Rencontre avec une femme de pouvoirs

Babidi survolait lentement les rues animées de la grande ville qui entourait le château de Freezer. Cet édifice était d'une grande froideur. Imposant et immense, les légendes allaient bon train sur ce château. L'une d'elle disait que personne n'en ressortait jamais indemne, que personne n'en ressortait jamais d'ailleurs. Fadaises ! Seul les faibles mourraient ainsi minablement. De toute façon, Babidi ne croyait en aucune légende. Elles étaient crées dans le but d'effrayer les petites gens, et Babidi n'en était pas.
Il survolait donc le bourg lorsque il vit une chose des plus merveilleuses: un homme, si l'on pouvait appelé cela ainsi vu la tête de l'individu, venait d'être égorger par un voleur fuyard. Quelle belle vision que celle ci. Elle eut pour seul effet de réjouir le petit monstre, ce qui n'était pas courant. Babidi repris ensuite la route, se dirigeant vers le gigantesque château du célèbre tyran.
Lorsque il fut arriver à proximité, il put apercevoir un pont-levis ainsi que des douves. Ce peuple en était encore au moyen-âge apparemment. Le bonhomme vert se posa, dépité par sa dernière "découverte", à la base du grand pont, entièrement fait de .... métal ? Oula, c'était un peuple moyenâgeux-moderne en fait. Spécial en outre ... Tant mieux, Babidi appréciait grandement l'originalité. Il marcha doucement vers la grande porte d'un rouge brique éblouissant. Ce roi n'avait aucun goût pour la décoration ... Il mélangeait les couleurs comme bon lui semblait. Babidi s'arrêta quelques instants sur cette pensée avant de poursuivre son chemin. Il arriva devant les gardes en affichant son sourire sournois et dit :

-" Je vous prie de me laisser entrer messieurs. Je dois rencontrer un membre de la famille Cold au plus vite."

Ces derniers répliquèrent :

-" Et pourquoi vous ferions-nous l'honneur de rencontré sa majesté ?"

Babidi répondit simplement :

-" Pour que j'épargne vos vies."

Les gardes lui rirent au nez. Mécontent Babidi les regarda avec son habituel regard assassin. La tête du plus grand garde grossit avant d'exploser. Des morceaux de chaires se dispersèrent un peu partout. Youhou ! Babidi était aux anges. Il fit de même avec le second garde et ne prit pas la peine d'exploser le grand obstacle. Il s'envola et surmonta le mur principale de l'édifice. Il se reposa au sol, fit exploser la tête à tous les gardes qui se présentaient et détruisit la porte donnant sur la salle du trône. Il entra, en flottant dans la pièce, les mains dans les dos, et aperçut une femme qui siégeait sur l'un des quatre trônes de la pièce. Il avança en sa direction. Un autres guerriers, plus grand que les autres cependant, vient s'interposer. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ait des fous pour résister au grand Babidi. Grand dans le sens de la puissance bien entendu. Babidi lui jeta un regard hargneux qui eut pour effet d'emplâtrer le garde au plafond. Si ils désiraient tous mourir, ils mouraient. En plus, tuer enchantait beaucoup Babidi. Voyant que plus aucun fou ne se présentaient devant lui, trop occupés à fuir de tout côtés, le petit homme repris sa "marche" silencieuse en direction des sièges royaux.

La matriarche appliqua avec soin le mascara autour de ses yeux. Elle était satisfaite que sa défaite face à Jeff n'avait pas abîmé son visage, un visage qui avait ébloui autant de gens. Elle entendit des gardes accourir. Quelque chose se passait devant le château.
La reine finit d'appliquer le mascara, avant de le ranger et de sortir un tube rouge vif.

De plus en plus de garde accouraient, des bruits écoeurants se faisaient entendre. Un intrus. Et les gardes, bien évidemment, n'arrivaient pas à le repousser. À quoi servaient-ils? Pourquoi le cadet des Cold équipait et logeait-il ces chair à canons, à peine assez dangereux pour maîtriser des jeunes namek?
La reine appliqua soigneusement le rouge sur ses fines lèvres. Elle rangea son miroir et son maquillage et leva les yeux vers l'entrée. L'intrus était là, un horrible petit monstre vert-jaune, vêtu d'une toge et d'une veste.

