Sujet: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Jeu 5 Jan 2012 - 19:08
Pauvre gosse...
Une bonne semaine de taff est toujours récompensée, et ce n'est pas pour me déplaire. La satisfaction d'un dur labeur achevé avec panache ? Non, non, rien de tout ça, je parle de l'argent. Toutefois, cette dernière est aussi pour la plupart du temps, parsemée de diverses emmerdes, juste pour à la fin, rendre le plaisir de toucher les billets plus morose et fade qu'une soupe de légumes bon marché... Les clients sont de plus en plus difficiles, il est donc tout bonnement normale que mes honoraires augmentent... et après ça, ils osent se plaindre ? Et ce n'est qu'un exemple parmi bon nombre d'autres... la vie est une chienne, qui d'ailleurs apprécie grandement le fait de me fouetter un peu plus que les autres. Zenies en main, je repense encore à mon dernier contrat, qui, bien qu'aisé et bien payé, restait une mise à prix sur la tête d'un innocent. Occire les personnes innocentes ne fait pas partie des choses dont je me délecte le plus, mais là est la dure loi des ghettos, surtout ceux de Satan-City, d'autant plus qu'équipé de mes aptitudes de surhomme, cette mission était des plus simples, et ne demandait donc pas un gargantuesque travail tiré à quatre épingles. 'Fin, tout ça pour dire que des occasions comme ça, ça ne se présente pas tous les jours. En y repensant, j'ai d'ailleurs dû très vite me faire à la rude qu'est celle d'un être seul, car enfant, il me fallait batailler pour ne serait-ce qu'un simple morceau de pain rassie. Certes, l'ère dans laquelle je naquis ne laissait à personne la chance de ripailler du matin jusqu'au soir, mais il en restait que la plupart des autres enfants, auxquels je cassais méticuleusement la gueule pour voler le goûter, disposaient de gardes du corps nommés respectivement "Papa" et "Maman", qui ne manquaient d'ailleurs pas de me rosser... caresser, avec ce qu'ils appelaient alors le "martinet". Que de souvenirs, entre autres, mais là n'est pas... ou n'est plus le problème, ce qui m'intéresse désormais c'est de trouver en quoi vais-je bien pouvoir dépenser tout ce fric... bar à putes ? Nan, j'm'en lasse trop vite, bien plus encore ici... bar à travesties ?... Pourquoi cette idée m'est-elle venue à la tête ?!... Ramens instantanées ? Mouais, va pour ça.
Alors que je le scrute de mes iris anxieux, je me rends compte que ce quartier de Satan-City est vraiment le pire sur lequel je pouvais tomber... si maintenant, les prostitués ne sont même plus bonnes à attiser le regard, mais, mais... MAIS OÙ VA LE MONDE ?! Et encore, c'est à peine si ont peut appeler ces dansous mal léchées des putes, car mesdames se vexent !... Je m'emporte, mais 'faut dire aussi que je suis bien trop attacher au plaisir de la chair pour laisser passer ça. Après, il y a aussi les innombrables junkies ponctuant des rues dénuées de bordures. Prendre le bus reste le meilleur moyen pour moi de passer inaperçu ici, car si je venais à user de ma vitesse, les passants le verraient forcément... remarque, les passants en question sont pour la plupart des drogués, alors autant faire passer leurs dires pour des délires dut à la poudre blanche, voir même les tués, et laisser croire à une overdose... nan, j'pense avoir eu mon cota de morts pour la semaine. Bon, un bus, un bus... ET PAS MOYEN DE TROUVER UN FUCKIN BUS DANS CE TAUDIS !! À mon époque, je vous le dis, un bus aurait vite fait d'être trouver, et le chauffeur, 'l'aurait été au taquet ! M'enfin, la technologie avance de jour en jour, je suppose que c'en est la conséquence, certains endroits sont privilégiés, au détriment d'autres ghettos mal famés... Bah, un taxi, on fera avec... « B'soir, 'z'allez faire simple : stoppez vous uniquement une fois que vous aurez en vue une vitre de bijouterie qui ne sera pas fracassée. ». Le bougre coopère rapidement, dis-donc, ça m'étonnerait presque...
