Kefka promu au rang de Dieu ! (?!!!)

( Enma a craqué. C'est un scandale. :p )



Kefka, satisfait de son sort, après avoir entendu ce videur le faire entrer au domaine nommé paradis -"quel autre nom donnerait-on au domaine des Dieux ?"- fut transporté dans une vaste étendue calme et immaculée de blanc.

Ainsi en mourant il avait atteint le rang de Dieu, il ne voyait pas d'autre explication ! AH AH ! DIEU ! Enfin il était reconnu à sa juste valeur !!!
Ces crétins sur Terre qui l'avait battus n'étais que des incapables : il n'avaient fait qu'accélérer son ascension.
L'arlequin, respira un grand coup : l'air était pur, vivifiant.

Avec de grands yeux d'enfants il scruta l'horizon. Il resta immobile pendant de longues secondes.
Il n'avait pas était aussi calme depuis... Depuis toujours. Finalement, il hocha des épaules. Un fois. Deux. Puis frénétiquement...

"hou hou hou ... GUAA GHUA GHAAAAA ! JE VIS ! JE VIIIIIIIIIIIIIIIS ! ENFIIIIIIIIN !"

Kefka, hystérique, partis en courant, les bras tendus et écartés, à grandes enjambés sautées, à la conquète de son nouveau royaume. Un rire fou raisonnait sur les blanches dalles du paradis sur son passage, aisi que le seul bruit de ses pas.

Le bruit de ses pas : il n'entendait que ça. Au bout de quelques heures d'exploration, Kefka se rendit compte qu'il était seul. Seul ici. Personne à tuer, à gouverner, à torturer.
Pas de maisons, d'objets, rien à détruire !!

Kefka s'assit. Il avait l'air dépité, perdu, incompréhensif. Il était pourtant bien devenu un dieu ! Alors pourquoi un monde aussi vide comme fief ?
C'était le pire destin qu'on puisse avoir !!! Comble de l'ironie !

Kefka avait passé plusieurs heures à paniquer, suffoquer... perdre la boule.
Son cri de détresse et de folie résonnait dans le néant de ce "paradis" vide, devenu un blanc asile pour l'arlequin, plus torturé que jamais.
Enfant perdu, animal blessé, il ne comprenait pas. Étouffant dans cette réserve infini d'air, oppressé dans cet espace qu'il n'avait à partager avec personne.

"KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

Le "nouveau dieu" de cet endroit passa le reste de son temps à lancer milles et unes attaques, même son ultime dans le vide. Le vide, son seul compagnon ici. Un compagnon invisible qu'il ne pouvait ni atteindre, ni brisé.
Kefka s'obstinait à épuiser ses réserves d'énergie seul. Un entrainement comme un autre.
Puis, à court de ressource, il tomba, épuisé au sol.

Il se mit comme un bébé, en boule, recroquevillé. Il se balançait de gauche à droite fébrilement, comme un autiste. De ses lèvres s'élevait un simple sifflotement de névrose... régulier, désespérément inutile.

"Hiiiiiiiiiiiiin. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiin. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiin."

La voix rauque et puissante d'Enma traversa les cieux, comme un éclair à travers les nuages pures et doux du paradis :

" Je t'avais oublié toi... Tu peux ressusciter et sortir du paradis... Bon retour dans le monde des vivants ! "

Sur ce Kefka disparu pour retourner sur Terre.