Crystallis darda son regard glacial sur la petite chose. Les gardes n'avaient pu maîtriser ce petit être insignifiant? Petit être qui avait décidé d'entrer impunément dans le château de Frieza? La reine allait devoir s'en occuper, semblait-il. Elle n'avais pas encore eu le temps d'appliquer son vernis à ongles....
Elle se leva, sa jupe noire cachant ses fines jambes, elle portait un bustier léger, laissant une bonne facilité de mouvement. Qui était ce microbe? Peu importe, il avait fait une erreur en entrant ainsi.

-Tu as dix seconde pour expliquer cet affront, dont cinq pour sortir ton ignoble personne d'ici avant que je m'énerve.

Le ton était évidemment glacial. Crystallis était encore frustrée par sa défaite et cela minait sa patience.

La femme s'était mise debout. Ce n'était pas vraiment une femme, ni un homme ... En faite, elle ne ressemblait à rien. Pouah ! Si sa cruauté était égal à sa laideur, alors elle était vraiment très puissante. Babidi lui lança un regard ayant pour but de lui faire comprendre qu'elle était d'une grande mocheté.
La reine s'était donc levée. Elle était élancée et dépassait largement le quadruple de la taille du petit bonhomme. Elle se rapprocha et dit :

-" Tu as dix seconde pour expliquer cet affront, dont cinq pour sortir ton ignoble personne d'ici avant que je m'énerve."

Babidi lui sourit. Qu'elle était drôle. Il s'amusait comme un petit fou depuis l'arrivée sur cette planète. Il ne put s'empêcher de lui rétorquer :

-" Chère Madame, puis-je tout d'abord vous suggérez d'aller faire un tour sur Terre. Les femmes de cette planète sont en effet toutes très belles. Une légère modification de vos règles de beauté vous ferais le plus grand bien. Bien sûr, je ne sous-entend rien par là."

Le visage de son opposante se figea. Babidi s'en réjouit.

* Prends ca dans les dents, crétines ! *

Il enchaina :

-" Je suis ici en tant que diplomate, si l'on peut appeler cela ainsi. Je désire en effet que vous me donniez ce palais de votre propre bon vouloir. Cela m'éviterait ainsi un combat acquis par avance."

Babidi s'envola, de manière à avoir sa tête disposée au même niveau que la Cold. Il lui fit un de ses plus beaux sourire et regarda les magnifiques trônes placés derrière la reine, l'ex-reine désormais. Il la contourna et termina en disant :

-" Merci, mendiantes. Vous pouvez désormais disposer. Aussi, je ne m'attends plus à vous revoir sur ces terres."

Babidi se posa au sol et finit par parcourir les quelques derniers mètres à pieds.

Babidi arriva enfin près du trône, de son trône désormais. Il s'assit, tout sourire aux lèvres, lorsque une vague d'énergie vint le percuter. Il se prit le mur en pleine poire. Sa tête cogna, en effet, la parois. Et comme si cela ne suffisait pas, le plus majestueux des sièges lui tomba dessus, l'écrasant de tout son poids. Argg, vaincu par une chaise ? Surement pas. Le petit bonhomme fit valser le fauteuil d'un revers de la main et se releva, ses muscles endolori par cette maudite chute. Il fixa la bonne femme qui le regardait froidement, très froidement. Tellement, que l'on eu l'impression d'être cryogénisé. Elle lui dit, ou hurla plutôt :

-" Tu OSES critiquer ma beauté, prendre possession du château de mon fils et me chasser comme une vulgaire servante malpropre?! Disparais!"

La femme se mit à flotter, avançant vers Babidi, une lueur menaçante dans ses yeux. Le petit être n'en avait point peur. Il avait en effet vu pire. Il se mit à flotter également, se mettant au niveau de la femelle.

* La pauvre ... si elle ne s'était pas révolter, elle aurait put partir librement. Maintenant, je crains qu'il ne soit trop tard pour la sauver ... *

Babidi regarda autour de lui. La salle était immense, empli de piliers et de portes. Ce roi avait réelement des goûts spéciaux. Le petit bonhomme avait bien l'intention de changer cela. Il dit :

-" Servante, votre fils n'a vraiment aucun goûts en matière de décoration. Cet ornement d'intérieur est aussi moche ... aussi moche que vous, en fait. Niiiih. Je compte remédier tout de suite à ce léger problème."