« Oh hé, amigo ?Oooh, y'a quelqu'un ?... Ooooh ééééh !! », Mais quel est l'enfoiré qui a allumer la lumière ?! Ah, c'est cet escroc de chauffeur, c'doit être qu'on est déjà arriver. C'est bien dans des moments aussi fastidieux que je comprends pourquoi mes employeurs tirent une gueule pas possible, et ce, même quand le travail est niquel... c'est l'heure du paiement, quoi... « Nannan m'sieur, c'est pour moi ! Merci encore d'm'avoir choisi ! Merci énormément ! »... C'est quoi l'embrouille ? Un pouilleux qui refuse de l'argent ? Bon bah, à sa guise. Maintenant, 'faudrait voir à me trouver un endroit correct où je pourrais m'empiffrer de ramens comme jamais. Déjà, existe-il un tel endroit ? Rien n'est moins sûr... Ah, autant pour moi , sous mes yeux se trouve l'enseigne d'un restaurant de prestige, "Au Bouffeur de Ramens Déjanté".
Eh ben, ils ne lésinent pas sur les moyens pour attirer la clientèle, eux : un bel immeuble d'une vingtaine d'étages ne servant uniquement qu'a l'accueil de cette dernière, j'pouvais pas tomber mieux !... Un homme de main m'interpelle et me demande de sortir les billets dès mon arrivée face au portail... c'est beau, mais 'sont pas très accueillants, les salauds. Tiens, mais... mais... où... OÙ EST CETTE PUTAIN DE BOURSE ??!!... * Chauffeur a dit : « Nannan m'sieur, c'est pour moi ! Merci encore d'm'avoir choisi ! Merci énormément ! » *... haha... cet enfoiré m'aurait-il piqué tout mon fric pendant mon sommeil ?... ENFOIRÉÉÉÉ !!... Recalé du seul endroit où je pouvais encore bouffer à ma faim... à volonté, quoi, et qui plus est, sans un seul zenie en poche... Vie, je ne fais que me répéter, mais je te jure que si un jour, j't'ai en face de moi, je te refais le faciès à un point tel que la mort te sera préférable en tous points...
Il ne manquait plus que ce jeunot aux goûts vestimentaires douteux que je viens à l'instant de bousculer... et qui ne s'excuse d'ailleurs même pas... que devient la jeunesse... « Écoute petit, faire un mort de plus ne me plairais franchement que très peu, encore moins avec la soirée que je viens d'essuyer... je te le dis mais tu t'en fous sans doute, 'fin, si tu aurais l’amabilité de t'excuser, crois moi, ça faciliterait grandement les choses... et ça compte pour nous deux... »...
Dexter Manning
Terrien
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Ven 6 Jan 2012 - 3:23
Jusque là, l'adolescent avait frayé son chemin dans les quartier mal famé de Satan-city en boitant. La seul pensée qui lui traversait l'esprit, en jetant un oeil de temps à autres à ses jeans maintenant imbibé de sang, était sa mère. Il ne pouvait s'empêcher de penser à la rince que sa mère lui mettrait en le voyant entrer. Il fallait tout de même dire que tous les problèmes était provenu du coup de fil qu'elle avait effectué, mais elle en aurait rien à foutre.
