Journée banale mais pourtant... | Giru

Depuis qu’elle était tombée amoureuse de Sangoku, sa vie avait littéralement changé. Pourquoi ? Pourquoi le fait d’être amoureux pouvait changer le cours de son existence ? C’est simple. Une femme qui tombe amoureuse d’un Homme qui est en réalité un Saiyen, ne peut que voir sa vie basculée du tout au tout. Mais cela avait également eu du bon. Elle avait eu deux magnifiques enfants, Sangohan et Sangoten. Ces garçons remplis de ressources, de vitalité, d’amour, de connaissances… Elle avait rencontré des personnes géniales, amusantes, sympathiques… Tout comme Krillin, Tortue Géniale, Satan Petit Cœur, Bulma, Végéta, Hercules. Malgré tout ça, il y avait des mauvais cotés. Les absences répétitives du père de ses enfants, les douleurs qu’elle ressentait par moment, les surprises qu’elle pouvait avoir concernant sa famille…

Elle était tombée enceinte d’un démon. Ce démon l’avait agressé et avait engendré, en elle, un enfant. Cet enfant devait devenir le successeur de ce démon. Mettant sa grossesse à terme, elle mit au monde un petit garçon, Peter. Ce démon voulait la tuer mais le petit être avait protégé sa mère. Elle l’avait confié ensuite à Bulma, ayant trouvé de l’aide auprès d’elle. Une époque douloureuse mais heureuse : elle aimait ce petit garçon et l’aimerait toujours, quoiqu’il arrive.

Il y a quelques jours, elle l’avait enfin revu après tant d’années. Des retrouvailles assez courtes, en effet. Des retrouvailles se passant lors d’une journée banale où Chichi devait aller faire des petites courses quotidiennes. Sur le chemin, elle avait bousculé une personne s’excusant immédiatement. C’était son mari : Sangoku. Mais, après une discussion avec ce dernier, c’était son sosie, son double… Une moitié du Sangoku qu’elle connaissait mais cet homme, elle ne pouvait pas l’oublier. A cette même journée, son véritable mari vint les rejoindre, ayant pensé que la jeune femme avait été en danger. Une discussion survint entre les deux jeunes hommes qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eaux, parfaitement identiques. Chichi s’était, d’ailleurs, évanouie à plusieurs reprises. Trop pour elle.

Ensuite, Peter arriva. Chichi avait eu les larmes aux yeux en le voyant. L’ayant serré dans ses bras pendant de longues secondes, il vint lui dire, après quelques mots, qu’il devait s’en aller. Notre Son se réveillait alors. Elle avait regardé autour d’elle, soupirant doucement, posant son regard sur sa table de chevet d’où reposait une photo d’elle avec Sangoku et leurs fils également une photo avec elle et Peter. Elle les prit tout deux, son doigt se posant délicatement sur chacune des photos, pincement au cœur. Ils avaient l’air tellement heureux, épanouis, sans l’ombre d’un moindre souci.

« J’aimerais que notre vie change… Qu’on n’ait plus à s’en faire pour notre famille, nos amis… Pourrons-nous enfin vivre heureux ? »

Une question qui allait rester sans réponse. Elle reposait les photos à leur place initiale. Elle se leva de son lit, prenant son peignoir et l’enfilant sur elle, par-dessus sa nuisette. Elle se dirigea vers la salle de bain, prenant son petit bain quotidien : lavage des dents, rafraîchissement du corps, coiffure. Elle était une femme malgré tout. Prendre soin d’elle était inévitable.

Elle sortit de la chambre à coucher pour aller dans la cuisine afin de préparer du café. Au passage, elle était passée par la chambre de ses enfants. La maison était tellement vide. Elle se sentait comme éloignée du reste du monde. Le Mont Paozu respirait le calme, la fraîcheur, la sérénité. Comme si rien ne s’était passé, produit, pendant toutes ses années.

Elle arrivait, enfin, dans la cuisine. Elle ouvrit une fenêtre puis elle se mit à préparer du café, pensive. Sa famille avait vraiment bien grandit. Sangohan marié à Videl et ayant eu un enfant avec : Pan. Cette même demoiselle avait un ami vraiment adorable malgré qu’il soit un robot. Il était vraiment amusant. Un véritable compagnon d’aventure. C’est en souriant qu’elle préparait son petit café. Une journée, habituelle pour ne pas changer, allait commencer.

Le café l’aidait toujours à bien se réveiller le matin. Parfois, elle préparait le café ou alors c’était le thé. Cela dépendait des jours et aussi de son humeur, fallait avouer. Aujourd’hui, c’était la journée ou plutôt la matinée sous le signe du café. En attendant que l’eau bouille dans la bouilloire, elle sortit de la maison, allant chercher les linges qui avaient séchés toute la nuit dehors. Ce n’était qu’une partie du quotidien de Chichi. Les lignes dans le panier à linge, elle le prit en dessous de son bras, entrant à l’intérieur de la maison.

Déposant le panier à linge dans le salon, elle entendit la bouilloire sonnée enfin chauffée, non plutôt sifflotée. Elle se tourna et se dirigea vers la cuisine, éteignant le feu, passant l’eau chaude sur le café moulu. Le liquide coulant dans la cafetière.

A ce même moment, elle entendit la porte sonnée. Qui pouvait bien la voir à cette heure ci ? Les voisins ? Elle n’en avait aucune idée. Elle terminait ce qu’elle faisait, déposant la bouilloire sur le comptoir, fermant le bouchon de la cafetière, elle s’écria :

« J’arrive. »

Sur ce, elle partit ouvrir la porte pour y découvrir, à sa grande surprise, le robot de sa petite fille, Giru. Elle eut un petit sourire en le regardant, se bousculant pour le laisser entrer.

« Tient, je ne m’attendais pas à te voir. Si tu cherches Pan, elle n’est pas ici… »

Elle pariait qu’il était là pour la voir. Faire le chemin de la Capsule Corporation jusqu’ici, il fallait bien une raison. Elle ferma la porte derrière elle.

« Que me vaut l’honneur de ta visite ? »

Malgré qu’il soit un robot, il savait parler, elle n’allait pas parler comme si elle parlait à un enfant, ce serait ridicule.

Il avait voulu voir Pan. Chichi était désolée qu'elle ne soit pas à la maison pour qu'elle puisse passer du temps avec son petit robot. La jeune femme regardait le jeune robot devant elle. Il ne disait plus rien. Etait il gêné ?

« Tu peux toujours l'attendre à l'intérieur. Elle reviendra peut être. »

Pan était bien la petite fille de son grand père surtout de son père et de sa mère. Elle eut un petit sourire, se poussant pour laisser Guigui entrer à l'intérieur de la maison.

« Elle doit te manquer non ? »

Cela vous étonne qu'une femme discute avec un robot ? Il y avait bien des Super Guerriers, des monstres, des je ne sais quoi. A coté de ça, discuter avec un robot était banal.