Babidi fixa alors le pilier le plus proche de l'ex-reine. Celui ci lui tomba dessus, la percutant de plein fouet. Babidi s'approcha et dit :

-" Je vous propose un marché : si vous ne voulez pas partir, restez. En ce cas, il vous serait gré de bien vouloir vous prosternez devant moi puis, d'aller en cuisine pour chercher balais et torchons. Ainsi, vous iriez préparer ma chambre."

Babidi sourit, heureux de son offre des plus aimables.

Babidi jouait comme un enfant avec cette "chose femelle". Il lui avait fait tomber un pilier dessus: cela suffît à contenter le petit bonhomme qui était d'une meilleur humeur. La Cold se releva sans problème, et sans l'ombre d'une coupure. Zut ! Babidi s'en était douté. Une femme du rang tel que son opposante ne pouvait se faire avoir de cette manière. Il lui sourit, prêt à tout pour la faire déguerpir. Elle, elle le fixa violemment, durement, froidement. Elle semblait dans tout ses états. La vérité la blesserait-elle ? Probablement .... Elle s'exclama :

-" Tu joues avec la mort, misérable insecte! Même si je ne te vainc pas, mon fils le fera! D'une façon ou d'une autre, l'autre dimension t'attends!"

Elle semblât alors se concentrer fortement. Pfffff, encore un de ces tours minables. Elle n'avait aucune imagination ... aucune !
Soudain, Babidi sentit que l'atmosphère devenait plus lourde, plus froide. Sans qu'aucune force physique ne soit présente, la petite créature verte repartit valser dans le décors. Elle se cogna d'abord contre un pilier, puis un second, puis un troisième ... Elle s'arrêta enfin au sixième poteaux. Là, elle glissa contre la parois, son corps meurtri par les derniers coups reçus. Elle se releva difficilement, très difficilement. Elle n'eut d'autres choix que de se saisir d'un de ces haricots et de l'avaler.

* Voyons si ce qu'à dit ce chat est vrai ... *

Une chaleur des plus agréable parcourut le corps du minimoys. Ce dernier ne sentit plus la douleur tirailler son corps. Héhé ! Génial ces petits machins !
Heureux, Babidi releva la tête. Là, une surprise de taille l'y attendait: l'ex-reine manipulait l'un des trônes de façon à se qu'il le cogne. Apeuré, il s'envola, échappant de justesse à la chaise royal. Celle ci revint à la charge, prête à tout pour exterminer le futur maître de l'univers. Un véritable de jeu de chat et souris s'engagea: Babidi fuyait, poursuivit par le siège. Excédé, il se cacha derrière un pilier. Ce dernier explosa sous l'horrible puissance du fauteuil. Ouch ! C'était passé tout prêt ... Babidi se concentra et, d'un regard, fit "Boumer" le trône. Il n'en restât plus que quelques échardes inoffensives. Babidi se tourna en direction de la Cold. Elle semblait satisfaite.

* Sale garce ! Tu va payer cet affront à ton nouveau roi ! *

Par chance, le petit bonhomme s'était retrouvé près de la porte d'entrée. Il sortit en vitesse, se retourna et hurla :

-" Chère esclave, je n'ai plus besoin de vous. Vous pouvez mourir désormais."

Babidi ferma les yeux, posa ses doigts sur ses tempes et cria :

-" Psychotélékinésie !"

Soudain, les centaines de piliers de la grande salle explosèrent, laissant le toit s'effondrer sur l'ex-reine. Babidi replaça ses mains derrière son dos, sourire magistrale aux lèvres, et dit :

-" Parfait ! Le nettoyage est fait. Maintenant, il n'y a plus qu'à reconstruire selon mes goûts. "

Babidi était satisfait: le château s'était écrouler sur l'ex-reine, défunte désormais. Deux problèmes résolu d'un coup : plus d'enquiquineuse ni de mauvaise décoration. Il sourit à sa victoire, heureux d'avoir triomphé une fois de plus. Babidi s'en retournait lorsque il entendit des bruits de décombres déplacés. Il se retourna et put voir, quoi ? La Cold se remettre debout, furax. Elle marcha, accourra serait le bon mot, vers Babidi. Son visage était déformée par la rage. Elle était encore moins belle comme ca ... plus moche qu'un pou ! Il fallait le faire tout de même !
Elle se hâta donc vers le petit bonhomme, paralysé par la peur, en déchirant sa jupe noire. Son regard n'était même plus glacial, il devait s'échelonner entre -100° et -200°. Elle arma ses points et se mit à frapper Babidi qui ne put éviter que les trois premiers coups. Il se prit le reste des attaques en pleine face: un coup sur le nez, un autre sur le front.
Babidi put, entre deux coups, s'échapper de la trajectoire de l'ex-reine. Il saignait fortement du nez et sentit la densité des bosses et des bleus augmenter gravement sur son visage d'ange. Quel malheur ! Il devait ressembler à une pastèque dans un tel état. Furieux, il regarda la Changeforme. Celle ci s'apprêtait à l'attraper avec sa queue. Ni une ni deux, Babidi fixa cette dernière et hurla :

-" Explosion !"