Dex, qui avançait à un rythme acceptable, malgré sa jambe blessée, bouscula un homme. Celui-ci semblait sortir de cet édifice gigantesque qui offrait un repas plutôt agréable. Les ramens devaient être le repas préfère du terrien. Malheureusement, celui-ci devais rentrer avant de, on ne sait jamais, mourir a bout de son sang. Ne prenant même pas le temps de s'excuser, il accéléra le pas, ignorant la douleur. Habituellement, les gens auraient juré a basse voix, ignorant l'impolitesse, mais cet individu ne semblait pas de cet avis
Le jeune homme pivota lentement en direction de l'homme au son de ses paroles. Il étira un sourire bien mal placé avant d'ajouter un maigre pardon. Dex était le genre de garçon qui aimait bien provoquer de mauvaises réactions, mais ce soir-là, ce n'était pas le moment de perdre plus de temps. Tout ce qu'il voulait, c'était son lit. Il venait de frôler handicape a vie et probablement la noyade. D'ailleurs, celui-ci n'avait toujours pas compris. Pourquoi ce mafieu avait-il essayer de le tuer de cette façon? Que c'était-il passé en fait, Le terrien en n'avait quasiment aucun souvenir de ce qui s'était passé. Il avait perdu la carte pendant au moins dix minutes.
-Pardon... Je ne voulais pas, mais... Je suis, disons, pressé?
Il n'avait pas besoin d'expliquer la situation dix minutes, sa jambe ensanglanté devais témoigner d'elle-même en fait. En y repensant, le protagoniste devant lui venait de lui parler d'un autre mort? Tout le monde était malade dans ce coin ou quoi?! N'y portant pas plus attention, l'adolescent tourna les talons une fois de plus. La douleur était de pire en pire, est-ce que la balle s'était logée dans sa cuisse?
Continuant à avancer à pas de tortue, Dex ne put s'empêcher d'échapper un juron de douleur. Il allait devoir se rendre, mais c'était encore si loin. De plus, le bus qui venait de passer était probablement le dernier de la nuit. Soupirant, il prit place un peu plus loin. Une pause s'imposait. Prenant appuis sur un bâtiment délabré, il en profitât pour souffler un peu.
Chi'roi Rybenn
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Sam 7 Jan 2012 - 15:34
Pauvre gosse...
« Pardon... Je ne voulais pas, mais... je suis, disons, pressé ? »... Cette phrase fût précédée d'un léger rictus, de la part de l'être l'ayant citée... Ce rictus... je ne sais pas pourquoi, mais ce gosse, je ne l'aime déjà pas. Qui plus est, sa jambe est ensanglantée, ce qui, en général, n'est pas bon signe si vous souhaitez vous adressé à une personne dépourvue de tous problèmes, pour qu'ainsi, cette dernière ne vous les refiles pas... on sait jamais avec cette salope qu'est la vie, un jour vous êtes considéré comme un être supérieur par vos pairs, et le lendemain, vous ne valez désormais point plus qu'un vulgaire amas de nuggets grillés. Ce n'est pas moi qui est pessimiste, la faute est à mettre sur le dos de la vie... et pas sur le mien. Il en reste que ce type s'en est aller avant même que je ne dise si sa réaction m'avait satisfaite ou non... ET ÇA, ÇA A LE DON DE ME FOUTRE EN PÉTARD !!... Bon, tentons de calmer le jeu... après tout, sait-on jamais, je risque de passer un bon moment si j'engage la conversation avec lui... si je lui casse le nez aussi, mais ça, c'est une autre histoire... Je n'en reviens pas, moi, qui tente de taper la discute' à un être que je ne connais même pas ?... C'est plutôt rare, mais bien que ce môme me mette dans un état de colère faramineux, il faut bien avouer que quelque-chose en moi me donne envie de lui adresser la parole... le destin ?... Nan, c'est l'pote de la vie. « Bonbonbon... je sens qu'on va s'entendre tous les deux !... Faire le faux-cul ne me réussi pas, on dirait... Bref, ce con de destin me laisse croire que je dois engager la conversation avec toi, alors dis quelque-chose, car tout ce qui concerne les accolades amicales, c'pas mon truc. »...
