que des souvenirs et des idées à ressasser, à tourner et à retourner sans cesse dans ton esprit rendu stérile par l’absence d’engrais que te fournissent les autres.
Il n’y a rien de bon dans la solitude, pas même le calme que l’on y peut trouver.

Pardonne moi, ça me brûlait les lèvres… Tu disais ?


Si les propos de Melfaroth pouvaient sembler arrogants, son ton agréablement ironique et aimable les rendaient presque agréables à entendre. Cependant, l’inconnu ne semblait pas homme à plaisanter, et l’expression de son visage demeurait dure et fermée…
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockMar 17 Juin 2008 - 6:14
A l'ouïr, quidam ne serait en virtuosité de déceler son antériorité sur ce corps céleste. Toujours est-il que son hospitalité ne saturait nullement d'une félicité immuable mais plus méticuleusement d'une placidité qui s'avérait formellement méphistophélique, de par son honnêteté virulente, peaufinée par ce caractère sardonique affriolant de fomentation. Ainsi, le jeune homme n'était en acquiescement de pavaner une acrimonie ébaubie, consécutivement aux prémices de ce conciliabule, qu'il vivifia après un compendieux mouvement virevoltant. Lui qui émergeais sur ce toit légué à l'extrinsèque, non maintenue par une fluette prophylaxie, en s'avisant des exubérantes immondices segmentées, n'augurait l'avènement d'un inconnu, perturbant sa quiétude esseulée et morose. Particulièrement d'un individu rétorquant ses paroles, sans même lanterner, avec une verve opulente à en méduser plus d'un; néanmoins entravée par un idiome qui déformait certains mots, mais qui ne dissolvait cette marque d'intelligibilité. Le jouvenceau aboutissait à appréhender l'intégralité des paroles, même celles principalement appuyées vers son accentuation.

Durant une continuité, le jeune garçon s'orientant devant Celieno, accapara donc la parole et révéla son élocution. Lui-même talentueux et avisé au dessein de parader sa rhétorique, il opta pour écouter la totalité des vocables aboutissant à son audition. Aussi, il maintint son mutisme, sans réticence, il scella la moindre subalterne vocifération, en étant pareillement et méticuleusement auditif quant à cette technique de palabres sans qu'elle ne l'élude en engendrant une incompréhension ou une mésintelligence inopportune. Assurément, le jouvenceau était diligent sur chacun des détails, n'abîmant sa disposition entravée par cette pétrification.

Son laps de parole s'argua subséquemment à celui de Celieno, s'affermissant sur ce qu'il formula, ceci sans acquiescer. En outre, sans expliciter la laconique exhibition de sa présentation, il éleva une moralité ponctuelle et approximativement draconienne pour son interlocuteur. Chose analogue à un précepte, qu'un pédagogue relaterait avec véracité et infaillibilité outrancière, effleurant la présomption, à son potache à l'intellection ancrée en une ineptie presque hégémonique. Une tangible pédagogie qu'il n'avait aucunement briguée et dont il s'en serait indubitablement désistée, en témoigne cet harassement procréé sur ses lèvres entrebâillée, omettant d'affubler sa dentition pressurée. Présentement, converser ne résidait au coeur de son avidité; particulièrement en compagnie d'un inconnu qu'il n'avait jamais frayé antérieurement et ceci, pour rétorquer sur une question dont il se bafouait de son assertion. Nonobstant, s'extirper au loin n'était en aucun cas sa velléité, procédure qui l'ulcérerait perpétuellement et qui l'éroderait de résipiscence; d'autant plus que le jeune homme était le primordial à avoir détecté cette toiture vacante.

Furtivement, il apaisa sa denture, laissant son allocutaire clore son discours, uniforme à un sophisme à sa sapidité. Le fohen se lénifia une définitive fois sur son faciès tout en accaparant sa toison séraphique, après avoir ascensionné les cieux incommensurables du macrocosme. Dès lors, il se flatta frugalement la joue, d'une allure bohème et benêt, la vision fourvoyée vers son advertance pour quérir les phonèmes idoines à son aphorisme. Ne prorogeant nullement, il colleta sa phonation nonchalante à la lisière de l'effémination, épiant d'une inhabituelle figure aux yeux subrepticement badins.

"ceux qui te ressemblent... ?" Dit-il taciturnement, presque aphone, réitérant un fragmentaire des paroles qu'on lui dit, pour s'emmancher sur ce qu'il n'avait prisé.

"Misérable engeance inepte... Qui t'estimes-tu pour me réputer à l'identique de cet abject entassement d'insanités personnifiés ? Je préfère longuement m'arrimer sur ma réminiscence qui, autrefois, me procréa de l'alacrité ou de l'allégresse que de m'assujettir aux us de cette ignominieuse cohue. Je les abhorre viscéralement, ils sont à l'apogée de leurs aberrations. C'est en les coudoyant que je m'abîmerai en un saumâtre sauvage... Qui sait, peut-être que je deviendrais même anthropophage. Ainsi, il ne reste que la solitude dans laquelle je peux m'engouffrer.
Cesse d'affirmer une quelconque ressemblance entre moi et eux, à l'avenir. Je t'en serais reconnaissant... Néanmoins..."