Ne regardant même pas si son attaque avait fonctionner, il fit apparaitre sa boule de cristal et cria, à la suite du premier hurlement :

-" Paparapaaaa ! "

Le lieu changea alors. Ils n'étaient plus dans le château de Freezer, du moins ce qu'il en restait. Non, ils se trouvaient dans un cimetière. Babidi s'effondra et reprit son souffle. Accroupit, yeux vers le sol, il murmura :

-" Voilà saleté. Nous sommes dans le cimetière privé des Cold, soit ta future demeure."

Il sourit, sourire tordu par la douleur des derniers coups.

Babidi se remit debout, la tête gonflée. Jamais il n'avait ressenti une tel douleur. Jamais personne n'avait osé lui en faire ressentir non plus. Cette peste avait dépassée les bornes. Ne serait-ce que résister au plus grand maître du monde était passible de mort, alors lui donner des coups .... Le petit être regarda l'ex-reine. Celle ci se concentra fortement. Soudain, sa queue repoussa, intact comme au premier jour de sa vie.

* Niiihhh ... Quelle tricheuse ! Elle me tape sur les nerfs cette demeurée. *

La Cold se re-concentra. Cette fois, on put avoir l'impression que son crâne allait exploser. Elle rouvrit les yeux, qu'elle avait préalablement fermés, et fixa Babidi. Un léger zéphyr se leva alors. Zéphyr qui s'amplifia, devenant bise, puis vent, puis tornade pour finir ouragan. Pierres, végétation, tombe ... tout s'envolaient autour de la femelle. Celle ci restait de marbre, debout, au centre de son horrible tornade.
Babidi tenta tout d'abord de résister à cette puissance de la nature. Après quelques secondes d'intense lutte contre cette force invisible, Babidi fut emporté, tournoyant avec le reste des objets comme un vulgaire déchet. Si cela continuait ainsi, il mourait. Et Babidi ne pouvait pas mourir d'une telle façon !
L'ouragan s'amplifia, si l'on pouvait faire plus, une dernière fois avant de s'arrêter brusquement. Dans ce dernier élan de puissance, Babidi fut projeté contre la falaise donnant sur la lisière du petit bois. Il hurla, juste avant de percuter le gros rocher :

-" Bouclier !"

Une paroi ovoïde et bleuté entoura le bonhomme qui s'écrasa contre le petit mont. Le bouclier résistât partiellement à l'affront de la roche. La protection se brisa et la petite créature se prit le rocher. Bien sûr, la force de contact était moindre, mais pour un être comme Babidi s'était énorme. Il tomba au sol, quasiment mort.
Déloyal comme il sait l'être, Babidi prit un senzu de son petit sachet et l'engloutit. Son organisme se réchauffa agréablement. Toutes les douleurs disparurent, toutes les marques des affronts précédent également. Cependant ce petit haricot n'avait pas redonné sa puissance à Babidi.

* Maudit soient-ils et maudit soit ce chat ! *

Il se releva, fébrilement tout de même, et se replaça face à l'ex-reine. Celle ci était toute chancelante. Babidi sourit et lui dit :

-" Tu m'as épuisé, sale vermine. Je vais te le faire payer cher, très cher."

Babidi refit apparaitre sa boule de cristal et se concentra dessus. Un tremblement immense se produisit et une gigantesque faille s'ouvrit au sein même du sol. Du magma en sortit, bouillonnant. Celui ci se mit à flotter dans l'air. Tout le magma se regroupa, formant une immense et belle boule de feu. Babidi regarda son adversaire et lui dit :

-" Adieu, minable larve !"

Il lui lança alors, dans un dernier effort de concentration, son immense boule brûlante. Alors, il s'écroula, mort de fatigue, épuisé de ce combat entièrement psychique.