... Je semble avoir oublié un léger détail... c'est qu'il est gravement blessé, et qu'au vu de son état actuel, discuter serait synonyme de mort pour lui. Il n'y a pas longtemps... pas moins d'une dizaine de minutes, je me serais tout simplement foutus de ce type et aurais vite fait de lui envoyer quelques baffes, afin de lui remettre les idées en place et lui démontrer qui je suis vraiment... mais à vrai dire, ce n'est vraiment pas ce que j'ai en tête actuellement... Aller, un geste de bonté une fois par an, ça ne coûte rien, et puis, ce sera peut-être ma seule chance qu'une fois mort, je puisse me rendre au paradis... car oui, cette garce de vie ne me séquestra pas indéfiniment dans ses filets... « Bon, écoute gamin, ce qu'on va faire, c'est que j'vais t'emmener dans l'hosto' le plus proche, au sein duquel ta vilaine plaie-plaie guérira plus ou moins rapidement, puis... »... Bah, 'flemme de terminer ma phrase, de toute façon, s'il dispose d'un minimum de bon sens, il comprendra, et agréera sans discuter... 'fin, je l’espère... J’espère aussi que les tortillements et moqueries indiscrètes et incessantes de ces enfoirés de passants ne sont pas en train d'insinuer ce que je pense, car si c'est le cas, je fais un malheur... NON !! C'PAS PARCE-QUE JE M'APPROCHE UN PEU TROP PRÈS D'UN AUTRE HOMME QUE JE SUIS PD !! Esprit pervers, quand tu nous tiens... quoi que, il est vrai que je suis quand même en train de toucher la main du jeunot, là, j'suis aller un peu trop loin, et c'est bien la première fois que ça m'arrive...
* Flashback ;
« Attachez le bien, les gars, 'faut pas qu'il nous file entre les doigts, sinon, 'pas de main basse sur le fric ! », « Quand même, 'doit être coriace, le p'tiot, pour qu'un type comme le chef en personne de la mafia de Satan-City dépose une prime aussi faramineuse sur sa tête ! », « Mais mec, t'es con ou quoi ? Le "p'tiot" en question, il a fait la peau au fils du boss de la mafia en question ! », « Putaaain, mec, combien de fois 'va falloir que je te dises que ton charabia, j'y comprends nada, tu peux pas parler comme tous les mecs de banlieue ? », « T'insinues quoi là ? T'INSINUES QUOI LÀ ?! QUE JE SUIS PAS UNE CAILLERA' ?! », « Bon, les gars, on va commencer par se calmer, puis prévenir le boss qu'on détient le type qu'il voulait, suite à cela, 'j'mettrais ma main à coupée que la simple odeur des biffetons vous rendra plus potes que vous ne l'aurez jamais été, en attendant, on va laisser not' prisonnier à Kévin. », « Kévin ?! Cette pédale ? Il a beau être notre associé, j'peux pas le blairer, ce type parait plus gai qu'une bande de bisounours version arc-en-ciel jouant les nudistes durant la gay pride, c'est qu'un péteux, il prendra ses jambes à son cou dès que le danger se présentera ! C't'un pleutre, ont peut pas lui faire confiance, la preuve, il nie le fait que c'est une pédale, alors que ça crèverait les yeux à un non-voyant ! »... « 'Z'êtes une belle bande de gigolos, vous trois, mais 'z'avez surtout un certain culot... », « Toi la ferme ! On devrait très bientôt venir s'occuper de ton cas, ne t'inquiète pas, mais en attendant, j'te défends de te foutre de nos gueules ! John, ce sera Kévin, un point c'est tout... on n'a pas le choix, de toute façon, personne d'autre ne risque de se dévouer pour garder le Byakuya. Allez, on bouge, y'a notre fric qu'on doit aller chercher... 'fin, avec le type auquel on aura à faire, ce sera plutôt marchander... »...