Sans achever sa phrase, il se mut nonchalamment vers la somatique qui lui faisait face. D'une démarche presque inerte et intégralement taciturne d'un dérisoire bruissement, son regard s'enracina sur celui de Melfaroth, prénom abstrus pour le jeune homme peut-être un rien vindicatif. Incontestablement, son assiduité sur ce toit n'était aucunement faite au dessein de deviser avec autrui, reflétant une insociabilité Terrienne acariâtre et notoire. A une distance raisonnable, il asséna un virulent et fulgurant coup de poing sur la joue du jeune homme, d'une intensité relativement conforme pour l'extirper de cette toiture et recouvrer le mutisme. Bien que l'âpreté séjournait dans sa main, il serait néanmoins alogique de surfaire sa technique de frappe, son corps s'inclinant trop vers l'avant et son équilibre pondéré était entravée, quasiment prête à le faire chuter sur le sol. Visiblement, il ne se délectait que modiquement de sa présence ici même.
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockJeu 19 Juin 2008 - 22:47
L’inconnu l’avait frappé. Pourquoi, Melfaroth ne cherchait même pas à se l’expliquer. Il avait en effet développé une certaine haine de la violence irraisonnée. Si sa présence l’insupportait, il lui aurait suffit de le lui faire comprendre de façon explicite. Un simple « dégage ! » aurait probablement suffit à décourager le jeune homme…
Son pied glissa sur la toiture rendue trop lisse par les intempéries. En quelques secondes, il se retrouva sur le dos, entre deux sacs poubelles éventrés, baignant dans une mare nauséabonde.


-Ah… Maudit par la Fortune.

Se relevant péniblement, Melfaroth eût la désagréable surprise de sentir ses longs cheveux blancs dégoulinants de crasse dans son dos. Ses vêtements étaient maculés de tâches d’aliments pourris.
Jetant un regard en direction du toit d’où l’observait encore l’inconnu, le garçon haussa les épaules.


-Tu sembles pouvoir parler… il te suffisait de me dire de partir. Ça m’aurait épargné la lessive, et les courbatures. Bon vent, l’ami !

Abandonnant sa veste imbibée d’eau souillée dans une poubelle, Melfaroth revint vers la ville. Les passants qu’il interrogeait lui montrèrent le chemin de la base spatiale, lui offrant ainsi la possibilité de fuir cette planète bleutée qui l’avait si mal accueilli…

[Hrp : Désolée, Shin, mais en ce qui me concerne, j’arrête la casse ici… Je n’arrive pas à Rp avec toi… Impossible de me prendre dans l’ambiance d’un Rp qui me demande la présence permanente d’un dictionnaire de synonymes à mes côtés. Encore désolée.]
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MessageSujet: Re: Isolement morose. [pv]   Isolement morose. [pv] ClockSam 21 Juin 2008 - 1:51
Exaucé, il lui jeta néanmoins une oeillade, auditif à ses dernières phrases, avant de le voir s'extirper au loin, rejoignant un autre lieu plus éloigné de ce toit. Le silence était revenu, il souffla une définitive fois et laissa pavaner une figure pour le moins satisfaite, traduite par ce sourire laconique à la bouche entrouverte. La rencontre fut éphémère, chose qui ne le déplut aucunement au vu du rixe qu'il suscita. L'évènement amoindrit son état harassé, dès lors il opta pour demeurer quelques temps avant de s'ôter vers un lieu probablement plus salubre. Peut-être serait-il noctambule cette nuit, dormir ne résidant habituellement pas au coeur de ses activités favorites, lui qui jugeait continuellement cela comme une frivole perte de temps.

Arrivé à une heure pour le moins tardive, les clepsydres avérés de l'agglomération étaient clairs. Le déferlement inertiel s'était abattu sur la populace terrienne le temps d'une nuit de jais; la majorité des habitants siégeaient sur leurs grabats, dans un état léthargique, attendant peu prestement le renouveau d'une journée, retranscrite par l'éveil de la gigantesque et notoire hélianthe.
Tenu d'aplomb, Celieno scrutait une nouvelle fois les cieux infinis, enclin à laisser défiler le temps sans se porter vers une occupation davantage existentielle. Décidément, il éprouvait une sempiternelle méprise vis à vis des terriens présents sur cette planète... Il s'était assurément délaissé de ces personnes qu'il cataloguait comme étant des déchets absurdes, aux raisons de subsister portées vers des chimères, ne pouvant engendrer qu'un ramassis de neurasthénie.

Jamais il ne se ferait à l'idée de séjourner constamment avec eux... Les quitter vers d'autres cieux qui lui octroierait une assiduité limitrophe aux habitants, bien plus adéquate, était probablement son désir le plus avéré. Haine qui se dénotait principalement par cette mélancolie qui le fomentait et le rendait quelque peu annihilateur des terriens, à ses heures fourvoyées. Dès sa première semaine, il n'atermoya nullement à brûler une somatique...
Quelques souvenirs allègres revinrent télescoper son faciès, mais interrompue par une envie à s'extirper un peu de cette élévation... Il descendit taciturenement les marches des escaliers par lesquels il était arrivé, avant de se retrouver au seine d'une ville où le silence s'étalait dans toute sa vénusté... Promptement, il marcha et s'y aventura plus profondément.
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