Babidi était fier. Sa méga boule de feu avait touché son adversaire, la carbonisant au maximum. Il se releva, toujours fébrile, et repris encore un senzu. Après avoir donné tant d'énergie, il était légitime de se régénérer quelque peu. Il l'ingurgita et retrouva légèrement sa force. Il jeta un œil aux, désormais, cendres de l'ex-reine. Une mauvaise surprise l'y attendait: la Cold était toujours là, ses vêtements, très légers, carboniser, sa peau brûlés, son regard défait. Elle semblait fatiguée. La femelle pris alors la direction de la base de lancement. Babidi lui hurla :

-" Lâche ! Tu abandonnerais ce combat ? Tu n'es pas une Cold, non, tu es une boniche, rien de plus ! Pour cela, tu mérite d'être traité comme tel, petit cafard !"

Babidi s'envola, la poursuivant par la voie des airs. Il la rattrapa quelque peu et lui dit :

-" Désires tu que je te tue en t'écrabouillant ou en te crachant dessus, femelle idiote ? "

Il regarda alors la petite forêts située un peu plus bas. Il fixa un des arbre qui se détacha et se retourna dans les airs. Son extrémité était très pointu. Babidi dévia son regard vers la Cold. L'arbre fila vers elle à grande vitesse.

Babidi fixait la Cold. Celle ci se tourna lentement vers lui et murmura, en un souffle :

-" -Chacun de tes mots est un clou de plus planté dans ton cercueil, sale petit monstre! Ta fourberie t'as sauvé, mais mon fils ne te pardonnera pas la prise de son château!"

Babidi lui sourit, un sourire provocateur. Cette bonne femme le menaçait encore alors qu'elle allait mourir ... Il fallait l'avouer, elle avait du cran. Elle appartenait bien au Cold. Cependant, ce dernier petit détail ne suffît pas à gagner un combat, dommage. Avant que l'arbre ne la transperce, Babidi lui dit :

-" Quelle triste fin, paysanne. Vous auriez pu vous en sortir si vous n'aviez pas résisté. Niiiihh ! Et puis vous pouvez vous gardez vos menaces. Si elles ont pour but de m'effrayé, cela a échoué. En ce qui concerne votre mort, estimez vous heureuse de décéder dans votre propre cimetière. C'est un privilège."

Babidi lui lança un dernier sourire, une fausse compassion dans les yeux. L'arbre transperça enfin la Cold. Un son des plus magnifiques se fit entendre: celui de la chaire découpée, traversée, détruite. La petite créature regarda l'ex-reine tombée tel une vulgaire buse ayant reçu plusieurs balles.
Cette dernière lui lança un dernier regard avant de fermer ses deux petits organes sensorielles. Sa chute fût grande et violente. Babidi refit apparaitre sa boule de verre, probablement pour la dernière fois du combat, et cria :

-" Paparapaaaaa !"

Le lieu changea à nouveau. La défunte Cold s'écroula sur les décombres de l'ancienne salle du trône, bel et bien morte. Enfin ! Plus d'opposants à la prise du pouvoirs par Babidi.
Des dizaines de gardes arrivèrent alors, arme sous le bras. Excédé, Babidi leur fit tomber le reste des murs sur la tête. Finalement, il ne pensa plus prendre la direction de cette planète. Froussard ? Jamais ! Il désirais juste réduire à néant le travail d'autrui et répandre la mort gratuitement. De plus, les résidents de cette planète semblait être très désobéissant.
La petite créature eut alors une idée. Elle rentra dans les autres appartements du château, explosant le crâne de tous les châtelains et réduisant en poussières chacune des magistrales pièces du royaume. Une fois que tout fut détruit, il plaça l'ex-reine au milieu de l'ancienne salle royale en la soulevant par sa force d'esprit. Ceci pour que Freezer voit sa chère mère défunte, le château en ruines.
Après cela, Babidi décida de mettre la ville périphérique à feu et à sang. Il détruisit, tout d'abord, les quatre grand murs protégeant l'ex-royaume avant de se placer à une centaine de mètres plus haut. Il fit bouger les gigantesques murs qui se mirent à raser la ville. Ils mouvaient tel des disques ravageurs, explosant tout ce qui se trouvaient sur leurs passages. Dès qu'il ne restât plus rien du royaume ni de sa ville environnante, Babidi sourit avant de se mettre en route vers la base de lancement.