Quelle belle brochette d'enfoirés... me capturer alors que je suis complètement torché, c'du jamais vu ! Ils ont vraiment dû fignoler leur plan, les bougres... nan, c'est pas possible, c'est moi qu'ai dû être trop peu méfiant. Bon, résumons les choses telles qu'elles sont : je suis allègrement attaché via des chaînes d'acier, de plus, un simple geste de trop déclencherait le système juste au-dessus de ma caboche, et me renverserait une légère goutte d'acide... ils tiennent vraiment à me laisser en vie... Toutefois, un garde... une tapette, à été choisie pour me surveiller en l'absence de ses pairs, et est soupçonné d'être de l'autre bord. Il n'y a pas trente-six mille solutions, si je veux garder mes couilles intactes, je vais devoir user de mes "nombreux" charmes... « Eh, beau gosse, ramène toi un peu... », « Q-qui, m-moi ? », « Ouep, toi... Je te jure que si tu me délivre, je te fous en l'air comme jamais tu ne l'auras été... »...
...
« Ok les gars, déposez le paquet ici, moi j'vais voir comment l'autre s'en sort depuis tout à l'heure... NOM D'UNE PUTE UNIJAMBISTE !! LE BYAKUYA S'EST ÉCHAPPÉ !!... Ô merde... je n'ose même pas r'garder plus longtemps l'état de cette tapette de Kévin... »...
Flashback End *.
... Je retire ce que j'ai dis, il y a bien eu quelques moments où je m'étais "écarter" du "droit chemin"... mais cette époque est bel et bien révolue. En attendant, j'ai devant moi un type agonisant, et qui vient de lâcher un grognement de douleur car il tente vainement de progresser, sa blessure lui coupant toutes issues. J’espère pour lui qu'il considérera ma proposition, mais je ne le supplierais pas...
Dexter Manning
Terrien
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Dim 8 Jan 2012 - 22:07
Il fallait que ce soit une connerie, une blessure à la jambe n'allait tout de même pas venir a bout de lui. Certainement pas une nuit comme celle-ci dans une allée à pute! De plus il y avait ce drôle de mec qui lui était tombé dessus qui semblait vouloir engager la conversation. Après que le jeune homme se soit écrasé au sol, dos contre un vieux bâtiment tout sale, l'étranger s'était approché. Ne pétant pas la forme, Dex n'avait pas bougé, pourquoi il l'aurait fait de toute façon. Il crèverait d'une façon ou d'une autre peu importe comment les choses se déroulaient. Le terrien se contentât d'étirer un sourire aux paroles de l'homme maintenant devant lui.
-L'hosto' tu dis... Bonne idée quand j'y pense. Ça me donnera quelques heures de vie de plus. Attend que ma mère découvre que je ne suis pas encore rentré.
Un léger rictus secoua l'adolescent à cette pensée. Se pointer à l'hôpital pour ensuite être trucidé par sa mère. Sa mère était une femme mono-parentale quelque peu zélé. Toutes leurs engueulades se terminaient habituellement en match à mort. Casserole et ustensile fusant à travers la pièce. Dexter tentât alors de se redresser. Finalement debout il serait en fonction de se rendre dans cet endroit de merde qu'on appelait les hôpitaux. Il replaça les lunettes qu'il avait dans le cou pour les remettre en place sur sa tête. Le garçon portait ces « goggles » depuis un moment déjà. Il les avait reçus de la part de son père avant son départ. Depuis, il ne s'en séparait plus.
-Je ne veut pas presser le pas, mais... Je souffre tien.
Ajouta le terrien avant de tenter, sans succès, de faire un pas en avant. Ne pouvant pas s'en empêcher, cette fois il laissa échapper un juron non dissimulé. Tournant la tête vers l'individu derrière lui, il soupira. Voir qu'il allait donner sa confiance à un mec qui se baladait dans ce cartier mal famé de Satan-City. Encore pire, un mec qui se baladait avec les putes. S'il se trouvait s'était lui qui tuait les filles de joie avant de les balancer dans le fleuve. De toute façon, en ce moment, s'était cela ou la mort.
-Un coup de main serait pas de refus...
Dit-il avant de s'écrouler au sol. Sa jambe ne le supportait plus. Au moins, elle fonctionnait encore, s'il avait reçu cette balle où elle avait été tirée au départ, il ne pourrait tout simplement plus marcher. Visage plaqué au sol, il releva légèrement la tête.
-Mouais bah, j'emmerde la mafia...
Tout cet épisode avait pour origine d'un malentendu avec la mafia. Le fait d'être au mauvais endroit au mauvais moment. N'osant même plus bouger, Dex restais là, au sol. Celui-ci était plutôt agréable, froid, un peu rude, mais confortable dans une telle situation.
Chi'roi Rybenn
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Jeu 12 Jan 2012 - 3:14
Pauvre gosse...
{Étant donné que Rosalia ne poste pas, je poste}.
Vraisemblablement, le jeunot a fait le bon choix. En même temps, soit il crevait lamentablement, soit il acceptait de l'aide de ma part, et survivait. « Iriguchi... », Il faut que je l'amène le plus succinctement possible au sein de l'hôsto' le plus proche, auquel cas, cela se passera comme si mon intervention n'était jamais survenue. Me hâtant, je prends le blessé et le dépose maladroitement sur mon dos, avant de me jeter dans le portail que je venais de créer. Le second avait déjà eu le temps de se rendre devant le seul moyen de survie du gamin quand instantanément, je suis apparu. Encore les regards, toujours les regards, de ces putains de passants... comme si de nos jours, voir un type débarquer d'un passage inter-dimensionnel était quelque-chose d'époustouflant ?! Franchement. Je pénètre dans le bâtiment, quand un homme m'interpelle, et me demande ce que je comptais faire avec le légume dont je supportais actuellement le poids. De plus en plus cons, les gens... « Si je déboule en trombe dans un hôpital avec un mec ensanglanté sur le dos, vous pensez peut-être que c'est pour user de vos toilettes à des fins sodomites, et d'assouvissement de mon besoin sexuel, entre autres ?... EH BIEN CE N'EST PAS LE CAS, ALORS TU VAS MAGNER TON PUTAIN DE GROS CUL, ET ME DÉBUSQUER TON MEILLEUR TOUBIB SUR-LE-CHAMP !! SACHE QUE TU N'ES POUR MOI QU'UN SIMPLE MOUSTIQUE ÉCRASÉ PAR LE PARE-BRISE DE MON DESTIN, ALORS ABRÉGER TA MISÉRABLE ÉXISTENCE NE DEVRAIT PAS ÊTRE UNE TÂCHE DES PLUS ARDUES, C'EST CLAIR ?! », « Ou-oui, oui monsieur ! »... J'aurais aimé que cela se passe comme ça, mais visiblement, ce type n'est pas en total accord avec ma manière de procéder... « Sécurité, dégagez moi ce connard d'ici, malade ou pas malade... ». Je vois, 'faut donc que j'emplois les grands moyens pour me faire comprendre, c'quand même un comble dans un hôsto'...
... Bah voilà ! Quand on veut, on peut ! Proverbe simpliste, mais pas moins sympathique... et qui ne s'applique malheureusement pas à tous les cas, car en général, pour donner "l'envie" à une personne de vouloir quelque-chose, et ce, contre son gré, il faut passer par une phase de "négociation". Ce gros porc et sa faramineuse "sécurité" le comprirent à leur dépend, et apprirent aussi qu'à moi, on ne refuse rien. L'échauffement étant désormais terminé, il me faut trouver une personne réellement qualifiée dans le domaine, afin de lui livrer le jeunot, qui, bien que gringalet, commence à peser tel un homme doté d'une surcharge pondérale évidente sur mon dos. « Eh, t'es encore vivant ? Ou t'as réussis à échapper à cette salope de vie ? », Bah quoi ? 'Faut bien que mes efforts servent à quelque-chose, non ? S'il a clamsé, j'aurais de nouveau buté des gens pour rien, et ça, ça me plaît pas du tout. Traversant, fouillant de fond en comble le bâtiment, ma recherche paraît vaine alors que j'ai sur moi un être agonisant, et dont le poids commence à devenir non-négligeable. Deux grosses emmerdes, deux, et en moins de quarante-huit heures ! Vie, tu te surpasse ! Crois moi qu'un jour, moi aussi, je passerais de toi à trépas, et cette journée, ha ha, cette journée là, sera la plus belle de mon existence, aussi fastidieuse soit-elle... Bon, 'faudrait voir à ce que je remette les pieds sur Terre, car sinon, ce sera le fardeau que j'ai sur le dos, qui n'aura plus l'occasion de les remettre. Bah, un "médecin", bien qu'apeuré, daigne enfin se montrer pour sauver la vie d'un innocent, soit, faire son boulot... du moins, je crois. « Aller, terminus, tout le monde descend ! »...
Hors RP :
Désolé du petit poste, mais pas d'inspi', et il est tard :'}.
Dexter Manning
Terrien
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}. Dim 15 Jan 2012 - 19:39
À la limite du délire, le jeune homme commençait à avoir quelques problèmes avec ce qu'on appelait survivre. Par contre, ce que la vie ne savait pas encore, c'est que notre adolescent, ici présent, était un petit arrogant et il irait jusqu'à bout pour faire chier cette entité de merde appelée la vie. Tien... Le voilà qui pensait comme ce mec qui le trimbalait sur son dos, que c'était-il passé? Remémorons nous les événements. Premièrement, les deux protagoniste était entré dans l'hôpital, ensuite, quelques emmerdes c'était passé à l'entrée. Alors que la sécurité se faisait arracher la tronche par Rybenn, une carte était tombée de sa poche. Projetant une lumière blanche elle était ensuite revenue dans sa poche.
Une question provint alors aux oreilles de Dex, à savoir s'il était toujours en vie? On avait qu'à se fier aux grognements de douleur qu'il avait poussé tout le long du combat. Secoué par une toux douloureuse, le jeune homme réussit a articulé quelques mots.
-B...Bien sûr que j'suis en vie, Cette pute qu'est la vie ne m'ab... m'abandonnera pas si facilement.
Finalement, après maintes péripétie, les voilà qui se trouvait enfin un médecin. Rybenn n'était pas des plus délicat quand on y pensait. Pour un seul patient il venait de démolir une équipe complète de garde de sécurité et donc d'engorger l'hôpital pour un bon moment... Le jeune homme fut tiré de ses songes par la pince qui pénétra sa cuisse pour aller déloger la balle qui y était restée coincé. Il se redressa brusquement.
-GAAAAHH, Putain! C'était trop demandé de, je sais pas moi, m'endormir avant ou un truc du genre!?
Se relaissant tomber sur le lit d'opération, l'adolescent prit une grande respiration. Prenant le temps de se calmer. Depuis quand avait-il autant envie de tabasser les gens... De plus, il avait faim à ce moment la. Tiens, en voilà une distraction, qu'allait-il manger après cette mésaventure? Alors qu'il réfléchissait, la désinfection commençait. Une nouvelle fois, il se redressa.
-GAAAAAHHH, BORDEL!!
Il sera les poings, puis les dents avant de se laisser retomber sur le dos. Il devait s'abstenir de foutre des baffes à son médecin, ce ne serait pas des plus utiles. Il devait penser à autre chose lors de la couture, la fermeture de la blessure. Tiens, des ramens, ouais en voilà une idée. Il se prendrait un bon bol de ramen en revenant à la maison. De plus, depuis que cette foutu balle avait été retiré, il se sentait déjà beaucoup mieux. Une fois les points de suture terminé, le médecin appliquât un bandage puis conseilla au jeune homme de rester coucher.
Ce que le médecin ne savait pas, c'est que Dex n'avait aucune envie de rester coucher là et que, de plus, il n'était pas lui-même au moment présent.
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Sujet: Re: Pauvre gosse... {PV ; Dexter et moi-même}.